pas de titre pour l'instant (mais proposez ;) )
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pas de titre pour l'instant (mais proposez ;) )
coucou les amis, je sais que ça fait un bail que je ne suis pas venue... j'ai eu du mal à retrouver l'inspiration sur la suite de l'équilibre instable, alors j'ai décidé de laisser tomber un moment... et puis d'un coup, une autre histoire a émergée de mon esprit...
c'est une première écriture sans correction, en plus word m'a planté et je n'ai plus que word pad ( c'est là qu'on se rend compte que le correcteur d'orthographe c'est cool )
donc voilà, je vous en met un p'tit bout
Elle se prit le pied dans le bas de sa robe, trébucha et se rattrapa de justesse au rebord du puits. Décidémment, ce n'était vraiment pas sa journée. La jeune fille remplie son seau et repartit vacillante à cause du poids de l'eau jusqu'à la porte de l'arrière cuisine. Avant d'entrée, elle ne pu se retenir de jeter un coup d'oeil de l'autre côté de la cour en direction du sud de la villa... Jamais elle ne finirait là, il en était hors de question. Il fallait qu'elle trouve une idée rapidement pour échapper à cela.
Son maître Octavius MacKrane, un bonhomme chauve, barbu et pervers à souhait était venu la voir un peu plus tôt dans la journée pour lui parler :
" Mélina, tu vas bientôt avoir 18 ans, lui avait-il dit en rejetant une longue mèche de ses cheveux blonds derrière son épaule. La jeune fille avait eu un mouvement de recul. Ce n'était pas la première fois qu'il avait ce genre de comportement avec elle, et c'était de pire en pire au fur et à mesure que le temps passait... La jeune esclave avait redouté ce qu'il voulait lui dire. Tu vas donc changer de travail. Fini le ménage et les corvées de bois et d'eau, d'ici à ce soir tu prendras tes affaires et tu iras rejoindre les filles de Maden dans l'autre bâtiment près de mon bureau. Il est temps pour toi de devenir une femme."
Ensuite il l'avait conduit auprès de cette fameuse Maden afin qu'elle lui explique ce que serait sa tâche à présent. Mais Mélina n'était pas une idiote, elle savait très bien qui était Maden et ses filles : des filles de joie, des prostituées... Ce n'étaient pas à proprement parler ses filles, mais c'est elle qui en prenait soin, qui les soignait, les rassurait, les accouchait si besoin... Elle était là depuis plus longtemps que toute les autres et c'est naturellement qu'elle avait prit le rôle de matriarche auprès des autres femmes de la maison, plus jeunes et moins expérimentées... Mélina avait écouté son discours avec une certaine envie de vomir et des larmes lui étaient montées aux yeux. C'est à ce moment là qu'elle avait décidé de s'enfuir... Seulement voilà, ce n'était pas aussi simple que cela de quitter MacKrane. Elle avait déjà essayée. La propriété était bien gardé, et hormis les gardes, la cour n'était qu'un va et vient perpétuel d'hommes et de femmes attelés à leurs occupations. Il y avait les négociateurs, les clients, les commerciaux, les autres esclaves... C'est qu'elle prospérait bien la fourmilière de MacKrane... Il lui faudrait un miracle pour pouvoir sortir d'ici sans se faire repérer. Une fois, elle avait faillie réussir, mais cette saleté de chien l'avait rattrapé en quelques minutes et l'avait clouée au sol avant même qu'elle n'atteigne le bout de l'allée qui donnait sur la place centrale de Narzim. Octavius était venu la récupérer en personne en rigolant et pour lui faire passer l'envie de recommencer, il l'avait battue encore et encore pendant ce qui lui avait semblé des heures... Quand elle s'était réveillée, Maden pansait ses blessures et MacKrane s'était penché au-dessus d'elle et tout en lui postillonnant au visage, il lui avait susurré:
"Si jamais tu essais de t'échapper à nouveau, je te tue de mes mains." Elle avait 9 ans à l'époque et n'avait jamais recommencé depuis.
