Ecrire la suite de l'histoire
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Margaux1999
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Ecrire la suite de l'histoire
Bonjour/Bonsoir tout le monde , je vous propose un jeu que j'ai intitulé ECRIRE LA SUITE DE CETTE HISTOIRE(Ce n'est pas moi qui est inventée le jeu XD )Je commence et vous avez a inventée une suite a mon court texte
Il était une fois une petite fille d'une laideur pas possible.Mais pourtant elle etait très gentille.Son père était alcoolique et sa mère était morte a sa naissance...
A Vous De Continuer. B0NNE CHANCE..!
Il était une fois une petite fille d'une laideur pas possible.Mais pourtant elle etait très gentille.Son père était alcoolique et sa mère était morte a sa naissance...
A Vous De Continuer. B0NNE CHANCE..!
Margaux1999- Date d'inscription : 01/06/2011
Age : 25
Localisation : Poudlard.
Re: Ecrire la suite de l'histoire
Je commence!
Tous les jours, la petite fille (qui se prénommait Amandine) se rendait à la bibliothèque pour emprunter des livres sur les chevaux. Son père, très pauvre et aussi alcoolique qu'il pouvait l'être, n'avait pas les moyens de payer les cours d'équitations. Pourtant, Amandine avait vu bien des fois des cavaliers et cavalières professionnels. Et elle rêvait d'apprendre à monter aussi bien qu'eux. C'est ainsi qu'elle comblait sa passion grâce aux livres: diverses encyclopédies, ou encore manuels de monte ou de passage de galops... Elle décida alors qu'elle travaillerait pour payer au moins un cours juste pour ressentir le bonheur de monter à cheval. Mais qui voudrait d'un jeune fille aussi laide?...
A vous de trouver une suite!
Tous les jours, la petite fille (qui se prénommait Amandine) se rendait à la bibliothèque pour emprunter des livres sur les chevaux. Son père, très pauvre et aussi alcoolique qu'il pouvait l'être, n'avait pas les moyens de payer les cours d'équitations. Pourtant, Amandine avait vu bien des fois des cavaliers et cavalières professionnels. Et elle rêvait d'apprendre à monter aussi bien qu'eux. C'est ainsi qu'elle comblait sa passion grâce aux livres: diverses encyclopédies, ou encore manuels de monte ou de passage de galops... Elle décida alors qu'elle travaillerait pour payer au moins un cours juste pour ressentir le bonheur de monter à cheval. Mais qui voudrait d'un jeune fille aussi laide?...
A vous de trouver une suite!
Ecrirecestmapassion- Date d'inscription : 09/06/2011
Age : 26
Re: Ecrire la suite de l'histoire
elle tenta sa chance auprès du palefrenier, un homme trapu, bossu et fort qui n'avait rien à envier à sa laideur.
il grommela entre ses dents après l'avoir attentivement écoutée puis lui marmonna de repasser demain parce qu'il devait en parler au patron.
il la regarda sourire puis s'éloigner, essuya une larme d'un revers de manche et saisit sa fourche. tout en retournant le foin, il parlait aux chevaux, ou plutôt, il grognait.
(au suivant)
il grommela entre ses dents après l'avoir attentivement écoutée puis lui marmonna de repasser demain parce qu'il devait en parler au patron.
il la regarda sourire puis s'éloigner, essuya une larme d'un revers de manche et saisit sa fourche. tout en retournant le foin, il parlait aux chevaux, ou plutôt, il grognait.
(au suivant)
Re: Ecrire la suite de l'histoire
Le lendemain elle partit de ce pas chez le palefrenier. Ce matin là, elle était habillée d'une robe un peu trop courte pour elle, mais en raison de leur moyens elle ne chipotait pas auprès de son père. Quand elle arrivât à l'endroit de la veille, le vieil homme était en compagnie d'un vieux monsieur costaud. Celui-ci s'approcha de la gamine et demanda:
-T'as déjà bossée la dedans?
