Harald à la Barbe Fourchue (ou comment un fermier devint un chef de guerre)
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Harald à la Barbe Fourchue (ou comment un fermier devint un chef de guerre)
Les rames battaient en cadence les flots. Le navire faisait voile vers la ville de Sargoth.
Sur le pont, entre les bancs de rameurs, Harald contemplait le ciel gris.
Ce ciel gris, lourds en nuages, qui lui pesait sur le l’esprit.
Une tempête serait suffisant pour tous les tuer, et Harald n’avait pas abandonné son pays, sa ferme et son frère pour mourir en pleine mer, qui plus est si près du but, alors que le soleil d’un jour nouveau sur sa vie ne faisait que se lever.
Non. Il était parti pour Calradia. Calradia ? Calradia.
Calradia est un continent, un ancien empire divisé en six royaumes. Six royaumes en guerres perpétuelles, chacun revendiquant la couronne du voisin.
Qui dit guerre, dit mercenaire. Mercenaire signifie paie. Donc deniers sonnants et trébuchants.
Harald savait manier la hache depuis l’âge de neuf ans et un été où le Jarl l’avait convoqué il s’était exercé à la lance, l’épée et avait appris comment former un mur de bouclier.
De l’autre côté de la mer du Nord, en Balion, gagner sa croûte n’était pas le plus facile. On gagnait à peine de quoi vivre, et il fallait en laisser la moitié au Jarl.
Alors Harald avait pris sa hache, sa besace, son manteau de fourrure, son bouclier en bois de chênes, vendus sa ferme, son bétail et son héritage de son père, réunis mille deniers, en paya sept cent pour la traversée, et espérer faire fortune en Calradia pour rentrer au pays cousu d’or et brodé d’argent.
Il devait être environ sept heures du matin quand la houle se leva. Fort heureusement, on n’était qu’à quelques minutes du port, et bientôt on arrima le navire à quais. Harald sauta du pont, et inspira un grand coup.
Il parlait un idiome rustre des îles du Nord, mais tout même, malgrés son fort accent il put facilement se faire comprendre en ville.
Le bourg s’éveillait doucement de la nuit, et seul la taverne venait d’ouvrir, les autres étales étant toujours fermer.
Harald ne savait pas trop où aller, et il déambula pendant une bonne demi-heure, fatigué et exténué par son voyage.
Soudain, dans son dos, il entendit le bruit d’une lame qu’on sort de son fourreau …
Il fit volte-face, et un carreau d’arbalète lui passa au dessus de la tête.
Il prit sa hache et son bouclier, et s’accroupis à l’ombre d’une ruelle.
Trois hommes, portant des broignes de cuir, et armés d’épées et d’arbalètes, lui fonçèrent dessus.
Harald esquiva une première attaque, et donna un coup de bouclier dans le visage du premier bandit. Ce dernier eut le nez brisé, et Harald l’éventra de sa hache. D’un revers, il repoussa le second pillard. Ce dernier lui asséna un violent coup d’épée sur le bouclier, et acceuillit le coup de hache du nordique avec son bouclier levé. Harald lui donna un violent coup de pied, ce qui fit perdre l’équilibre à son assaillant, et il plenta dans le crâne de son adversaire au sol sa hache, le lui fendant jusqu’aux dents.
Le dernier truand tremblait comme une feuille. Harald, mort de peur au début du combat, était maintenant avide de sang.
« - Viens te battre, fils de pute ! »
Et il le chargea. Il le renversa, lui ouvrit la gorge et le martela de sa hache jusqu'à ce que le sang lui macule les mains.
Il cria un coup, et rangea ses armes.
Alors, un homme en manteau avec un capuchon courrut vers lui.
« - Vous allez bien ? entrez, il faut qu’on parle, j’ai peut être du travail pour un homme comme vous, à propos de ces bandits. »
Harald se fendit d’un large sourire. Malgrés l’accent Swadien de son interlocuteur il comprit le sens de la phrase. Le nordique allait avoir du pain sur la planche.
Voilà, alors c'est tiré de l'univers du jeu vidéo Mount And Blade : Warband. C'est un jeu médiéval-réaliste dans le monde de Calradia. Je vous invite à en connaître plus avec la vidéo qui introduit le jeu d'un Barbu Roux nomné Sernays : https://www.youtube.com/watch?v=rnr3aUxb3TA
Re: Harald à la Barbe Fourchue (ou comment un fermier devint un chef de guerre)
Note : La vidéo a vers 10 minutes 30 une présentation très bien faite du monde de Calradia, de ses royaumes, des peuples réels desquels ils sont inspirés. Voilà voilou.
Le lien de la carte pour ceux que ca interesse : https://2img.net/r/hpimg15/pics/860405Calradiacarte.jpg
Le lien de la carte pour ceux que ca interesse : https://2img.net/r/hpimg15/pics/860405Calradiacarte.jpg
Re: Harald à la Barbe Fourchue (ou comment un fermier devint un chef de guerre)
Mais, au bout du compte, c'est quoi ? Une nouvelle ? Un roman ? Ou juste un petit écrit sur ce jeux vidéo ?
Bon, sinon, tu écris bien. Ton vocabulaire est varié, ton texte fluide et facile à lire. Il y a des fautes (d'accords, de temps), mais rien de bien grave, à mon avis.
Bon, sinon, tu écris bien. Ton vocabulaire est varié, ton texte fluide et facile à lire. Il y a des fautes (d'accords, de temps), mais rien de bien grave, à mon avis.
Malicie- Date d'inscription : 07/06/2013
Age : 30
Localisation : 81
Re: Harald à la Barbe Fourchue (ou comment un fermier devint un chef de guerre)
Et bien j'en sais rien xD
Je projète une suite. Peut être ca finira comme une longue nouvelle, peut être le projet sera avorté. Peut être que j'en ferais un roman. Ce que je sais c'est que demain ou ce soir, je poste la suite et que ca prendra plus de cinq pages à narrer ^^
Je projète une suite. Peut être ca finira comme une longue nouvelle, peut être le projet sera avorté. Peut être que j'en ferais un roman. Ce que je sais c'est que demain ou ce soir, je poste la suite et que ca prendra plus de cinq pages à narrer ^^
Re: Harald à la Barbe Fourchue (ou comment un fermier devint un chef de guerre)
Ah ok. Bon, eh bien on verra la suite.
Malicie- Date d'inscription : 07/06/2013
Age : 30
Localisation : 81
Re: Harald à la Barbe Fourchue (ou comment un fermier devint un chef de guerre)
Ce texte et trés bien, il me fait beaucoup penser au Skandien dans L'apprentie D'Araluen la série d'Heroic fantasy que je lit en ce moment. Les même type de bouclier, le même type de personnage. Mais sinon ce serai cool si cela était mit dans une veritable histoire
Re: Harald à la Barbe Fourchue (ou comment un fermier devint un chef de guerre)
Premoière Partie : Comment Harald devint chasseur de primes, et comment il sauva la vie du Jarl Olaf
La maison du marchand était sommaire. Il y avait une cave avec les victuailles, des choux, des pommes de terre, des navets, et du poisson salé.
A l’étage on trouvait une table avec trois chaises, un petit bureau à côtés de la fênetre, avec une malle à droite de la cheminée.
Un escalier en bois menait aux combles de son habitation, où il y avait un lit, une seconde malle – cadenassée- et une petite table.
Le marchand tira deux chaises, et Harald s’assit.
« - Voyez, Sargoth est une des villes les plus riches de Calradia. Il faut dire qu’elle est fréquentée par les navires de Jumnes, Balion, Geroia, et mêmes des émirats où les gens ont la peau noire comme la nuit.
Une foule de caravane aussi se presse, de Swadia, des Rhodoks, du Sultanat des Sarranides, des Vaegirs …
Il y a quelques mois une bande de pillards, appelaient les Fils des Cieux, menés par un certain Albrech de Gisim, pille les villages, massacre les populations qu’il ne réduit pas en escalavage. Mais ces dernières semaines, il semblerait qu’un des membres de la garde urbaine ouvre les portes aux bandits de grands chemins. Il s’attaquent aux riches marchands ou aux hommes solitaires, et les ransomment. Il y a deux jours ils ont capturé mon frère … J’ai bien payé six mercenaires pour le retrouver, mais deux sont devenus des brigands, trois sont mort et le deuxième m’a juste indiqué l’emplacement de leur tanière, avant de mourir de cette fichue blessure … il s’est pris une flèche le bougre. Alors je me disais, en vous voyant tuer ces trois brigands que vous pourriez m’aider. Qu’en dites vous ? »
Harald regarda longtemps le marchand. Il avait sans doute compris un quart, mais quand il montra sa hache et que le marchand acquiça, il hocha vivement la tête.
