"Rayons transcendants" ( titre très provisoire)
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"Rayons transcendants" ( titre très provisoire)
Voilà, on a décidé avec mon frère de se lancer dans un projet à deux, un petit roman fantasy cette fois! Je vous invite à le lire et à me donner vos impression ici
Je ne me lance pas dans de grandes explications donc j'envoie en suivant la sauce!
POST 1
Il était sur la bonne piste.
Les étoiles montraient qu'il se trouvait bien loin de sa ville d'origine. Le ciel vu d'ici ne partageait que très peu de similitudes avec celui qu'il connaissait si bien. Le souffle dans les arbres continuait de faire tomber la neige et la lune indiquait une nuit déjà bien avancée.
- Nous allons nous arrêter ici, de toute façon la proie n'est pas bien loin. On la rattrapera demain matin, annonça-t-il à son panda.
Ce dernier trouva alors un coin où la neige n'était pas abondante et s'y allongea. Pando renfila son gant et déposa son paquetage sur le sol, soulageant ainsi son dos. Il en sortit un briquet et une petite jarre d'huile. Après un tour rapide, il parvint à dénicher une branche et des brindilles. Grâce à une pelle dépliable, il dégagea un bon espace, repoussant la neige sur les côtés. Il rangea sa pelle et fit un tas de brindilles autour de la branche. Le feu pris rapidement. Il faut dire que son briquet était un des meilleurs qui soit. L'huile s'enflamma instantanément et les flammes s'attaquèrent à la branche.
Le panda se traîna alors au coin du feu sur l'espace dégagé et Pando se plaça à côté de lui. Le vent filtrait entre les flammes qui dansaient tout en crachant des braises. Ils durent patienter quelques minutes avant qu'ils ne ressentent la chaleur du foyer.
- Tu as faim ? Demanda Pando.
Le panda grogna.
L'homme sortit alors deux bonnes pièces de viande salée et les déposa sur une pierre au bord du feu.
- Je préfère quand c'est chaud, commenta-t-il.
Il tira alors sa capuche sur sa tête et dégrafa sa ceinture qu'il plaça à côté de lui. Un cliquetis de ferraille retentit tandis que sa dague ripa sur le sol. La viande commençait à transpirer. Pando attrapa un morceau et laissa l'autre au petit soin du panda. Ils mangèrent rapidement, mastiquant la viande dure.
L'ardeur de la forêt s'apaisait au fur et à mesure que l'automne avançait. Si bien que, dans la noirceur de cette nuit, le crépitement du feu dominait les alentours et pas un animal ne se profilait à l'horizon.
L'homme sortit une couverture ainsi qu'un tapis de sol en peau d'ours. Il l'allongea près du feu et se glissa sous la couverture. Son panda s'approcha d'un pas traînant et se blottit contre lui afin de se réchauffer mutuellement.
Au plaisir de vous lire!
Je ne me lance pas dans de grandes explications donc j'envoie en suivant la sauce!
POST 1
1
Patte blanche
L'herbe était recouverte d'une fine couche de neige tandis que les sols rocailleux en arboraient une plus haute. Le doux rideau blanc soufflait d'une danse flegmatique. Il ne voilait pas la vue et l'on voyait à quelques pieds devant. Un renard blanc se faufila entre deux arbres et plongea dans son terrier. Son pelage le rendait difficilement discernable ; il se mouvait, le ventre tapi contre le sol, furtivement. Mais cela ne gêna pas Pando qui avait noté la position de l'animal depuis quelques minutes. Il retira son gant puis effleura le sol de sa main. Il ressentit un frisson quand ses doigts parcoururent l'empreinte d'un sabot dans la neige fraîchement tombée. Patte blanche
Il était sur la bonne piste.
Les étoiles montraient qu'il se trouvait bien loin de sa ville d'origine. Le ciel vu d'ici ne partageait que très peu de similitudes avec celui qu'il connaissait si bien. Le souffle dans les arbres continuait de faire tomber la neige et la lune indiquait une nuit déjà bien avancée.
- Nous allons nous arrêter ici, de toute façon la proie n'est pas bien loin. On la rattrapera demain matin, annonça-t-il à son panda.
Ce dernier trouva alors un coin où la neige n'était pas abondante et s'y allongea. Pando renfila son gant et déposa son paquetage sur le sol, soulageant ainsi son dos. Il en sortit un briquet et une petite jarre d'huile. Après un tour rapide, il parvint à dénicher une branche et des brindilles. Grâce à une pelle dépliable, il dégagea un bon espace, repoussant la neige sur les côtés. Il rangea sa pelle et fit un tas de brindilles autour de la branche. Le feu pris rapidement. Il faut dire que son briquet était un des meilleurs qui soit. L'huile s'enflamma instantanément et les flammes s'attaquèrent à la branche.
Le panda se traîna alors au coin du feu sur l'espace dégagé et Pando se plaça à côté de lui. Le vent filtrait entre les flammes qui dansaient tout en crachant des braises. Ils durent patienter quelques minutes avant qu'ils ne ressentent la chaleur du foyer.
- Tu as faim ? Demanda Pando.
Le panda grogna.
L'homme sortit alors deux bonnes pièces de viande salée et les déposa sur une pierre au bord du feu.
- Je préfère quand c'est chaud, commenta-t-il.
Il tira alors sa capuche sur sa tête et dégrafa sa ceinture qu'il plaça à côté de lui. Un cliquetis de ferraille retentit tandis que sa dague ripa sur le sol. La viande commençait à transpirer. Pando attrapa un morceau et laissa l'autre au petit soin du panda. Ils mangèrent rapidement, mastiquant la viande dure.
L'ardeur de la forêt s'apaisait au fur et à mesure que l'automne avançait. Si bien que, dans la noirceur de cette nuit, le crépitement du feu dominait les alentours et pas un animal ne se profilait à l'horizon.
L'homme sortit une couverture ainsi qu'un tapis de sol en peau d'ours. Il l'allongea près du feu et se glissa sous la couverture. Son panda s'approcha d'un pas traînant et se blottit contre lui afin de se réchauffer mutuellement.
Au plaisir de vous lire!
Dernière édition par leonlio le Dim 4 Mar - 13:58, édité 5 fois
leonlio- Date d'inscription : 11/07/2011
Age : 31
Re: "Rayons transcendants" ( titre très provisoire)
POST 2:
Au petit matin, le feu était mort. Le bois calciné s'envolait par paquet, porté par le vent. Pando se réveilla à cause du froid. Malgré son épais manteau de fourrure et malgré sa couverture, les extrémités de son corps et son visage lui étaient douloureux. Il devait à présent en terminer avec cette mission. Elle lui fut assignée par le nouveau chef de l'Astrium. Il devait seulement retrouver la proie et ensuite, transmettre sa position pour que les tueurs à gages terminent le boulot. il se moquait des raisons qui poussaient les gens à faire appel à ses services. Ce qui lui importait était tout d'abord l'argent, mais aussi la fierté de sa notoriété croissante. Peu à peu il commençait à se faire connaître.
Il se leva et s'étira les jambes. De la pointe d'une brindille, il remua les cendres. Aucune braise ne rougeoyait dans la poussière de bois.
- On ne mangera rien de chaud ce matin, se dit-il à soit même.
Son panda dormait encore et il alla vers son sac pour en sortir des barres d'avoine et de blés. Le tout était maintenu par du miel que l'on avait fait durcir. Il mordit dans une. Ces barres de sa fabrication personnelle étaient riches en sucre. Il en déposa deux devant le panda puis tourna les talons récupérant sa ceinture au passage. Il la boucla et avança prudemment. Les traces étaient maintenant presque effacées, mais il parvenait encore à les lire. L’homme les suivit lentement et en quelques pas, il quitta la forêt. Il scruta les alentours et remarqua une grotte éclairée sur le versant opposé. À cet endroit se tenait sa proie, il en était conscient. La forêt était plantée sur un piton rocheux de plusieurs milliers de pieds de haut. Pando baissa les yeux vers le gouffre. Il s'approcha un peu plus du bord s’agrippa à une branche et se pencha au-dessus du vide. De la neige dégringola par paquet, disparaissant dans la brume qui régnait dans la vallée. " Il ne serait pas bon de tomber dans ce trou ", pensa-t-il. D'un coup sec il se redressa et s'assit sur le sol. Il sortit une paire de jumelles accrochées à sa ceinture et examina un peu plus en profondeur l'entrée de la grotte. Cinq hommes se tenaient assis, lances et épées posées à portée de main. " Cinq gardes à l'entrée, il y en a certainement le même nombre dans la grotte, voir plus ".
Son travail était maintenant presque terminé. Il devait à présent prévenir ses employeurs. Il se leva et retourna vers son bivouac. Le panda dormait toujours. Pando attrapa un oiseau mécanique dans son sac et un morceau d'ardoise souple. Il dessina alors le ciel qu'il avait observé hier au soir, pointant chaque étoiles sur l'ardoise à l'aide d'un couteau. Une fois le travail achevé, il leva le morceau et le présenta à la lumière du soleil. Les constellations se dessinèrent ainsi, la lumière traversant les petits orifices. Satisfait, il roula l'ardoise et l'attacha avec une cordelette. Il la fixa sous les serres de l'oiseau mécanique et remonta la clef jusqu'à la butée. Cet oiseau était le fruit de la science et de sa progression dans la mécanique, mais aussi de la magie qui le mènerait jusqu'à Or'fox, l'endroit pour lequel il était destiné à aller.
