Commentaires pour Tramont
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Commentaires pour Tramont
J'ai récemment essayé d'écrire un poème uniquement en alexandrin, sans rime, dans la même lignée que les poème en prose ailleurs postés (à la base, il devait d'ailleurs en faire partie). Voici donc le résultat ; j'espère ne pas m'être trop trompé dans la façon de compter les pieds ...
Première version :
Qu'en pensez-vous ? (Le nom de "Tramont" vient de l'italien "Tramonto", qui signifie "Coucher de soleil, crépuscule".)
Désillusion
La lune était pleine et soufflait le vent de l’Ouest
Lorsque je débarquai dans la ville de Tramont
Qui se dresse depuis des temps immémoriaux
Sur la rive orientale de la Mer des Rêves.
A cette heure, dans la cité du Crépuscule —
Ainsi est surnommée Tramont —, l'on célébrait
La Fête de Rakos, Dieu de vin et de joie ;
Car l’été commençait, et la coutume voulait
Qu’alors on festoyât, et dansât, et chantât.
Quand j’ouïs sons de violes et de clairons mêlés,
Je décidai de me joindre aux joies de ce soir ;
Je pénétrai dans une grande place, où
Un banquet démesuré se tenait, avec
Tout le baroque des pays que j’ai rêvés.
Sur un fort long banc m’assis-je, et une assiette
Fut remplie de nourriture et me fut donnée.
Je mangeai alors, contant à mes voisins les
Aventures que j’eus dans les contrées du Songe.
J’entonnai aussi maintes chansons, et dansai
Nombre sarabandes au cours de ce festin.
Mais j’étais peu à peu lassé par cette pompe ;
Je quittai la table, silencieux, pour me perdre
Dans le labyrinthe des étroites ruelles,
Tapies entre les murs comme de noirs serpents.
Là-bas régnaient le silence et l’obscurité
Car nul feu autre que la lune ne brillait,
Et seuls les lépreux et les mendiants s’y trouvaient.
Longtemps marchai-je dans ces rues enténébrées,
Dont les pavés recelaient d’étranges secrets.
La Minuit passa, et la blanche Aube approchait
Lorsque mes pas devant la Mer me ramenèrent.
Belle était-elle en cette heure où la nuit mourait,
Lorsque les étoiles pâlissent, lorsque la
Lune à l'Ouest sombre dans un océan d’argent.
La journée nouvelle était sur le point de poindre,
Mais au loin les bruits de la fête résonnaient
Encor ; aussi décidai-je de regagner
Le lieu que j’avais quitté, pour faire mes adieux,
Avant de partir vers le monde de l’éveil.
Or donc le Soleil se leva, et ses rayons
Frappèrent les toits de la cité, emplissant
Les sombres venelles et les ruelles noires
D'une lueur dorée, tandis que j'y marchais.
Lors ! La vérité sur Tramont me fut connue,
Tranchante et blessante comme un couteau sans manche ;
Les murs de la cité étaient en vérité
À moitié éboulés ; ses tours se dressaient vers
Les cieux comme les longs doigts maigres d’un squelette,
Et un vieux lierre étranglait leurs antiques pierres.
Alarmé, je me mis à courir vers la place,
Lorsque, soudain, un vent chargé de corruption,
Venu de l’endroit où nous avions banqueté,
Se leva et commença à souffler, malin...
Alors je m’enfuis de Tramont, implorant mon
Réveil et la fin de ce cauchemar ; car il
M’apparaissait maintenant que Tramont était,
Depuis maints siècles déjà, une cité morte.
La lune était pleine et soufflait le vent de l’Ouest
Lorsque je débarquai dans la ville de Tramont
Qui se dresse depuis des temps immémoriaux
Sur la rive orientale de la Mer des Rêves.
A cette heure, dans la cité du Crépuscule —
Ainsi est surnommée Tramont —, l'on célébrait
La Fête de Rakos, Dieu de vin et de joie ;
Car l’été commençait, et la coutume voulait
Qu’alors on festoyât, et dansât, et chantât.
