xième correction de gahila (fantasy)

— présentant toutes les particularités herrienne : herriennes

ai pas trouvé celui là. surement la fatigue.

une petite suite ultime pour les courageux (c'est comme si j'étais sur les chapeaux de roues et que je ne savais plus m'arrêter )


Dernier hiver 2499
Ce soir-là, tous dormaient déjà, bien au chaud sous les couettes. Aucune lumière ne déchirait la nuit, sauf celle de l'avant-dernier étage de la tour du milieu. On pouvait voir sa lueur depuis Camara, la cité voisine. Elle perçait les ténèbres comme les tours de contrôle qui guidaient les starks et les cargos volants. Demain, en fin d’après-midi, le soleil viendrait ranimer la population transie durant quelques instants. En attendant...

Recroquevillé au fond de son lit, Mori pleurait les morts de Gahila. Il gardait les yeux grand ouverts et laissait les larmes lui piquer les joues. C’était mieux comme ça. Il ne voulait plus dormir, plus jamais. (Enfin, pas tant que la guerre durerait). Il n’avait qu’à baisser les paupières pour se retrouver au centre de la bataille, en pyjama ou habillé selon les périodes. La violence des combats l’attirait comme un aimant.
Mori, huit ans dans trois jours, assistait aux poursuites aériennes. Les lumières mortelles et silencieuses fusaient du sol et des starks d’assauts sans discontinuer. Les Ailés, naturellement équipés de dards venimeux, fondaient physiquement sur les conducteurs ennemis en une danse affolante. Meurtrière. Par-dessus les sifflements des moteurs, l’enfant désincarné percevait les ordres hurlés dans toutes les langues, les cris de douleur. Les odeurs de sang et de chair brûlée lui emplissaient les narines. Il voyait, entendait et sentait comme si son corps se trouvait là, parmi eux, mais nul ne remarquait cet esprit perdu au cœur de l’action.
Pendant les trêves, il lui arrivait de se déplacer sur l’arrière du front. Il observait alors le déroulement du ravitaillement. Les Namris chassaient, les Zorous pêchaient. Les Ailés apportaient les fruits et les Arzacs déposaient dans ce tronc commun leurs rations lyophilisées. Un petit groupe de cuisiniers, toutes ethnies confondues, gérait cette cantine hétéroclite.
Mori passait aussi de cargo en cargo. Peu de combattants s’y installaient pour dormir depuis la multiplication des blessés. Râles et pleurs d’agonie pénétraient les rêves, les transformaient en cauchemars les rendant craintifs au combat. Pour se prémunir contre cette lâcheté, la majorité des soldats se réfugiait dans les arbres, sous des toiles de tente ou dans des cahutes confectionnées de bric et de broc le long du tarmac où la plupart des tirs avaient lieu.
Parfois, Mori osait entrer dans ces navires aériens transformés en hôpitaux de fortune. Frissonnant de tristesse, il regardait les guérisseurs herriens soigner inlassablement. Les moribonds sur le seuil de la mort captaient sa présence. Avides de béatitude, ils tendaient les mains vers lui, suppliaient sa clémence. Et Mori pleurait sur son impuissance, sur les affres que leur âme subirait en attendant la délivrance, en attendant sa fusion avec Araya.
Soudain, la fureur des armes se réveillait, l’attirant brutalement sur les lieux des combats. Mori n’en pouvait plus. Il grelottait sous sa couette pendant que son frère, épuisé d’avoir veillé avec lui, dormait. Il se sentait seul au milieu de la tourmente.

La trêve nocturne… Mori soupira. Les paupières alourdies de fatigue glissèrent sur les iris émeraude de ce petit garçon à crinière brune.
Quelques instants de répit… Un char d’assaut terrestre balaya de sa lumière mortelle un groupe de starks zorous provoquant une giclée de purée verte : la couleur du peuple du grand marais.
Mori se réveilla en sursaut.
– J’en ai assez ! hurla-t-il.

oh et pis zut, j'en peux plus

S'il y avait beaucoup de gens en France de ta qualité, le monde se porterait mieux...

