Extrait tome 1 page 128
2 participants
Page 1 sur 1
Extrait tome 1 page 128
"Le 31… 200… - R. est passé à la maison hier soir, tard, après son travail, pour son rendez-vous téléphonique avec Madame R. Il a beaucoup maigri, mais cela ne me soucie pas outre mesure parce que j’ai constaté au cours de ces trois années, qu’il maigrit de plusieurs kilos en l’espace de deux jours et qu’il reprend du poids aussi vite qu’il en a perdu.
Il commence en général par saluer son interlocuteur en allemand, que celui-ci comprenne cette langue ou pas. Il dit que le contact avec sa voix est important. Puis il me tend le combiné.
Je suis toujours étonnée de la qualité de son attention quand je traduis pour quelqu’un au téléphone. Son regard change et je sens qu’il « capte » à travers ma traduction, ou à travers moi, plus d’informations que celles que je lui livre. Il laisse parfois la personne faire des digressions et parfois pas. L’échange peut durer une heure, pendant laquelle aucun mouvement d’impatience n’est perceptible chez lui.
Puis, après que la conversation ait été close, il me demande si j’ai remarqué quelque chose. Cette fois ci, la joie de Madame R. était tout à fait perceptible au début de l’entretien. Puis j’ai ressenti sa déception. J’en ai fait part à R. qui m’a dit que ça avait bien été comme ça. Mais je ne pouvais plus dire exactement à quel moment ce changement s’était produit.
Voici les commentaires de R. : « Vous êtes tous pareils ! Vous vous représentez à l’avance ce que je vais vous dire. Vous vous racontez la conversation qui aura lieu. Vous vous préparez à entendre des compliments, ou bien vous croyez que je vais vous donner raison, que je vais vous conforter dans vos décisions fausses et votre attitude inappropriée. Vous vous rendez artificiellement joyeux pendant les heures qui précèdent ma conversation avec vous avec les inventions de votre esprit. Puis, lors de notre entretien, la réalité se trouve être autre. Je suis amené à vous montrer vos erreurs. Je vous dis quelles sont les paroles de la dernière fois que vous n’avez pas prises au sérieux. Je vous dévoile peut-être quelque chose que vous me cachez. Je vous demande de changer une de vos habitudes… Vous n’entendez pas les mots que vous avez attendus et vous êtes déçus. Vous êtes même en colère contre moi. Laissez donc les choses arriver ! Réjouissez-vous quand vous tenez la raison de la joie dans vos mains et inquiétez-vous quand vous avez une raison réelle de le faire. Sinon, vous vous épuisez, vous êtes nerveux et vous faites souffrir inutilement les personnes de votre entourage. »
Ce discours m’a ramené à la mémoire un incident que j’ai vécu il y a une dizaine de jours. On m’avait promis quelques temps auparavant un contrat de travail ; j’avais reçu confirmation de la date de notre audience au tribunal, ce qui représentait pour moi la fin d’une situation difficile et en plus plusieurs nouveaux élèves s’étaient annoncés ; bref, la vie se présentait sous un jour plus souriant et j’en étais toute joyeuse. Or, en une seule journée, j’ai appris que la loi n’autorisait pas mon employeur pressenti à m’embaucher parce que j’étais trop âgée ; que la date de l’audience était encore repoussée ; que mes petits élèves s’étaient décommandés et que je devais en plus payer une partie des dettes de mon ex-mari ! Mon humeur s’en est ressentie et même si je n’ai rien changé à mes habitudes, mon fils a détecté le changement puisqu’il m’a interrogée pour savoir ce qui se passait.
R. est passé très tard le soir à la maison. Je ne lui ai pas raconté mes déboires mais il savait bien évidemment que quelque chose n’allait pas si bien. J’attendais une phrase de consolation de sa part. A ma grande surprise, j’ai subi un des plus durs sermons que j’ai jamais entendu.