Mélina entra dans la petite pièce sur le côté de la villa, chargée de son seau d'eau qu'elle versa dans une grande bassine. Puis elle commença à débarrasser les légumes de leur terre pour le potage du soir. Elle ne pourrait en aucun cas sortir par la grande porte: l'entrée du domaine était gardée par deux gardes armés et un poste de fesquines gérait l'ouverture et la fermeture du grand portail, donc l'entrée et la sortie de toute personne. Tout le côté sud était fermé d'un mur de deux mètres et elle se ferait repérer par les commerciaux qui à cette heure avaient envahis les hangars sud, ce n'était pas sa place et ils le savaient bien. Non décidément, le miracle était la seule solution. La jeune fille ne baissa pourtant pas les bras, elle finit de laver les légumes puis commença à les éplucher. Ses affaires étaient prêtent... Il lui faudrait encore aller deux fois au puits pour remplir la marmite, et saisir cette occasion pour filer en douce. Elle ne finirait pas pute, ça non, plutôt mourir !
Au crépuscule, la pluie commença à tomber, d'abord doucement, puis à flot. Les gardes rentrèrent le cou dans les épaules et se reculèrent le long du mur dans l'espoir d'échapper aux trombes d'eau qui tombaient du ciel. Les gens couraient en traversant la cour et essayaient de se protéger la tête et bientôt une pluie torrentielle s’abattit sur toute la ville de Narzim. Mélina profita de cette instant, c'était maintenant où jamais, les gardes ne voyait pas à deux mètres et tout le monde était à l'abri, personne ne la verrait. Elle sortit en vitesse avec son seau d'eau, pour faire diversion au cas où quelqu'un serrait encore dehors, couru jusqu'au puits pour le remplir, elle le remonta avec peine, la poignée glissant entre ses mains mouillées. Elle ramena le seau le plus vite qu'elle le pu en trébuchant et glissant sur le sol détrempé, mais eu lieu de rentrer avec son eau, elle le déposa au pas de la porte prit en hâte son petit baluchon et bifurqua sur sa gauche, le long du grand entrepôt, en se cachant dans le bois. Ici la pluie était moins battante mais elle ne voulait prendre aucun risque, aussi attendit-elle quelques instants avant de passer derrière le bâtiment et de le longer jusqu'aux écuries. Avant d'y parvenir, elle devait passer sous une fenêtre d'où une lumière douce filtrait. Elle jeta un oeil juste au moment où Octavius MacKrane tranchait la gorge d'un petit garçon. Mélina ne pu retenir un cri mais fort heureusement le martèlement de la pluie sur le toit couvrit le son de sa voix. Du moins, c'est ce qu'elle cru. Un énorme molosse noir avait relevé la tête en direction de la fenêtre. Pourtant, personne ne parut y prêter attention. MacKrane se retourna alors vers un homme en pleure en lui criant dessus. La jeune fille, toujours cachée sous la fenêtre ne pouvait entendre la conversation mais d'après ce qu'elle voyait, MacKrane voulait obtenir quelque chose de cet homme et pour se faire il avait exécuté son enfant devant ses yeux... MacKrane s'énerva et fit un signe à ses acolytes qui lui apportèrent alors une femme bâillonnée pleurant et se débattant tant qu'elle pouvait. MacKrane l'agenouilla et Mélina n'eut pas la force de regarder cette fois, s'en était trop. Elle risquait de se faire pincer et de louper la seule occasion de sa vie de sortir d'ici, sans compter le châtiment qui l'attendait si elle se faisait prendre. Elle reprit sa route le long de l'entrepôt et buta sur une branche brisée. Elle l'a contourna et s'enfuit jusqu'aux écuries.
A l'intérieur de l'entrepôt, le chien de garde de MacKrane releva la tête pour la seconde fois, et cela n'échappa pas à son maître.
Mélina, arrivée aux écuries s'enfonça un peu plus au nord dans le bois, puis elle bifurqua vers l'ouest afin de passer à travers champs pour quitter la ville. Il fallait faire vite avant que la pluie ne s'arrête ou que quelqu'un ne la voit. Elle courrait aussi vite qu'elle le pouvait mais sa robe mouillée alourdissait ses mouvements et elle était pieds nus sur le sol boueux, ce qui n'était pas pour l'avantager.
c'est une première écriture sans correction, en plus word m'a planté et je n'ai plus que word pad ( c'est là qu'on se rend compte que le correcteur d'orthographe c'est cool )
donc voilà, je vous en met un p'tit bout
Elle se prit le pied dans le bas de sa robe, trébucha et se rattrapa de justesse au rebord du puits. Décidémment, ce n'était vraiment pas sa journée. La jeune fille remplie son seau et repartit vacillante à cause du poids de l'eau jusqu'à la porte de l'arrière cuisine. Avant d'entrée, elle ne pu se retenir de jeter un coup d'oeil de l'autre côté de la cour en direction du sud de la villa... Jamais elle ne finirait là, il en était hors de question. Il fallait qu'elle trouve une idée rapidement pour échapper à cela.