Il lâcha le volatile dans les airs et ses ailes se mirent à battre. Doucement il s'éleva, esquivant les branche sur son passage. Puis quand il fut au-dessus du plus haut des arbres, une énergie bleue parcourut les jointures de sa cuirasse et il disparut à une vitesse folle vers le sud.
Dans quelques heures l'oiseau arrivera à destination. Pando allait maintenant rentrer à pied jusqu’à Fir, acheter un cheval pour se rendre à Drad et le revendre pour prendre le train. Ces grands monstres de ferrailles chevauchaient des routes de fer à une allure folle. Ils recrachaient dans les airs d'épais nuages de fumée blanche. Eux aussi faisaient partie des prouesses scientifiques de cette époque.
Enfin le panda ouvrit les yeux et remarqua les barres de céréales sous son museau. Son estomac gronda et avec la langue il les attira à sa bouche. Ensuite il se redressa et étira sa patte arrière atrophiée. Le traqueur empaqueta ses affaires et déclara :
- Notre travail ici est terminé mon brave. Nous allons maintenant rentrer à Or'fox pour récupérer la prime.
L'animal handicapé le toisa du regard. Ses yeux profonds montraient que malgré toutes ses années, il se sentait toujours aussi malheureux. Jamais il ne pourra être un panda ordinaire et toujours on le considérera comme une erreur de la nature.
Au petit matin, le feu était mort. Le bois calciné s'envolait par paquet, porté par le vent. Pando se réveilla à cause du froid. Malgré son épais manteau de fourrure et malgré sa couverture, les extrémités de son corps et son visage lui étaient douloureux. Il devait à présent en terminer avec cette mission. Elle lui fut assignée par le nouveau chef de l'Astrium. Il devait seulement retrouver la proie et ensuite, transmettre sa position pour que les tueurs à gages terminent le boulot. il se moquait des raisons qui poussaient les gens à faire appel à ses services. Ce qui lui importait était tout d'abord l'argent, mais aussi la fierté de sa notoriété croissante. Peu à peu il commençait à se faire connaître.
Il se leva et s'étira les jambes. De la pointe d'une brindille, il remua les cendres. Aucune braise ne rougeoyait dans la poussière de bois.
- On ne mangera rien de chaud ce matin, se dit-il à soit même.
Son panda dormait encore et il alla vers son sac pour en sortir des barres d'avoine et de blés. Le tout était maintenu par du miel que l'on avait fait durcir. Il mordit dans une. Ces barres de sa fabrication personnelle étaient riches en sucre. Il en déposa deux devant le panda puis tourna les talons récupérant sa ceinture au passage. Il la boucla et avança prudemment. Les traces étaient maintenant presque effacées, mais il parvenait encore à les lire. L’homme les suivit lentement et en quelques pas, il quitta la forêt. Il scruta les alentours et remarqua une grotte éclairée sur le versant opposé. À cet endroit se tenait sa proie, il en était conscient. La forêt était plantée sur un piton rocheux de plusieurs milliers de pieds de haut. Pando baissa les yeux vers le gouffre. Il s'approcha un peu plus du bord s’agrippa à une branche et se pencha au-dessus du vide. De la neige dégringola par paquet, disparaissant dans la brume qui régnait dans la vallée. " Il ne serait pas bon de tomber dans ce trou ", pensa-t-il. D'un coup sec il se redressa et s'assit sur le sol. Il sortit une paire de jumelles accrochées à sa ceinture et examina un peu plus en profondeur l'entrée de la grotte. Cinq hommes se tenaient assis, lances et épées posées à portée de main. " Cinq gardes à l'entrée, il y en a certainement le même nombre dans la grotte, voir plus ".
Son travail était maintenant presque terminé. Il devait à présent prévenir ses employeurs. Il se leva et retourna vers son bivouac. Le panda dormait toujours. Pando attrapa un oiseau mécanique dans son sac et un morceau d'ardoise souple. Il dessina alors le ciel qu'il avait observé hier au soir, pointant chaque étoiles sur l'ardoise à l'aide d'un couteau. Une fois le travail achevé, il leva le morceau et le présenta à la lumière du soleil. Les constellations se dessinèrent ainsi, la lumière traversant les petits orifices. Satisfait, il roula l'ardoise et l'attacha avec une cordelette. Il la fixa sous les serres de l'oiseau mécanique et remonta la clef jusqu'à la butée. Cet oiseau était le fruit de la science et de sa progression dans la mécanique, mais aussi de la magie qui le mènerait jusqu'à Or'fox, l'endroit pour lequel il était destiné à aller.
Il lâcha le volatile dans les airs et ses ailes se mirent à battre. Doucement il s'éleva, esquivant les branche sur son passage. Puis quand il fut au-dessus du plus haut des arbres, une énergie bleue parcourut les jointures de sa cuirasse et il disparut à une vitesse folle vers le sud.
Dans quelques heures l'oiseau arrivera à destination. Pando allait maintenant rentrer à pied jusqu’à Fir, acheter un cheval pour se rendre à Drad et le revendre pour prendre le train. Ces grands monstres de ferrailles chevauchaient des routes de fer à une allure folle. Ils recrachaient dans les airs d'épais nuages de fumée blanche. Eux aussi faisaient partie des prouesses scientifiques de cette époque.
Enfin le panda ouvrit les yeux et remarqua les barres de céréales sous son museau. Son estomac gronda et avec la langue il les attira à sa bouche. Ensuite il se redressa et étira sa patte arrière atrophiée. Le traqueur empaqueta ses affaires et déclara :
- Notre travail ici est terminé mon brave. Nous allons maintenant rentrer à Or'fox pour récupérer la prime.
L'animal handicapé le toisa du regard. Ses yeux profonds montraient que malgré toutes ses années, il se sentait toujours aussi malheureux. Jamais il ne pourra être un panda ordinaire et toujours on le considérera comme une erreur de la nature.
leonlio- Date d'inscription : 11/07/2011
Age : 31
Re: "Rayons transcendants" ( titre très provisoire)
POST 3
Ils prirent tous deux un petit sentier qui serpentait le long de la falaise et débouchait dans le fond de la vallée où la brume était épaisse. Après une bonne heure de marche, le ciel se couvrit et la neige tomba à flot, ralentissant leur progression. On n'y voyait pas à plus de quatre pieds devant. Le pied de Pando ripa sur ce qu'il croyait être de la roche mais qui n'était en fait que de la neige. Et plusieurs fois il faillit basculer dans le vide sur sa gauche. Enfin, le sentier virait de bord tout en longeant la falaise. Bientôt ils passèrent discrètement à l'aplomb de la grotte éclairée. Le traqueur leva la tête, mais un prolongement de roche l'empêchait de voir l'entrée. Seule la lumière émise par le feu s'échappait vers l'extérieur luisant sur les flocons. " Il ne faut surtout pas qu'ils nous remarquent ". Pando fit un signe à son panda pour lui intimer d'être silencieux. Leur progression ralentit encore un peu plus. Leurs pas laissaient de profondes empreintes dans la poudreuse. Le vent se leva.
Des tourbillons de neige commencèrent à se former sur leur route et le grésil ainsi emporté leur fouettait le visage. Pando tira un peu plus sa capuche et la resserra à l'aide d'un lacet. De la glace se formait sur la fourrure qui ornait les contours de son manteau. Il se frotta les doigts entre eux et les bougea plusieurs fois. La tempête se levait et l'homme le savait ; ce qui, dans ces conditions était encore plus insoutenable car il n'y avait aucun refuge naturel pour s'abriter. Il mobilisa son attention vers son panda qui le suivait. Sa patte atrophiée dessinait une étroite tranchée dans la neige. L'animal s'arrêta et secoua son pelage noir et blanc. Un nuage de neige gonfla puis tomba sur le sol. Pando sourit. Lui au moins l'aura accompagné jusqu'au bout du monde. Il était un fidèle compagnon.
Un éclair frappa les sommets et un vrombissement ébranla la neige qui se fragilisa. Pando s'écria :
- Cours !
Lorsque lui-même s'élança, un bloc de neige se décrocha et s'écroula sur leur tête. Sous le poids écrasant, ils furent enfouis sur place et ne glissèrent pas. Le choc les étourdit et le froid mordant les engloutit dans un sommeil glacial.
Ils prirent tous deux un petit sentier qui serpentait le long de la falaise et débouchait dans le fond de la vallée où la brume était épaisse. Après une bonne heure de marche, le ciel se couvrit et la neige tomba à flot, ralentissant leur progression. On n'y voyait pas à plus de quatre pieds devant. Le pied de Pando ripa sur ce qu'il croyait être de la roche mais qui n'était en fait que de la neige. Et plusieurs fois il faillit basculer dans le vide sur sa gauche. Enfin, le sentier virait de bord tout en longeant la falaise. Bientôt ils passèrent discrètement à l'aplomb de la grotte éclairée. Le traqueur leva la tête, mais un prolongement de roche l'empêchait de voir l'entrée. Seule la lumière émise par le feu s'échappait vers l'extérieur luisant sur les flocons. " Il ne faut surtout pas qu'ils nous remarquent ". Pando fit un signe à son panda pour lui intimer d'être silencieux. Leur progression ralentit encore un peu plus. Leurs pas laissaient de profondes empreintes dans la poudreuse. Le vent se leva.
