Sans titre
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extialis
Le Boiteux
Ans
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Sans titre
Premier écrit.
Aucune forme de pitié. Aucune. D'abord, caresser. Caresser avec douceur, voilà comme sa. Caresser la peau fraîche, douce, voilà. Tout doux. Rire. Ah oui, rire de joie. Enfin sienne.
Puis, la faire rouler, sentir ses aspérités. Elle est jeune et pulpeuse. On dirait une belle poitrine, bien ronde comme il faut. De celles des étudiantes qui sortent du lycée. Délicieux. On salive hein ? Tout doux. Ensuite, écorcher. Ecorcher, ecorcher ecorcher ecorcher ecorche ecorcher ecorcher. Un même verbe qui se répète machinalement alors que tu arraches la peau. La déchirer, la lacèrer, déchiquer avec les doigts. Chut. Patience.
Percer de ses ongles la fine pellicule blanche. Gicle. Sa gicle. Horreur, la bombe a explosée ! Tenir dans la paume de sa main ce microcosme et ses lambeaux. Serrer. Chut, patience. Geste rapide, et le tout est sacrifié. Son sang gicle, les dents déchires les fines cellules gorgées de nectare. Quelle bonne Orange quand même.
Aucune forme de pitié. Aucune. D'abord, caresser. Caresser avec douceur, voilà comme sa. Caresser la peau fraîche, douce, voilà. Tout doux. Rire. Ah oui, rire de joie. Enfin sienne.
Puis, la faire rouler, sentir ses aspérités. Elle est jeune et pulpeuse. On dirait une belle poitrine, bien ronde comme il faut. De celles des étudiantes qui sortent du lycée. Délicieux. On salive hein ? Tout doux. Ensuite, écorcher. Ecorcher, ecorcher ecorcher ecorcher ecorche ecorcher ecorcher. Un même verbe qui se répète machinalement alors que tu arraches la peau. La déchirer, la lacèrer, déchiquer avec les doigts. Chut. Patience.
Percer de ses ongles la fine pellicule blanche. Gicle. Sa gicle. Horreur, la bombe a explosée ! Tenir dans la paume de sa main ce microcosme et ses lambeaux. Serrer. Chut, patience. Geste rapide, et le tout est sacrifié. Son sang gicle, les dents déchires les fines cellules gorgées de nectare. Quelle bonne Orange quand même.
Re: Sans titre
Salut,
Alors avant de lire la dernière phrase j'étais entrain de me dire : "mais on comprend pas vraiment ce qui se passe", et puis en fait c'était intentionnel.
Mais quand même...
Je vois ce que t'as voulu faire en hachant autant le texte, mais des phrases un poil plus construite serait un peu plus agréable à la lecture. Mais surtout, quand tu commences à vouloir imprimer un style particulier comme celui-là, il faut énormément jouer sur la forme. Par exemple en sautant des lignes, en usant de l'italique et des majuscules ; et surtout de la ponctuation. Avec des phrases aussi découpées, n'utiliser que des points et des virgules alourdi énormément le texte.
côté fautes :
"voilà comme sa" : ça.
"De celles des étudiantes qui sortent du lycée" : les lycéens ne sont pas des étudiants. Ce sont des lycéens ou des élèves. Les étudiants c'est pour les études supérieures.
"ecorcher" : écorcher ; attention aux accents (même quand c'est en majuscule).
"Sa gicle" : ça.
" Horreur, la bombe a explosée" : explosé.
"Tenir dans la paume de sa main ce microcosme et ses lambeaux" : ces.
"les dents déchires les fines cellules gorgées de nectare" : déchirent ; nectar.
"Quelle bonne Orange quand même" : la majuscule à orange ne me paraît pas justifiée.
Voilà pour mon avis, qui ne vaut que ce qu'il vaut.
Alors avant de lire la dernière phrase j'étais entrain de me dire : "mais on comprend pas vraiment ce qui se passe", et puis en fait c'était intentionnel.