-No..Non..Non. Hésita Amandine
-je veux que du monde experimenté, donc tu peut-en aller. Grogna cet homme vêtu d'une salopette pas vraiment propre.
La jeune fille partit les larmes au bord des yeux
(A suivre ... )
-T'as déjà bossée la dedans?
-No..Non..Non. Hésita Amandine
-je veux que du monde experimenté, donc tu peut-en aller. Grogna cet homme vêtu d'une salopette pas vraiment propre.
La jeune fille partit les larmes au bord des yeux
(A suivre ... )
Margaux1999- Date d'inscription : 01/06/2011
Age : 25
Localisation : Poudlard.
Re: Ecrire la suite de l'histoire
En repartant, elle croisa une très jolie dame juchée sur un affreux cheval tout hirsute et ébouriffé, qui visiblement rentrait au centre équestre. Voyant son regard d'envie la dame lui dit - Qu'est-ce donc que tu admires ; la robe de la dame ou celle du cheval ? Aussitôt elle répondit : - le cheval et sa démarche, mais pourquoi une aussi jolie dame accepte- t-elle un cheval si laid ?
(A suivre)
Margaux, il faut absolument que tu travaille ton orthographe ; cela te fait du tort.
(A suivre)
Margaux, il faut absolument que tu travaille ton orthographe ; cela te fait du tort.
Re: Ecrire la suite de l'histoire
Jafou, oui je suis désolé je n'avait pas trop le temps car entre mes exercices de Français et le site je suis un peu bloquer...
Margaux1999- Date d'inscription : 01/06/2011
Age : 25
Localisation : Poudlard.
Re: Ecrire la suite de l'histoire
- La laideur extérieure de ce cheval n'est en rien comparable à sa beauté intérieure, répondit-elle.
Et la dame talonna son cheval qui se mit au pas jusqu'au centre équestre. La fille le regarda s'éloigner et des larmes ruisselèrent sur ses joues. Elle venait de comprendre quelque chose de très important: l'extérieur n'est qu'un tableau d'illusions, mais lorsque l'on s'intéresse à la peinture qui le constitue, aux différentes couleurs et aux différentes matières, on se rend compte de la véritable beauté.
Amandine se ressaisit et courut après la dame.
( à suivre )
Et la dame talonna son cheval qui se mit au pas jusqu'au centre équestre. La fille le regarda s'éloigner et des larmes ruisselèrent sur ses joues. Elle venait de comprendre quelque chose de très important: l'extérieur n'est qu'un tableau d'illusions, mais lorsque l'on s'intéresse à la peinture qui le constitue, aux différentes couleurs et aux différentes matières, on se rend compte de la véritable beauté.
Amandine se ressaisit et courut après la dame.
( à suivre )
leonlio- Date d'inscription : 11/07/2011
Age : 31
Re: Ecrire la suite de l'histoire
Mais elle avait prit un joli galop de chasse et elle ne pu la rattraper avant la grille du centre équestre. Échaudée par l'accueil qu'elle y avait précédemment reçu elle n'osa la franchir à nouveau et reprit son chemin en sens inverse avec une grosse boule de déception au creux de l'estomac.
Le lendemain, n'y pouvant tenir, elle revint hanter les abords du centre équestre, naviguant d'arbre en arbre pour n'être pas trop remarquée
L'après midi se trainait et seize heures avaient à peine sonné au clocher d'un lointain village qu'elle vit la jeune femme de la veille, toujours juchée sur son cheval hirsute qui franchissait la grille et prenait au trot une allée étroite se perdant dans la forêt. Très excitée, Amandine la suivit...
Une bonne volonté pour la suite svp !
Le lendemain, n'y pouvant tenir, elle revint hanter les abords du centre équestre, naviguant d'arbre en arbre pour n'être pas trop remarquée
L'après midi se trainait et seize heures avaient à peine sonné au clocher d'un lointain village qu'elle vit la jeune femme de la veille, toujours juchée sur son cheval hirsute qui franchissait la grille et prenait au trot une allée étroite se perdant dans la forêt. Très excitée, Amandine la suivit...