Des tourbillons de neige commencèrent à se former sur leur route et le grésil ainsi emporté leur fouettait le visage. Pando tira un peu plus sa capuche et la resserra à l'aide d'un lacet. De la glace se formait sur la fourrure qui ornait les contours de son manteau. Il se frotta les doigts entre eux et les bougea plusieurs fois. La tempête se levait et l'homme le savait ; ce qui, dans ces conditions était encore plus insoutenable car il n'y avait aucun refuge naturel pour s'abriter. Il mobilisa son attention vers son panda qui le suivait. Sa patte atrophiée dessinait une étroite tranchée dans la neige. L'animal s'arrêta et secoua son pelage noir et blanc. Un nuage de neige gonfla puis tomba sur le sol. Pando sourit. Lui au moins l'aura accompagné jusqu'au bout du monde. Il était un fidèle compagnon.
Un éclair frappa les sommets et un vrombissement ébranla la neige qui se fragilisa. Pando s'écria :
- Cours !
Lorsque lui-même s'élança, un bloc de neige se décrocha et s'écroula sur leur tête. Sous le poids écrasant, ils furent enfouis sur place et ne glissèrent pas. Le choc les étourdit et le froid mordant les engloutit dans un sommeil glacial.
leonlio- Date d'inscription : 11/07/2011
Age : 31
Re: "Rayons transcendants" ( titre très provisoire)
POST 4
Galihad marchait d'un pas décidé, ses talonnettes claquant sur la pierre froide du château. L'eau suintait par endroits et formait des petites flaques sur le sol. Les tapisseries orientales apportaient un peu de gaîté et de chaleur à ce long corridor.
Arrivé à une intersection, l'homme tourna à droite et longea un patio qui, lui, resplendissait de vie. Il formait la base d'un immense jardin vertical s'étendant sur quatre étages. La lumière ruisselait à flot sur les plantes vertes et les jardiniers s'affairaient à les rendre toujours plus belles. Galihad ne porta qu'un bref regard vers les plantations car déjà il arrivait à la salle des opérations. Sans s'annoncer, il ouvrit la porte énergiquement et s'approcha d'un comptoir derrière lequel une dame patientait, un café à la main. Elle annonça :
- Elles sont belles les fleurs aujourd'hui.
- Oui, mais je préférais celle d'hier, répondit l'homme.
La femme retira sa main gauche de la crosse de l'arbalète cachée sous le comptoir et se retourna. Elle poussa un petit levier engouffré dans le mur. Un cliquetis retentit suivit d'un bruit de rouages.
- Vous pouvez y aller, déclara-t-elle.
- Merci bien, c'est toujours un plaisir de venir vous voir, dit-il en souriant.
- Moi de même. Dépêchez-vous donc, je crois que vous êtes attendu.
- Effectivement, je le suis. Mais permettez-moi quand même de vous inviter à dîner dès que je serai de retour ? Proposa-t-il.
- Oui, oui on verra bien, aller vite je suis en service là, répondit-elle feignant l'agacement.
Galihad tourna les talons et s'engouffra derrière une tapisserie. Il descendit les escaliers en colimaçons et frappa deux fois à la porte. Un volet se déroula et deux yeux apparurent à travers l'orifice. Le volet se referma et la porte s'ouvrit. Un homme de forte stature le salua et Galihad lui rendit son salut.
- Galihad, bonjour, soit le bienvenu, s'exclama le haut dignitaire de l'Astrium.
- Votre sainteté, s'inclina l'autre.
- Approche, viens que l'on te présente ta mission. Mais d'abord prendrais-tu un peu de ce bon vin Skinaï ?
- Volontiers, le trajet a été long depuis la côte et je dois dire que je suis assoiffé.
Il s'assit à la table où l'attendaient déjà toutes les hautes personnalités de l'aristocratie de l'époque. Le haut dignitaire lui présenta une coupe de vin et Galihad la prit avec appétit.
- Nous allons pouvoir parler de l'ordre de cette mission.
2
Règlements de comptes
Règlements de comptes
Galihad marchait d'un pas décidé, ses talonnettes claquant sur la pierre froide du château. L'eau suintait par endroits et formait des petites flaques sur le sol. Les tapisseries orientales apportaient un peu de gaîté et de chaleur à ce long corridor.
Arrivé à une intersection, l'homme tourna à droite et longea un patio qui, lui, resplendissait de vie. Il formait la base d'un immense jardin vertical s'étendant sur quatre étages. La lumière ruisselait à flot sur les plantes vertes et les jardiniers s'affairaient à les rendre toujours plus belles. Galihad ne porta qu'un bref regard vers les plantations car déjà il arrivait à la salle des opérations. Sans s'annoncer, il ouvrit la porte énergiquement et s'approcha d'un comptoir derrière lequel une dame patientait, un café à la main. Elle annonça :
- Elles sont belles les fleurs aujourd'hui.
- Oui, mais je préférais celle d'hier, répondit l'homme.
La femme retira sa main gauche de la crosse de l'arbalète cachée sous le comptoir et se retourna. Elle poussa un petit levier engouffré dans le mur. Un cliquetis retentit suivit d'un bruit de rouages.
- Vous pouvez y aller, déclara-t-elle.
- Merci bien, c'est toujours un plaisir de venir vous voir, dit-il en souriant.
- Moi de même. Dépêchez-vous donc, je crois que vous êtes attendu.
- Effectivement, je le suis. Mais permettez-moi quand même de vous inviter à dîner dès que je serai de retour ? Proposa-t-il.
- Oui, oui on verra bien, aller vite je suis en service là, répondit-elle feignant l'agacement.
Galihad tourna les talons et s'engouffra derrière une tapisserie. Il descendit les escaliers en colimaçons et frappa deux fois à la porte. Un volet se déroula et deux yeux apparurent à travers l'orifice. Le volet se referma et la porte s'ouvrit. Un homme de forte stature le salua et Galihad lui rendit son salut.
- Galihad, bonjour, soit le bienvenu, s'exclama le haut dignitaire de l'Astrium.
- Votre sainteté, s'inclina l'autre.
- Approche, viens que l'on te présente ta mission. Mais d'abord prendrais-tu un peu de ce bon vin Skinaï ?
- Volontiers, le trajet a été long depuis la côte et je dois dire que je suis assoiffé.
Il s'assit à la table où l'attendaient déjà toutes les hautes personnalités de l'aristocratie de l'époque. Le haut dignitaire lui présenta une coupe de vin et Galihad la prit avec appétit.
- Nous allons pouvoir parler de l'ordre de cette mission.
Dernière édition par leonlio le Mer 28 Déc - 17:31, édité 1 fois
leonlio- Date d'inscription : 11/07/2011
Age : 31
Re: "Rayons transcendants" ( titre très provisoire)
POST 5
Un serviteur vint apporter un paquet fermé à l’aide d’un lacet. Il le déposa devant sa Sainteté, puis il disposa. Le haut dignitaire tira le lacet et déplia le tissu. À l’intérieur se trouvait un morceau d’ardoise souple percé en de nombreux endroits.
- Voici les coordonnées de l’emplacement où se situe ta cible à abattre. Dans les montagnes des Tnomjaïs.
- Très bien, je peux partir dans la demi-heure qui suit. Mes affaires sont déjà prêtes.
- J’aime les hommes efficaces, je vous donne donc les coordonnées, répondit le haut dignitaire en lui tendant l’ardoise souple. L’homme à abattre est vieux et fatigué, mais il reste très dangereux pour l’Astrium. Il fait partie de ces fous qui s’en prennent aux Hautes personnes. Pour le bien de notre peuple et pour ne pas s’attirer les foudres de puissances dévastatrices, tous les hommes de son espèce doivent mourir.
- Je n’ai pas besoin de justifications, tant que je suis payé c’est le principal.
- Bien, alors voici un acompte de cent pièces d’or. Tu en auras mille de plus à ton retour.
- Merci, répondit Galihad tout en cachant la bourse dans une poche intérieure de sa tunique.
Il salua tout l’assemblée et s’en alla.
- Cet homme est très dangereux votre Sainteté, si quelqu’un le payait pour tous nous tuer il accepterait à coup sûr, se méfia un des aristocrates bien gras.
- Je sais, mais c’est le meilleur que l’on ait, il fera bien son travail, j’en suis sûr. Et puis, j’ai toujours une carte dans ma manche contre les petits imprévus néfastes.
L’aristocrate se gratta le ventre d’un air peu convaincu. Puis tous se levèrent et quittèrent également la salle.
Galihad venait de sortir et il fut déçu de constater que la gardienne n’était pas derrière son comptoir. Sans doute n’avait-elle pas voulu le revoir. Il s’en moqua, c’était une femme parmi tant d’autres et il savait qu’avec son physique divin il n’aurait aucun mal à en conquérir une autre. Ses cheveux blonds nattés lui descendaient sur les épaules, ses yeux vert clair avaient une forme d’amende et son nez court et fin le féminisait quelque peu. Sa peau était presque hâlée, ce qui mettait d’autant plus en valeur sa chevelure luisante. Ses doigts de pianistes étaient agiles et ils s’accordaient à la perfection avec sa grâce naturelle. Cette grâce s’exprimait à travers tous ses gestes qu’il n’avait cessés de répéter et son corps musclé lui donnait l’allure d’un guerrier. Lorsqu’il se battait, il dansait.