Quand j’ouïs sons de violes et de clairons mêlés,
Je décidai de me joindre aux joies de ce soir ;
Je pénétrai dans une grande place, où
Un banquet démesuré se tenait, avec
Tout le baroque des pays que j’ai rêvés.
Sur un fort long banc m’assis-je, et une assiette
Fut remplie de nourriture et me fut donnée.
Je mangeai alors, contant à mes voisins les
Aventures que j’eus dans les contrées du Songe.
J’entonnai aussi maintes chansons, et dansai
Nombre sarabandes au cours de ce festin.
Mais j’étais peu à peu lassé par cette pompe ;
Je quittai la table, silencieux, pour me perdre
Dans le labyrinthe des étroites ruelles,
Tapies entre les murs comme de noirs serpents.
Là-bas régnaient le silence et l’obscurité
Car nul feu autre que la lune ne brillait,
Et seuls les lépreux et les mendiants s’y trouvaient.
Longtemps marchai-je dans ces rues enténébrées,
Dont les pavés recelaient d’étranges secrets.
La Minuit passa, et la blanche Aube approchait
Lorsque mes pas devant la Mer me ramenèrent.
Belle était-elle en cette heure où la nuit mourait,
Lorsque les étoiles pâlissent, lorsque la
Lune à l'Ouest sombre dans un océan d’argent.
La journée nouvelle était sur le point de poindre,
Mais au loin les bruits de la fête résonnaient
Encor ; aussi décidai-je de regagner
Le lieu que j’avais quitté, pour faire mes adieux,
Avant de partir vers le monde de l’éveil.
Or donc le Soleil se leva, et ses rayons
Frappèrent les toits de la cité, emplissant
Les sombres venelles et les ruelles noires
D'une lueur dorée, tandis que j'y marchais.
Lors ! La vérité sur Tramont me fut connue,
Tranchante et blessante comme un couteau sans manche ;
Les murs de la cité étaient en vérité
À moitié éboulés ; ses tours se dressaient vers
Les cieux comme les longs doigts maigres d’un squelette,
Et un vieux lierre étranglait leurs antiques pierres.
Alarmé, je me mis à courir vers la place,
Lorsque, soudain, un vent chargé de corruption,
Venu de l’endroit où nous avions banqueté,
Se leva et commença à souffler, malin...
Alors je m’enfuis de Tramont, implorant mon
Réveil et la fin de ce cauchemar ; car il
M’apparaissait maintenant que Tramont était,
Depuis maints siècles déjà, une cité morte.
Première version :
- Spoiler:
- Tramont
La lune était pleine, et soufflait le vent de l’Ouest
Lorsque je débarquai dans la ville de Tramont
Qui se dresse depuis des temps immémoriaux
Sur un rivage à l’Est de la Mer des Rêves.
Dans la cité du Crépuscule --- ainsi est-elle
Surnommée par ses habitants ---, avait lieu la
Fête de Rakos, Dieu du vin et de la joie ;
Car l’été commençait, et la coutume voulait
Qu’alor on festoyât, et dansât, et chantât.
Lorsque j’ouïs son de violes et de clairons unis,
Je décidai de me joindre aux joies de ce soir ;
Et je pénétrai dans une grande place, où
Un banquet démesuré se tenait, avec
Tout le baroque des royaumes que j’ai rêvés.
Sur un fort long banc je m’assis, et une assiette
Fut remplie de nourriture et me fut donnée.
Je mangeai alors, contant à mes voisins les
Aventures qui m’advinrent dans les contrées du Songe.
J’entonnai aussi maintes chansons, et dansai
Nombre sarabandes au cours de ce festin.
Mais j’étais peu à peu lassé par ce faste ;
Je quittai la table sans bruit, pour me perdre
Dans le labyrinthe des étroites ruelles,
Tapies entre les maisons comme de noirs serpents.