Mais quand même...
Je vois ce que t'as voulu faire en hachant autant le texte, mais des phrases un poil plus construite serait un peu plus agréable à la lecture. Mais surtout, quand tu commences à vouloir imprimer un style particulier comme celui-là, il faut énormément jouer sur la forme. Par exemple en sautant des lignes, en usant de l'italique et des majuscules ; et surtout de la ponctuation. Avec des phrases aussi découpées, n'utiliser que des points et des virgules alourdi énormément le texte.
côté fautes :
"voilà comme sa" : ça.
"De celles des étudiantes qui sortent du lycée" : les lycéens ne sont pas des étudiants. Ce sont des lycéens ou des élèves. Les étudiants c'est pour les études supérieures.
"ecorcher" : écorcher ; attention aux accents (même quand c'est en majuscule).
"Sa gicle" : ça.
" Horreur, la bombe a explosée" : explosé.
"Tenir dans la paume de sa main ce microcosme et ses lambeaux" : ces.
"les dents déchires les fines cellules gorgées de nectare" : déchirent ; nectar.
"Quelle bonne Orange quand même" : la majuscule à orange ne me paraît pas justifiée.
Voilà pour mon avis, qui ne vaut que ce qu'il vaut.
Le Boiteux- Date d'inscription : 15/11/2013
Age : 33
Localisation : Picardie
Re: Sans titre
Merci ! En fait j'ai haché le tout pour que ce soit dégelasse à lire, comme on écorche quelque chose.
Re: Sans titre
Sans noms II
Il court. Il court. Chamade de son cœur battant. Sueur froide qui coule le long de son dos. Poussière qui vole dans ses yeux. Cendre qui maquille son beau visage ravagé. Sol dur et crevassé, éventré, qu'il foule. Vacarme de la mitraille. Cris. Lamentations. Ne plus penser. Courir, courir courir courir courir courir courir courir courir ce même verbe te matraque l'esprit il faut courir courir courir et hurler hurler hurler hurler hurler hurler hurler la Marseillaise hurler sa peur hurler sa haine hurler son amour hurler la guerre hurler la vie hurler les champs hurler la France hurler le sacrifice il faut hurler hurler et encore hurler hurler la mort hurler les amis hurler les campagnes hurler les villes hurler hurler hurler hurler encore et encore sans jamais s'arrêter hurler hurler hurler jusqu'à bout de souffle hurler sa terre hurler le sang hurler les cadavres hurler les vers hurler la poudre hurler les obus hurler les fusils hurler la guerre hurler cette guerre guerre guerre guerre hurler la folie hurler le sommeil hurler la nuit hurler la guerre la guerre la guerre
Déchirure. Cri. Lamentations. Odeur de salpêtre et de haine. Ce cœur qui battait pour la paix, voilà qu'il est là, inerte. Il git sur le sol, comme le soleil ici bas. Ruine d'un pays, désastre !
Haine, guerre, voilà ce qui déchire la terre. Et s'en extirpent les vers noirs qui grouillent et qui grouillent grouillent grouillent. Prolifèrent les fosses communes et poussent les cadavres dans les arbres et pousse la folie et pleuvent les obus et poussent la mort qui tue et massacre et éternel.
-Arrête. Relève toi. Tiens toi debout. N'écris pas ces horreurs
L'homme lève ses yeux vers son interlocuteur. Il referme le carnet. Son regard est vague, ses yeux morts.
Re: Sans titre
moi j'aime bien ce rythme, il est complètement fou. un peu trop de hurler peut-être, je vais pas jusqu'au bout. à part ça, le deuxième reflète bien ce que les soldats ont vécu comme folie dans les tranchées et pour le premier, j'ai vraiment cru à un tueur en série pauvre orange
Re: Sans titre
Merci ^^"
Stresser
Et gratte gratte. Gratte. Gratte. Sa gratte, où tu le grattes ? Que fais tu au juste, assis là ? Une petite voix tente de répondre. Ah nan, t'as cru genre tu sais. Nan. Tu grattes grattes grattes. Ton stylo gratte le papier et la papier gratte ton stylo et la fumée envahit dans ton esprit tu ne comprends rien du rien de rien sa gratte et tu grattes la fumée tu es embroyé totalement complètement grattes gratte le papier le stylo et la bille de ton bic et le papier c'est embroyé tu ne comprends rien à ce que tu écris embroyé
STOP !