À présent, il devait se rendre dans la salle de départ. C’est alors qu’en empruntant les longs corridors du château qu’il eut comme un malaise. Il s’arrêta et une voix résonna dans sa tête : « Galihad, fils de la mer, tu ne peux achever cette mission qui t’a été confiée. Ne te rends pas en cet endroit et ne porte pas atteinte à la personne concernée. Le vent souffle et les feuilles tombent, mais l’arbre tiendra jusqu’au bout afin de conserver sa frondaison pour l’hiver. Mais le moment inéluctable arrivera le jour, où, la dernière de ses feuilles rejoindra ses sœurs pour pourrir et servir d’engrais à un monde bien pire. Si tu t’abstiens et que tu rejettes cette quête tu briseras sans aucun doute le cycle de l’automne ».
Lorsque Galihad reprit ses esprits il fit volte-face et examina d’un œil attentif le long couloir, les poings serrés, prêt à intervenir. Mais personne ne se présenta. Il en conclut qu’il avait simplement eu un moment d’absence. Dès qu’il se retourna et qu’il allait enfin repartir, une image apparut violemment devant ses yeux, ce qui le fit tomber à la renverse comme si le sol s’était dérobé sous ses pieds. Une immense montagne enneigée s’érigeait au milieu d’un paysage laiteux. Le ciel bleu azur repoussait les nuages dessinant un large cercle au-dessus de lui. Le vent souffla et des pétales de fleurs de cerisiers semblaient flotter dans les airs tout autour. Le vent faiblit et les pétales tombèrent à terre, pourrirent et disparurent en un mucus noirâtre.
Un serviteur vint apporter un paquet fermé à l’aide d’un lacet. Il le déposa devant sa Sainteté, puis il disposa. Le haut dignitaire tira le lacet et déplia le tissu. À l’intérieur se trouvait un morceau d’ardoise souple percé en de nombreux endroits.
- Voici les coordonnées de l’emplacement où se situe ta cible à abattre. Dans les montagnes des Tnomjaïs.
- Très bien, je peux partir dans la demi-heure qui suit. Mes affaires sont déjà prêtes.
- J’aime les hommes efficaces, je vous donne donc les coordonnées, répondit le haut dignitaire en lui tendant l’ardoise souple. L’homme à abattre est vieux et fatigué, mais il reste très dangereux pour l’Astrium. Il fait partie de ces fous qui s’en prennent aux Hautes personnes. Pour le bien de notre peuple et pour ne pas s’attirer les foudres de puissances dévastatrices, tous les hommes de son espèce doivent mourir.
- Je n’ai pas besoin de justifications, tant que je suis payé c’est le principal.
- Bien, alors voici un acompte de cent pièces d’or. Tu en auras mille de plus à ton retour.
- Merci, répondit Galihad tout en cachant la bourse dans une poche intérieure de sa tunique.
Il salua tout l’assemblée et s’en alla.
- Cet homme est très dangereux votre Sainteté, si quelqu’un le payait pour tous nous tuer il accepterait à coup sûr, se méfia un des aristocrates bien gras.
- Je sais, mais c’est le meilleur que l’on ait, il fera bien son travail, j’en suis sûr. Et puis, j’ai toujours une carte dans ma manche contre les petits imprévus néfastes.
L’aristocrate se gratta le ventre d’un air peu convaincu. Puis tous se levèrent et quittèrent également la salle.
Galihad venait de sortir et il fut déçu de constater que la gardienne n’était pas derrière son comptoir. Sans doute n’avait-elle pas voulu le revoir. Il s’en moqua, c’était une femme parmi tant d’autres et il savait qu’avec son physique divin il n’aurait aucun mal à en conquérir une autre. Ses cheveux blonds nattés lui descendaient sur les épaules, ses yeux vert clair avaient une forme d’amende et son nez court et fin le féminisait quelque peu. Sa peau était presque hâlée, ce qui mettait d’autant plus en valeur sa chevelure luisante. Ses doigts de pianistes étaient agiles et ils s’accordaient à la perfection avec sa grâce naturelle. Cette grâce s’exprimait à travers tous ses gestes qu’il n’avait cessés de répéter et son corps musclé lui donnait l’allure d’un guerrier. Lorsqu’il se battait, il dansait.
À présent, il devait se rendre dans la salle de départ. C’est alors qu’en empruntant les longs corridors du château qu’il eut comme un malaise. Il s’arrêta et une voix résonna dans sa tête : « Galihad, fils de la mer, tu ne peux achever cette mission qui t’a été confiée. Ne te rends pas en cet endroit et ne porte pas atteinte à la personne concernée. Le vent souffle et les feuilles tombent, mais l’arbre tiendra jusqu’au bout afin de conserver sa frondaison pour l’hiver. Mais le moment inéluctable arrivera le jour, où, la dernière de ses feuilles rejoindra ses sœurs pour pourrir et servir d’engrais à un monde bien pire. Si tu t’abstiens et que tu rejettes cette quête tu briseras sans aucun doute le cycle de l’automne ».
Lorsque Galihad reprit ses esprits il fit volte-face et examina d’un œil attentif le long couloir, les poings serrés, prêt à intervenir. Mais personne ne se présenta. Il en conclut qu’il avait simplement eu un moment d’absence. Dès qu’il se retourna et qu’il allait enfin repartir, une image apparut violemment devant ses yeux, ce qui le fit tomber à la renverse comme si le sol s’était dérobé sous ses pieds. Une immense montagne enneigée s’érigeait au milieu d’un paysage laiteux. Le ciel bleu azur repoussait les nuages dessinant un large cercle au-dessus de lui. Le vent souffla et des pétales de fleurs de cerisiers semblaient flotter dans les airs tout autour. Le vent faiblit et les pétales tombèrent à terre, pourrirent et disparurent en un mucus noirâtre.
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leonlio- Date d'inscription : 11/07/2011
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Re: "Rayons transcendants" ( titre très provisoire)
POST 6
Enfin il se releva, se frotta les yeux et épongea son front dégoulinant. La sueur collait ses vêtements à son dos et il l’équilibre lui manquait. « Dès que je suis rentré de mission je vais voir un guérisseur », se dit-il. Pour ne pas perdre de temps, il se hâta jusqu’à la salle de départ.
Cette salle est circulaire et le plafond en bois, soutenu par six énormes piliers, peut s’ouvrir à l’aide de rouages et de poulis. Personne ne garde la pièce ou son entrée car seuls les klaidonis peuvent l’utiliser. Un appareil fabriqué en écailles de Mijaïs en son centre. Une sphère est posée sur quatre rondins et des escaliers permettent d’accéder à une petite porte. Sur le dessus de la sphère se trouve un conduit d’un pied et demi pointé vers le haut.
Galihad déroula l’ardoise souple sur un réceptacle situé à gauche de la sphère. Ensuite il posa ses mains sur un piédestal construit à cet effet et le récepteur brilla d’une lumière bleue, dessinant ainsi les constellations. Du même coup la petite porte se déverrouilla et Galihad prit place dans la sphère. À l’intérieur se trouvait un autre piédestal sur lequel il posa à nouveau ses mains. Il se concentra et il sentit la magie enfler dans ses avants bras pour se dégager par ses doigts. Une lumière bleue envahit la pièce et la sphère se mit en rotation. À chaque tour elle accélérait, créant un champ de magie qui dissipa les contours solides de l’engin. Maintenant, Galihad se trouvait dans un globe de magie et le conduit se déplaça. Il s’inclina vers le bas, le toit ouvrant craqua et s’ouvrit et Galihad disparut dans un éclair bleu.
Dans la petite grotte éclairée, le vieil homme sirotait un thé. Sa sérénité ne laissait transmettre aucune inquiétude. La tempête extérieure, le froid et le traqueur à sa poursuite ne semblaient pas l'affecter. Il se retourna et examina l'homme enfoui dans les couvertures. Il dormait profondément. Son panda, éveillé, se tenait à côté de lui. Son corps était encore tétanisé par le froid et la chaleur du feu ne parvenait pas à le réchauffer. Dans quelques heures tout au plus il serait mort.
- Je continue à dire qu'on aurait jamais dû sauver ce traqueur et qu'on devrait partir sur le champ ! s'offusqua le capitaine de la garde.
- On ne pouvait pas les laisser sous ce tas de neige. Pour ce qui est de partir, la tempête aurait vite fait d'avoir eu raison de nous, répondit le vieil homme.
Le capitaine jura et alla se poster à l'entrée de la grotte.
À l'extérieur, parmi les flocons de neige, un éclair bleu cisailla le ciel et dispersa les nuages. L'éclair frappa le versant nord laissant un cratère parasite. Galihad se redressa de toute sa hauteur et lorsque le nuage neigeux s'apaisa, il examina le paysage. Des montagnes l'encerclaient et ce blanc si intense brûlait les yeux. Il remarqua une grotte en face et en conclut que sa proie se terrait à cet endroit.
De l'autre côté, le capitaine bouleversé débarqua en trombe dans la grotte :
- Monsieur ! Monsieur ! Il faut s'en aller maintenant, il est là nous devons partir !
- Il est déjà trop tard, partez. Je resterai ici et affronterai mon destin. Ce klaidonis ne doit pas se douter que sa proie est un interprète, répondit le vieil homme déposant son bâton devant lui.
- Non ! Il est hors de question que nous vous abandonnions ! Nous avons prêté serment, tout le monde se tient prêt !