« - Tenez, cent deniers pour vous trouver une petite troupe, cinq hommes seront suffisant. Et voici deux cent deniers pour vous trouver une armure. Bonne chance. Revenez me voir une fois vos cinq hommes réunis. »
Harald hocha la tête et parti en ville.
Les rues étaient noires de mondes et il eut de la peine à demander son chemin. Finalement, rue du Maréchal-Ferrant, il trouva une armurerie.
La boutique était aménagée sur deux pièces. L’une était pleine d’armures, de bascinets, de heaumes, de byrnies et de cottes de mailles, l’autre était occupée par une forge et divers établis. Quatre hommes torse nus travaillaient dans cette forge, et le bruit de leurs marteaux sur le fer.
Quand Harald franchit la porte de la boutique, un gros bonhomme sanguin le salua. « - Salut l’ami ! bienvenue dans ma boutique ! Que cherches-tu ? Hauberts ? Bascinets ? Byrnie ? »
Harald composa une phrase correcte dans sa tête ? « Je veux une maille dure ! »
Le marchand le dévisagea, se tourna les pouces et regarda derrière lui. « Une maille … qui dure. Bon marché je suppose ? J’ai ce hauberk, il est un peu rouillé mais il permet de se protéger des coups d’armes de trampe standard. Elle vaut sept cent deniers. »
Harald ouvrit grand les yeux. Il montra sa bourse. « Pour cette somme, mon ami, je peux t’offrire ce cuir bouillie. » Le marchand lui montra une cuirasse en cuir bouillie, avec une ceinture cloutée.
Harald hocha la tête, et acheta l’armure.
« - Eh l’ami, pour dix piècettes, tu peux aussi avoir un superbe heaume de troupier ! Rouillé sur les bords, cabossé aussi, mais en bon état ! »
Harald lui laissa les dix deniers, et se coiffa du heaume.
Il allait enfin començer sa nouvelle vie.
Il devait être onze heure et le Nordique venait de se procurer une carte en l’échange d’une pomme. Il vit écrit en lettres noires Sargoth. Et il comprit vite qu’il lui faudrait un cheval.
Il passa bien devant les écuries, mais au prix des mules, il se résigna a aller a pied.
Il marchait depuis bien deux heures, et treize heures sonnaient dans le temple Nordique du village lointain. Alors Deux hommes passèrent au trop devant lui. Il commençèrent a tourner autour de lui et lui parlèrent en un Nordique très mauvais, avec un accent Vaegir fort prononcé.
Les deux hommes avaient la peau blanche, et les cheveux noirs. L’un avait un chapeau fourré, et un nez écrasé. Il avait une cotte de maille, et son cheval avait quatre sacoches accrochées. Il avait un épieu en travers de ses malettes. Le second avait un gambeson, portait une épée à la ceinture et un bouclier, et avait un heaume conique. Ses grosses lèvres s’animèrent quand il parla.
« - Tu es un marchand ? Guerrier ? Viens donner ton argent fils de pute ! »
Harald comprit alors que les deux hommes n’étaient pas des marchands ni des gardes. Des bandits, ou tout autre brute. L’un des cavaliers sorti son épée, et s’approcha au pas d’Harald. Il sortit sa hache, décrivit un arc de cercle, et trancha la jambe droite du Vaegir.
Il hurla et tomba de selle, et le Nordique lui fracassa le crâne.
Le second sortit une hache et fonça sur Harald. Ce dernier acceuillit la lame avec son bouclier, et attendit la seconde charge. Le Vaegir se débarssa de sa hache et sortit son épieu. Harald alors attention l’ennemi, jetant sa hache. Il savait que le cheval était lourdement chargé, et qu’il ne pouvait pas aller bien vite, pas plus que lui courant à bonne vitesse. De plus le Vaegir ne semblait pas habitué au maniement de ces armes.
Il attendit la charge. Alors, quand l’épieu fonçait sur lui, il fit un pas de côtés et se saisit à deux mains de l’épieu. Il fut tiré vers l’avant, mais campa sur ses pieds, si bien qu’il arracha l’épieu des mains du Vaegir.
Ce dernier jura et sorti sa hache. Il chargea Harald et le frappa au visage. Il chuta, et esquiva juste à temps une deuxième charge.
Enfin, à la troisième charge, Harald planta l’épieu dans la poitrine du Vaegir, qui vida les étriers.
Le nordique souffla, et calma la bête.
« - On va bien s’entendre nous. »
Harald monta sur le cheval hésitant. Il comprit vite comment ordonner au cheval tel ou tel marche, et bientôt il parti au galop vers le village le plus proche. Ca faisait longtemps qu’une journée ne commençait aussi bien pour lui.
La maison du marchand était sommaire. Il y avait une cave avec les victuailles, des choux, des pommes de terre, des navets, et du poisson salé.
A l’étage on trouvait une table avec trois chaises, un petit bureau à côtés de la fênetre, avec une malle à droite de la cheminée.
Un escalier en bois menait aux combles de son habitation, où il y avait un lit, une seconde malle – cadenassée- et une petite table.
Le marchand tira deux chaises, et Harald s’assit.
« - Voyez, Sargoth est une des villes les plus riches de Calradia. Il faut dire qu’elle est fréquentée par les navires de Jumnes, Balion, Geroia, et mêmes des émirats où les gens ont la peau noire comme la nuit.
Une foule de caravane aussi se presse, de Swadia, des Rhodoks, du Sultanat des Sarranides, des Vaegirs …
Il y a quelques mois une bande de pillards, appelaient les Fils des Cieux, menés par un certain Albrech de Gisim, pille les villages, massacre les populations qu’il ne réduit pas en escalavage. Mais ces dernières semaines, il semblerait qu’un des membres de la garde urbaine ouvre les portes aux bandits de grands chemins. Il s’attaquent aux riches marchands ou aux hommes solitaires, et les ransomment. Il y a deux jours ils ont capturé mon frère … J’ai bien payé six mercenaires pour le retrouver, mais deux sont devenus des brigands, trois sont mort et le deuxième m’a juste indiqué l’emplacement de leur tanière, avant de mourir de cette fichue blessure … il s’est pris une flèche le bougre. Alors je me disais, en vous voyant tuer ces trois brigands que vous pourriez m’aider. Qu’en dites vous ? »
Harald regarda longtemps le marchand. Il avait sans doute compris un quart, mais quand il montra sa hache et que le marchand acquiça, il hocha vivement la tête.
« - Tenez, cent deniers pour vous trouver une petite troupe, cinq hommes seront suffisant. Et voici deux cent deniers pour vous trouver une armure. Bonne chance. Revenez me voir une fois vos cinq hommes réunis. »
Harald hocha la tête et parti en ville.
Les rues étaient noires de mondes et il eut de la peine à demander son chemin. Finalement, rue du Maréchal-Ferrant, il trouva une armurerie.
La boutique était aménagée sur deux pièces. L’une était pleine d’armures, de bascinets, de heaumes, de byrnies et de cottes de mailles, l’autre était occupée par une forge et divers établis. Quatre hommes torse nus travaillaient dans cette forge, et le bruit de leurs marteaux sur le fer.
Quand Harald franchit la porte de la boutique, un gros bonhomme sanguin le salua. « - Salut l’ami ! bienvenue dans ma boutique ! Que cherches-tu ? Hauberts ? Bascinets ? Byrnie ? »
Harald composa une phrase correcte dans sa tête ? « Je veux une maille dure ! »
Le marchand le dévisagea, se tourna les pouces et regarda derrière lui. « Une maille … qui dure. Bon marché je suppose ? J’ai ce hauberk, il est un peu rouillé mais il permet de se protéger des coups d’armes de trampe standard. Elle vaut sept cent deniers. »
Harald ouvrit grand les yeux. Il montra sa bourse. « Pour cette somme, mon ami, je peux t’offrire ce cuir bouillie. » Le marchand lui montra une cuirasse en cuir bouillie, avec une ceinture cloutée.