Son maître Octavius MacKrane, un bonhomme chauve, barbu et pervers à souhait était venu la voir un peu plus tôt dans la journée pour lui parler :
" Mélina, tu vas bientôt avoir 18 ans, lui avait-il dit en rejetant une longue mèche de ses cheveux blonds derrière son épaule. La jeune fille avait eu un mouvement de recul. Ce n'était pas la première fois qu'il avait ce genre de comportement avec elle, et c'était de pire en pire au fur et à mesure que le temps passait... La jeune esclave avait redouté ce qu'il voulait lui dire. Tu vas donc changer de travail. Fini le ménage et les corvées de bois et d'eau, d'ici à ce soir tu prendras tes affaires et tu iras rejoindre les filles de Maden dans l'autre bâtiment près de mon bureau. Il est temps pour toi de devenir une femme."
Ensuite il l'avait conduit auprès de cette fameuse Maden afin qu'elle lui explique ce que serait sa tâche à présent. Mais Mélina n'était pas une idiote, elle savait très bien qui était Maden et ses filles : des filles de joie, des prostituées... Ce n'étaient pas à proprement parler ses filles, mais c'est elle qui en prenait soin, qui les soignait, les rassurait, les accouchait si besoin... Elle était là depuis plus longtemps que toute les autres et c'est naturellement qu'elle avait prit le rôle de matriarche auprès des autres femmes de la maison, plus jeunes et moins expérimentées... Mélina avait écouté son discours avec une certaine envie de vomir et des larmes lui étaient montées aux yeux. C'est à ce moment là qu'elle avait décidé de s'enfuir... Seulement voilà, ce n'était pas aussi simple que cela de quitter MacKrane. Elle avait déjà essayée. La propriété était bien gardé, et hormis les gardes, la cour n'était qu'un va et vient perpétuel d'hommes et de femmes attelés à leurs occupations. Il y avait les négociateurs, les clients, les commerciaux, les autres esclaves... C'est qu'elle prospérait bien la fourmilière de MacKrane... Il lui faudrait un miracle pour pouvoir sortir d'ici sans se faire repérer. Une fois, elle avait faillie réussir, mais cette saleté de chien l'avait rattrapé en quelques minutes et l'avait clouée au sol avant même qu'elle n'atteigne le bout de l'allée qui donnait sur la place centrale de Narzim. Octavius était venu la récupérer en personne en rigolant et pour lui faire passer l'envie de recommencer, il l'avait battue encore et encore pendant ce qui lui avait semblé des heures... Quand elle s'était réveillée, Maden pansait ses blessures et MacKrane s'était penché au-dessus d'elle et tout en lui postillonnant au visage, il lui avait susurré:
"Si jamais tu essais de t'échapper à nouveau, je te tue de mes mains." Elle avait 9 ans à l'époque et n'avait jamais recommencé depuis.
Mélina entra dans la petite pièce sur le côté de la villa, chargée de son seau d'eau qu'elle versa dans une grande bassine. Puis elle commença à débarrasser les légumes de leur terre pour le potage du soir. Elle ne pourrait en aucun cas sortir par la grande porte: l'entrée du domaine était gardée par deux gardes armés et un poste de fesquines gérait l'ouverture et la fermeture du grand portail, donc l'entrée et la sortie de toute personne. Tout le côté sud était fermé d'un mur de deux mètres et elle se ferait repérer par les commerciaux qui à cette heure avaient envahis les hangars sud, ce n'était pas sa place et ils le savaient bien. Non décidément, le miracle était la seule solution. La jeune fille ne baissa pourtant pas les bras, elle finit de laver les légumes puis commença à les éplucher. Ses affaires étaient prêtent... Il lui faudrait encore aller deux fois au puits pour remplir la marmite, et saisir cette occasion pour filer en douce. Elle ne finirait pas pute, ça non, plutôt mourir !