Une bonne volonté pour la suite svp !
Re: Ecrire la suite de l'histoire
Amandine n'osa pas pénétrer dans la forêt immédiatement. Elle n'avait vu le cheval que quelques secondes , l'épaisseur des branches alentours empêchant tous rayons de s'infiltrer. Le destrier s'était presque coulé dans l'ombre, sans bruit, et désormais elle n'entendait que le bruissement des feuilles sur le sol, leur frottement contre l'air, et il lui semblait que les arbres, à son approche, mugissaient.
Le vent commença à s'engouffrer avec lenteur entre les arbres, et Amandine sentit sa jupe se soulever doucement ; elle recula légèrement, effrayée par cette sensation si étrange. La jeune fille inspira profondément, et fut portée par son désir.
En posant le pied dans l'ombre que projetaient les arbres, elle sentit la fraîcheur recouvrir sa peau comme quand son père posait un drap délicatement sur son corps, lorsqu'elle était malade.
Son voyage dans la forêt, en cherchant les traces de cette femme si mystérieuse, fut une épopée, un voyage ésotérique. Chaque bruit devenait une symphonie, chaque insecte un monstre. Tel Ulysse, elle vit des femmes essayer de chanter pour à jamais l'emmener dans un autre monde, tel Ulysse, elle affronta un cyclope et elle devint "personne". Car ces animaux dans l'ombre étaient des êtres maléfiques à ses yeux, car cette forêt était un cyclope, et avec le temps la jeune fille crut perdre toute son identité.
Jusqu'à arriver, enfin, dans une clairière.
Le soleil éblouissait son visage, éblouissait son esprit.
Elle retrouva son nom, elle retrouva confiance en elle, et se souvint de l'importance de sa beauté intérieure. Elle déboucha dans cette clairière pleine de joie, en remarquant que la cavalière, avec aisance, faisait virevolter dans une danse extraordinaire ce cheval si particulier.
A vous la suite, excusez-moi pour la longueur... c'est mon péché mignon.
Le vent commença à s'engouffrer avec lenteur entre les arbres, et Amandine sentit sa jupe se soulever doucement ; elle recula légèrement, effrayée par cette sensation si étrange. La jeune fille inspira profondément, et fut portée par son désir.
En posant le pied dans l'ombre que projetaient les arbres, elle sentit la fraîcheur recouvrir sa peau comme quand son père posait un drap délicatement sur son corps, lorsqu'elle était malade.
Son voyage dans la forêt, en cherchant les traces de cette femme si mystérieuse, fut une épopée, un voyage ésotérique. Chaque bruit devenait une symphonie, chaque insecte un monstre. Tel Ulysse, elle vit des femmes essayer de chanter pour à jamais l'emmener dans un autre monde, tel Ulysse, elle affronta un cyclope et elle devint "personne". Car ces animaux dans l'ombre étaient des êtres maléfiques à ses yeux, car cette forêt était un cyclope, et avec le temps la jeune fille crut perdre toute son identité.
Jusqu'à arriver, enfin, dans une clairière.
Le soleil éblouissait son visage, éblouissait son esprit.
Elle retrouva son nom, elle retrouva confiance en elle, et se souvint de l'importance de sa beauté intérieure. Elle déboucha dans cette clairière pleine de joie, en remarquant que la cavalière, avec aisance, faisait virevolter dans une danse extraordinaire ce cheval si particulier.
A vous la suite, excusez-moi pour la longueur... c'est mon péché mignon.
Re: Ecrire la suite de l'histoire
Tiens je m'y mets...
...Il semblait que ces deux là, la femme et la monture, ne faisait plus qu'un. Dans la lumière de la clairière, fracturée des fines ciselures que dessinait l'ombre des arbres, le pelage rêche de l'animal semblait plus lustré, plus soyeux. De sa crinière, nouée d'herbes folles, s'échappait une vapeur légère qui s'élevait en voluptes douces.