Harald hocha la tête, et acheta l’armure.
« - Eh l’ami, pour dix piècettes, tu peux aussi avoir un superbe heaume de troupier ! Rouillé sur les bords, cabossé aussi, mais en bon état ! »
Harald lui laissa les dix deniers, et se coiffa du heaume.
Il allait enfin començer sa nouvelle vie.
Il devait être onze heure et le Nordique venait de se procurer une carte en l’échange d’une pomme. Il vit écrit en lettres noires Sargoth. Et il comprit vite qu’il lui faudrait un cheval.
Il passa bien devant les écuries, mais au prix des mules, il se résigna a aller a pied.
Il marchait depuis bien deux heures, et treize heures sonnaient dans le temple Nordique du village lointain. Alors Deux hommes passèrent au trop devant lui. Il commençèrent a tourner autour de lui et lui parlèrent en un Nordique très mauvais, avec un accent Vaegir fort prononcé.
Les deux hommes avaient la peau blanche, et les cheveux noirs. L’un avait un chapeau fourré, et un nez écrasé. Il avait une cotte de maille, et son cheval avait quatre sacoches accrochées. Il avait un épieu en travers de ses malettes. Le second avait un gambeson, portait une épée à la ceinture et un bouclier, et avait un heaume conique. Ses grosses lèvres s’animèrent quand il parla.
« - Tu es un marchand ? Guerrier ? Viens donner ton argent fils de pute ! »
Harald comprit alors que les deux hommes n’étaient pas des marchands ni des gardes. Des bandits, ou tout autre brute. L’un des cavaliers sorti son épée, et s’approcha au pas d’Harald. Il sortit sa hache, décrivit un arc de cercle, et trancha la jambe droite du Vaegir.
Il hurla et tomba de selle, et le Nordique lui fracassa le crâne.
Le second sortit une hache et fonça sur Harald. Ce dernier acceuillit la lame avec son bouclier, et attendit la seconde charge. Le Vaegir se débarssa de sa hache et sortit son épieu. Harald alors attention l’ennemi, jetant sa hache. Il savait que le cheval était lourdement chargé, et qu’il ne pouvait pas aller bien vite, pas plus que lui courant à bonne vitesse. De plus le Vaegir ne semblait pas habitué au maniement de ces armes.
Il attendit la charge. Alors, quand l’épieu fonçait sur lui, il fit un pas de côtés et se saisit à deux mains de l’épieu. Il fut tiré vers l’avant, mais campa sur ses pieds, si bien qu’il arracha l’épieu des mains du Vaegir.
Ce dernier jura et sorti sa hache. Il chargea Harald et le frappa au visage. Il chuta, et esquiva juste à temps une deuxième charge.
Enfin, à la troisième charge, Harald planta l’épieu dans la poitrine du Vaegir, qui vida les étriers.
Le nordique souffla, et calma la bête.
« - On va bien s’entendre nous. »
Harald monta sur le cheval hésitant. Il comprit vite comment ordonner au cheval tel ou tel marche, et bientôt il parti au galop vers le village le plus proche. Ca faisait longtemps qu’une journée ne commençait aussi bien pour lui.
Re: Harald à la Barbe Fourchue (ou comment un fermier devint un chef de guerre)
Bon texte, des fautes enfin c'est normal. Sinon une nouvelle serait peut-être mieux? Un roman à mon avis ça ne marchera pas.. Enfin c'est mon avis.
Margaux1999- Date d'inscription : 01/06/2011
Age : 25
Localisation : Poudlard.
Re: Harald à la Barbe Fourchue (ou comment un fermier devint un chef de guerre)
Merki :3
Bon roman je dit pas, mais je vais continuer jusqu'a ce que je j'en ai marre ^^
Disons une nouvelle. Je poste la suite ce soir.
Bon roman je dit pas, mais je vais continuer jusqu'a ce que je j'en ai marre ^^
Disons une nouvelle. Je poste la suite ce soir.
Re: Harald à la Barbe Fourchue (ou comment un fermier devint un chef de guerre)
Il arriva en bordure du village alors que le soleil commençait à decliner.
Le hameau regroupait une dizaine de maisons, serrées entre elles. Un petit muret de pierre faisait le tour du village, et une petite tourelle en bois montait sur trois mètres. Deux paysans avec des arcs y étaient perchés, et cinq autres armés de hachettes, fourches et couteaux patrouillaient.
Alors qu’Harald allait au pas, deux paysans croisèrent leur fourche sur son passage.
« - Qui qu’tu sois, dégage ! On aime pas les bandits ! »
Harald sourit. « - Ecoute cul-terreux, je suis un fort guerrier, avec une maille dure, et une hache. Je cherche des hommes pour tuer les bandits. Montre moi des hommes ou je te casse le crâne avec ma hache ! »
Malgrés son accent et son vocabulaire limité en Nordique, les paysans s’écartèrent, livides, et l’amenèrent à l’Ancien du Village.
Les maisons étaient petites, au toit de chaume, et derrière le muret en pierre les paysans travaillaient aux champs. Ceux qui étaient à l’intérieur des murs s’arrêterent pour le regarder. Les femmes écartaient les enfants, et les hommes avaient la main sur leur hachette, gourdin, faucille ou autre arme de fortune.
Ils le menèrent devant la grange commune. Un petit homme en robe de bure noire, avec presque pas de cheveux sur le crâne, juste quelques touffes au dessus des oreilles, et une longue balafre courant de l’oreille droite à l’œil gauche, était assi sur un tonneau, occuper à manger une pomme.
Harald descendit de cheval. Il hôta son heaume qu’il rangea dans une des sacoches (qui étaient, sois-dit en passant, remplie d’épées et de heaumes rouilles, de pointes de flèches, mais aussi de plusieurs choux, patates, et de quelques deniers) ; et salua l’ancien.
« - Bonjour, étrangers » commeça l’ancien. « - Vous cherchez aventure ? »
Harald lui répondit alors d’une vive vois « - Bon journée, je suis à la recherche de jeunes hommes durs pour se battre contre des bandits. Il y a de l’argent et de la gloire à avoir. » Et il montra sa bourse comme preuve de ses dires.
L’ancien acquica. « - Aldaric, va me chercher les trois frères Snorrison, Aeric, Gelfrec et Haldeberc. Je pense que dix deniers par tête suffira. Depuis que l’ainé des frères Snorrison a combattu face aux Vaegir, et tué un de ces morveux de l’Est, ils rêvent tous de gloire et de bataille. »
Harald hocha la tête et remercia.
Le Nordien attendit bien cinq minutes à peines, quand déboulèrent six jeunes hommes, entre quinze et vingt-cinq ans il dirait.
Ils formèrent une ligne.
Le premier, le plus jeune, avait les cheveux noirs comme la nuit, et des yeux bleus. Il faisait autour d’un mètre cinquante, et avait à son flanc une petite hache.
« - Quel est ton noms, garçon ? » lui demanda Harald.
« - Arwed, monsieur. »
« - Et toi ? » demanda Harald a un jeune homme de dix-sept ans, grand et bien bâtie, aux cheveux noirs et aux yeux bleus également.
« - Je m’appelle Baldrik, sire. Je suis le frère d’Arwed. »
« - Bien. Et toi, mon garçon, tu dois être l’ainé de tes frères ? »
Un grand gars fort, d’un mètre soixante-quinze, avec une lance et un bouclier en bois, le regarda. « - Je suis Hartmod. J’ai vingt-deux ans, et j’ai servit dans l’armée du Jarl Faarn, ser. »
Harald lui afficha son intêret d’un regard inquisiteur.
Un autre garçon, seize ans et blond comme la paille, yeux noirs pétillants, avaient une trique. « -Je suis Stigand Arnson m’sieur ! Mais on m’appel Stig, c’pluscourt m’sieur ! »
« Je t’aime bien, Stig ! Tu feras un dur guerrier ! »
« - Au fait m’sieur, vous savez qu’au lieu de dire dur vous pouvez dire « bon », « fort », « puissant », « capable », et un tas d’autres mots ? »
Harald le dévisagea. « - Merci, je viens de Balion, votre langue m’est encore étrangère. J’aimerais que vou m’apprenes un peu dessus. »
Tous hochèrent la tête.