Au crépuscule, la pluie commença à tomber, d'abord doucement, puis à flot. Les gardes rentrèrent le cou dans les épaules et se reculèrent le long du mur dans l'espoir d'échapper aux trombes d'eau qui tombaient du ciel. Les gens couraient en traversant la cour et essayaient de se protéger la tête et bientôt une pluie torrentielle s’abattit sur toute la ville de Narzim. Mélina profita de cette instant, c'était maintenant où jamais, les gardes ne voyait pas à deux mètres et tout le monde était à l'abri, personne ne la verrait. Elle sortit en vitesse avec son seau d'eau, pour faire diversion au cas où quelqu'un serrait encore dehors, couru jusqu'au puits pour le remplir, elle le remonta avec peine, la poignée glissant entre ses mains mouillées. Elle ramena le seau le plus vite qu'elle le pu en trébuchant et glissant sur le sol détrempé, mais eu lieu de rentrer avec son eau, elle le déposa au pas de la porte prit en hâte son petit baluchon et bifurqua sur sa gauche, le long du grand entrepôt, en se cachant dans le bois. Ici la pluie était moins battante mais elle ne voulait prendre aucun risque, aussi attendit-elle quelques instants avant de passer derrière le bâtiment et de le longer jusqu'aux écuries. Avant d'y parvenir, elle devait passer sous une fenêtre d'où une lumière douce filtrait. Elle jeta un oeil juste au moment où Octavius MacKrane tranchait la gorge d'un petit garçon. Mélina ne pu retenir un cri mais fort heureusement le martèlement de la pluie sur le toit couvrit le son de sa voix. Du moins, c'est ce qu'elle cru. Un énorme molosse noir avait relevé la tête en direction de la fenêtre. Pourtant, personne ne parut y prêter attention. MacKrane se retourna alors vers un homme en pleure en lui criant dessus. La jeune fille, toujours cachée sous la fenêtre ne pouvait entendre la conversation mais d'après ce qu'elle voyait, MacKrane voulait obtenir quelque chose de cet homme et pour se faire il avait exécuté son enfant devant ses yeux... MacKrane s'énerva et fit un signe à ses acolytes qui lui apportèrent alors une femme bâillonnée pleurant et se débattant tant qu'elle pouvait. MacKrane l'agenouilla et Mélina n'eut pas la force de regarder cette fois, s'en était trop. Elle risquait de se faire pincer et de louper la seule occasion de sa vie de sortir d'ici, sans compter le châtiment qui l'attendait si elle se faisait prendre. Elle reprit sa route le long de l'entrepôt et buta sur une branche brisée. Elle l'a contourna et s'enfuit jusqu'aux écuries.
A l'intérieur de l'entrepôt, le chien de garde de MacKrane releva la tête pour la seconde fois, et cela n'échappa pas à son maître.
Mélina, arrivée aux écuries s'enfonça un peu plus au nord dans le bois, puis elle bifurqua vers l'ouest afin de passer à travers champs pour quitter la ville. Il fallait faire vite avant que la pluie ne s'arrête ou que quelqu'un ne la voit. Elle courrait aussi vite qu'elle le pouvait mais sa robe mouillée alourdissait ses mouvements et elle était pieds nus sur le sol boueux, ce qui n'était pas pour l'avantager.
moustika- Date d'inscription : 08/04/2012
Age : 36
Localisation : sarthe
Re: pas de titre pour l'instant (mais proposez ;) )
C'est bien ecrits, ça me plait beaucoup ! Pourrait-tu nous devoiler la suite ? Moi comme titre j'aurai pu donner, courage, Fuite ou un truc dans le genre. Mais aprés peut être que ce n'est pas ton style de titre
Bref je t'ai donner mon avis ^_^
Bref je t'ai donner mon avis ^_^
Re: pas de titre pour l'instant (mais proposez ;) )
merci Emera oui oui je vais mettre la suite, sans problème
le truc c'est que je suis partie pour une histoire sur deux tomes, et il n'y aura pas que la fuite de Mélina, elle va rencontrer quelqu'un, il va y avoir des rebondissements... une quête... donc en fait, il me faut un titre plus large.... mais je vais bien finir par trouver, merci quand même
le truc c'est que je suis partie pour une histoire sur deux tomes, et il n'y aura pas que la fuite de Mélina, elle va rencontrer quelqu'un, il va y avoir des rebondissements... une quête... donc en fait, il me faut un titre plus large.... mais je vais bien finir par trouver, merci quand même
moustika- Date d'inscription : 08/04/2012
Age : 36
Localisation : sarthe
Re: pas de titre pour l'instant (mais proposez ;) )
tu devrais aller lire l'équilibre instable, je pense que ça te plaira. @Emera
la suite comme promis:
Le plus dur pour elle allait arriver car après avoir traversé deux champs et quatre fermes, faisant aboyer les chiens sur son passage, il faudrait ensuite qu'elle descende la colline escarpée qui délimitait la frontière de la ville. Ses pieds la faisait souffrir, elle glissait à chaque instant cette fuite s’avérait périlleuse.