Si le ton de sa voix est resté le même, ses yeux ont changé de couleur. Ils sont devenus d’un noir de jais. R. m’a reproché de rendre la vie de mon fils difficile avec mes sautes d’humeur. Il m’a accusée de vivre dans des constructions mentales au lieu de vivre dans la réalité.
Et moi qui étais déjà contrariée par ma situation catastrophique, j’ai ressenti de la colère à son égard : Comment pouvais-je ne pas ressentir de tristesse avec toutes ces mauvaises nouvelles ? Pouvais-je m’obliger à être joyeuse ? Comment pouvais-je rester d’humeur égale avec tout cela ? Il attend de moi une vie véridique… Veut-il que je joue la comédie quand même ? Que je fasse semblant d’être gaie ?... Mais chaque fois que j’ai caché ma tristesse sous une façade de gaieté, il m’a ordonné d’être authentique ! Il m’embête à la fin !
R. s’est immédiatement éloigné intérieurement de moi. Le froid de la solitude m’a enveloppée. Il ne me regardait plus. Il a pris congé froidement et est parti sans se retourner. Très fatiguée par l’heure tardive je me suis endormie aussitôt. Mais le lendemain, tout ceci m’a torturée. La journée entière, je suis restée avec les phrases de R. et les images de la veille. Où avais-je fait quelque chose de mal ? Quand avais-je fait quelque chose de mal ? Pouvais-je contrôler mes émotions et mes sentiments ? Si je me mettais à contrôler mes émotions de telle manière que je reste toujours d’humeur égale, je me durcirais ! Je manquerais d’authenticité ! Alors ?
Quand on reste longtemps avec un problème, la solution finit toujours tôt ou tard par se présenter. Le surlendemain, j’ai compris qu’il fallait différencier espoir et projets. L’espoir, c’est vague, c’est général. Par exemple j’ai l’espoir que ma situation va finir par s’arranger, que ma vie sera plus facile …
Les projets, eux, sont précis: par exemple, je donne à la signature éventuelle du contrat avec l’établissement X une grande signification et une grande importance. Ce contrat veut dire que très vite il y aura des améliorations dans ce domaine ci, ce domaine là, ce qui aura pour heureuses conséquences ceci puis cela… Les pensées s’en donnent à cœur joie. Je joue avec elles, je les peaufine. Les émotions suivent… et je suis au septième ciel ! Puis il y a un retournement de situation : le contrat ne sera pas signé. Tout s’écroule ! Les pensées me disent que ma vie ne s’améliorera pas, et que la situation restera irrémédiablement comme elle est… Et les émotions suivent à nouveau !
Je suis donc menée de ci, de là, par des constructions purement mentales. Je ne peux pas contrôler mes émotions, car cela me durcirait en effet, mais je peux toujours refuser de jouer avec les pensées qui tournent autour d’un projet. J’attends pour me réjouir que le contrat soit signé, et j’attends pour me désespérer d’être dans une situation réellement désespérante. Refuser de jouer en pensées avec les projets, et rester avec l’espoir, c’est sans doute ça qu’il attend de moi.
Comme à l’accoutumée, mon téléphone a sonné au moment où je reconnaissais mon erreur et où je regrettais mon mouvement d’humeur à l’encontre de R.. Je savais l’avoir blessé. Cela me torturait. C’était lui. Je me suis excusée.
Puis nous avons parlé de cette différence entre projets et espoir. A cause de son mauvais allemand, il ne lui est pas aisé de nous faire comprendre précisément ce qu’il veut nous expliquer. Bien souvent, il s’exclame : « Si je pouvais vous dire tout cela dans ma langue vous seriez tous touchés au cœur ! »
Je lui ai demandé s’il était encore fâché. Il m’a répondu : « Comment puis-je rester fâché avec un seul d’entre vous ? Vous êtes tous encore au jardin d’enfants ! »
R. m’a annoncé il y a quelques jours de cela, une nouvelle qui devrait me réjouir. J’ai enregistré le fait, mais mes pensées me laissent tranquilles. Elles ne me racontent rien sur les joies et les soucis qui vont se produire avec la réalisation de cette bonne nouvelle.