« - Et vous deux, les deux ! » Harald regarda les deux hommes, vingt ans chacuns. Un rouquin s’avança. « Je suis Toke, et voici Markvart, on l’appel Vart. »
« -Bon journée, je suis heureux de vous avoir dans ma compagnie. Vocii dix deniers chacuns. Il nous faut délivrer de bandits le frère d’un de mon ami. »
Les six hommes se regardèrent. Ils hochèrent la tête. Les mères pleurèrent et les embrassèrent, se pendant à leur coup et les suppliant de ne pas partir ainsi à la guerre, de rester à la ferme et d’avoir des enfants, de fonder une famille. Aucun ne prêta attention aux suppliques de leur mère.
Une jeune fille, rousse aux yeux verts, du noms de Björk supplia Hartmod de rester. Il envoya une gifle a la femme, la mettant au sol. « -Je suis un soldat désormais, et ce sont les putes qui seront mes femmes. »
Harald grogna « Ne fait pas de mal à cette femme, Hartmod. » Harald tendit la main à la dame qui se releva. « - C’est qu’une petite pute. »
« -Garçon, fait attention à toi. Insulte la encore et je t’attaque en duel. »
Hartmod pâlit, mais redressa la tête. « J’ai pas peur, connard. T’as mon âge à peine, alors si tu veux crever pour cette salope, comme tu veux. »
Alors Harald dégeina sa hache et s’apprêtait a fonçer sur Hartmod quand jaillit Björk, un couteau à la main. Elle renversa Hartmod et lui appliqua le couteau sur la gorge. « Redit encore uen seule fois que je suis une pute, et je te fais bouffer ta queue. »
Hartmod lui donnaun coup de pied, et la femme trancha l’oreille droite du jeune homme, qui hurla de douleure. Il planta sa lance dans le sol, et Björk appliqua la lame de son couteau sur la gorge d’Hartmod.
« -Une salope ? Une pute ? Moi je dis une revancharde. »
Et elle lui trancha net la gorge.
Hartmod écarquilla les yeux, et le sang coula abondament sur son torse. Il chuta dans la poussière.
Harald n’en croyait pas ses yeux, une femme n’était même pas arrêtée !
Harald s’adressa à l’Ancien. « Vous ne l’arrêtez pas ? Elle a tuer un homme ! »
« -Mon ami, ici dans le royaume des Nords, si une personne se trouve insulter devant témoins, elle est dans son bon droit de le tuer. Björk a prouvée sa force. Tu devrais l’engager dans ton armée. »
Harald sourit. « - Merci, ami. Je vais camper en bordure du village, à quelques lieux d’ici. Je vais lui parler d’abord. »
En fait je me suis laché et la suite c'est ce midi
Peut être un autre suite encore ce soir ... on verra :3
Le hameau regroupait une dizaine de maisons, serrées entre elles. Un petit muret de pierre faisait le tour du village, et une petite tourelle en bois montait sur trois mètres. Deux paysans avec des arcs y étaient perchés, et cinq autres armés de hachettes, fourches et couteaux patrouillaient.
Alors qu’Harald allait au pas, deux paysans croisèrent leur fourche sur son passage.
« - Qui qu’tu sois, dégage ! On aime pas les bandits ! »
Harald sourit. « - Ecoute cul-terreux, je suis un fort guerrier, avec une maille dure, et une hache. Je cherche des hommes pour tuer les bandits. Montre moi des hommes ou je te casse le crâne avec ma hache ! »
Malgrés son accent et son vocabulaire limité en Nordique, les paysans s’écartèrent, livides, et l’amenèrent à l’Ancien du Village.
Les maisons étaient petites, au toit de chaume, et derrière le muret en pierre les paysans travaillaient aux champs. Ceux qui étaient à l’intérieur des murs s’arrêterent pour le regarder. Les femmes écartaient les enfants, et les hommes avaient la main sur leur hachette, gourdin, faucille ou autre arme de fortune.
Ils le menèrent devant la grange commune. Un petit homme en robe de bure noire, avec presque pas de cheveux sur le crâne, juste quelques touffes au dessus des oreilles, et une longue balafre courant de l’oreille droite à l’œil gauche, était assi sur un tonneau, occuper à manger une pomme.
Harald descendit de cheval. Il hôta son heaume qu’il rangea dans une des sacoches (qui étaient, sois-dit en passant, remplie d’épées et de heaumes rouilles, de pointes de flèches, mais aussi de plusieurs choux, patates, et de quelques deniers) ; et salua l’ancien.
« - Bonjour, étrangers » commeça l’ancien. « - Vous cherchez aventure ? »
Harald lui répondit alors d’une vive vois « - Bon journée, je suis à la recherche de jeunes hommes durs pour se battre contre des bandits. Il y a de l’argent et de la gloire à avoir. » Et il montra sa bourse comme preuve de ses dires.
L’ancien acquica. « - Aldaric, va me chercher les trois frères Snorrison, Aeric, Gelfrec et Haldeberc. Je pense que dix deniers par tête suffira. Depuis que l’ainé des frères Snorrison a combattu face aux Vaegir, et tué un de ces morveux de l’Est, ils rêvent tous de gloire et de bataille. »
Harald hocha la tête et remercia.
Le Nordien attendit bien cinq minutes à peines, quand déboulèrent six jeunes hommes, entre quinze et vingt-cinq ans il dirait.
Ils formèrent une ligne.
Le premier, le plus jeune, avait les cheveux noirs comme la nuit, et des yeux bleus. Il faisait autour d’un mètre cinquante, et avait à son flanc une petite hache.
« - Quel est ton noms, garçon ? » lui demanda Harald.
« - Arwed, monsieur. »
« - Et toi ? » demanda Harald a un jeune homme de dix-sept ans, grand et bien bâtie, aux cheveux noirs et aux yeux bleus également.
« - Je m’appelle Baldrik, sire. Je suis le frère d’Arwed. »
« - Bien. Et toi, mon garçon, tu dois être l’ainé de tes frères ? »
Un grand gars fort, d’un mètre soixante-quinze, avec une lance et un bouclier en bois, le regarda. « - Je suis Hartmod. J’ai vingt-deux ans, et j’ai servit dans l’armée du Jarl Faarn, ser. »
Harald lui afficha son intêret d’un regard inquisiteur.
Un autre garçon, seize ans et blond comme la paille, yeux noirs pétillants, avaient une trique. « -Je suis Stigand Arnson m’sieur ! Mais on m’appel Stig, c’pluscourt m’sieur ! »
« Je t’aime bien, Stig ! Tu feras un dur guerrier ! »
« - Au fait m’sieur, vous savez qu’au lieu de dire dur vous pouvez dire « bon », « fort », « puissant », « capable », et un tas d’autres mots ? »
Harald le dévisagea. « - Merci, je viens de Balion, votre langue m’est encore étrangère. J’aimerais que vou m’apprenes un peu dessus. »
Tous hochèrent la tête.
« - Et vous deux, les deux ! » Harald regarda les deux hommes, vingt ans chacuns. Un rouquin s’avança. « Je suis Toke, et voici Markvart, on l’appel Vart. »
« -Bon journée, je suis heureux de vous avoir dans ma compagnie. Vocii dix deniers chacuns. Il nous faut délivrer de bandits le frère d’un de mon ami. »
Les six hommes se regardèrent. Ils hochèrent la tête. Les mères pleurèrent et les embrassèrent, se pendant à leur coup et les suppliant de ne pas partir ainsi à la guerre, de rester à la ferme et d’avoir des enfants, de fonder une famille. Aucun ne prêta attention aux suppliques de leur mère.
Une jeune fille, rousse aux yeux verts, du noms de Björk supplia Hartmod de rester. Il envoya une gifle a la femme, la mettant au sol. « -Je suis un soldat désormais, et ce sont les putes qui seront mes femmes. »
Harald grogna « Ne fait pas de mal à cette femme, Hartmod. » Harald tendit la main à la dame qui se releva. « - C’est qu’une petite pute. »
« -Garçon, fait attention à toi. Insulte la encore et je t’attaque en duel. »
Hartmod pâlit, mais redressa la tête. « J’ai pas peur, connard. T’as mon âge à peine, alors si tu veux crever pour cette salope, comme tu veux. »
Alors Harald dégeina sa hache et s’apprêtait a fonçer sur Hartmod quand jaillit Björk, un couteau à la main. Elle renversa Hartmod et lui appliqua le couteau sur la gorge. « Redit encore uen seule fois que je suis une pute, et je te fais bouffer ta queue. »
Hartmod lui donnaun coup de pied, et la femme trancha l’oreille droite du jeune homme, qui hurla de douleure. Il planta sa lance dans le sol, et Björk appliqua la lame de son couteau sur la gorge d’Hartmod.