Là-bas régnaient le silence et l’obscurité
Car nulle lanterne autre que la lune ne brillait,
Et seuls les lépreux et les mendiants s’y trouvaient.
Longtemps marchai-je dans ces rues enténébrées, dont
Les vieux pavés recelaient d’étranges mystères.
La Minuit passa, et la blanche Aube approchait,
Lorsque mes pas me ramenèrent devant la Mer.
Belle était-elle en cette heure où la nuit mourait,
Alors que les étoiles pâlissaient et que la Lune
Disparaissait à l’Ouest dans une grise mer d’argent.
Le jour nouveau était sur le point de poindre,
Mais au loin les échos de la fête résonnaient
Encore ; aussi décidai-je de regagner
La place que j’avais quittée, pour faire mes adieux
Avant de retourner dans le monde de l’éveil.
Comme je marchais à nouveau dans les rues sombres,
Le Soleil se leva à l’Est, et ses rayons
Frappèrent les bas toits de la cité et emplirent
Ses venelles et ses ruelles d’une lumière dorée.
Alors la vérité sur Tramont m’apparut,
Tranchante et blessante comme un couteau sans manche ;
Les murs de la cité étaient en vérité
À moitié éboulés ; ses tours se dressaient vers
Les cieux comme les longs doigts maigres d’un squelette,
Et un vieux lierre étranglait leurs antiques pierres.
Effrayé, je me mis à courir vers la place,
Lorsque, soudain, un vent chargé de pourriture,
Venu de l’endroit où nous avions banqueté,
Commença à souffler, maléficieusement.
Alors je m’enfuis de Tramont, implorant mon
Réveil et la fin de ce cauchemar ; car il
M’apparaissait maintenant que Tramont était
Depuis de nombreux siècles une cité morte.
Qu'en pensez-vous ? (Le nom de "Tramont" vient de l'italien "Tramonto", qui signifie "Coucher de soleil, crépuscule".)
Dernière édition par Oorgan le Lun 5 Mar - 14:53, édité 2 fois
Oorgan- Date d'inscription : 23/01/2012
Age : 27
Re: Commentaires pour Tramont
Sur | un | ri |va |ge à | l’Est | de | la | Mer | des | Rêves |-- 11 syllabes
Car | l’é |té com |men |çait, | et | la | cou |tu |me | vou |lait | -- 13 syllabes
Tout | le | ba | ro |que | des | ro |yau |mes | que | j’ai | rê |vés | -- 13 syllabes
A |ven |tu |res | qui | m’ad |vin |rent | dans | les | con |trées | du | Songe | -- 14 syllabes
Nom |bre | sa |ra |ban |des au | cours | de | ce | fes |tin |. -- 11 syllabes
Il y en a encore quelques uns (une petite dizaine je pense). J'ai été impressionnée parce que tu as su tenir ton engagement de 12 syllabes sur la moitié du poème. La plupart du temps, c'est juste un problème avec les "e" muets. Un "e" se prononce s'il est suivi d'une consonne, il ne se prononce jamais en fin de vers.
Sinon, j'aime beaucoup ta description qui est vraiment très bien faite !
Au plaisir de te lire
Car | l’é |té com |men |çait, | et | la | cou |tu |me | vou |lait | -- 13 syllabes
Tout | le | ba | ro |que | des | ro |yau |mes | que | j’ai | rê |vés | -- 13 syllabes
A |ven |tu |res | qui | m’ad |vin |rent | dans | les | con |trées | du | Songe | -- 14 syllabes
Nom |bre | sa |ra |ban |des au | cours | de | ce | fes |tin |. -- 11 syllabes
Il y en a encore quelques uns (une petite dizaine je pense). J'ai été impressionnée parce que tu as su tenir ton engagement de 12 syllabes sur la moitié du poème. La plupart du temps, c'est juste un problème avec les "e" muets. Un "e" se prononce s'il est suivi d'une consonne, il ne se prononce jamais en fin de vers.
