Dans une bulle

Dans la vie, il y a des gens qui parfois, vivent dans une bulle. Ils vivent ailleurs. Ils ne sont pas là… que physiquement. Nous sommes très nombreux dans le monde à être comme eux, des rêveurs, des poètes, des artistes, des philosophes, des handicapés… Voyez, comme nous sommes nombreux…
Parmi tous ces gens, il y a encore une autre catégorie : ceux qui croient que le monde tourne autour d’eux, qu’ils sont au centre de l’univers. Ils ne pensent qu’à eux. Ils sont seuls, dans leur bulle, mais s’attendent en même temps à ce que chacune des personnes de leur entourage s’occupent d’eux. Quel paradoxe. Etre seul et si entouré à la fois.
Les autres doivent faire comme ceci, ou comme cela, car c’est ce qu’eux font… Ils vous harcèlent de conseils et d’injonctions d’un autre âge, ne veulent faire preuve d’aucun sentiment. Ou alors avec une pointe d’autorité ou d’indifférence. Ces gens ne se sentent digne que de leur bulle, la sphère, le monde parallèle et illusoire qu’ils se sont créés…
On a beau essayer de les raisonner, de les réveiller… Autant parler avec un mur. On ne peut pas dialoguer avec eux… Il y en a même qui vont encore plus loin : ils causent le mal autour d’eux, le sèment, l’engendrent, le répandent…, puis, ils s’apitoient sur leur sort sans comprendre ni même se rendre compte qu’ils en sont responsables.
Ils causent leur propre perte et celle de leurs proches, fatalement, mais ne le voient pas. Ils ne voient pas la vie comme elle est réellement, mais un monde qu’ils se sont créés et que la réalité rend friable.
Ces personnes causent le mal et ne voient que les conséquences qui les arrangent. Quand la réalité rattrape le rêve, ils ne peuvent plus rien contrôler et perdent pied. Ils se plaignent et font encore plus de mal en essayant de se raccrocher aux branches.
Ils piétinent la vie telle qu’elle est et ça devient un cercle sans fin… Ils vous détruisent à petit feu, sans que vous vous en rendiez compte. Une agonie lente, sans maladie, sans symptôme, une mort lente et douloureuse… sans conscience.

que dire à part qu'ils sont légions, ces gens-là. c'est le chiant qui est là dans chaque classe d'enfant, c'est celui qui pourri la vie des collègues au boulot, celle de sa femme peut-être, celle de ses gosses sans aucun doute qui s'en vont pourrir à leur tour celle du camarade timide ou un peu gros (à moins que l'autoritarisme les bloque dans leur bulle de timidité).
ils finissent leur vie sur terre souvent seuls ou entourés d'hypocrites

J'aime bien.

C'est si juste !

absolument. d'ailleurs, je vais bientôt vous en mettre une couche dans ce goût là tiens