« -Une salope ? Une pute ? Moi je dis une revancharde. »
Et elle lui trancha net la gorge.
Hartmod écarquilla les yeux, et le sang coula abondament sur son torse. Il chuta dans la poussière.
Harald n’en croyait pas ses yeux, une femme n’était même pas arrêtée !
Harald s’adressa à l’Ancien. « Vous ne l’arrêtez pas ? Elle a tuer un homme ! »
« -Mon ami, ici dans le royaume des Nords, si une personne se trouve insulter devant témoins, elle est dans son bon droit de le tuer. Björk a prouvée sa force. Tu devrais l’engager dans ton armée. »
Harald sourit. « - Merci, ami. Je vais camper en bordure du village, à quelques lieux d’ici. Je vais lui parler d’abord. »
En fait je me suis laché et la suite c'est ce midi
Peut être un autre suite encore ce soir ... on verra :3
Re: Harald à la Barbe Fourchue (ou comment un fermier devint un chef de guerre)
« -Madame ? » Harald parla d’une voix tremblante. Il faut dire que cette femme lui avait sacrément fouetté le sang, et ce dès la première fois qu’il l’avait vue.
Björk se retourna. « - Bonsoir étrangers. »
La femme aiguisée son couteau. Celui là même qui trancha la gorge de Hartmod.
« - Vous avez tué un homme qui allait être dur … je veux dire fort, ce matin. »
La rouquine s’esclaffa. « - J’aurais pu l’aimer. Ou le tuer. J’ai choisi la seconde option. C’était un fils de pute, et je décone pas. Sa mère était une putain de Praven, livrée avec son père, tous deux arrivés du Sud. Le pauvre Hartmod a toujours cru que sa mère était morte tuée par des Swadiens, en fait son père l’y a fendu l’crân de sa hache. Y’avait plus d’bière, je crois. »
Harald resta muet. « - Vous êtes meilleurs que lui, je dis. Vous êtes plus … bien que lui, madame. Souhaitez vous venir ? »
Björk arrêta d’aiguiser son couteau. «- Vous étiez prêt à combattre pour moi, ce matin. A tuer, ou vous faire tuer. Pourquoi ? »
Par ce que je t’aime. Et Harald fut incapable de traduire du Balion au Nordique cette phrase. « Vous êtes … bien. Je veux dire vos yeux. Ils sont très biens, beaux je crois. Vous êtes belle et vous avez un dur caractère. »
« - Vous … il m’aimait, jusqu'à ce que je lui plante une fouchette dans le poignet, car il voulait me sauter. »
Harald comprit le mot. « - Moi, je vous aime bien. J’aime les femmes qui tuent. »
« - Et moi je n’aime pas les étrangers. Mais j’aime encore moins mon village. Je part avec vous. »
Harald se fendit d’un large sourire.
L’aurore commençait doucement à rosir le ciel, quand ils entendirent le bruit de cavaliers.
« -A terre ! »
Harald se jettait sur le sol dans des buissons en criant cet ordre, et il fut immité immédiatement par ses hommes.
Quinze cavaliers, en haubergeons avec des bascinets, épée à la ceinture et lance pointée vers le ciel, passaient.
« - Des swadiens … » murmura Stig.
Une fois éloigné, Harald questionna le groupe « - C’est quoi des Swadiens ? »
Markvart répondit : « - Les Swadiens c’t’un peuple vivant au Sud des montagnes. Y z’aiment bien nous botter l’cul, mais comme on leur rend y s’arrêtent un peu. Y sont a cheval. Y craignent de crever, alors y sont plein d’ferraille. »
Toke ne trouva rien de mieu que de se moquer de l’accent fort prononçé de Markwart. « Tu parles comme un pécors, Vart, un vrais cul-terreux ! »
Ce dernier frappa a la joue Toke, et seul la hache du Nordique de Balion empêcha le bain de sang.
« -Arrêtez, il faut ariver a Sargoth dès ce midi. »
Ils marchèrent pendant deux bonnes heures. Alors qu’ils traversaient le pont de Kwynn, une troupe de onze personnes, vêtus d’armure de cuir, de maille rouillée, de broignes et de manteaux de fourrures, avec des heaumes nordiques, leur barrèrent le passage.
« - Halte ! Nous sommes des pilalrds venus de Balion ! la bourse, ou la vie. »
Harald ria. « - allez vous faire foutre, fils de putes. »
Le pillard fut interloqué de se faire insulter en Balion, mais cela ne fit que le décider a sortir sa hache. Il déposa ses sacoches derrière un buisson, revêtit son cuir, et se coiffa de son heaume.
Le combat allait être rude …
Harald fonça au triple galop sur le pillard, qui évita la hache du Nordien. Ce dernier finit par trancher en deux un des brigands, qui eut le crâne fendu.
Un des Balions tenta de frapper de son épée Harald, mais celui ci esquiva promptement celui-ci d’un coup de bouclier.
Alors les six jeunes nordiques arrivèrent au contacte. Björk planta dans l’œil gauche d’un pillard son couteau avant de se jeter dans le dos d’un autre. Elle saisit une sorte de chaîne avec un pendentif au bout qui été attaché au coup de son adversaire, et serra fort. Le pillard suffoca, il gémit, et tourna violet. Pour finir, Björk ramassa l’épée de l’homme et la lui planta dans le ventre.
Pendant ce temps, Toke combattait en tandem avec Vart un des bandits, et Aeric était aux prises avec un des combattants de Balion. Gelfrec et Stig combattait un autre pillard.
Harald transperça un autre ennemi, et évita de justesse un coup de lance. Il cavala droit vers Gelfrec et Stig, et piétinna leur adversaire. Alors Stig lui planta sa hachette dans le crâne.
A ce moment, en entendis un cris. C’était Björk, qui éventrait un des pillards. Deux autres se ruaient vers elle. Gelfrec se jetta sur l’un, et Stig sur l’autre. Aeric était en mauvaise passe, il venait de se faire désarmer, et deux autres de Balions le chargèrent. Aeric esquiva un coup de hache, et cria. Une lance lui traversa la poitrine, et s’y figea. Il tomba sur le dos, le sang coulant de sa bouche entre-ouverte.
Harald bouscula les ennemis et en tuant un. Il en blessa un autre, que Stig transperça par derrière, et Gelfrec affrontit un second. Il para un coup d’épée, mais un des Balions lui donna un cop de gourdin, et il s’effrondra.
Toke finit par occir le brigand, et se jetta pour sauver Gelfrec. Markvard tenta d’aider son compagnon, mais bascula face contre terre, une hache de jet dans la nuque.
Björk surgit dans le dos de l’assassin de Markvard, lui donna un violent coup de pied, et lui ouvrit le ventre d’un coup d’épée.
Le rouquine alors se retourna, et au moment où le capitaine des Balions levaient bien haut sa hache pour la terrasser, Harald lui rentra dedans. Le cheval tomba par terre, rua, et projeta Harald par terre. Le Nordien se releva et son compatriote se rua sur lui. Il avait une barbe noire, et une chemise de maille. Il maniait une grosse hache à deux mains, à deux têtes.
Harald para un premier coup, et esquiva un d’estoc. Il frappa une fois, deux fois, trois fois, chaque coup étant parés par le grand pillard.
Il recut alors un coup de hache dans l’épaule, et il hurla. Malgrés son cuir bouilie, la douleure le fit mettre genoux à terre, et il roula sur la droite au dernier moment pour éviter un coup meurtrier. Alors il se jetta malgrés la douleure sur son adversaire. Il lui martela le visage de sa hache, et le sang gicla. Il mutila atrocement le corps de son adversaire. Puis il cria, et enfonça sa hache dans la poitrine de son ennemi. Et a chaque coups, comme un cri horrible, il hurlait le noms de ceux tombés lors de l’affrontement. Quand il eut achever sa besogne il retomba sur le côtés haletant.
Stig accourut. « - Capitaine, Capitaine ! Aeric doit vous parler ! »
Harald accourut. Le jeune garçon était étalé, les bras en croix, sur la pierre. Il crachait des caillots de sang, et toussait beaucoup.