La main de la cavalière, accompagnait chaque effort d'une caresse délicate et tendre. L'animal, le naseau frémissant, levait alors vers la femme ses yeux de charbon, étranges, presque humains.
...Il semblait que ces deux là, la femme et la monture, ne faisait plus qu'un. Dans la lumière de la clairière, fracturée des fines ciselures que dessinait l'ombre des arbres, le pelage rêche de l'animal semblait plus lustré, plus soyeux. De sa crinière, nouée d'herbes folles, s'échappait une vapeur légère qui s'élevait en voluptes douces.
La main de la cavalière, accompagnait chaque effort d'une caresse délicate et tendre. L'animal, le naseau frémissant, levait alors vers la femme ses yeux de charbon, étranges, presque humains.
Inédite- Date d'inscription : 01/10/2011
Re: Ecrire la suite de l'histoire
Amandine s'était ressaisie , parvenant à la conviction que tout ce qu'elle avait perçu en traversant la forêt n'était que le fruit de son imagination nourrie en son enfance d'une multitude de contes et légendes faisant la part belle au fantastique des vieilles gestes bretonnes.
Elle s'était assise sur une vieille souche d'orme dont la base s'ornait d'une couronne de pleurotes érigés en candélabres et contemplait émerveillée les voltes gracieuses du cheval et cette étonnante symbiose entre l'animal et sa cavalière.
Finalement l'étalon se dressa sur ses pattes arrières et pivotant sur lui même, lançant très haut ses antérieurs salua la forêt aux quatre points cardinaux.
La gracieuse écuyère se laissa alors glisser à terre et vint s'asseoir près d'Armandine.
- Bonjour Armandine, toujours fascinée par les chevaux ?
- Mais, comment connaissez vous mon nom ?
- Je sais tant de choses... Je m'appelle Malgven, du nom de ma très lointaine ancêtre qui fut reine de Boréal puis de Cornouailles. De même mon étalon porte le même nom que son aïeul , la monture de Malgven qui chevauchait le flot marin, Morvarc'h. Il est le père de toutes les juments nées au Centre Equestre, dont les poulains seront des chevaux magiques. Tu ne dois pas en vouloir à mon père qui t'as rabrouée hier. Nous en avons discuté et tu pourras venir faire ton apprentissage de lad chez nous en t'occupant de Morvarc'h sous ma direction. Cela te convient-il ?
A suivre,
Elle s'était assise sur une vieille souche d'orme dont la base s'ornait d'une couronne de pleurotes érigés en candélabres et contemplait émerveillée les voltes gracieuses du cheval et cette étonnante symbiose entre l'animal et sa cavalière.
Finalement l'étalon se dressa sur ses pattes arrières et pivotant sur lui même, lançant très haut ses antérieurs salua la forêt aux quatre points cardinaux.
La gracieuse écuyère se laissa alors glisser à terre et vint s'asseoir près d'Armandine.
- Bonjour Armandine, toujours fascinée par les chevaux ?
- Mais, comment connaissez vous mon nom ?
- Je sais tant de choses... Je m'appelle Malgven, du nom de ma très lointaine ancêtre qui fut reine de Boréal puis de Cornouailles. De même mon étalon porte le même nom que son aïeul , la monture de Malgven qui chevauchait le flot marin, Morvarc'h. Il est le père de toutes les juments nées au Centre Equestre, dont les poulains seront des chevaux magiques. Tu ne dois pas en vouloir à mon père qui t'as rabrouée hier. Nous en avons discuté et tu pourras venir faire ton apprentissage de lad chez nous en t'occupant de Morvarc'h sous ma direction. Cela te convient-il ?
A suivre,
Dernière édition par Jafou le Jeu 26 Jan - 11:20, édité 1 fois
Re: Ecrire la suite de l'histoire
La petite leva son visage mutin vers Malgen. Un sourire magnifique irradia de ses lèvres roses, délicate marque d'un bonheur intense. Elle saisit la main de l'élégante et mystérieuse cavalière et la posa sur sa joue. En cet instant, elle sembla presque belle.