Il faut, ou bien que R. soit très dur avec moi, ou bien que je l’aie affligé pour que j’apprenne une leçon. R. est extraordinairement sensible et je suis tourmentée pendant très longtemps quand je lui ai fait du mal. Je me corrige très vite pour échapper à mon chagrin de l’avoir peiné."
Il commence en général par saluer son interlocuteur en allemand, que celui-ci comprenne cette langue ou pas. Il dit que le contact avec sa voix est important. Puis il me tend le combiné.
Je suis toujours étonnée de la qualité de son attention quand je traduis pour quelqu’un au téléphone. Son regard change et je sens qu’il « capte » à travers ma traduction, ou à travers moi, plus d’informations que celles que je lui livre. Il laisse parfois la personne faire des digressions et parfois pas. L’échange peut durer une heure, pendant laquelle aucun mouvement d’impatience n’est perceptible chez lui.
Puis, après que la conversation ait été close, il me demande si j’ai remarqué quelque chose. Cette fois ci, la joie de Madame R. était tout à fait perceptible au début de l’entretien. Puis j’ai ressenti sa déception. J’en ai fait part à R. qui m’a dit que ça avait bien été comme ça. Mais je ne pouvais plus dire exactement à quel moment ce changement s’était produit.
Voici les commentaires de R. : « Vous êtes tous pareils ! Vous vous représentez à l’avance ce que je vais vous dire. Vous vous racontez la conversation qui aura lieu. Vous vous préparez à entendre des compliments, ou bien vous croyez que je vais vous donner raison, que je vais vous conforter dans vos décisions fausses et votre attitude inappropriée. Vous vous rendez artificiellement joyeux pendant les heures qui précèdent ma conversation avec vous avec les inventions de votre esprit. Puis, lors de notre entretien, la réalité se trouve être autre. Je suis amené à vous montrer vos erreurs. Je vous dis quelles sont les paroles de la dernière fois que vous n’avez pas prises au sérieux. Je vous dévoile peut-être quelque chose que vous me cachez. Je vous demande de changer une de vos habitudes… Vous n’entendez pas les mots que vous avez attendus et vous êtes déçus. Vous êtes même en colère contre moi. Laissez donc les choses arriver ! Réjouissez-vous quand vous tenez la raison de la joie dans vos mains et inquiétez-vous quand vous avez une raison réelle de le faire. Sinon, vous vous épuisez, vous êtes nerveux et vous faites souffrir inutilement les personnes de votre entourage. »
Ce discours m’a ramené à la mémoire un incident que j’ai vécu il y a une dizaine de jours. On m’avait promis quelques temps auparavant un contrat de travail ; j’avais reçu confirmation de la date de notre audience au tribunal, ce qui représentait pour moi la fin d’une situation difficile et en plus plusieurs nouveaux élèves s’étaient annoncés ; bref, la vie se présentait sous un jour plus souriant et j’en étais toute joyeuse. Or, en une seule journée, j’ai appris que la loi n’autorisait pas mon employeur pressenti à m’embaucher parce que j’étais trop âgée ; que la date de l’audience était encore repoussée ; que mes petits élèves s’étaient décommandés et que je devais en plus payer une partie des dettes de mon ex-mari ! Mon humeur s’en est ressentie et même si je n’ai rien changé à mes habitudes, mon fils a détecté le changement puisqu’il m’a interrogée pour savoir ce qui se passait.
R. est passé très tard le soir à la maison. Je ne lui ai pas raconté mes déboires mais il savait bien évidemment que quelque chose n’allait pas si bien. J’attendais une phrase de consolation de sa part. A ma grande surprise, j’ai subi un des plus durs sermons que j’ai jamais entendu.
Si le ton de sa voix est resté le même, ses yeux ont changé de couleur. Ils sont devenus d’un noir de jais. R. m’a reproché de rendre la vie de mon fils difficile avec mes sautes d’humeur. Il m’a accusée de vivre dans des constructions mentales au lieu de vivre dans la réalité.