« - Capitaine … s’il vous … pitié …. Ramenez moi au … au … village … je … ah ! »
Aeric trembla, de grosses gouttes de sueures coulèrent le long de son front, ses yeux oscillèrent, s’écarquillèrent, puis il mourrut.
Harald regarda froidement en direction des pillards morts.
« - Les bâtards. Les fils de chiennes. »
Stig avait un air navré. « - Markvard est mort … et Gelfrec est assomé. »
Toke ragea, et broya le crâne de sa hache du cadavre du lanceur de haches.
« - Salaud ! »
Harald ravala sa colère, et s’écroula sur le dos, se tenant l’épaule. Il battit des paupières, il se eut qu’il poussa quelques cris, puis ses yeux se fermèrent. Il espéra se réveilla dans un bon lit, puis ce fut le vide.
Björk se retourna. « - Bonsoir étrangers. »
La femme aiguisée son couteau. Celui là même qui trancha la gorge de Hartmod.
« - Vous avez tué un homme qui allait être dur … je veux dire fort, ce matin. »
La rouquine s’esclaffa. « - J’aurais pu l’aimer. Ou le tuer. J’ai choisi la seconde option. C’était un fils de pute, et je décone pas. Sa mère était une putain de Praven, livrée avec son père, tous deux arrivés du Sud. Le pauvre Hartmod a toujours cru que sa mère était morte tuée par des Swadiens, en fait son père l’y a fendu l’crân de sa hache. Y’avait plus d’bière, je crois. »
Harald resta muet. « - Vous êtes meilleurs que lui, je dis. Vous êtes plus … bien que lui, madame. Souhaitez vous venir ? »
Björk arrêta d’aiguiser son couteau. «- Vous étiez prêt à combattre pour moi, ce matin. A tuer, ou vous faire tuer. Pourquoi ? »
Par ce que je t’aime. Et Harald fut incapable de traduire du Balion au Nordique cette phrase. « Vous êtes … bien. Je veux dire vos yeux. Ils sont très biens, beaux je crois. Vous êtes belle et vous avez un dur caractère. »
« - Vous … il m’aimait, jusqu'à ce que je lui plante une fouchette dans le poignet, car il voulait me sauter. »
Harald comprit le mot. « - Moi, je vous aime bien. J’aime les femmes qui tuent. »
« - Et moi je n’aime pas les étrangers. Mais j’aime encore moins mon village. Je part avec vous. »
Harald se fendit d’un large sourire.
L’aurore commençait doucement à rosir le ciel, quand ils entendirent le bruit de cavaliers.
« -A terre ! »
Harald se jettait sur le sol dans des buissons en criant cet ordre, et il fut immité immédiatement par ses hommes.
Quinze cavaliers, en haubergeons avec des bascinets, épée à la ceinture et lance pointée vers le ciel, passaient.
« - Des swadiens … » murmura Stig.
Une fois éloigné, Harald questionna le groupe « - C’est quoi des Swadiens ? »
Markvart répondit : « - Les Swadiens c’t’un peuple vivant au Sud des montagnes. Y z’aiment bien nous botter l’cul, mais comme on leur rend y s’arrêtent un peu. Y sont a cheval. Y craignent de crever, alors y sont plein d’ferraille. »
Toke ne trouva rien de mieu que de se moquer de l’accent fort prononçé de Markwart. « Tu parles comme un pécors, Vart, un vrais cul-terreux ! »
Ce dernier frappa a la joue Toke, et seul la hache du Nordique de Balion empêcha le bain de sang.
« -Arrêtez, il faut ariver a Sargoth dès ce midi. »
Ils marchèrent pendant deux bonnes heures. Alors qu’ils traversaient le pont de Kwynn, une troupe de onze personnes, vêtus d’armure de cuir, de maille rouillée, de broignes et de manteaux de fourrures, avec des heaumes nordiques, leur barrèrent le passage.
« - Halte ! Nous sommes des pilalrds venus de Balion ! la bourse, ou la vie. »
Harald ria. « - allez vous faire foutre, fils de putes. »
Le pillard fut interloqué de se faire insulter en Balion, mais cela ne fit que le décider a sortir sa hache. Il déposa ses sacoches derrière un buisson, revêtit son cuir, et se coiffa de son heaume.
Le combat allait être rude …
Harald fonça au triple galop sur le pillard, qui évita la hache du Nordien. Ce dernier finit par trancher en deux un des brigands, qui eut le crâne fendu.
Un des Balions tenta de frapper de son épée Harald, mais celui ci esquiva promptement celui-ci d’un coup de bouclier.
Alors les six jeunes nordiques arrivèrent au contacte. Björk planta dans l’œil gauche d’un pillard son couteau avant de se jeter dans le dos d’un autre. Elle saisit une sorte de chaîne avec un pendentif au bout qui été attaché au coup de son adversaire, et serra fort. Le pillard suffoca, il gémit, et tourna violet. Pour finir, Björk ramassa l’épée de l’homme et la lui planta dans le ventre.
Pendant ce temps, Toke combattait en tandem avec Vart un des bandits, et Aeric était aux prises avec un des combattants de Balion. Gelfrec et Stig combattait un autre pillard.
Harald transperça un autre ennemi, et évita de justesse un coup de lance. Il cavala droit vers Gelfrec et Stig, et piétinna leur adversaire. Alors Stig lui planta sa hachette dans le crâne.
A ce moment, en entendis un cris. C’était Björk, qui éventrait un des pillards. Deux autres se ruaient vers elle. Gelfrec se jetta sur l’un, et Stig sur l’autre. Aeric était en mauvaise passe, il venait de se faire désarmer, et deux autres de Balions le chargèrent. Aeric esquiva un coup de hache, et cria. Une lance lui traversa la poitrine, et s’y figea. Il tomba sur le dos, le sang coulant de sa bouche entre-ouverte.
Harald bouscula les ennemis et en tuant un. Il en blessa un autre, que Stig transperça par derrière, et Gelfrec affrontit un second. Il para un coup d’épée, mais un des Balions lui donna un cop de gourdin, et il s’effrondra.
Toke finit par occir le brigand, et se jetta pour sauver Gelfrec. Markvard tenta d’aider son compagnon, mais bascula face contre terre, une hache de jet dans la nuque.
Björk surgit dans le dos de l’assassin de Markvard, lui donna un violent coup de pied, et lui ouvrit le ventre d’un coup d’épée.
Le rouquine alors se retourna, et au moment où le capitaine des Balions levaient bien haut sa hache pour la terrasser, Harald lui rentra dedans. Le cheval tomba par terre, rua, et projeta Harald par terre. Le Nordien se releva et son compatriote se rua sur lui. Il avait une barbe noire, et une chemise de maille. Il maniait une grosse hache à deux mains, à deux têtes.
Harald para un premier coup, et esquiva un d’estoc. Il frappa une fois, deux fois, trois fois, chaque coup étant parés par le grand pillard.
Il recut alors un coup de hache dans l’épaule, et il hurla. Malgrés son cuir bouilie, la douleure le fit mettre genoux à terre, et il roula sur la droite au dernier moment pour éviter un coup meurtrier. Alors il se jetta malgrés la douleure sur son adversaire. Il lui martela le visage de sa hache, et le sang gicla. Il mutila atrocement le corps de son adversaire. Puis il cria, et enfonça sa hache dans la poitrine de son ennemi. Et a chaque coups, comme un cri horrible, il hurlait le noms de ceux tombés lors de l’affrontement. Quand il eut achever sa besogne il retomba sur le côtés haletant.
Stig accourut. « - Capitaine, Capitaine ! Aeric doit vous parler ! »
Harald accourut. Le jeune garçon était étalé, les bras en croix, sur la pierre. Il crachait des caillots de sang, et toussait beaucoup.
« - Capitaine … s’il vous … pitié …. Ramenez moi au … au … village … je … ah ! »
Aeric trembla, de grosses gouttes de sueures coulèrent le long de son front, ses yeux oscillèrent, s’écarquillèrent, puis il mourrut.
Harald regarda froidement en direction des pillards morts.
« - Les bâtards. Les fils de chiennes. »
Stig avait un air navré. « - Markvard est mort … et Gelfrec est assomé. »
Toke ragea, et broya le crâne de sa hache du cadavre du lanceur de haches.