Sinon, j'aime beaucoup ta description qui est vraiment très bien faite !
Au plaisir de te lire
mathmatha- Date d'inscription : 30/05/2011
Age : 28
Re: Commentaires pour Tramont
mathmatha a écrit:Sur | un | ri |va |ge à | l’Est | de | la | Mer | des | Rêves |-- 11 syllabes
Car | l’é |té com |men |çait, | et | la | cou |tu |me | vou |lait | -- 13 syllabes
Tout | le | ba | ro |que | des | ro |yau |mes | que | j’ai | rê |vés | -- 13 syllabes
A |ven |tu |res | qui | m’ad |vin |rent | dans | les | con |trées | du | Songe | -- 14 syllabes
Nom |bre | sa |ra |ban |des au | cours | de | ce | fes |tin |. -- 11 syllabes
Il y en a encore quelques uns (une petite dizaine je pense). J'ai été impressionnée parce que tu as su tenir ton engagement de 12 syllabes sur la moitié du poème. La plupart du temps, c'est juste un problème avec les "e" muets. Un "e" se prononce s'il est suivi d'une consonne, il ne se prononce jamais en fin de vers.
Merci de me le signaler ; j'ignorais cette dernière règle (je pensais que cela dépendait juste du mot, pas de sa position). Je retravaillerai donc cela, dans une semaine peut-être, pour prendre un peu de distance
Sinon, j'aime beaucoup ta description qui est vraiment très bien faite !
Au plaisir de te lire
Merci
Oorgan- Date d'inscription : 23/01/2012
Age : 27
Re: Commentaires pour Tramont
Même si le nombre de pieds n'est pas exact ce n'est pas bien grave. Tu te débrouilles très bien dans cet univers à la croisée du merveilleux et du mythologique, et je remarque qu'en dépit de ton jeune âge tu as déjà un style à toi. Mais attention à ne pas tomber dans un travers qui était encore le mien -et qui l'est peut être encore!- il y a quelques années. J'ai remarqué que tu usais -et abusais- des imparfaits du subjonctif, des adjectifs rares, des cascades d'épithète... Bref, de tout ce qui sert à allourdir un texte.
En un sens, c'est bien; au moins tu ne te complais pas dans cette stupide écriture minimaliste et indigeste que nous servent quotidiennement les grandes maisons d'éditions. Mais bien écrire, ce n'est pas non plus faire étalage de sa science grammaticale et linguistique, ou du moins pas dans tous les cas. Autrement dit, bien écrire, ce n'est pas faire un exercice de style. Il faut employer les "lourdes structures" avec une infinie délicatesse et surtout, en sachant mesurer leur effet.
Bien sûr, cet avis n'engage que moi et personne d'autre que toi ne pourra changer cela à ta place. C'est à toi d'apprendre à juger de la portée de tes phrases, et à apprécier ton écriture.
En disant cela, je remercie toutes les personnes ici qui m'ont aidée -avec politesse et courtoisie pour la plupart- à corriger ce défaut de jeunesse...
En un sens, c'est bien; au moins tu ne te complais pas dans cette stupide écriture minimaliste et indigeste que nous servent quotidiennement les grandes maisons d'éditions. Mais bien écrire, ce n'est pas non plus faire étalage de sa science grammaticale et linguistique, ou du moins pas dans tous les cas. Autrement dit, bien écrire, ce n'est pas faire un exercice de style. Il faut employer les "lourdes structures" avec une infinie délicatesse et surtout, en sachant mesurer leur effet.
Bien sûr, cet avis n'engage que moi et personne d'autre que toi ne pourra changer cela à ta place. C'est à toi d'apprendre à juger de la portée de tes phrases, et à apprécier ton écriture.
En disant cela, je remercie toutes les personnes ici qui m'ont aidée -avec politesse et courtoisie pour la plupart- à corriger ce défaut de jeunesse...