Pendant ce temps, Octavius en avait finit avec le vieux meaune. Il n'avait pas voulu céder, il en avait payé de sa vie et sa famille aussi. Finalement ce n'était peut-être pas plus mal, cela lui laisserais le champs libre et pourquoi pas se faire élire meaune à son tour... ça c'était une idée qui le réjouissait. Seulement voilà, pour le moment, un autre problème se posait à lui, car pendant l'interrogatoire mortel, son chien Fryen avait réagit plusieurs fois à des bruits suspects derrière le hangar et il craignait qu'on ne les ai vus. Il sortit sur le pas de la porte, se rinça les mains couvertes de sang dans une flaque d'eau et alluma un cigare en regardant la pluie tomber un peu plus calmement. Deux de ses hommes allumèrent une cigarette tout en rigolant de la façon dont le meaune de Narzim avait supplié MacKrane d'épargner sa femme et son fils, c'était vraiment mal le connaître. Puis tout à coup, Octavius remarqua quelque chose d'anormal à gauche, du côté de l'arrière cuisine. La porte était ouverte en grand et un seau de bois en barrait l'entrée. Il s'approcha doucement. La pièce était plongée dans l'obscurité et n'y avait pas là âme qui vive. Il comprit que quelque chose n'allait pas. D'un coup, sans prévenir, il se précipita à travers la cour jusqu'à la maison close et frappa à la porte avec force. Une jeune femme rousse lui ouvrit à moitié nue et lui fit un sourire charmeur croyant qu'il s'agissait là d'un client potentiel. MacKrane la dégagea de son passage d'un revers de la main et entra en criant: "Maden ! "Celle-ci arriva au bout de quelques secondes, vêtue d'une jolie robe de chambre en dentelle blanche finement ouvragée.
" Où est la gamine ? Continua Octavius sans attendre qu'elle soit en bas de l'escalier.
- Et bien je l'attends figure toi, lui répondit la femme sans se laisser attendrir. Elle descendit la volée de marches qu'il restait pour atteindre l'entrée. Elle n'ai pas encore arrivée. Je lui ai préparé un bon bain pour...
- Tu es certaine qu'elle n'est pas chez toi ?
- Oui si je te le dis... Mais pourquoi tu... Octavius l'attrapa par les cheveux et plongea ses grands yeux verts dans les siens.
- Tu en es sûre Maden ? Maden chérie, tu sais que je ne voudrais pas que tu me mentes ? lui dit-il d'un ton menaçant. Il lui avait soufflé la fumé de son cigare au visage et tira un peu plus les cheveux d'un noir ébène de la matriarche.
- Aïe, tu me fais mal, oui, oui, j'en suis sûre, je ne l'ai pas vue, je te le jure," gémit-elle.
MacKrane lâcha la femme sans ménagement et repartit aussi vite qu'il était arrivé sans même fermer la porte. Il fonça droit vers la villa et jeta son cigare au sol. Il entra dans le hall en claquant la double porte contre les murs et se dirigea sans hésiter vers le vestibule. Il ressortit quelques minutes plus tard de la villa, les yeux exorbités, un fusil à la main. L'un de ses bras droits tout habillé en noir se dirigea vers lui en lui demandant ce qui se passait.