« - Salaud ! »
Harald ravala sa colère, et s’écroula sur le dos, se tenant l’épaule. Il battit des paupières, il se eut qu’il poussa quelques cris, puis ses yeux se fermèrent. Il espéra se réveilla dans un bon lit, puis ce fut le vide.
Re: Harald à la Barbe Fourchue (ou comment un fermier devint un chef de guerre)
Harald cligna des yeux. Il était allongé dans un lit, torse nu. En face de lui, se tenaient Björk, Stig, et le marchand.
A la droite du lit, assis sur une chaise, un drôle de petit homme sanguin battaient dans une coquille en bois des herbes, du miel, et d’autres produits, et une forte odeure s’en dégagait.
Le marchand alors réalise qu’Harald avait ouvert les yeux et s’exclama : « - Ah ! les Dieux soient loués, vous êtes en vie ! »
Le nordien grogna. « - Suite à cet afrontement face aux pillards des mers, vous avez pris un sérieux coup à l’épaule. Vos compagnons vous ont amenés en ville, et je les ais acceuillis. C’est alors que j’ai su que c’était vous, et que j’ai embauché un médecin. »
Le petit homme se retourna. « -Mon noms est Jeremus, monsieur. Reposez vous, la pommade que je vous ai appliquée a du faire effet. D’ici quelques heures vous pourrez marcher. »
Harald émit un son guttural qui devait dire merci, et réussi a se faire comprendre quand il demanda qu’on lui conte les derniers évènements.
Toke raconta toute l’histoire. « - Après les combats et votre perte de conscience, on vous a ramené en ville. Ona remplis des armes et armures l’canasson, et on s’est fait plaisir. On a récuperer leurs armes, leurs armures, et on a vendu le surplus. On a un paquet de deniers, m’sieur. »
Harald grogna de plus belle. Il se releva sur ses coudes, et se passa la main dans la barbe. Il la passa encore, fronçant des sourcils. Encore une fois … elle était taillée … en fourche ! Deux fourches !
« - Ah oui, cap’tain, le coup du Pillard vous a coupé la barbe en deux. On vous appele Harald à la Barbe fourchue en ville. »
Harald se dit que s’était sans doute bien. Il se rendormit, et trois heures plus tard, il savait marcher. Il allait falloir achever leur quêtes.
Deux jours plus tard
Harald avait réappris a marcher, de même que Gerlec, qui s’en était très bien sortit. Aeric avait au passage était ramené au village avec Markvard. Le capitaine et ses hommes déambulaient dans les rues.
« - On devrait pouvoir réunir quelques hommes pour chasser les truands et délivrer le frère du marchand. »
Tous furent d’un avis similaire, et ils trouvèrent le maître de guilde de la ville. Il était occupé à remplir un carnet des comptes au port, près des quais.
Harald s’excusa. « - Bon journée, monsieur. Je suis Harald dit Barbe Fourchue. Je cherche des durs … des forts gens pour tuer des bandits qui capturent des riches. »
Le maître de guile ne décolla pas ses yeux de son livre, et continua de gratter.
« -Monsieur ? » demanda le nordien.
Aucune réponse.
Après deux minutes, Harald grogna. Toujours aucune réponse.
Il pris la table à deux mains, la renversa, piétinna les papiers.
« - Donnez-moi dix de vos plus forts hommes, tous de suite ! »
Le maître de guilde pâlit … « -Oui … Oui-ui monsieur … Harald ! »
Stig et Toke se tenaient les côtes, et Björk pouffait dans son coin.
Aprè ces évènements, Harald revint voir le marchand chez lui. Il avait deux heures avant que les dix hommes de la garde communale ne le rejoingnent.
Le marchand l’acceuillit et lui servit une choppe de bière.
« - Dis moi, l’ami, tu es Harald, et je ne t’es pas dit mon noms. On m’appel Altor ici. Certains ici me haïssent car j’ai du sang Swadien, mais crois-moi l’ami, mieux vaut avoir un sang swadien que Vaegir si on vit à Sargoth ! »
Il but un peu de bière. « - J’ai noté sur cette carte des environs l’emplacement des brigands. J’ignore si ils sont vraiment là-bas. Je ne sais combien ils sont, ni comment ils sont armés. Mais sois sur que certains de tes hommes ne reviendront pas. Tu devrais recruter plus de troupes.
« - J’ai convaincu le maître de guilde de me donner dix biens guerriers.
Ils sont dans la milice … milice ? on dit milice ? la milice communale, j’espère qu’ils seront à la hauteur. »
Le marchand sourit. «- A moins de te donner les derniers bouseux tous frais de la campagne, tu n’as pas de soucis a te faire. Plus des trois quart de la garnison a déjà combattu au moins une fois, et la moitié a participé à la bataille d’Alburq contre les Vaegirs. Ils sauront comment tuer un pillard. »
Harald le remercia, pris la carte, et le salua. Il allait faire le tour de la ville, acheter des provisions et peut être une meilleure arme, avant de faire la connaissance de ses nouvelles troupes.
Dans l’après-midi, dix hommes vinrent les rejoindres à la taverne. C’était dix hommes entre vingt et trentes ans, des miliciens de la ville. Deux avaient un bouclier et des épées, cinq avaient des lances, et trois étaient armés d’arbalètes et de massues.
Parmis les deux épéistes, l’un d’entre eux avaient une cotte de maille et un heaume à nasal. Il se présenta comme Varlnof, le sergeant de ces dix hommes. Il parlait un Nordien très rustique, du Hrus. Il était sans doute originaire d’un village près du château de Hrus pour parler ainsi.
Harald répondit aux hommes qu’il était heureux de faire leur connaissance et qu’ils partaient dès maintenant.
La petite troupe se mit alors en marche.
Ils compèrent au bord d’un ruisseau. Harald et Stig trouvèrent du bois et ils firent un feu. Ils mangèrent de la venaison et du fromage de chèvre, et burent du vin.
« - Dites moi, nouveaux guerriers, quels sont vos noms ? »
Un roux aux yeux noirs, avec un long nez et une balafre sur le front répondit « - Je suis Erlaf, et voici mon ami Tostig. »
Un grand blond aux yeux bleus, avec une barbe tressée ajouta : « - Et je suis Arnulf, et voici mon frère Karnak ! On m’appel Arn, et lui Karn. »
Karnak salua harald. C’était un blond aux cheveux longs qui tombaient en panache sur ses épaules. Il avait des sourcils broussailleux, pas de barbe mais une moustache touffue.
« Je m’appelle Bergn Sovsson, et lui c’est Snorri Thyrdasson. »
Berg était roux et avaient une barbe tressée, et des cheveux en catogans. Il avait les yeux verrons. Snorri lui était sans doute le plus vieux de la compagnie. Quarante ans passés, il avait une barbe grise, et était chauve. Seules quelques touffes subsistaient sur le bas du crâne, juste au dessus de la nuque. Les deux autres étaient des hommes bruns aux yeux noirs, à la barbe fournie, du nom d’Olaf et de Simenn. Le dernier était un Rhodok. Il avait pour noms Raloth, et était le plus différent du groupe. Assez grand, musclé, il avait une paire de favoris. Ses cheveux étaient courts, et ses yeux d’un gris acier. Il était silencieux, car il parlait mal le Nordique. Capturé par un seigneur Swadien, libéré par un Nordique qui le pris comme mercenaire, puis envoyé à la garde de Sargoth, Raloth était un pauvre homme de vingt-neuf ans loin de sa femme, de ses enfants, et de son pays. Bergn leur compta l’histoire, et tous furent attristés de l’entendre. Snorri, qui avait déjà combattu en compagnie de mercenaires Rhodoks, lui souhaita le bonsoir en Rhodok. Alors le visage de Raloth s’illumina, et il le remercia en Nordique avec l’accent le plus effacé possible.
S’en suivit un copieux repas et tous s’endormirent, repus et heureux d’avoir fait connaissance.
Le lendemain, à l’aube, ils se réveillèrent au chant des oiseaux. Une épaisse brume empêchait de voir à trois mètres, et le groupe se mit en marche.
« - On voit rien ! » grogna Bergn.
Personne ne prêta attention à la remarque. « -Avancez » fut le seul ordre d’Harald durant la matinée.