Re: Commentaires pour Tramont
En fait, à force de diversifier mes lectures, je songe de plus en plus qu'il est assez inutile d'employer le subjonctif imparfait à tout bout de champ (certes, je l'ai mis ici ; mais ça permettait d'avoir douze syllabes et une assonance. Encore qu'en mettant festoie à la place de festoyât, on obtiendrait le même résultat, en rétablissant l'orthographe de alors ) Après, les adjectifs rares ne me dérangent pas forcément ; les cascades d'épithètes non plus, d'ailleurs ; mais tout cela est relatif. D'ailleurs, peut-être que dans dix ans, j'aurais un avis tout autre ^_^.
Oorgan- Date d'inscription : 23/01/2012
Age : 27
Re: Commentaires pour Tramont
Bon, en fait, hier les heures s'étendaient innombrables devant moi, mornes et sombres comme le pays de Mordor, et je décidai de remanier Tramont avec les remarques de Mathmatha (que je remercie une seconde fois ). J'ai édité le premier post pour y ajouter cette nouvelle version (nommée, par ailleurs, "Désillusion"), en mettant la première version de Tramont en spoiler pour en garder une trace.
Petite question aux poètes : quand on écrit "siècles une cité...", on dit bien "siè|cles|z-u|ne|ci|té.... ? Sinon, tout est à refaire
Petite question aux poètes : quand on écrit "siècles une cité...", on dit bien "siè|cles|z-u|ne|ci|té.... ? Sinon, tout est à refaire
Oorgan- Date d'inscription : 23/01/2012
Age : 27
Re: Commentaires pour Tramont
Tu peux le couper
siè|cles|z-u|ne|ci|té
ou si|è|cles|z-u|ne|ci|té
siè|cles|z-u|ne|ci|té
ou si|è|cles|z-u|ne|ci|té
mathmatha- Date d'inscription : 30/05/2011
Age : 28
Re: Commentaires pour Tramont
Ok.
Une dernière question, avant de t'embêter :
Dans ce vers "Tu brilles, rougeoyante, cime du ciel", si je m'en tiens à ta règle comme quoi l'on prononce les e muets lorsqu'ils sont devant une consommes, on dirait :Tu-bri-lles-rou-geoi-yan-te-ci-me-du-ciel" (ou ci-el).
Mais lorsqu'une virgule est placée entre le e muet et la consomme, prononce-t-on le e quand même, ou non ?
Ps : ne serait-il pas de bon aloi de créer un sujet là-dessus dans la section poème du bureau ?
Une dernière question, avant de t'embêter :
Dans ce vers "Tu brilles, rougeoyante, cime du ciel", si je m'en tiens à ta règle comme quoi l'on prononce les e muets lorsqu'ils sont devant une consommes, on dirait :Tu-bri-lles-rou-geoi-yan-te-ci-me-du-ciel" (ou ci-el).
Mais lorsqu'une virgule est placée entre le e muet et la consomme, prononce-t-on le e quand même, ou non ?
Ps : ne serait-il pas de bon aloi de créer un sujet là-dessus dans la section poème du bureau ?
Oorgan- Date d'inscription : 23/01/2012
Age : 27
Re: Commentaires pour Tramont
Alors, tu peux choisir entre ciel en une seule ou en deux syllabes, en fonction de ce qui t'arrange (c'est une diérèse)
La règle de change pas quand il y a une virgule : le e muet se prononce quand il y a une consonne, sauf en fin de vers même s'il y a un enjambement
Après, c'est la versification classique, celle que j'apprends en cours, et ça fonctionne comme ça la plupart du temps, mais ça change selon l'époque et les auteurs (ponctuation, règles de versification...)
