Poursuite d'un homme

Comme un homme enclavé dans ses rêves
La vérité n'est qu'Adam et Ève
La déchéance du paradis
Un vaste sombrement dans l'oubli ;
Alors seule demeure l'envie
L'ultime espoir de cette utopie
Qu'à l'aurore le Zéphyr se lève
Que le passé s'épanche sans trêves.

[le titre n'est pas bien choisi, mais je ne sais jamais comment choisir un titre...]

pour choisir un titre essaye de prendre l'ensemble de ce que tu as voulu faire passer comme idée. question : qu'as-tu voulu exprimer?
je vois l'oubli, l'espoir, le passé... le temps qui passe aussi, le rêve du passé, un retour?

Le désir d'un Homme de revivre le passé.
Ici, j'ai voulu raconter l'histoire de quelqu'un qui ressasse toujours ses souvenirs et qui fini par se couper de la réalité pour ne vouloir qu'une seule chose que le passé redevienne le présent.

<A la relecture à froid, trois jours plus tard, je me rends compte que certains vers ne sont pas super bien formulés... Je le retravaillerai>

J'ai bien aimée mais j'ai quand même trouver ton poëme un petit peu court



Je n'ai pas d'idée de titre pour t'aidée

Je n'ai pas voulu le faire plus long : j'ai voulu essayer d'en faire un avec un forme en chiasme donc AA BB BB AA
Je n'avais également pas envie de m'égarer dans une description

J'ai aimé excepté peut-être le dernier vers qui casse le rythme.

J'aime bien l'idée de poème condensé et de chiasme.
A la lecture de tes explications et en regard aux deux derniers vers, j'imagine un titre (un mot ou deux, pas plus) qui ai un rapport avec l'éternel recommencement, le contraste perpétuel...

La longeur n'a pas d'importance temps que l'essentiel est là.

J'aime beaucoup pour ma part.

Je suis bien d'accord avec danay. Mais nous sommes en face d'un problème de mode. Il faut mépriser les règles de la prosodie et de la métrique, éviter la rime, mettre souvent de la grossièreté et du sexe, être obscur et difficile à comprendre ; mais tout le monde n'est pas Mallarmé. Le phénomène est le même en musique "contemporaine", du bruit, pas d'harmonie, pas de thèmes, beaucoup de stridences et de percussion ; de la physique des sons, façon Ircam. Nos auteurs et compositeurs actuels seront oubliés depuis longtemps qu'on continuera à écouter Bach ou lire Verlaine , Lamartine ou appolinaire.

Alors là, je stoppe. Je n'ai pas répondu à Danay, parce que je ne savais pas quoi dire d'autre. J'avais déjà expliqué mon poème.
Le problème de mode ?
éviter la rime? J'ai des rimes dans chacun de mes vers, elles sont construites en chiasme, par volonté.
de la grossièreté? Personnellement, je n'en vois pas dans mon texte.
être obscure et difficile à comprendre? Ca, je suis d'accord. Les termes n'étaient pas très explicites, et certaines parties difficiles à comprendre.
Tout le monde n'est pas Mallarmé : je n'ai jamais prétendu l'être.

La musique contemporaine est l'évolution du classique et de tous les autres genres. N'a-t-on pas dit d'eux, lorsqu'ils ont commencé à exister, qu'ils ne dureraient pas ? L'évolution est nécessaire.

Peut-être ai-je mal compris ton commentaire. Peut-être ne "t'attaquais"-tu pas à moi, mais à une génération toute entière. Dans, ce cas, ma réponse n'a pas lieu d'être. Si, au contraire, c'était ton attention, j'ai répondu.

Bonne soirée.

Je ne parlais pas de toi mais de Jafou.
Il est vrai que des critiques constructives font avancer. Avec du recul, je me rends compte de ce qui n'allait pas dans mon poème, que je retravaillerais prochainement.
Je suis désolée si tu as pris le message pour toi, il ne t'était pas destiné

Comme un homme enclavé dans ses rêves
La vérité n'est qu'Adam et Ève
La déchéance du paradis
Un vaste sombrement dans l'oubli ;
Alors seule demeure l'envie
L'ultime espoir de cette utopie
Qu'à l'aurore le Zéphyr se lève
Que le passé s'épanche sans trêves.

perso, j'ai pas tenté le "faux cul" mais plutôt de comprendre ce que l'auteur voulait faire passer dans ce texte. je ne comprend ni césure, ni pied et tout le toutim alors j'essaye de ressentir.
et voilà, adam et eve, j'y croit pas, je suis pour la théorie de Darwin alors, rien que pour ça, j'adhère à ce poème. et le passé... doit passer et s'ouvrir sur l'avenir, ce que nos jeunes en pensent en ressentent, leur sens critique que je tente de sublimer chez les miens.
mathmatah est jeune si je me souviens bien, et c'est cette jeunesse "critique" que j'ai voulu saluer dans ce poème.
voilà

A Mathmatha Bien entendu, il n'y a aucune attaque personnelle, ce serait stupide. Il s'agit d'un texte pas de son auteur. J'ai dit et confirme être d'accord avec les propos de danay du 18 août. Le reste ne s'adresse pas à toi plus qu'à d'autres. Il s'agit d'une observation d'ordre général.

Alors je m'excuse pour la réponse. Au temps pour moi

Personnellement, je me moque des règles de la prosodie. La poésie n'est qu'un assemblage de mots, d'images qui provoque dans mon esprit des sensations, qui m'embarque dans des rêves, qui me gonfle d'émotions... un texte m'accroche ou pas...

Je suis d'accord, c'est AUSSI ça !

Jafou a écrit:Nos auteurs et compositeurs actuels seront oubliés depuis longtemps qu'on continuera à écouter Bach ou lire Verlaine , Lamartine ou appolinaire.

Ca, c'est bien vrai. Bach, avec les Français du du XVIème et du XVIIème, est mon seul maître.
Par contre, éviter la rime à l'avantage de permettre de créer plus facilement des images (et peut donner un rythme différent de celui des rimes). Par contre la grossièreté et le sexe sont, à mon sens, des choses à éviter.
Enfin, je suis jeune et j'aurais peut-être d'autres idées dans une semaine, dix ans ou douze mois, qui sait ?

Mathmatha> En fait, ton poème est un peu étrange, mais je crois que si tu reformulais les deux derniers vers, ça passerait mieux. (Genre : Qu'à l'aurore les Zéphyrs des jours révolus se lèvent/Dispersant le présent comme le réveil disperse le rêve.) Par exemple.
C'est surtout ça qui dérange, parce que le reste est bien