Rien à dire sur Dernier hiver 2499
Envoie à Kiro ! Tu as fait plus que ton boulot, à eux de faire le leur !

merci daniel, tu sais, j'en peux plus, mais heureusement que sadows a relevé ces dernières "bévues" corrigées à la onegain mais corrigées quand même.
je me dis que si une seule personne désire la suite, juste pour elle (et pour moi) je m'enfoncerai dans les tomes suivants. je me ronge les doigts d'angoisse et me dis que peut-être j'ai été trop vite, peut-être que j'aurai besoin d'une semaine de plus pour relire encore et encore, mais... faut bien finir un jour.
j'espère te voir au salon de somain (avec tous mes doigts )

Bon, j'ai collé ma petite-fille au lit après son biberon, brave petite, tellement fatiguée de courir partout qu'elle s'est endormie comme une masse et j'ai pris le temps de tout relire tranquillement !
C'est OK ! Manque peut-être une ou deux virgules ça ou là, mais rien d'important !

oui, il est temps que tu te détende un peu ! Essaie de penser à autre chose. Un manuscrit on peut le remanier éternellement. Il ne sera jamais parfait. Parfait ça n'existe pas. Et ce n'est pas souhaitable. Un texte vit avec des qualités et des défauts. Comme les êtres humains. On l'aime davantage s'il a beaucoup de qualités, mais s'il n'avait aucun défaut il nous ferait peur.
Allez, ne joue pas perso ! fais la passe à ton éditeur, c'est à lui de marquer l'essai, maintenant !

ah purée, merci schadow54. moi aussi j'ai nourri les miens au lance pierre ce soir. je leur ai dit que lundi tout sera fini et que je construirait son vélo à mon 12 ans (3 pour un, j'ai du boulot). pause donc à partir de lundi midi (boulot de 5 à 8, puis course, puis envoi du texte, puis... pauauauauause )
merci encore pour tes pinaillages

Salut Salut,

Mori, huit ans dans trois jours, assistait aux poursuites aériennes.

Le "huit ans dans trois jours" est bizarre, la phrase sonne mal.

Les Ailés, naturellement équipés de dards venimeux, fondaient physiquement sur les conducteurs ennemis

"physiquement"? ça veut dire qu'ils peuvent attaquer par la pensée?


Sinon je pense aussi que c'est ok pour ce chapitre, il est bien ficellé rien à dire à part ces deux petites rikiki de choses

Bonne soirée!

PS: tu comptes l'envoyer à une maison d'édition?

PS: tu comptes l'envoyer à une maison d'édition?

c'est déjà fait. lundi 1er aout, le texte est parti. j'ai bossé le 4ème de couv et la bio avec eux. ils m'ont envoyé la couverture qu'ils comptent sortir.

pour tes remarques, je les garde sous le coude pour au cas où ils me renverraient mon texte pour correction. je les y intègrerait, mais là, j'ai toujours pas eu de retour.

merci d'être passé

Ah bein c'est cool! Mais tu l'as fini ton roman? Parce qu'il n'est pas en entier sur le forum.

oui il est fini, le premier tome du moins. il est là :
http://www.edkiro.fr/gahila.html
ils disent ça dans les mails que je leur ai donné :

Un roman très fort et puisant dans son imaginaire que nous avons décidé d'éditer et qu'il faut défendre grâce à vous et ses premiers lecteurs !

mais je n'allais pas poster tout, ça fait 112 page a4 quand même.
je suis pas sure que tu aurais pu tout lire sur écran. c'est dur (enfin, je trouve)

je suis en train de bosser le tome deux en ce moment (correction)

Wahou c'est génial, je te félicite je savais pas que tu étais éditée !! Dans quel magasin peut-on se le procurer?? Sauf si l'on peut seulement le commander par internet.

C'est vraiment super!

merci leonlio.
pour le moment je suis en prépromo (des livres dédicacés, il parait ). après je serai référencée sur amazone, fnac, chapitre et sur leur site à eux aussi. et quelques librairies (mais pas encore maintenant)
je te file le lien :
http://www.edkiro.fr/La-maison-d-edition/libraires.html
voilà. nous sommes une centaine à figurer sur leur nouveau catalogue dans des genres différents.