-Oh madame ! Je viendrais ! Soyez-en certaine, je viendrais...
Malgven repris :
- Tu viendras ! Je n'en doute pas ! Mais ton engagement envers la "Dynastie" ne saura être possible avant l'initiation... Les lads du haras sont les "possesseurs". Ils détiennent le savoir. Et Morvac'h qui est le fils du fils des fils, ne saurait être remis entre les mains d'un coeur hésitant. Tu dois t'imprégner de ta tâche, de son importance, de la volonté absolue de ne plus craindre d'autre danger que de faillir à cette mission.
Amandine l'écoutait sans plus mot dire, le regard fiché dans celui de la magnifique inconnue, toute empreinte de la gravité de l'instant.
à suivre...
-Oh madame ! Je viendrais ! Soyez-en certaine, je viendrais...
Malgven repris :
- Tu viendras ! Je n'en doute pas ! Mais ton engagement envers la "Dynastie" ne saura être possible avant l'initiation... Les lads du haras sont les "possesseurs". Ils détiennent le savoir. Et Morvac'h qui est le fils du fils des fils, ne saurait être remis entre les mains d'un coeur hésitant. Tu dois t'imprégner de ta tâche, de son importance, de la volonté absolue de ne plus craindre d'autre danger que de faillir à cette mission.
Amandine l'écoutait sans plus mot dire, le regard fiché dans celui de la magnifique inconnue, toute empreinte de la gravité de l'instant.
à suivre...
Inédite- Date d'inscription : 01/10/2011
Re: Ecrire la suite de l'histoire
"Chaque jour après l'école je viendrai. Tous les mercredis, les samedis et dimanches", se disait-elle en courant sur le sentier arboré.
Le soir tombait, son coeur battait la chamade, la peur lui donnait des ailes. Si elle n'était pas rentrée avant la nuit, demain elle serait méconnaissable. Son père ne badinait pas avec les ténèbres. Des heures défilant l'écheveau du temps, il ne voyait rien, rien d'autre que les alternances de clair et de noir entre deux verres de mauvais vin. Heureusement, l'été allongeait les journées.
Il la battrait et surtout, surtout, l'enfermerait dans sa chambre durant des jours.
Que penserait Malgen de son absence?
Le soir tombait, son coeur battait la chamade, la peur lui donnait des ailes. Si elle n'était pas rentrée avant la nuit, demain elle serait méconnaissable. Son père ne badinait pas avec les ténèbres. Des heures défilant l'écheveau du temps, il ne voyait rien, rien d'autre que les alternances de clair et de noir entre deux verres de mauvais vin. Heureusement, l'été allongeait les journées.
Il la battrait et surtout, surtout, l'enfermerait dans sa chambre durant des jours.
Que penserait Malgen de son absence?
Re: Ecrire la suite de l'histoire
Le jour suivant, Amandine se rendit au Centre équestre avec une certaine appréhension ; mais Malgven l'accueillit avec un merveilleux sourire tout en lui reprochant de n'être pas venue dès le début de la journée. Mais pendant que la jeune fille se changeait pour une tenue plus adaptée, elle vit sur son cou et son dos de vilaines meurtrissures violacées et ne dit plus rien mais un glacial éclair de colère passa dans son regard. Qui que ce soit qui avait fait cela devrait payer un jour !
Quand Amandine fut prête, Malgven la conduisit au boxe de Mordarc'h qui hennit joyeusement en les voyant toutes deux. Et ce fut la première leçon : arnacher. Ensuite elles menèrent l'étalon au manège tout proche et Malgven aida la gamine à se mettre en selle. Le résultat fut prodigieux : aussitôt, Amandine fut belle et rayonna une aura de joie presque palpable. Mordarc'h se mit à volter doucement sur la piste veillant à ne pas déstabiliser sa nouvelle écuyère. Aux anges, Malgven riait et encourageait de la voix l'étalon et sa cavalière.
