Ecce Homo, comme disait l'autre !
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Ecce Homo, comme disait l'autre !
Au cours des deux années écoulées, j'ai adhéré à deux forum littéraires : nousvelles.com et passion d'écrire. Tous deux ont rapidement implosé et sont disparus du web. J'ai vivement regardé dans une glace pour voir si mon œil était mauvais et n'ayant rien constaté d'anormal , j'ai pris le risque d'une nouvelle inscription ici-même début juin. Je viens seulement de valider, c'est dire mes hésitations. Bien que comme extialis et beaucoup d'autres je sois un transfuge de "passion d'écrire" et donc déjà connu , je vais redire ici le peu que je connais de moi !
Quatre-vingt-un bâtons étant un âge respectable, j'ai beaucoup de respect pour moi. Je suis né à Laval de famille bretonne. Deux sœurs, un frère, un père officier de cavalerie très jugulaire-sabre et goupillon "Mort pour le France" en juin 1940 ; un grand-père bio-physicien célèbre ; un grand oncle de même.
Etudes secondaires au lycée de Laval puis supérieures à Paris (droit, sciences économiques) j'ai intégré à vingt-trois ans une banque "africaine" institut d'émission du franc CFA sous tutelle de la Banque de France, en qualité de fondé de pouvoir.
Bien noté j'ai rapidement escaladé la hiérarchie et me suis beaucoup promené en Afrique occidentale et équatoriale en tant que cadre de direction.
En 1958 des hommes politiques importants ( Pompidou, Senghor) m'ont demandé de créer à l'Université de Dakar un centre d'enseignement professionnel supérieur pour y former des cadres économiques et financiers en raison de l'indépendance proche des états africaine francophones. Ce centre dont j'ai assuré durant huit ans la direction parallèlement à mon métier principal et où j'enseignais le droit préfigurait en quelque sorte les futurs IUT encore à inventer.
A trente six ans, saturé de finances (j'ai horreur de l'argent !) et d'exotisme tropical, j'ai tout envoyé promener. Mon épouse-complice et moi avons acheté une jolie propriété au milieu des bois au pied du château de Biron (première grande baronnie du Périgord) et nous somme avec volupté transformés en paysans éleveurs de veaux et de moutons. Nous avions six enfants et en avons adopté six autres ce qui faisait parfois des fins de mois un peu rudes. Mais quel grand bonheur ! Tous ont fait des études supérieures satisfaisantes et ont plutôt réussi leur vie tant privée que professionnelle. Certains approchent de la retraite et l'un de mes fils nous a quitté prématurément. Ma femme, atteinte d'une très grave et rare maladie génétique vient de s'en aller à son tour après quinze ans de galère et de vie grabataire. Je vis donc seul désormais avec un cocker bleu qui sait affirmer sa présence.
J'ai vingt et un petits enfants de tous âges et ne compte plus le nombre des arrières petits enfants ; ça change tous les jours. Nous sommes à dix-huit, je crois, mais on m'en annonce quatre nouveaux d'ici décembre !
Je dispose bien sûr de beaucoup de temps et ayant toujours écrit par plaisir et pour moi, je finalise maintenant tout un tas de manuscrits longtemps restés à l'état d'ébauche. J'ai auto publié un roman vais en publier plusieurs autres ainsi que des nouvelles et contes dont certains sont allé se promener chez "nousvelles.com et passion d'écrire"
le reste du temps est consacré au monstre (le cocker) et à mon camping-car.
Wouala, wouala, wouala ! En ai-je dit assez ?
Quatre-vingt-un bâtons étant un âge respectable, j'ai beaucoup de respect pour moi. Je suis né à Laval de famille bretonne. Deux sœurs, un frère, un père officier de cavalerie très jugulaire-sabre et goupillon "Mort pour le France" en juin 1940 ; un grand-père bio-physicien célèbre ; un grand oncle de même.
Etudes secondaires au lycée de Laval puis supérieures à Paris (droit, sciences économiques) j'ai intégré à vingt-trois ans une banque "africaine" institut d'émission du franc CFA sous tutelle de la Banque de France, en qualité de fondé de pouvoir.
Bien noté j'ai rapidement escaladé la hiérarchie et me suis beaucoup promené en Afrique occidentale et équatoriale en tant que cadre de direction.
En 1958 des hommes politiques importants ( Pompidou, Senghor) m'ont demandé de créer à l'Université de Dakar un centre d'enseignement professionnel supérieur pour y former des cadres économiques et financiers en raison de l'indépendance proche des états africaine francophones. Ce centre dont j'ai assuré durant huit ans la direction parallèlement à mon métier principal et où j'enseignais le droit préfigurait en quelque sorte les futurs IUT encore à inventer.
A trente six ans, saturé de finances (j'ai horreur de l'argent !) et d'exotisme tropical, j'ai tout envoyé promener. Mon épouse-complice et moi avons acheté une jolie propriété au milieu des bois au pied du château de Biron (première grande baronnie du Périgord) et nous somme avec volupté transformés en paysans éleveurs de veaux et de moutons. Nous avions six enfants et en avons adopté six autres ce qui faisait parfois des fins de mois un peu rudes. Mais quel grand bonheur ! Tous ont fait des études supérieures satisfaisantes et ont plutôt réussi leur vie tant privée que professionnelle. Certains approchent de la retraite et l'un de mes fils nous a quitté prématurément. Ma femme, atteinte d'une très grave et rare maladie génétique vient de s'en aller à son tour après quinze ans de galère et de vie grabataire. Je vis donc seul désormais avec un cocker bleu qui sait affirmer sa présence.
J'ai vingt et un petits enfants de tous âges et ne compte plus le nombre des arrières petits enfants ; ça change tous les jours. Nous sommes à dix-huit, je crois, mais on m'en annonce quatre nouveaux d'ici décembre !
Je dispose bien sûr de beaucoup de temps et ayant toujours écrit par plaisir et pour moi, je finalise maintenant tout un tas de manuscrits longtemps restés à l'état d'ébauche. J'ai auto publié un roman vais en publier plusieurs autres ainsi que des nouvelles et contes dont certains sont allé se promener chez "nousvelles.com et passion d'écrire"
le reste du temps est consacré au monstre (le cocker) et à mon camping-car.
Wouala, wouala, wouala ! En ai-je dit assez ?
Re: Ecce Homo, comme disait l'autre !
ah bin oui, c'est assez de cette présentation, je ne me souvenais que du nombre incroyable d'enfants que vous aviez élevés, ta femme et toi. chapeau bas! ça devait être du boulot et du bonheur.
au plaisir de découvrir ou redécouvrir tes textes donc
ravie de te revoir par ici
au plaisir de découvrir ou redécouvrir tes textes donc
ravie de te revoir par ici
Re: Ecce Homo, comme disait l'autre !
Je ne me rappelle pas qu'on se soit croisés sur Passion d'Ecrire.
Enfin, bienvenu à toi dans le coin
Enfin, bienvenu à toi dans le coin
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