" La gamine, Mélina, elle a tout vu, elle s'est barrée ! La garce ! Tout en essayant de charger son fusil, il continua de vociférer. Elle a vu quand on a buté le meaune et sa suite... Merde, merde, merde, elle va me le payer. D'autres de ses hommes de mains l'avaient rejoint. Toi, tu prends cinq hommes avec toi, tu passes derrière l'entrepôt et tu essais de suivre ses traces, elle n'a pas pu aller bien loin. Toi, il désigna un autre homme du menton, tu prends deux gars des écuries et tu me nettoie le bordel qu'il y a dans le hangar, je ne veux plus une trace, pas une tâche de sang, sinon je te butte t'as compris ? et faites gaffe de pas vous faire pincer par les fesquines, sinon on est mal. Vous autres, vous me cherchez cette gamine partout dans la propriété: la villa, les entrepôts, partout ! c'est compris ? RETROUVER MOI CETTE GARCE ! Qu'est-ce que tu fais encore là toi, cria-t-il au premier homme, celui qui l'avait interrogé sur le pourquoi de sa rage? Retrouves moi cette gamine, magne toi !!! "
Il lui jeta son fusil et la boîte de munition et s'enferma dans son bureau avec un nouveau cigare. Elle lui avait toujours posé problème cette fille. Déjà quand il l'avait récupérée, ses parents s'était interposé et il avait du sévir. Quelle bande d'emmerdeurs. Mais là, il fallait coûte que coûte qu'il la récupère. Si elle parlait tout tomberait à l'eau il ne pouvait pas se le permettre. si le conseil des 8 apprenait ce qui s'était passé ce soir, c'était une déclaration de guerre entre Mineria et Hersam tegor. Déjà que la relation entre les deux pays était tendue, mais alors là, pour le coup... Sans parler de la fureur de Alméros Ier qu'il avait eu tant de mal à convaincre... S'il échouait, autant se pendre ! Il fallait retrouver Mélina.
L'homme en noir se précipita avec cinq de ses hommes vers l'endroit où s'était caché la jeune fille, juste sous la fenêtre de l'entrepôt, et essaya de repérer un indice, une empreinte, mais avec la pluie qui était tombée et qui tombait toujours, il n'y avait plus grande trace de son passage. Il continua jusqu'aux écuries en se disant que si lui-même devait fuir sans se faire repérer, c'est par là qu'il irait. Au loin, il entendit des chiens aboyer. Cela venait des fermes voisines, ils se mirent à courir tous les six, mais prudemment car le sol était glissant jusqu'à la source de ce vacarme. Quand ils arrivèrent sur place, un vieil homme essayait de calmer ses bêtes qui gueulaient toujours en regardant vers l'ouest comme s'ils avaient vu quelque chose qui n'aurait pas dû y être. Ils demandèrent au fermier de leur laisser les chiens. Celui-ci les détacha et ils partirent en trombe dans la nuit. Les hommes de MacKrane les suivirent jusqu'au bord de la colline, là où le sol était était devenu impraticable, trop escarpé, et dangereux, surtout la nuit. Ils rappelèrent les chiens et rebroussèrent chemins. Pour ce coup si, Mélina avait eu chaud. Mais ce n'était pas terminé. Quand son homme de main vint le rejoindre dans son bureau il lui raconta que la petite avait surement quitté la ville, Octavius entra dans une rage folle. Le jeune homme tenta de lui expliquer qu'étant donné la difficulté de la descente, la pluie, la nuit, il y avait très peu de chance qu'elle ai pu s'en sortir vivante...
C'est là que MacKrane eu une idée. Il se leva, se tourna vers la fenêtre et en tirant une grande bouffée de fumée sur son cigare il dit, très calmement: " je le veux, maintenant. Va me le chercher ! " Bien que ses paroles paraissent vides de sens, son acolyte du les comprendre car il sortit de la maison et se dirigea avec hâte vers l'entrée du domaine. Il passa devant le poste de fesquines qui bien sûr l'interrogèrent sur tout ce chahut à une heure pareil. Il leur dit rapidement qu'une des filles avait disparue et fila vers le centre de Narzim, saluant les deux gardes du portail sur son passage. Ensuite, il traversa la place centrale et se retrouva à l'exact opposé du domaine de MacKrane, devant une petite masure de pierre qui tenait encore debout par on ne savait quel miracle. Au dessus de la porte, un crâne de cerf était suspendu. Par la fenêtre filtrait une lumière vacillante comme la lueur d'une bougie. L'homme de main d'Octavius frappa deux coups forts et distincts sur le panneau de bois rongé de mites. A l'intérieur, quelque chose bougea et quelques instants plus tard, la porte s'ouvrit ne laissant apparaître dans son encadrement qu'une silhouette sombre sans visage.