Mais lorsque le capitaine se retourna, l'assassin se tenait dans l'entrée, tous les gardes à ses pieds. Le capitaine frémit de terreur et en laissa échapper sa lance.
Enfin il se releva, se frotta les yeux et épongea son front dégoulinant. La sueur collait ses vêtements à son dos et il l’équilibre lui manquait. « Dès que je suis rentré de mission je vais voir un guérisseur », se dit-il. Pour ne pas perdre de temps, il se hâta jusqu’à la salle de départ.
Cette salle est circulaire et le plafond en bois, soutenu par six énormes piliers, peut s’ouvrir à l’aide de rouages et de poulis. Personne ne garde la pièce ou son entrée car seuls les klaidonis peuvent l’utiliser. Un appareil fabriqué en écailles de Mijaïs en son centre. Une sphère est posée sur quatre rondins et des escaliers permettent d’accéder à une petite porte. Sur le dessus de la sphère se trouve un conduit d’un pied et demi pointé vers le haut.
Galihad déroula l’ardoise souple sur un réceptacle situé à gauche de la sphère. Ensuite il posa ses mains sur un piédestal construit à cet effet et le récepteur brilla d’une lumière bleue, dessinant ainsi les constellations. Du même coup la petite porte se déverrouilla et Galihad prit place dans la sphère. À l’intérieur se trouvait un autre piédestal sur lequel il posa à nouveau ses mains. Il se concentra et il sentit la magie enfler dans ses avants bras pour se dégager par ses doigts. Une lumière bleue envahit la pièce et la sphère se mit en rotation. À chaque tour elle accélérait, créant un champ de magie qui dissipa les contours solides de l’engin. Maintenant, Galihad se trouvait dans un globe de magie et le conduit se déplaça. Il s’inclina vers le bas, le toit ouvrant craqua et s’ouvrit et Galihad disparut dans un éclair bleu.
Dans la petite grotte éclairée, le vieil homme sirotait un thé. Sa sérénité ne laissait transmettre aucune inquiétude. La tempête extérieure, le froid et le traqueur à sa poursuite ne semblaient pas l'affecter. Il se retourna et examina l'homme enfoui dans les couvertures. Il dormait profondément. Son panda, éveillé, se tenait à côté de lui. Son corps était encore tétanisé par le froid et la chaleur du feu ne parvenait pas à le réchauffer. Dans quelques heures tout au plus il serait mort.
- Je continue à dire qu'on aurait jamais dû sauver ce traqueur et qu'on devrait partir sur le champ ! s'offusqua le capitaine de la garde.
- On ne pouvait pas les laisser sous ce tas de neige. Pour ce qui est de partir, la tempête aurait vite fait d'avoir eu raison de nous, répondit le vieil homme.
Le capitaine jura et alla se poster à l'entrée de la grotte.
À l'extérieur, parmi les flocons de neige, un éclair bleu cisailla le ciel et dispersa les nuages. L'éclair frappa le versant nord laissant un cratère parasite. Galihad se redressa de toute sa hauteur et lorsque le nuage neigeux s'apaisa, il examina le paysage. Des montagnes l'encerclaient et ce blanc si intense brûlait les yeux. Il remarqua une grotte en face et en conclut que sa proie se terrait à cet endroit.
De l'autre côté, le capitaine bouleversé débarqua en trombe dans la grotte :
- Monsieur ! Monsieur ! Il faut s'en aller maintenant, il est là nous devons partir !
- Il est déjà trop tard, partez. Je resterai ici et affronterai mon destin. Ce klaidonis ne doit pas se douter que sa proie est un interprète, répondit le vieil homme déposant son bâton devant lui.
- Non ! Il est hors de question que nous vous abandonnions ! Nous avons prêté serment, tout le monde se tient prêt !
Mais lorsque le capitaine se retourna, l'assassin se tenait dans l'entrée, tous les gardes à ses pieds. Le capitaine frémit de terreur et en laissa échapper sa lance.
leonlio- Date d'inscription : 11/07/2011
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Re: "Rayons transcendants" ( titre très provisoire)
POST 7
Galihad lut la peur de l'homme sur son visage et en déduisit qu'il ne serait pas un obstacle. En revanche, il considéra l'interprète assit en tailleur dans le fond. Son visage maigre et anguleux. Son corps frêle caché sous une ample tunique. Ses longs cheveux blancs et sa moustache ballante. Il inspirait la sérénité et la puissance.
Le capitaine se ressaisit, il dégaina son sabre et se rua sur le klaidonis. Il tenta de porter un coup d'estoc à son cœur, mais il échoua. Galihad se déporta simplement sur la droite et frappa le ventre de son assaillant avec son poing gauche. L'homme tomba se tortillant sur place.
Le vieil homme se leva. Il tenait son bâton d'une poigne ferme et il demanda sur le ton de l'avertissement :
- Sais-tu qui je suis assassin ?
- Un vieil homme que je dois éliminer, un homme sûrement dangereux, je n'en sais pas plus et je m'en moque.
- Je suis un Gaolin, c'est-à-dire un interprète des dieux. Tu ne peux pas me tuer.
- Un interprète des dieux, ce ne sont que des sottises. Où est ton dieu en ce moment même alors que tous tes hommes sont morts ou à terre ? Où se cache-t-il ? Un dieu au pouvoir tout puissant aurait-il peur d'un simple assassin ? Blasphéma Galihad.
- Tu ne devrais pas insulter les dieux, le réprimanda le Gaolin. Aperire terram !
Lorsqu'il frappa le sol de son bâton, une faille déchira la falaise séparant les deux combattants. La montagne vibra puis se stabilisa.
- Va-t'en ! Et tu vivras en paix.
- Je n'ai aucune envie de vivre en paix. Ce mot-là est quelque chose d'abject, il ne signifie rien pour moi car je ne l'ai jamais connu. C'est comme parler à un homme du nord du désert de Tynésia. Maintenant il faut en finir rapidement.
Galihad se tint ferme sur ses appuis et les mains jointes, il sentit la magie parcourir ses avants bras. Les deux bracelets à ses poignets résonnèrent et un éclair bleu déchira l'espace. Le Gaolin tapa à nouveau le sol de son bâton et s'exclama :
- terram muro !
Un mur de terre se dressa et para l'éclair mortel. Il tourna alors son bâton et prononça à nouveau :
- Terram ignis !
Le mur de terre se désolidarisa et fondit en une boule de flammes, le vieil interprète dirigea la boule vers le klaidonis. Celui-ci sentit la chaleur grandir dans la grotte et s'horrifia de constater cette énorme boule de feu. Il se raffermit sur ses appuis, plaça ses mains à la hauteur de son visage, bras tendu, les paumes vers la menace. La shère enflammée fusait dans sa direction mais il la laissa approcher. Puis de ses mains émana la magie qui l’enveloppa dans une pellicule lui permettant de s’en emparer. D’un mouvement fluide des bras, il la fit tourner autour de lui et la relâcha en direction du Gaolin. Par la force centrifuge, l'attaque gagna en vitesse coupant court à toute tentative de riposte. Soudain le panda se redressa sur ses pattes et s'interposa entre l’interprète et le projectile qui le projeta contre la paroi. Pando réveillé par le son de la bataille comprit les enjeux en un éclair. On venait de blesser son seul ami. Une colère sourde et froide s’empara de tout son être, ses mains ivres décrochèrent des petites bombes de sa ceinture et les lancèrent vers l’assassin. Lorsqu'elles se rencontrèrent, les deux premières bombes explosèrent entraînant une réaction en chaîne sur les suivantes. Galihad réagit aussitôt en s’entourant d’un bouclier magique. Une fumée noire se dégagea vers l’extérieur, le plafond s’ébranla, le roc claqua et le Gaolin généra un abri de pierre lorsque tout s’écroula.
Galihad lut la peur de l'homme sur son visage et en déduisit qu'il ne serait pas un obstacle. En revanche, il considéra l'interprète assit en tailleur dans le fond. Son visage maigre et anguleux. Son corps frêle caché sous une ample tunique. Ses longs cheveux blancs et sa moustache ballante. Il inspirait la sérénité et la puissance.
Le capitaine se ressaisit, il dégaina son sabre et se rua sur le klaidonis. Il tenta de porter un coup d'estoc à son cœur, mais il échoua. Galihad se déporta simplement sur la droite et frappa le ventre de son assaillant avec son poing gauche. L'homme tomba se tortillant sur place.
Le vieil homme se leva. Il tenait son bâton d'une poigne ferme et il demanda sur le ton de l'avertissement :
- Sais-tu qui je suis assassin ?
- Un vieil homme que je dois éliminer, un homme sûrement dangereux, je n'en sais pas plus et je m'en moque.
- Je suis un Gaolin, c'est-à-dire un interprète des dieux. Tu ne peux pas me tuer.
- Un interprète des dieux, ce ne sont que des sottises. Où est ton dieu en ce moment même alors que tous tes hommes sont morts ou à terre ? Où se cache-t-il ? Un dieu au pouvoir tout puissant aurait-il peur d'un simple assassin ? Blasphéma Galihad.
- Tu ne devrais pas insulter les dieux, le réprimanda le Gaolin. Aperire terram !
Lorsqu'il frappa le sol de son bâton, une faille déchira la falaise séparant les deux combattants. La montagne vibra puis se stabilisa.
- Va-t'en ! Et tu vivras en paix.