Voilà. Calme. Pose ton stylo, tous doux. Regarde le sujet. Lis-le, souvient toi. Voilà tu vas le faire. Tranquille. Doucement. Parfait, maintenant ne grattes plus, mais caresse. Voilà ! Caresse le papier, c'est mieux non ? Allez, encore une demi heure et il faudra rendre ta copie.
Stresser
Et gratte gratte. Gratte. Gratte. Sa gratte, où tu le grattes ? Que fais tu au juste, assis là ? Une petite voix tente de répondre. Ah nan, t'as cru genre tu sais. Nan. Tu grattes grattes grattes. Ton stylo gratte le papier et la papier gratte ton stylo et la fumée envahit dans ton esprit tu ne comprends rien du rien de rien sa gratte et tu grattes la fumée tu es embroyé totalement complètement grattes gratte le papier le stylo et la bille de ton bic et le papier c'est embroyé tu ne comprends rien à ce que tu écris embroyé
STOP !
Voilà. Calme. Pose ton stylo, tous doux. Regarde le sujet. Lis-le, souvient toi. Voilà tu vas le faire. Tranquille. Doucement. Parfait, maintenant ne grattes plus, mais caresse. Voilà ! Caresse le papier, c'est mieux non ? Allez, encore une demi heure et il faudra rendre ta copie.
Re: Sans titre
C'est sympa à lire. Pour le premier texte sans nom , je croyais que tu parlais d'un bouton d'acné au départ. C'est sympa à lire parce qu'au final on a envie de lire jusqu'à la fin pour savoir de quoi tu parles
Margaux1999- Date d'inscription : 01/06/2011
Age : 25
Localisation : Poudlard.
Re: Sans titre
Je ne comprend pas ce besoin de violence qu'éprouve mon frère ... Rien empêche que c'est bien écrit. C'est un peu TROP rude pour le premier, après moi j'épluche les oranges avec un couteaux, pas avec mes ongles ... Mais bon ^_^
Re: Sans titre
On est pas tous pareils^^
Margaux1999- Date d'inscription : 01/06/2011
Age : 25
Localisation : Poudlard.
Re: Sans titre
Fabuleux , vraiment , vraiment c'est , je n arrive pas a le décrire mais j ai trop aimer vraiment bravo
Ink web- Date d'inscription : 06/11/2014
Re: Sans titre
Pour l'instant, je n'ai lu que le premier texte, et j'ai beaucoup aimé ! Moi aussi j'ai cru à un tueur, puis à un vampire... Je ne suis pas trop d'accord avec Le Boiteux : n'utiliser que point et virgule donne justement de la force et de la sobriété au texte, je trouve. D'autres choses pourraient peut être faire fioriture.
La majuscule à "Orange" m'a un peu surprise sur le coup, puis ça m'a semblé pertinent : tout le long du texte, on imagine une pauvre jeune fille, la "victime" est une personne dans l'idée du lecteur. La majuscule renforce ce concept, alors même qu'on réalise que ce n'est que quelqu'un qui mange un fruit ! Je trouve ça fort.
Voilà, j'ai aimé, quoi !
La majuscule à "Orange" m'a un peu surprise sur le coup, puis ça m'a semblé pertinent : tout le long du texte, on imagine une pauvre jeune fille, la "victime" est une personne dans l'idée du lecteur. La majuscule renforce ce concept, alors même qu'on réalise que ce n'est que quelqu'un qui mange un fruit ! Je trouve ça fort.
Voilà, j'ai aimé, quoi !
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