" MacKrane vous demande"
la suite comme promis:
Le plus dur pour elle allait arriver car après avoir traversé deux champs et quatre fermes, faisant aboyer les chiens sur son passage, il faudrait ensuite qu'elle descende la colline escarpée qui délimitait la frontière de la ville. Ses pieds la faisait souffrir, elle glissait à chaque instant cette fuite s’avérait périlleuse.
Pendant ce temps, Octavius en avait finit avec le vieux meaune. Il n'avait pas voulu céder, il en avait payé de sa vie et sa famille aussi. Finalement ce n'était peut-être pas plus mal, cela lui laisserais le champs libre et pourquoi pas se faire élire meaune à son tour... ça c'était une idée qui le réjouissait. Seulement voilà, pour le moment, un autre problème se posait à lui, car pendant l'interrogatoire mortel, son chien Fryen avait réagit plusieurs fois à des bruits suspects derrière le hangar et il craignait qu'on ne les ai vus. Il sortit sur le pas de la porte, se rinça les mains couvertes de sang dans une flaque d'eau et alluma un cigare en regardant la pluie tomber un peu plus calmement. Deux de ses hommes allumèrent une cigarette tout en rigolant de la façon dont le meaune de Narzim avait supplié MacKrane d'épargner sa femme et son fils, c'était vraiment mal le connaître. Puis tout à coup, Octavius remarqua quelque chose d'anormal à gauche, du côté de l'arrière cuisine. La porte était ouverte en grand et un seau de bois en barrait l'entrée. Il s'approcha doucement. La pièce était plongée dans l'obscurité et n'y avait pas là âme qui vive. Il comprit que quelque chose n'allait pas. D'un coup, sans prévenir, il se précipita à travers la cour jusqu'à la maison close et frappa à la porte avec force. Une jeune femme rousse lui ouvrit à moitié nue et lui fit un sourire charmeur croyant qu'il s'agissait là d'un client potentiel. MacKrane la dégagea de son passage d'un revers de la main et entra en criant: "Maden ! "Celle-ci arriva au bout de quelques secondes, vêtue d'une jolie robe de chambre en dentelle blanche finement ouvragée.
" Où est la gamine ? Continua Octavius sans attendre qu'elle soit en bas de l'escalier.
- Et bien je l'attends figure toi, lui répondit la femme sans se laisser attendrir. Elle descendit la volée de marches qu'il restait pour atteindre l'entrée. Elle n'ai pas encore arrivée. Je lui ai préparé un bon bain pour...
- Tu es certaine qu'elle n'est pas chez toi ?
- Oui si je te le dis... Mais pourquoi tu... Octavius l'attrapa par les cheveux et plongea ses grands yeux verts dans les siens.
- Tu en es sûre Maden ? Maden chérie, tu sais que je ne voudrais pas que tu me mentes ? lui dit-il d'un ton menaçant. Il lui avait soufflé la fumé de son cigare au visage et tira un peu plus les cheveux d'un noir ébène de la matriarche.
- Aïe, tu me fais mal, oui, oui, j'en suis sûre, je ne l'ai pas vue, je te le jure," gémit-elle.
MacKrane lâcha la femme sans ménagement et repartit aussi vite qu'il était arrivé sans même fermer la porte. Il fonça droit vers la villa et jeta son cigare au sol. Il entra dans le hall en claquant la double porte contre les murs et se dirigea sans hésiter vers le vestibule. Il ressortit quelques minutes plus tard de la villa, les yeux exorbités, un fusil à la main. L'un de ses bras droits tout habillé en noir se dirigea vers lui en lui demandant ce qui se passait.
