La vie de mon chien (Récit inventé)

Je naquis d'une mère caniche et d'un père griffon,
Une maison douce et chaleureuse m’accueillait,
Un homme se penchait sur moi,
Pendant que je tétais.

Je grandis dans la joie, heureux de vivre,
M'amusant avec mon maître,
Mais je ne connaissais pas la vérité,
Qui allait paraître.

Un jour, vers mes 4 mois, il m’emmena faire un tour en voiture,
J'étais joyeux, et content à l'idée de cette perspective,
Alors que celle-ci s’arrêtait quelque part je me sentis tomber hors du véhicule,
Et la voiture repartit dans de grands bruits me laissant seul avec ma peur.

Tout d'abord j'essayais de la suivre: il m'avait oublié!!!
Je devais retrouver mon maître et partir de cet endroit inconnu,
Mais ce fut peine perdue,
Et je pleurais ma solitude.

Pendant quelques jours j’errais dans le quartier,
Seul, affamé et de plus en plus désespéré.
Au matin du quatrième jour une grosse masse que je ne pus distinguer,
M'engloutit sans me laisser le temps de crier.

Je me réveillais dans une grande cage,
De la nourriture et de l'eau à mes côtés,
Alors je réalisais,
Qu'ici on me voulait du bien.

Deux mois durant j'attendis dans l'espoir de trouver un nouveau maître,
Mais plus les jours passaient plus je tombais dans une vague de tristesse.
Heureusement, le soir du soixantième jour une grande femme au regard doux,
Se pencha vers moi et appela les propriétaires de ce lieu.

Alors la jeune femme me prit et me mit dans une voiture à l'odeur apaisante,
Et une heure plus tard une petite fille blonde arriva de nul part,
Rentra dans le véhicule et me regarda de ses yeux doux noisettes et chaleureux.
Alors, je sus que j'avais de nouveaux maîtres qui m'aimeraient toute ma vie.

J'ai désormais quatre ans et je vis heureux sous le nom d'Oscar,
Je fais de l'exercice, je sors je cours, je joue, je suis comblé.
J'adore mes nouvelles maîtresse,
Et je peux enfin dire que j'ai une vraie vie.

Retenez bien cette leçon chers lecteurs:
Osez le regarder dans les yeux quand vous l'abandonnez...

Par Ecrirecestmapassion le 29/10/2011

Un jour, trois enfants qui jouaient sur les maigres pelouse d'une "cité" périphérique de Marseille croisèrent un tout jeune chien qui errait en quête de nourriture, boisson et caresses. Perdu, abandonné, qui pouvait savoir ?
Des caresses il en eut aussitôt et bien sûr les suivit, mais papa maman qui trouvaient leur logement beaucoup trop exiguë estimèrent à regret ne pas pouvoir l'héberger. Il resta dans la rue..
C'était un bâtard blanc et feu, oreilles tombantes et queue coupée qui avait à coup sûr du sang épagneul et un regard malin futé très attendrissant.
La semaine qui suivit, les trois gamins jouèrent beaucoup avec lui, puis une rumeur de la cité les informa que certains habitants indisposés, on se demande pourquoi, avaient averti la fourrière qui devait venir le capturer pour l'envoyer comme il se doit vers un laboratoire expérimental toujours demandeur de cobayes gratuits !
Aussitôt ils le cachèrent dans le réseau de caves de leur immeuble. Papa n'était pas trop d'accord, c'était un délit et papa était militaire !
Ils finirent toutefois par le convaincre de l'emmener avec eux un jour où ils rendraient visite à un tonton qui campagnard possédant terres et bois l'adopterait sûrement avec plaisir. Ce qui fut fait. Tonton n'était pas ravi il avait déjà deux chiens mais, bon.
Le toutou, baptisé Pinnochio par ses sauveteurs coula désormais des jours heureux devenant curieusement sourd et se grattant les oreilles dès que l'on tentait de lui faire accomplir un travail qui lui déplaisait. Futé, vous-dis-je !
Pinnochio est mort de vieillesse une nuit de pleine lune veillé par une petite fille en larmes.
Ce qui prouve que les enfants sont merveilleux et que les adultes ne sont pas tous des salauds.
Récit presque vrai !
Leçon 2 : n'abandonnez jamais votre chien, vous pourriez un jour être SDF !

c'est tout à fait bien pour ton âge ; agréable, émouvant et bon style. Attention à la ponctuation et aux conjugaisons :
Je ne connaissait >>>>>> s
j'essayai / J'errai / je me réveillai>>>>>> s
plus les jours passait>>>>>>> aient
Me pris et me mis>>>>>> prit et mit

vos histoires sont émouvantes.
les gens oublient trop souvent les petits taulards à poils qui attendent la fin de leur pénitence. pourtant, eux, sont tous innocents.
ils préfèrent souvent acheter les chiots issus de mères pondeuses dont c'est la seule utilité au sein des producteurs de race. lorsqu'elles sont trop usées par les grossesses en chaine, on les jette le plus souvent.

n'achetez plus, visitez les chenils, ils sont déjà trop pleins.

#Je trouve que c'est super beau.#

B0NNE J0URNEE A TOUS

Merci pour tous ces commentaires! Je prendrais en compte vos suggestions.