- Je n'ai aucune envie de vivre en paix. Ce mot-là est quelque chose d'abject, il ne signifie rien pour moi car je ne l'ai jamais connu. C'est comme parler à un homme du nord du désert de Tynésia. Maintenant il faut en finir rapidement.
Galihad se tint ferme sur ses appuis et les mains jointes, il sentit la magie parcourir ses avants bras. Les deux bracelets à ses poignets résonnèrent et un éclair bleu déchira l'espace. Le Gaolin tapa à nouveau le sol de son bâton et s'exclama :
- terram muro !
Un mur de terre se dressa et para l'éclair mortel. Il tourna alors son bâton et prononça à nouveau :
- Terram ignis !
Le mur de terre se désolidarisa et fondit en une boule de flammes, le vieil interprète dirigea la boule vers le klaidonis. Celui-ci sentit la chaleur grandir dans la grotte et s'horrifia de constater cette énorme boule de feu. Il se raffermit sur ses appuis, plaça ses mains à la hauteur de son visage, bras tendu, les paumes vers la menace. La shère enflammée fusait dans sa direction mais il la laissa approcher. Puis de ses mains émana la magie qui l’enveloppa dans une pellicule lui permettant de s’en emparer. D’un mouvement fluide des bras, il la fit tourner autour de lui et la relâcha en direction du Gaolin. Par la force centrifuge, l'attaque gagna en vitesse coupant court à toute tentative de riposte. Soudain le panda se redressa sur ses pattes et s'interposa entre l’interprète et le projectile qui le projeta contre la paroi. Pando réveillé par le son de la bataille comprit les enjeux en un éclair. On venait de blesser son seul ami. Une colère sourde et froide s’empara de tout son être, ses mains ivres décrochèrent des petites bombes de sa ceinture et les lancèrent vers l’assassin. Lorsqu'elles se rencontrèrent, les deux premières bombes explosèrent entraînant une réaction en chaîne sur les suivantes. Galihad réagit aussitôt en s’entourant d’un bouclier magique. Une fumée noire se dégagea vers l’extérieur, le plafond s’ébranla, le roc claqua et le Gaolin généra un abri de pierre lorsque tout s’écroula.
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leonlio- Date d'inscription : 11/07/2011
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Re: "Rayons transcendants" ( titre très provisoire)
POST 8
L'occasion de montrer sa vraie valeur se présentait à lui. Il rompit le bouclier magique et généra une petite boule bleue au creux de ses mains. Il la dirigea vers le tas de gravats puis la propulsa à grande vitesse. Elle pénétra la roche laissant un long tunnel menant jusqu'au Gaolin. Le klaidonis forma deux cimeterres, une dans chaque main et s'engouffra dans le tunnel. Lorsqu'il arriva au bout, il remarqua que sa proie avait fui avec le traqueur par un autre tunnel. Galihad jura puis se lança à leurs trousses.
Il déboucha au sommet de la montagne. Il entendit des paroles et une prison de glace se forma tout autour de lui, l'encerclant jusqu'au cou.
- Je t'avais prévenu, il fallait que tu t'en ailles. Maintenant c'est aux dieux à décider de ta vie, le sermonna le Gaolin.
- Je n'ai pas l'intention de mourir, vociféra Galihad.
Il détruisit ses épées magiques et grâce à l'énergie libérée, il parvint à rompre le sort d'emprisonnement. Rapidement il reforma ses cimeterres et se mit en garde, face au Gaolin. " Si je continue comme ça je n'aurai bientôt plus de réserves ", se dit-il.
- Pourquoi t'obstines-tu ?
Galihad ne répondit pas. Il sentit la peur dans la voix de son adversaire ce qui signifiait que le vieil homme était à bout. Il bondit en avant et frappa d'un coup de taille avec ses deux cimeterres. Le Gaolin para l'attaque à l'aide de son bâton et le repoussa. L'assassin se rétablit grâce à une roulade et se lança dans une nouvelle charge. Pendant une environ une minute, Galihad ne cessa de porter des coups qui firent reculer l'interprète de plusieurs pieds. Enfin, lorsqu'il jugea le bon moment, il réunit ses deux cimeterres en une seule et dirigea la lame vers l'interprète. Il activa de nouveau sa magie et la lame s'allongea à une vitesse folle. Lorsqu'elle allait pénétrer le cou du Gaolin, le capitaine de la garde s'interposa et fut touché en pleine poitrine. Galihad sourit, la lame s'accrut derechef, transperçant le soldat suspendu et venant trancher la tête de l'interprète qui glissa sans un bruit.
Il rompit le flux de magie et l'épée se dématérialisa, aspirée par les bracelets. Galihad s'approcha des deux corps et s'intéressa à celui du Gaolin. Sa tête gisait à terre dans une expression de tranquillité ; il semblait dormir. Galihad l'attrapa et la fourra dans un sac conçu à cet effet. Il resserra le cordon et l'accrocha à sa ceinture. Subitement, il perçut un pic d'énergie, se mit en garde et scruta les alentours. Il entendit un bruit de dérapage et se surprit de constater le bâton de l'interprète qui se tenait droit dans les airs. Il voulut l'attraper mais lorsqu'il s'en approcha, le bâton disparut en un éclair. " Très intéressant ". Ne se souciant guère de ce phénomène, il se souvint de la présence du traqueur et du panda. Il les chercha alors du regard mais ne les vit pas.
Il s'approcha du bord de la falaise mais ne les trouva pas. Restant calme il ne jugea pas nécessaire de les rattraper car ils n'étaient pas un danger. Lorsqu'il leva les yeux pour admirer le paysage environnant, il fut frappé par une vision redondante. Devant lui se dressait une immense montagne, un large cercle de nuages laissait place à un disque bleu azur ; et soudain, des pétales de cerisiers dansèrent devant lui, portés par le vent. Il savait à présent ce qui allait se passer. Les pétales tombèrent à terre, pourrirent et disparurent. Galihad les regarda se désagréger sans plus d'émotion. La seule pensée qui le tracassait à ce jour, c'était le fait qu'il avait eu une prémonition. Les klaidonis ne sont pas connus pour être des mystiques.
- Tu n'es pas un mystique pauvre humain ! Gronda une voix.
Galihad se mit de nouveau en garde.
- Tu n'es qu'un fils de la mer, un assassin, un malfamé. Je ne peux t'ôter la vie pour ton acte passé, mais je peux t'empêcher de nuire !
- Qui êtes-vous ? Où vous cachez-vous ?
L'occasion de montrer sa vraie valeur se présentait à lui. Il rompit le bouclier magique et généra une petite boule bleue au creux de ses mains. Il la dirigea vers le tas de gravats puis la propulsa à grande vitesse. Elle pénétra la roche laissant un long tunnel menant jusqu'au Gaolin. Le klaidonis forma deux cimeterres, une dans chaque main et s'engouffra dans le tunnel. Lorsqu'il arriva au bout, il remarqua que sa proie avait fui avec le traqueur par un autre tunnel. Galihad jura puis se lança à leurs trousses.
Il déboucha au sommet de la montagne. Il entendit des paroles et une prison de glace se forma tout autour de lui, l'encerclant jusqu'au cou.
- Je t'avais prévenu, il fallait que tu t'en ailles. Maintenant c'est aux dieux à décider de ta vie, le sermonna le Gaolin.
- Je n'ai pas l'intention de mourir, vociféra Galihad.
Il détruisit ses épées magiques et grâce à l'énergie libérée, il parvint à rompre le sort d'emprisonnement. Rapidement il reforma ses cimeterres et se mit en garde, face au Gaolin. " Si je continue comme ça je n'aurai bientôt plus de réserves ", se dit-il.
- Pourquoi t'obstines-tu ?
Galihad ne répondit pas. Il sentit la peur dans la voix de son adversaire ce qui signifiait que le vieil homme était à bout. Il bondit en avant et frappa d'un coup de taille avec ses deux cimeterres. Le Gaolin para l'attaque à l'aide de son bâton et le repoussa. L'assassin se rétablit grâce à une roulade et se lança dans une nouvelle charge. Pendant une environ une minute, Galihad ne cessa de porter des coups qui firent reculer l'interprète de plusieurs pieds. Enfin, lorsqu'il jugea le bon moment, il réunit ses deux cimeterres en une seule et dirigea la lame vers l'interprète. Il activa de nouveau sa magie et la lame s'allongea à une vitesse folle. Lorsqu'elle allait pénétrer le cou du Gaolin, le capitaine de la garde s'interposa et fut touché en pleine poitrine. Galihad sourit, la lame s'accrut derechef, transperçant le soldat suspendu et venant trancher la tête de l'interprète qui glissa sans un bruit.
Il rompit le flux de magie et l'épée se dématérialisa, aspirée par les bracelets. Galihad s'approcha des deux corps et s'intéressa à celui du Gaolin. Sa tête gisait à terre dans une expression de tranquillité ; il semblait dormir. Galihad l'attrapa et la fourra dans un sac conçu à cet effet. Il resserra le cordon et l'accrocha à sa ceinture. Subitement, il perçut un pic d'énergie, se mit en garde et scruta les alentours. Il entendit un bruit de dérapage et se surprit de constater le bâton de l'interprète qui se tenait droit dans les airs. Il voulut l'attraper mais lorsqu'il s'en approcha, le bâton disparut en un éclair. " Très intéressant ". Ne se souciant guère de ce phénomène, il se souvint de la présence du traqueur et du panda. Il les chercha alors du regard mais ne les vit pas.