" La gamine, Mélina, elle a tout vu, elle s'est barrée ! La garce ! Tout en essayant de charger son fusil, il continua de vociférer. Elle a vu quand on a buté le meaune et sa suite... Merde, merde, merde, elle va me le payer. D'autres de ses hommes de mains l'avaient rejoint. Toi, tu prends cinq hommes avec toi, tu passes derrière l'entrepôt et tu essais de suivre ses traces, elle n'a pas pu aller bien loin. Toi, il désigna un autre homme du menton, tu prends deux gars des écuries et tu me nettoie le bordel qu'il y a dans le hangar, je ne veux plus une trace, pas une tâche de sang, sinon je te butte t'as compris ? et faites gaffe de pas vous faire pincer par les fesquines, sinon on est mal. Vous autres, vous me cherchez cette gamine partout dans la propriété: la villa, les entrepôts, partout ! c'est compris ? RETROUVER MOI CETTE GARCE ! Qu'est-ce que tu fais encore là toi, cria-t-il au premier homme, celui qui l'avait interrogé sur le pourquoi de sa rage? Retrouves moi cette gamine, magne toi !!! "
Il lui jeta son fusil et la boîte de munition et s'enferma dans son bureau avec un nouveau cigare. Elle lui avait toujours posé problème cette fille. Déjà quand il l'avait récupérée, ses parents s'était interposé et il avait du sévir. Quelle bande d'emmerdeurs. Mais là, il fallait coûte que coûte qu'il la récupère. Si elle parlait tout tomberait à l'eau il ne pouvait pas se le permettre. si le conseil des 8 apprenait ce qui s'était passé ce soir, c'était une déclaration de guerre entre Mineria et Hersam tegor. Déjà que la relation entre les deux pays était tendue, mais alors là, pour le coup... Sans parler de la fureur de Alméros Ier qu'il avait eu tant de mal à convaincre... S'il échouait, autant se pendre ! Il fallait retrouver Mélina.
L'homme en noir se précipita avec cinq de ses hommes vers l'endroit où s'était caché la jeune fille, juste sous la fenêtre de l'entrepôt, et essaya de repérer un indice, une empreinte, mais avec la pluie qui était tombée et qui tombait toujours, il n'y avait plus grande trace de son passage. Il continua jusqu'aux écuries en se disant que si lui-même devait fuir sans se faire repérer, c'est par là qu'il irait. Au loin, il entendit des chiens aboyer. Cela venait des fermes voisines, ils se mirent à courir tous les six, mais prudemment car le sol était glissant jusqu'à la source de ce vacarme. Quand ils arrivèrent sur place, un vieil homme essayait de calmer ses bêtes qui gueulaient toujours en regardant vers l'ouest comme s'ils avaient vu quelque chose qui n'aurait pas dû y être. Ils demandèrent au fermier de leur laisser les chiens. Celui-ci les détacha et ils partirent en trombe dans la nuit. Les hommes de MacKrane les suivirent jusqu'au bord de la colline, là où le sol était était devenu impraticable, trop escarpé, et dangereux, surtout la nuit. Ils rappelèrent les chiens et rebroussèrent chemins. Pour ce coup si, Mélina avait eu chaud. Mais ce n'était pas terminé. Quand son homme de main vint le rejoindre dans son bureau il lui raconta que la petite avait surement quitté la ville, Octavius entra dans une rage folle. Le jeune homme tenta de lui expliquer qu'étant donné la difficulté de la descente, la pluie, la nuit, il y avait très peu de chance qu'elle ai pu s'en sortir vivante...
C'est là que MacKrane eu une idée. Il se leva, se tourna vers la fenêtre et en tirant une grande bouffée de fumée sur son cigare il dit, très calmement: " je le veux, maintenant. Va me le chercher ! " Bien que ses paroles paraissent vides de sens, son acolyte du les comprendre car il sortit de la maison et se dirigea avec hâte vers l'entrée du domaine. Il passa devant le poste de fesquines qui bien sûr l'interrogèrent sur tout ce chahut à une heure pareil. Il leur dit rapidement qu'une des filles avait disparue et fila vers le centre de Narzim, saluant les deux gardes du portail sur son passage. Ensuite, il traversa la place centrale et se retrouva à l'exact opposé du domaine de MacKrane, devant une petite masure de pierre qui tenait encore debout par on ne savait quel miracle. Au dessus de la porte, un crâne de cerf était suspendu. Par la fenêtre filtrait une lumière vacillante comme la lueur d'une bougie. L'homme de main d'Octavius frappa deux coups forts et distincts sur le panneau de bois rongé de mites. A l'intérieur, quelque chose bougea et quelques instants plus tard, la porte s'ouvrit ne laissant apparaître dans son encadrement qu'une silhouette sombre sans visage.
" MacKrane vous demande"
moustika- Date d'inscription : 08/04/2012
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Localisation : sarthe
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