Et moi qui étais déjà contrariée par ma situation catastrophique, j’ai ressenti de la colère à son égard : Comment pouvais-je ne pas ressentir de tristesse avec toutes ces mauvaises nouvelles ? Pouvais-je m’obliger à être joyeuse ? Comment pouvais-je rester d’humeur égale avec tout cela ? Il attend de moi une vie véridique… Veut-il que je joue la comédie quand même ? Que je fasse semblant d’être gaie ?... Mais chaque fois que j’ai caché ma tristesse sous une façade de gaieté, il m’a ordonné d’être authentique ! Il m’embête à la fin !
R. s’est immédiatement éloigné intérieurement de moi. Le froid de la solitude m’a enveloppée. Il ne me regardait plus. Il a pris congé froidement et est parti sans se retourner. Très fatiguée par l’heure tardive je me suis endormie aussitôt. Mais le lendemain, tout ceci m’a torturée. La journée entière, je suis restée avec les phrases de R. et les images de la veille. Où avais-je fait quelque chose de mal ? Quand avais-je fait quelque chose de mal ? Pouvais-je contrôler mes émotions et mes sentiments ? Si je me mettais à contrôler mes émotions de telle manière que je reste toujours d’humeur égale, je me durcirais ! Je manquerais d’authenticité ! Alors ?
Quand on reste longtemps avec un problème, la solution finit toujours tôt ou tard par se présenter. Le surlendemain, j’ai compris qu’il fallait différencier espoir et projets. L’espoir, c’est vague, c’est général. Par exemple j’ai l’espoir que ma situation va finir par s’arranger, que ma vie sera plus facile …
Les projets, eux, sont précis: par exemple, je donne à la signature éventuelle du contrat avec l’établissement X une grande signification et une grande importance. Ce contrat veut dire que très vite il y aura des améliorations dans ce domaine ci, ce domaine là, ce qui aura pour heureuses conséquences ceci puis cela… Les pensées s’en donnent à cœur joie. Je joue avec elles, je les peaufine. Les émotions suivent… et je suis au septième ciel ! Puis il y a un retournement de situation : le contrat ne sera pas signé. Tout s’écroule ! Les pensées me disent que ma vie ne s’améliorera pas, et que la situation restera irrémédiablement comme elle est… Et les émotions suivent à nouveau !
Je suis donc menée de ci, de là, par des constructions purement mentales. Je ne peux pas contrôler mes émotions, car cela me durcirait en effet, mais je peux toujours refuser de jouer avec les pensées qui tournent autour d’un projet. J’attends pour me réjouir que le contrat soit signé, et j’attends pour me désespérer d’être dans une situation réellement désespérante. Refuser de jouer en pensées avec les projets, et rester avec l’espoir, c’est sans doute ça qu’il attend de moi.
Comme à l’accoutumée, mon téléphone a sonné au moment où je reconnaissais mon erreur et où je regrettais mon mouvement d’humeur à l’encontre de R.. Je savais l’avoir blessé. Cela me torturait. C’était lui. Je me suis excusée.
Puis nous avons parlé de cette différence entre projets et espoir. A cause de son mauvais allemand, il ne lui est pas aisé de nous faire comprendre précisément ce qu’il veut nous expliquer. Bien souvent, il s’exclame : « Si je pouvais vous dire tout cela dans ma langue vous seriez tous touchés au cœur ! »
Je lui ai demandé s’il était encore fâché. Il m’a répondu : « Comment puis-je rester fâché avec un seul d’entre vous ? Vous êtes tous encore au jardin d’enfants ! »
R. m’a annoncé il y a quelques jours de cela, une nouvelle qui devrait me réjouir. J’ai enregistré le fait, mais mes pensées me laissent tranquilles. Elles ne me racontent rien sur les joies et les soucis qui vont se produire avec la réalisation de cette bonne nouvelle.