à suivre
Quand Amandine fut prête, Malgven la conduisit au boxe de Mordarc'h qui hennit joyeusement en les voyant toutes deux. Et ce fut la première leçon : arnacher. Ensuite elles menèrent l'étalon au manège tout proche et Malgven aida la gamine à se mettre en selle. Le résultat fut prodigieux : aussitôt, Amandine fut belle et rayonna une aura de joie presque palpable. Mordarc'h se mit à volter doucement sur la piste veillant à ne pas déstabiliser sa nouvelle écuyère. Aux anges, Malgven riait et encourageait de la voix l'étalon et sa cavalière.
à suivre
Re: Ecrire la suite de l'histoire
Cette première séance achevée, les deux jeunes femmes devisaient, assises près des paddocks. C'est alors qu'Amandine posa des questions sur un sujet qui la travaillait depuis un bon moment :
- Si je suis indiscrète, tu le dis et ne réponds pas mais il y a des choses qui m'intriguent.
Malgven leva un sourcil interrogateur.
- Lorsque tu montes, c'est toujours en amazone ; ce n'est pourtant plus tellement l'usage. En outre tu es drapée dans des robes fourreau très belles et longues descendant plus bas que tes pieds, peu pratiques pour le cheval. Et autant tu sembles à l'aise sur Mordarc'h, autant à terre, tu marches à tous petits pas comme une geisha dont on aurait attaché les chevilles ensemble ; c'est bizarre !
Melgven ne répondit pas de suite ; les paroles d'Amandine l'avaient plongée dans une sorte de rêverie douloureuse dont elle peinait à s'évader. Elle tourna enfin la tête vers sa compagne ; des larmes coulaient sur ses joues:
- C'est une longue histoire. Une malédiction qui frappe ma famille depuis la nuit des temps et qui ne semble pas vouloir jamais cesser.
Mon ancêtre lointaine dont je porte le nom eut de son mari Gradlun meur (Le roi Gradelon le grand) une fille Ahès (Dahut), maudite, dépravée, dévergondée qui règnait sur la capitale de Cornouailles Ker-Ys et provoqua, pour s'amuser sa destruction par submersion marine. St-Gwénolé, ermite fondateur de l'Abbaye de Landevenec (la 1ère) fit jeter Dahut à la mer en punition de ses fautes. Mais les dieux celtes la sauvèrent, en firent une Sirène merveilleuse mais prescrivirent qu'elle n'aurait de descendance que femelle et sirène. Elle est mon ancêtre directe.
Elle souleva le bas de sa robe et Amandine effarée vit que ses jambes étaient soudées et recouvertes d'écailles à l'éclat diamanté et que ses pieds formaient une queue magnifique de dauphin...
à suivre,
- Si je suis indiscrète, tu le dis et ne réponds pas mais il y a des choses qui m'intriguent.
Malgven leva un sourcil interrogateur.
- Lorsque tu montes, c'est toujours en amazone ; ce n'est pourtant plus tellement l'usage. En outre tu es drapée dans des robes fourreau très belles et longues descendant plus bas que tes pieds, peu pratiques pour le cheval. Et autant tu sembles à l'aise sur Mordarc'h, autant à terre, tu marches à tous petits pas comme une geisha dont on aurait attaché les chevilles ensemble ; c'est bizarre !
Melgven ne répondit pas de suite ; les paroles d'Amandine l'avaient plongée dans une sorte de rêverie douloureuse dont elle peinait à s'évader. Elle tourna enfin la tête vers sa compagne ; des larmes coulaient sur ses joues:
- C'est une longue histoire. Une malédiction qui frappe ma famille depuis la nuit des temps et qui ne semble pas vouloir jamais cesser.
