Ecrire la suite de l'histoire

Et alors, rien depuis mai 2011 Qu'attendez-vous pour continuer, oh vous rédacteurs de ce conte mi fantastique mi légendaire : Margaux (la marraine), moustika, extialis, moi, écrire est ma passion, léolio, le sombre minuit, inédite...

Tentons la chose, je m'y remet. Je n'aime pas l'inachevé. On a la gentillesse (ou la condescendance) d'écrire quelques phrases, puis satisfait d'avoir œuvré pour la collectivité on retourne vite à ses petites affaires perso. Mais ce forum, son but, c'est bien le collectif, la sociabilité, le partage, l'amitié (virtuelle), alors ?

Le jeune Jimmy était un sans famille, né sous X de père inconnu. Il n'était pas laid, plutôt grand, bien bâti, le crâne couvert de lin blond et l'œil vif d'un bleu d'abysses.Il avait bien un père putatif nommé Moustika, qui l'avait amené dans les bois du centre équestre et l'y avait abandonné.En fait, il voulait bien lui mettre le pied à l'étrier, mais ne le connaissait pas vraiment.
Dès qu'il l'avait vue, bien cambrée sur sa selle, dans la pleine gloire de la mer luisante et du soleil couchant Jimmy était tombé en amour pour Amandine. Le destrier Mordac'h chevauchant les vagues hirsute autant qu'hiératique n'était probablement pas étranger non plus à sa fascination.
A force de pister Amandine et de traquer ses chevauchées il était parvenu un jour jusqu'à la plage que les deux jeunes fille croyaient seules connaitre et avait vu ce stupéfiant prodige des chevaux dansant sur l'eau pour la plus grande joie de leurs cavalières.

Ce jour là fut particulier.Un dernier rayon a frappé l'horizon et soudain un bras à surgit d'entre les vagues tendant vers le ciel un trident d'argent. A cette vue Melgwen a dégrafé sa robe et s'est laissée glisser dans l'eau sans un remous, sans une éclaboussure. Puis elle a nagé vers l'apparition innatendue. Mordac'h et son fils hennirent bruyamment. Venant du centre équestre au grand galop, surgirent alors tous les descendants du bel étalon et tous se précipitèrent à la suite de leur maitresse, s'enfonçant dans le flot.
Il ne reste plus que quelques rougeurs sur l'horizon et Amandine, seule dans l'océan se maintenant tant bien que mal. Mais, rame vers elle un bateau plat que la main ferme de Jimmy gouverne avec autorité.
Sur la plage les deux pères de Malgwen et Amandine hurlent leur colère impuissante.

(à vous)

Je ne suit pas, je suis trop fatiguée je pense ... Désolé

Jimmy ramait ferme, essayant tant bien que mal de rejoindre Amandine. La pauvre nageait avec ardeur, mais elle n'avait jamais été habitué au flux et reflux de l'océan, et sans monture, elle était faible. Jimmy, sentant les premières gouttes de sueur perler dans sa nuque et sur son front, comprit avec tristesse que quelque chose entraînait Amandine de plus en plus loin. Inexorablement, elle s'éloignait de la plage sur laquelle les deux pères hurlaient de plus belle.
Néanmoins, ni Jimmy, ni Amandine n'entendaient les cris lointains.
Ils étaient concentrés l'un sur l'autre. Amandine avait cessé de se débattre, et Jimmy ne cessait de se rapprocher d'elle. Une vague jeta la petite embarcation sur la droite, il manœuvra pour se repositionner correctement. Il voyait les chevaux au fond de l'eau, il voyait la femme aux cheveux extraordinaires qui s'enfonçaient de plus en plus loin. Et devant lui, devant sa frêle humanité, une déferlante atroce qui allait bientôt s'abattre sur eux.

Amandine voyait ce garçon pour la première fois, mais elle sut qu'il ferait tout pour la sauver, elle le sentit tout au fond d'elle. Elle sut que, jusqu'à son dernier souffle, il essaierait de la rejoindre pour la sauver. Pourquoi ? Pourquoi un être aussi différent de moi, qui ne me connaît pas, s'efforcerait de venir me sauver ? Moi, la petite fille plein de rêves idiots et irréalisables. Moi qui n'étais rien de moins que la fille que l'on frappe. Peut-être venait-il pour me frapper, aussi. Me frapper fort. Me dire que je suis inconsciente, idiote, et que je ne mérite que les coups. Peut-être qu'il est comme mon père, ce jeune homme que je ne connais pas et qui rame jusqu'à moi ?

Elle vit clairement une lame briser l'embarcation, le corps de Jimmy fut propulsé en avant, recouvert par les eaux, et elle hurla, voyant le corps de cet ami de la tempête, s'écraser, se tortiller, et se noyer devant elle.

Elle hurla, et se réveilla, mouillée, en sueur, sentant le sel, dans son lit. Malgven se tenait devant elle, grave.

Voilà, j'attends également la suite avec impatience !

Eh bien, allez allez, à vous la suite ! ^^