Il s'approcha du bord de la falaise mais ne les trouva pas. Restant calme il ne jugea pas nécessaire de les rattraper car ils n'étaient pas un danger. Lorsqu'il leva les yeux pour admirer le paysage environnant, il fut frappé par une vision redondante. Devant lui se dressait une immense montagne, un large cercle de nuages laissait place à un disque bleu azur ; et soudain, des pétales de cerisiers dansèrent devant lui, portés par le vent. Il savait à présent ce qui allait se passer. Les pétales tombèrent à terre, pourrirent et disparurent. Galihad les regarda se désagréger sans plus d'émotion. La seule pensée qui le tracassait à ce jour, c'était le fait qu'il avait eu une prémonition. Les klaidonis ne sont pas connus pour être des mystiques.
- Tu n'es pas un mystique pauvre humain ! Gronda une voix.
Galihad se mit de nouveau en garde.
- Tu n'es qu'un fils de la mer, un assassin, un malfamé. Je ne peux t'ôter la vie pour ton acte passé, mais je peux t'empêcher de nuire !
- Qui êtes-vous ? Où vous cachez-vous ?
leonlio- Date d'inscription : 11/07/2011
Age : 31
Re: "Rayons transcendants" ( titre très provisoire)
POST 9
- Tu n'es qu'un fils de la mer, un assassin, un malfamé. Je ne peux t'ôter la vie pour ton acte passé, mais je peux t'empêcher de nuire !
- Qui êtes-vous ? Où vous cachez-vous ?
- Me cacher ? Pourquoi devrais-je me cacher ? Je suis devant toi, mais tu n'es simplement pas assez bon pour me voir. Quant à mon identité, je suis Kebaikan, un des trois dieux les plus puissants et je te destitue de tes pouvoirs.
- Vous ne pouvez pas faire ça ! Vous n'êtes que la création des hommes ! La folie de leur imagination ! Vous êtes né de la peur et ne vivez que dans la tête de ceux qui ont peur, s'offusqua Galihad.
Mais ses paroles se perdirent en de nombreux échos et personne ne vint lui répondre.
Pando qui se trouvait non loin de là avait entendu toute la conversation. Il savait à présent que l'assassin n'avait plus ses pouvoirs et qu'il pourrait alors venger la mort de son panda. Il expira profondément. Son panda allongé sur le sol restait immobile. Une larme coula sur la joue du traqueur, il l'essuya puis se mit en route. Ses bombes dans les mains, son couteau de chasse à sa ceinture, plus rien ne le retenait dans ce monde.
Galihad sentit le traqueur s'approcher. Ce dernier ne faisait aucun effort afin de dissimuler sa présence.
- Te revoilà, que viens-tu faire ? Veux-tu que j'en finisse avec toi ?
Pando ne répondit pas. Il se contentait de s'approcher, les bras ballants, d'un air renfrogné. Galihad perçut le danger et se mit en garde, il tenta de matérialiser ses cimeterres mais il en fut incapable. Il examina ses mains et ses bracelets. Il essaya à nouveau mais il échoua de plus belle. Pendant ce temps, le traqueur s'approchait d'une démarche de plus en plus confiante. L'assassin commença à douter de l'existence de ce dieu qui aurait pris ses pouvoirs. Quelle autre explication pouvait-il apporter si ce n'est celle-ci ? Il recula. Pando s'arrêta et lança les bombes qu'il tenait dans ses mains. Galihad sentit soudain de la peur et parvint à générer un bouclier qui céda lors de l'explosion. Il fut projeté en arrière.
Le traqueur se pencha au-dessus de lui et se dressa droit et fier. Il dégaina son couteau, s'accroupit et le plaça contre la gorge de l'assassin. Lorsque la lame allait glisser sur la chaire, Galihad supplia :
- Attends !
- Tu n'es qu'un fils de la mer, un assassin, un malfamé. Je ne peux t'ôter la vie pour ton acte passé, mais je peux t'empêcher de nuire !
- Qui êtes-vous ? Où vous cachez-vous ?
- Me cacher ? Pourquoi devrais-je me cacher ? Je suis devant toi, mais tu n'es simplement pas assez bon pour me voir. Quant à mon identité, je suis Kebaikan, un des trois dieux les plus puissants et je te destitue de tes pouvoirs.
- Vous ne pouvez pas faire ça ! Vous n'êtes que la création des hommes ! La folie de leur imagination ! Vous êtes né de la peur et ne vivez que dans la tête de ceux qui ont peur, s'offusqua Galihad.
Mais ses paroles se perdirent en de nombreux échos et personne ne vint lui répondre.
Pando qui se trouvait non loin de là avait entendu toute la conversation. Il savait à présent que l'assassin n'avait plus ses pouvoirs et qu'il pourrait alors venger la mort de son panda. Il expira profondément. Son panda allongé sur le sol restait immobile. Une larme coula sur la joue du traqueur, il l'essuya puis se mit en route. Ses bombes dans les mains, son couteau de chasse à sa ceinture, plus rien ne le retenait dans ce monde.
Galihad sentit le traqueur s'approcher. Ce dernier ne faisait aucun effort afin de dissimuler sa présence.
- Te revoilà, que viens-tu faire ? Veux-tu que j'en finisse avec toi ?
Pando ne répondit pas. Il se contentait de s'approcher, les bras ballants, d'un air renfrogné. Galihad perçut le danger et se mit en garde, il tenta de matérialiser ses cimeterres mais il en fut incapable. Il examina ses mains et ses bracelets. Il essaya à nouveau mais il échoua de plus belle. Pendant ce temps, le traqueur s'approchait d'une démarche de plus en plus confiante. L'assassin commença à douter de l'existence de ce dieu qui aurait pris ses pouvoirs. Quelle autre explication pouvait-il apporter si ce n'est celle-ci ? Il recula. Pando s'arrêta et lança les bombes qu'il tenait dans ses mains. Galihad sentit soudain de la peur et parvint à générer un bouclier qui céda lors de l'explosion. Il fut projeté en arrière.
Le traqueur se pencha au-dessus de lui et se dressa droit et fier. Il dégaina son couteau, s'accroupit et le plaça contre la gorge de l'assassin. Lorsque la lame allait glisser sur la chaire, Galihad supplia :
- Attends !
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leonlio- Date d'inscription : 11/07/2011
Age : 31
Re: "Rayons transcendants" ( titre très provisoire)
J'aime bien... <3
Margaux1999- Date d'inscription : 01/06/2011
Age : 25
Localisation : Poudlard.
Re: "Rayons transcendants" ( titre très provisoire)
POST 10
3
Matahari se promenait d'un pas lent. Sa démarche souple, assimilable à celle d'un chasseur expérimenté, sa haute stature élancée et ses muscles saillant le vieillissaient quelque peu. Quel était son âge réel ? Lui-même ne le connaissait pas. Dans son village, l'âge n'existait pas. On devenait un homme lorsque l'on pouvait brandir fièrement le premier cerf que l'on avait traqué et tué ; et ceci avec un simple couteau et un arc sans flèche. Matahari avait passé cette épreuve avec succès.
Ces quelques jours étaient maintenant assez loin. Depuis lors, une centaine de cerfs moururent comme le premier afin de nourrir les siens. Dans sa tribu, l'argent était quelque chose de détesté. On ne l'utilisait qu'en extrême recourt lorsqu'il fallait marchander avec les étrangers. Chez lui, on pratiquait le troc, de sorte que pas une pièce ne soit échangée contre autre chose. Des tables d'échanges furent établies il y a bien longtemps pour que le troc soit toujours équitable et qu'il n'y ait pas de contestations. Matahari connaissait très bien ces tables et aujourd'hui il échangera le renard roux contre du fil de pêche, un kilo de farine et deux ou trois poissons.
Son village, à l'abri dans une profonde vallée, se composait de la maison du Chef, d'une forge et d'un centre de soins sans compter les maisons de tous les villageois. Il n'y avait donc que trois métiers : chasseur, guérisseur et forgeron. La plupart des villageois pratiquaient la chasse et la pêche. Seuls quatre forgerons et une dizaine de guérisseurs s'occupaient des besoins des trois cents habitants.
Matahari lut la pancarte plantée devant la porte sud du village : " Bienvenu dans la commune d'Izmet ". Il passa devant la forge et salua les quatre hommes à l'œuvre puis il se dirigea vers la grande place qui devançait la maison du Chef. Au pied du bâtiment, les villageois fourmillaient autour d'une dizaine d'emplacements. Chacun d'eux se composait d'une table d'échange où les villageois pouvaient commercer. La joie présente se manifestait par des éclats de rire çà et là.
-Hey mati ! C'est un joli trophée de chasse que tu as là, on peut discuter ?
Matahari se retourna et répondit :
- Non merci mon ami, ce que tu as à me proposer ne m'intéresse pas pour le moment.
- C'est bien dommage, avec l'hiver qui approche, ces grandes couvertures du Nord devraient t'être utiles.
- Nous avons déjà assez de couvertures à la maison et mon père a coupé assez de bois pour tout l'hiver.
- Ah bon, vous ne ratez jamais rien chez vous, hein ? Tu passeras le bonjour à tout le monde ?
- Je n'y manquerai pas mon ami, que la nature veille sur toi !
Le jeune homme reprit sa route et se dirigea vers l'emplacement qui l'intéressait. Il s'assit à une table en face d'un homme robuste à la barbe très noire.