Mon ancêtre lointaine dont je porte le nom eut de son mari Gradlun meur (Le roi Gradelon le grand) une fille Ahès (Dahut), maudite, dépravée, dévergondée qui règnait sur la capitale de Cornouailles Ker-Ys et provoqua, pour s'amuser sa destruction par submersion marine. St-Gwénolé, ermite fondateur de l'Abbaye de Landevenec (la 1ère) fit jeter Dahut à la mer en punition de ses fautes. Mais les dieux celtes la sauvèrent, en firent une Sirène merveilleuse mais prescrivirent qu'elle n'aurait de descendance que femelle et sirène. Elle est mon ancêtre directe.
Elle souleva le bas de sa robe et Amandine effarée vit que ses jambes étaient soudées et recouvertes d'écailles à l'éclat diamanté et que ses pieds formaient une queue magnifique de dauphin...
à suivre,
Re: Ecrire la suite de l'histoire
(oh!)
-à mon tour. ta peau ne bleuit pas naturellement, quelqu'un te frappe. est-ce ton père? Ta mère? qui te torture?
-mon histoire, ma vie est des plus banale, répondit l'enfant en baissant les yeux. je sais que je ne suis pas la seule à supporter ça, mais où irai-je si je décidai de fuir?
elle saisit les mains de malgven, fébrilement, l'espoir illuminant ses yeux noirs
-deviens ma mère, la mienne est morte depuis si longtemps que j'ai oublié son visage. emmène-moi dans ton pays, s'il te plait. je me ferai toute petite, tu ne me verras pas si tu ne le désires pas.
-à mon tour. ta peau ne bleuit pas naturellement, quelqu'un te frappe. est-ce ton père? Ta mère? qui te torture?
-mon histoire, ma vie est des plus banale, répondit l'enfant en baissant les yeux. je sais que je ne suis pas la seule à supporter ça, mais où irai-je si je décidai de fuir?
elle saisit les mains de malgven, fébrilement, l'espoir illuminant ses yeux noirs
-deviens ma mère, la mienne est morte depuis si longtemps que j'ai oublié son visage. emmène-moi dans ton pays, s'il te plait. je me ferai toute petite, tu ne me verras pas si tu ne le désires pas.
Re: Ecrire la suite de l'histoire
Et le temps s'écoulait. Amandine venait presque chaque jour au centre équestre où ses progrès de cavalière s'avéraient foudroyants tandis que se renforçait sa relation personnelle avec Malgven et surtout Mordarc'h. Elle avait développé une stratégie bien à elle, quittant la maison familiale en l'absence de son père et n'y rentrant qu'après s'être assurée qu'il était suffisamment ivre pour être inoffensif et cuvait lourdement dans sa chambre.
Une fin d'après-midi, alors qu'un orage menaçait et que de sombres nuages commençaient à s'amonceler, Malgven qui avait abandonné son étalon à sa nouvelle amie et montait un de ses fils, les dirigea hors de la forêt et parcourant la lande au petit trot, les emmena en lisière de mer le long d'une plage déserte cernée de rochers impressionnants voir, inquiétants sous ce ciel devenant chaotique.
Mordarc'h, au pas qui grattait du sabot là où venait mourir des vaguelettes fit soudain face à la mer en soufflant fortement par ses naseaux puis délibérément pénétra dans l'eau. Amandine était aux anges mais stupéfaite s'aperçut vite que l'étalon, loin de s'enfoncer continuait à marcher en surface avec une morgue hiératique. Malgven suivait et en fils respectueux sa monture fit de même et c'était bonheur de voir ces deux fiers coursiers et leurs cavalières rayonnantes arpenter ainsi le flot montant.
Plus tard, quand revenues au Centre elle entreprirent de doucher et bouchonner leurs montures puis d'approvisionner leur râtelier. Malgven fit promettre à Amandine de ne jamais rien révéler de ce qu'elle venait de vivre ; cela mettrait la vie des chevaux en danger . Pas même à mon père, dit-elle.