La règle de change pas quand il y a une virgule : le e muet se prononce quand il y a une consonne, sauf en fin de vers même s'il y a un enjambement
Après, c'est la versification classique, celle que j'apprends en cours, et ça fonctionne comme ça la plupart du temps, mais ça change selon l'époque et les auteurs (ponctuation, règles de versification...)
mathmatha- Date d'inscription : 30/05/2011
Age : 28
Re: Commentaires pour Tramont
Ok. Nous, on ne fait pas ça en cours. (Encore que l'on devrait bientôt aborder la poésie )
Oorgan- Date d'inscription : 23/01/2012
Age : 27
Re: Commentaires pour Tramont
en rétablissant l'orthographe de alors
en rétablissant l'othographe d' alors
Re: Commentaires pour Tramont
J'ai vu ça en 4e, en 3e et là en 2de (bien que ce soit beaucoup, beaucoup plus poussé cette année avec les commentaires). Les bases sont très importantes, surtout quand on se risque à écrire des poèmes en utilisant une versification dite classique (alexandrin ; sonnet...)
Bon Courage si tu te lances dans ce genre d'exercice très contraignant
[tu m'as intrigué, j'ai donc essayé moi-même d'écrire en alexandrin, la lecture est plus jolie mais le travail beaucoup plus important !]
Bon Courage si tu te lances dans ce genre d'exercice très contraignant
[tu m'as intrigué, j'ai donc essayé moi-même d'écrire en alexandrin, la lecture est plus jolie mais le travail beaucoup plus important !]
mathmatha- Date d'inscription : 30/05/2011
Age : 28
Re: Commentaires pour Tramont
mathmatha a écrit:J'ai vu ça en 4e, en 3e et là en 2de (bien que ce soit beaucoup, beaucoup plus poussé cette année avec les commentaires). Les bases sont très importantes, surtout quand on se risque à écrire des poèmes en utilisant une versification dite classique (alexandrin ; sonnet...)
Bon Courage si tu te lances dans ce genre d'exercice très contraignant
[tu m'as intrigué, j'ai donc essayé moi-même d'écrire en alexandrin, la lecture est plus jolie mais le travail beaucoup plus important !]
On m'a vaguement dit qu'un alexandrin avait douze syllabes, mais ça s'est arrêté là ; et pourtant, je suis aussi en seconde.
Un truc qui serait intéressant, ce serait de rétablir les accents comme en Latin, mais sur des vers non-classiques, à onze syllabes par exemple, ou à quinze, comme dans le Mangeur de Haschich. On pourrait ainsi marquer les temps, sans tomber dans la régularité du classique (qui était souvent un peu... irrégulier, d'ailleurs ^^) ou du baroque (que j'admire et vénère cependant) ; un peu comme dans le Sacre du Printemps, où le temps fort est sans cesse décalé, tombant sur le troisième temps, le premier, le second... Cela pourrait convenir à certains poèmes un peu "impies", pour ainsi dire --- voire, plus simplement de ralentir ou accélérer le rythme
Oorgan- Date d'inscription : 23/01/2012
Age : 27
Re: Commentaires pour Tramont
Ce serait super intéressant, mais extrêmement compliqué !
De plus, on a des outils qui nous le permettent à moindre en mesure (assonance allitération). Mais c'est vrai, qu'en allemand, par exemple, où l'accentuation d'une voyelle (courte ou longue) est importante, les sonorités ne sont pas les mêmes et je trouve, la plupart du temps les textes plus beaux à entendre et à lire dans cette langue
De plus, on a des outils qui nous le permettent à moindre en mesure (assonance allitération). Mais c'est vrai, qu'en allemand, par exemple, où l'accentuation d'une voyelle (courte ou longue) est importante, les sonorités ne sont pas les mêmes et je trouve, la plupart du temps les textes plus beaux à entendre et à lire dans cette langue
mathmatha- Date d'inscription : 30/05/2011
Age : 28
Re: Commentaires pour Tramont
Ou alors, juste accentuer la voyelle en la marquant plus fort --- en la faisant "péter" (Je ne fais pas d'allemand, juste de l'italien et de l'anglais, et cela me suffit, par la malepeste.)
Oorgan- Date d'inscription : 23/01/2012
Age : 27
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