3
Matahari se promenait d'un pas lent. Sa démarche souple, assimilable à celle d'un chasseur expérimenté, sa haute stature élancée et ses muscles saillant le vieillissaient quelque peu. Quel était son âge réel ? Lui-même ne le connaissait pas. Dans son village, l'âge n'existait pas. On devenait un homme lorsque l'on pouvait brandir fièrement le premier cerf que l'on avait traqué et tué ; et ceci avec un simple couteau et un arc sans flèche. Matahari avait passé cette épreuve avec succès.
Ces quelques jours étaient maintenant assez loin. Depuis lors, une centaine de cerfs moururent comme le premier afin de nourrir les siens. Dans sa tribu, l'argent était quelque chose de détesté. On ne l'utilisait qu'en extrême recourt lorsqu'il fallait marchander avec les étrangers. Chez lui, on pratiquait le troc, de sorte que pas une pièce ne soit échangée contre autre chose. Des tables d'échanges furent établies il y a bien longtemps pour que le troc soit toujours équitable et qu'il n'y ait pas de contestations. Matahari connaissait très bien ces tables et aujourd'hui il échangera le renard roux contre du fil de pêche, un kilo de farine et deux ou trois poissons.
Son village, à l'abri dans une profonde vallée, se composait de la maison du Chef, d'une forge et d'un centre de soins sans compter les maisons de tous les villageois. Il n'y avait donc que trois métiers : chasseur, guérisseur et forgeron. La plupart des villageois pratiquaient la chasse et la pêche. Seuls quatre forgerons et une dizaine de guérisseurs s'occupaient des besoins des trois cents habitants.
Matahari lut la pancarte plantée devant la porte sud du village : " Bienvenu dans la commune d'Izmet ". Il passa devant la forge et salua les quatre hommes à l'œuvre puis il se dirigea vers la grande place qui devançait la maison du Chef. Au pied du bâtiment, les villageois fourmillaient autour d'une dizaine d'emplacements. Chacun d'eux se composait d'une table d'échange où les villageois pouvaient commercer. La joie présente se manifestait par des éclats de rire çà et là.
-Hey mati ! C'est un joli trophée de chasse que tu as là, on peut discuter ?
Matahari se retourna et répondit :
- Non merci mon ami, ce que tu as à me proposer ne m'intéresse pas pour le moment.
- C'est bien dommage, avec l'hiver qui approche, ces grandes couvertures du Nord devraient t'être utiles.
- Nous avons déjà assez de couvertures à la maison et mon père a coupé assez de bois pour tout l'hiver.
- Ah bon, vous ne ratez jamais rien chez vous, hein ? Tu passeras le bonjour à tout le monde ?
- Je n'y manquerai pas mon ami, que la nature veille sur toi !
Le jeune homme reprit sa route et se dirigea vers l'emplacement qui l'intéressait. Il s'assit à une table en face d'un homme robuste à la barbe très noire.
Dernière édition par leonlio le Sam 21 Jan - 19:52, édité 1 fois
leonlio- Date d'inscription : 11/07/2011
Age : 31
Re: "Rayons transcendants" ( titre très provisoire)
POST 11
- Bonjour à toi Homakor, je viens échanger ici ce renard roux contre du fil de pêche et du poisson.
- J'accepte cet échange. Pesons ce que tu as ici.
Homakor souleva le renard et le plaça délicatement dans une balance.
- Huit kilos, c'est une bonne pièce que voici.
- Je te propose trois gros poissons et cinq mètres de fil.
- Hum, laisse moi consulter la table.
Homakor feuilleta l'épais ouvrage qui était présent sur chaque emplacement. Après quelques secondes il confirma finalement :
- Je suis d'accord que l'échange soit équitable et si quelqu'un veut contester qu'il parle.
Personne ne se manifesta, les deux hommes se serrèrent alors la main et Matahari quitta son ami avec son fil et ses poissons.
Il lui fallait maintenant de la farine, sa mère en demandait à tout prix. Le jeune homme se déplaça entre les tables sachant ce qu'il cherchait. Lorsqu'il déboucha sur une étroite allée, il prit à gauche et s'arrêta. Devant se tenait un homme mince et ridé avec des petites lunettes rondes occidentales. Dans le village, tout le monde le connaissait car son teint mât et ses yeux bridés trahissaient son appartenance à une autre terre. Personne ne savait réellement d'où il venait et pourquoi il était parti. Personne ne s'en souciait vraiment. Il sut se faire aimer des autres et devenir un des leurs. Matahari patienta quelques minutes, puis lorsque l'échange précédent fut terminé il s'assit à son tour.
- Bonjour à toi Kim, je viens échanger ici ce poisson de deux kilos contre un kilo de farine.
- J'accepte cet échange mati, je te fais confiance quant au poids, voici ta farine, répondit l'étranger le sourire aux lèvres.
- Bonjour à toi Homakor, je viens échanger ici ce renard roux contre du fil de pêche et du poisson.
- J'accepte cet échange. Pesons ce que tu as ici.
Homakor souleva le renard et le plaça délicatement dans une balance.
- Huit kilos, c'est une bonne pièce que voici.
- Je te propose trois gros poissons et cinq mètres de fil.
- Hum, laisse moi consulter la table.
Homakor feuilleta l'épais ouvrage qui était présent sur chaque emplacement. Après quelques secondes il confirma finalement :
- Je suis d'accord que l'échange soit équitable et si quelqu'un veut contester qu'il parle.
Personne ne se manifesta, les deux hommes se serrèrent alors la main et Matahari quitta son ami avec son fil et ses poissons.
Il lui fallait maintenant de la farine, sa mère en demandait à tout prix. Le jeune homme se déplaça entre les tables sachant ce qu'il cherchait. Lorsqu'il déboucha sur une étroite allée, il prit à gauche et s'arrêta. Devant se tenait un homme mince et ridé avec des petites lunettes rondes occidentales. Dans le village, tout le monde le connaissait car son teint mât et ses yeux bridés trahissaient son appartenance à une autre terre. Personne ne savait réellement d'où il venait et pourquoi il était parti. Personne ne s'en souciait vraiment. Il sut se faire aimer des autres et devenir un des leurs. Matahari patienta quelques minutes, puis lorsque l'échange précédent fut terminé il s'assit à son tour.
- Bonjour à toi Kim, je viens échanger ici ce poisson de deux kilos contre un kilo de farine.
- J'accepte cet échange mati, je te fais confiance quant au poids, voici ta farine, répondit l'étranger le sourire aux lèvres.
leonlio- Date d'inscription : 11/07/2011
Age : 31
Re: "Rayons transcendants" ( titre très provisoire)
POST 12 (retour sur le post 4)
Je me permets de faire remonter ce sujet parce que j'ai un petit problème. Je me suis relis récemment et je n'aime pas trop la phrase qui est en rouge car je trouve qu'elle fait lourde. Le problème c'est que je n'arrive pas à la modifier tout en essayant de garder le sens et de décrire au mieux l'action.
Je m'en remets à votre grand coeur pour quémander de l'aide
Voilà ce que j'ai modifié mais je ne suis pas satisfait:
En effet si je fais comme ça, la suite ne va pas parce que l'on croit que c'est le haut dignitaire qui ouvre la porte et non un garde. Je suis dans une impasse.
Sinon bon dimanche!
Galihad tourna les talons et s'engouffra derrière une tapisserie. Il descendit les escaliers en colimaçons et frappa deux fois à la porte. Un volet se déroula et deux yeux apparurent à travers l'orifice. Le volet se referma et la porte s'ouvrit. Un homme de forte stature le salua et Galihad lui rendit son salut.
Je me permets de faire remonter ce sujet parce que j'ai un petit problème. Je me suis relis récemment et je n'aime pas trop la phrase qui est en rouge car je trouve qu'elle fait lourde. Le problème c'est que je n'arrive pas à la modifier tout en essayant de garder le sens et de décrire au mieux l'action.
Je m'en remets à votre grand coeur pour quémander de l'aide
Voilà ce que j'ai modifié mais je ne suis pas satisfait:
Il descendit les escaliers en colimaçons et frappa deux fois à la porte. Un volet se déroula, deux yeux apparurent derrière l'orifice puis il se referma. Un homme de forte stature débloqua la porte.
En effet si je fais comme ça, la suite ne va pas parce que l'on croit que c'est le haut dignitaire qui ouvre la porte et non un garde. Je suis dans une impasse.
Sinon bon dimanche!
leonlio- Date d'inscription : 11/07/2011
Age : 31
Re: "Rayons transcendants" ( titre très provisoire)
Il descendit les escaliers en colimaçons et frappa deux fois à la porte. Un volet se déroula, deux yeux apparurent derrière l'orifice puis il se referma. Un homme de forte stature débloqua la porte.
Il descendit les escaliers en colimaçons et frappa deux fois la porte. c'était le code qu'attendait le gardien pour seulement daigner regarder qui demandait ainsi l'entrée. le volet se déroula, deux yeux inquisiteurs apparurent derrière l'orifice qui se referma aussitôt. le loquet claqua et la porte s'ouvrit sur un homme à forte stature.
bon, y a deux fois portes, c'est pas génial, mais ça pourrait te faire une base de réflexion, je pense.
Re: "Rayons transcendants" ( titre très provisoire)
Oui merci extialis je me pencherai dessus!
leonlio- Date d'inscription : 11/07/2011
Age : 31
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