à suivre,
Une fin d'après-midi, alors qu'un orage menaçait et que de sombres nuages commençaient à s'amonceler, Malgven qui avait abandonné son étalon à sa nouvelle amie et montait un de ses fils, les dirigea hors de la forêt et parcourant la lande au petit trot, les emmena en lisière de mer le long d'une plage déserte cernée de rochers impressionnants voir, inquiétants sous ce ciel devenant chaotique.
Mordarc'h, au pas qui grattait du sabot là où venait mourir des vaguelettes fit soudain face à la mer en soufflant fortement par ses naseaux puis délibérément pénétra dans l'eau. Amandine était aux anges mais stupéfaite s'aperçut vite que l'étalon, loin de s'enfoncer continuait à marcher en surface avec une morgue hiératique. Malgven suivait et en fils respectueux sa monture fit de même et c'était bonheur de voir ces deux fiers coursiers et leurs cavalières rayonnantes arpenter ainsi le flot montant.
Plus tard, quand revenues au Centre elle entreprirent de doucher et bouchonner leurs montures puis d'approvisionner leur râtelier. Malgven fit promettre à Amandine de ne jamais rien révéler de ce qu'elle venait de vivre ; cela mettrait la vie des chevaux en danger . Pas même à mon père, dit-elle.
à suivre,
Re: Ecrire la suite de l'histoire
Et alors, aucun volontaire depuis le 6 février pour poursuivre cette histoire. Dommage, c'était bien parti et je trouve que ça marchait l'amble !
Re: Ecrire la suite de l'histoire
oui, là faut réfléchir à une suite un peu suspens, non? il doit se passer quelque chose
Re: Ecrire la suite de l'histoire
... le jeune Jimmy, qui jusqu'à présent était toujours resté dans l'ombre, à cause de sa timidité, s'approcha de la barrière et ne pu s'empêcher de regarder, ébahi, ce cheval si étrange et son incroyable cavalière. Il l'avait déjà vu auparavant. Elle était d'une telle laideur qu'il était difficile de ne pas la remarquer. mais cela n'avait pas choqué Jimmy outre mesure. c'était une gamine, comme les autres, belle ou non, elle allait se moquer de lui, le juger et le narguer, lui si timide, si discret, si bègue, transparent et insignifiant. Pourtant, en cet instant, il la regardait, comme s'il s'agissait d'une princesse... elle était tellement droite, tellement gracieuse, légère et en totale harmonie avec sa monture que toute laideur s'estompait. Il aurait voulu passer la barrière, oser, ne serait-ce qu'une fois, aller la trouver et la mettre en garde. Cette Magven était dangereuse, vilaine sorcière à qui elle ne devait pas faire confiance... Mais sa timidité prit le dessus, il resta dans l'ombre, au bord du manège, à épier cette beauté éphémère...
moustika- Date d'inscription : 08/04/2012
Age : 36
Localisation : sarthe
Re: Ecrire la suite de l'histoire
Bon, c'est reparti pour un tour ! à suivre
Margot, s'il te plait, n'oublie pas qu'au départ, c'est ton enfant.
Mous, il faudrait présenter un peu Jimmy car il semble bien que ce soit sa première apparition
Margot, s'il te plait, n'oublie pas qu'au départ, c'est ton enfant.
Mous, il faudrait présenter un peu Jimmy car il semble bien que ce soit sa première apparition
Re: Ecrire la suite de l'histoire
#Jafoou--> Margot-->Margaux.
Pourquoi tu m'écris ca qu'au départ c'est mon enfant?.
Pourquoi tu m'écris ca qu'au départ c'est mon enfant?.
Margaux1999- Date d'inscription : 01/06/2011
Age : 25
Localisation : Poudlard.
Re: Ecrire la suite de l'histoire
Margaux-Margot. C'es toi qui a lancé l'idée et écrit le premier post. Tu as oublié ? Non !
Re: Ecrire la suite de l'histoire
Non, quand même pas.. ;!D
Margaux1999- Date d'inscription : 01/06/2011
Age : 25
Localisation : Poudlard.
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