Il faut, ou bien que R. soit très dur avec moi, ou bien que je l’aie affligé pour que j’apprenne une leçon. R. est extraordinairement sensible et je suis tourmentée pendant très longtemps quand je lui ai fait du mal. Je me corrige très vite pour échapper à mon chagrin de l’avoir peiné."
Amiedetous- Date d'inscription : 28/06/2012
Re: Extrait tome 1 page 128
J'écris ici quelques lignes pour permettre à cet extrait de revenir défiler à gauche quelques temps avant de partir aux oubliettes. Bonne journée à tous.
Amiedetous- Date d'inscription : 28/06/2012
Re: Extrait tome 1 page 128
Bonjour Amiedetous, j'ai commenté il y a peu un de tes textes et comme je n'ai pas eu de réponse, je ne sais même pas s'il a été lu. Tu sais, nombre d'entre nous postent ici sans avoir été lus une seule fois. Il m'est arrivé de poster des textes qui n'ont eu aucune réponse; je ne crois pas que les fréquents rappels et "racollades" ( je suis désolée d'utiliser cette expression un peu familière), invitent davantage les potentiels lecteurs à lire. En ce qui me concerne j'aime assez tes textes, surtout quand tu abordes des sujets généraux, mais je ne vois pas l'intérêt de se forcer à commenter un extrait qui ne nous parle pas.
Sincèrement, j'aurais sans doute lu ce texte sans cette ligne un peu sévère à l'égard de ton potentiel lecteur. Il est bon de voir le côté positif des choses; pourquoi ne pas considérer tes textes qui ont été lus et commentés, quand certains auteurs, ici, ne sont pas lus du tout...
Sincèrement, j'aurais sans doute lu ce texte sans cette ligne un peu sévère à l'égard de ton potentiel lecteur. Il est bon de voir le côté positif des choses; pourquoi ne pas considérer tes textes qui ont été lus et commentés, quand certains auteurs, ici, ne sont pas lus du tout...
Re: Extrait tome 1 page 128
Bonjour et bon week-end Alissa. Ravie de vous relire. Beaucoup de choses avaient été postées en très peu de temps et ce dernier extrait était de ce fait resté très peu de temps à gauche, moins de quelques heures. C'est tout. Si je poste à cinq heures du matin, et que le texte est rangé à dix heures, cela me semble un peu court. Pour ma part, c'est surtout le soir que je jette un oeil pour savoir si quelque chose de nouveau a été posté. Si dans le courant d'une même journée un texte a été posté puis rangé, je n'ai aucune raison de m'en apercevoir. Il en est sans doute de même pour les autres. C'est tout.
Amiedetous- Date d'inscription : 28/06/2012
Sujets similaires
» spéléologie. Extrait du tome 9
» Extrait du tome 1 page 119
» Extrait du Tome 1 page 145
» Extrait du tome 2 (page 35)
» Extrait de "un Chemin d'Eveil" tome 1 page 116: religion et lois civiles
» Extrait du tome 1 page 119
» Extrait du Tome 1 page 145
» Extrait du tome 2 (page 35)
» Extrait de "un Chemin d'Eveil" tome 1 page 116: religion et lois civiles
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Jeu 2 Mar - 21:58 par martin1
» mefiez vous des charlatants
Jeu 3 Oct - 16:28 par Jafou
» Une chanson de geste
Jeu 3 Oct - 16:22 par Jafou
» De retour après quelques années d'absence....
Lun 23 Sep - 21:25 par Le sombre minuit
» 5 et 6 juin...
Jeu 6 Juin - 8:09 par Jafou
» Les Imaginales
Lun 20 Mai - 20:05 par extialis
» Désinscription du forum
Dim 19 Mai - 7:29 par extialis
» Aimez-vous Bach (3è séquence)
Mar 14 Mai - 18:26 par Le sombre minuit
» L'ascension extraordinaire du Maudit
Lun 13 Mai - 19:02 par extialis