A midi, ils arrivèrent au bord de falaises. Il y avait un petit vent, et des buissons. Harald et ses hommes se cachèrent dans les fourrés, et observèrent la crique en contrebas. Il y avait deux navires échoués sur un banc de sable. Deux grottes qui semblaient profondes étaien éclairées par des rangées de torches, et à chaque entrée deux hommes armés d’épées et de haches étaient de garde.
Harald divisa ses forces en deux. Varlnof et les miliciens prendraient d’assaut la grotte de gauche, alors que les deux arbalétriers et les recrues contourneraient par un chemin dans la pierre la seconde grotte.
Varlnof sorti son épée, et ordonna à Arn, Bergn et Snorri de le suivre. Raloth, Tostig, Karnak et Erlaf attaquerait par la droite, alors que Varlnof et ses hommes par la gauche. Ils serrèrent lesfesses, et se ruèrent en hurlant à l’assaut.
Les deux gardes sursautèrent et dégainèrent leur hache avec maladresse. Raloth égorgea un premier, et Karnak en empala un deuxième. Juste un cri, un seul cri, suffisant pour alerter les brigands. Une dizaine jaillit de la grotte, en cuir clouté, bouilie, en maille et en jaques.
Varlnof en tua un, Tostig un deuxième, et Erlaf un troisième. Pendant ce temps, en face, Harald et ses hommes luttaient contre les quinze hommes sortis de la seconde grottes.
Snorri para un coup d’épée, avant que Raloth n’éventre celui qui allait fendre en deux Snorri. Erlaf trébucha, et un des bandits lui planta son épée dans le ventre. Il retira la lame et croisa le fer avec Raloth. Le capitaine des miliciens reçut un coup d’épée sur son heaume, qui sonna. Il put parer de son écu un coup de trique juste à temps. Il repoussa l’assaillant, et lui planta son épée entre les côtes.
Une hache fit sauter la maille de sa chemise, et il reçut une estafilade sur la main gauche. Tostig broya la machoire d’un des ravisseurs de son bouclier, pour l’éventrer.
Arn fendit le crâne d’un second, avant que Berg ne reçoive un coup de masse d’arme dans la joue. La masse décrivit un arc de cercle, et percuta de plein fouet le visage de Bergn. Sa joue fut arrachée, plusieurs dents se brisèrent, et son nez fut applatis. Il tomba face contre terre, inconscient. Snorri cria quelque chose avant de recevoir une flèche dans la cuisse. Trois archers étaient apparus de la grotte. Raloth se mit à l’écart des combats, prit son arbalète, remonta un carreau, mit en joue l’archer … et tira. Le carreau fendit l’air, pour se ficher dans le front de l’archer.
Arnulf, esquivant un coup de hache, recut une flèche dans le dos. Au moment où son adversaire allait l’achever, Raloth bondit et l’égorgea.
Pendant ce temps, Harald engagea le combat. Il éventra un premier ennemi, en tua un deuxième, et Björk décapita un troisième larron. Un pillard en haubert et heaume trop grand pour lui tenta de tuer de Stig, mais Gelfrec l’assoma de son goudrin clouté, avant de lui briser le nez.
Baldrik combattait avec Björk, et Toke avec Gelfrec. Arwed lui était avec Harald.
Un premier malandrin recut une lance dans les côtes, et Arwed dégaina son épée. Il n’avait pas de bouclier, aussi il para du mieu qu’il put. Il frappait de taille surtout, et avait peu de mal à parer les coups du larron. Puis de dernier frappa à la tête, et devia son coup au dernier moment, si bien que son épée s’enfonça du tranchant dans le flanc gauche d’Arwed, de cinq bons centimètres. Il retira sa lame et laissa la recrue glisser au sol.
Björk s’était achetée une nouvelle lame, une épée longue, et un écu en bois recouvert de cuir. Elle avait une armure fait de pièces de cuir, mais pas de heaume. Ses cheveux étaient noués en une natte de combat.
Elle esquiva un premier coup de hache, trancha le bras de son agresseur, et d’un revers l’égorgea.
Gelfrec broya le cerveau d’un pillard torse nu et tête au vent, et Stig défonça le crâne d’un autre brigand. Cinq paysans armés de fourches et de triques se ruèrent sur les hommes d’Harald. Ils périrent tous dans d’affreuse souffrance.
Toke brisa l’écu de son adversaire, et l’empala d’un coup d’estoc.
A sa droite, Baldrik combattait deux guerriers en maille.
Il recut un coup de hache dans le ventre, et une épée lui traversa la gorge. L’épée ressortie de son cou, on tenta de dégager la hache. Hélas pour le brigand Toke le décapita alors qu’il tentait en vain de retirer sa hache.
Harald rassembla ses hommes, et ils convergèrent du côté de Varnlof, qui faiblissait.
Quand ils arrivèrent, les miliciens étaient en passe de se faire encercler. Après un rapide combat, les derniers maraudeurs s’enfuirent dans la grotte.
Harald s’adressa à Varnlof. « - Des pertes ? »
« - Erlaf est mort, Bergn et Arn sont mourrant, et Snorri inconscient. De votre côtés, capitaine ? »
« - Arwed a été tué, Baldrik aussi. »
Varn jura. « - Baldrik était un homme bon, il se battait bien de ce que j’ai vu. On connaissaient pas Arwed … en tous cas, nous avons perdu un frère, et nous sommes en passe d’en perdre trois autres. Il faut a tout pris les soigner. »
« - Oui, mais il faut trouver le frère du marchand. »
A ce moment, quatre brigands sortirent de la grotte et se ruèrent vers un des navires, avec un homme ficelé sur leurs épaules. Raloth en tua un de son arbalète, et Harald et Stig les pourchassèrent. Ils percutèrent les fuyards. On les tua rapidement et sans bavure, et on défit le captif de ses liens. « -Par tous les enfers, mon frère vous a-t-il envoyé ? »
Harald hocha de la tête et lui conta toute l’histoire.
Alors ils se préparèrent a se remettre en route vers Sargoth.
Bergn mourrut dans la soirée, et on l’enterra a côtés d’Arwed et d’Erlaf. On trouva quatre chevaux dans la grotte, alors on fabrique des civières et on tira les blessés. A l’aube, ils levèrent le camp, et partirent vers Sargoth.
A la droite du lit, assis sur une chaise, un drôle de petit homme sanguin battaient dans une coquille en bois des herbes, du miel, et d’autres produits, et une forte odeure s’en dégagait.
Le marchand alors réalise qu’Harald avait ouvert les yeux et s’exclama : « - Ah ! les Dieux soient loués, vous êtes en vie ! »
Le nordien grogna. « - Suite à cet afrontement face aux pillards des mers, vous avez pris un sérieux coup à l’épaule. Vos compagnons vous ont amenés en ville, et je les ais acceuillis. C’est alors que j’ai su que c’était vous, et que j’ai embauché un médecin. »
Le petit homme se retourna. « -Mon noms est Jeremus, monsieur. Reposez vous, la pommade que je vous ai appliquée a du faire effet. D’ici quelques heures vous pourrez marcher. »
Harald émit un son guttural qui devait dire merci, et réussi a se faire comprendre quand il demanda qu’on lui conte les derniers évènements.
Toke raconta toute l’histoire. « - Après les combats et votre perte de conscience, on vous a ramené en ville. Ona remplis des armes et armures l’canasson, et on s’est fait plaisir. On a récuperer leurs armes, leurs armures, et on a vendu le surplus. On a un paquet de deniers, m’sieur. »
Harald grogna de plus belle. Il se releva sur ses coudes, et se passa la main dans la barbe. Il la passa encore, fronçant des sourcils. Encore une fois … elle était taillée … en fourche ! Deux fourches !
« - Ah oui, cap’tain, le coup du Pillard vous a coupé la barbe en deux. On vous appele Harald à la Barbe fourchue en ville. »
Harald se dit que s’était sans doute bien. Il se rendormit, et trois heures plus tard, il savait marcher. Il allait falloir achever leur quêtes.
Deux jours plus tard
Harald avait réappris a marcher, de même que Gerlec, qui s’en était très bien sortit. Aeric avait au passage était ramené au village avec Markvard. Le capitaine et ses hommes déambulaient dans les rues.
« - On devrait pouvoir réunir quelques hommes pour chasser les truands et délivrer le frère du marchand. »
Tous furent d’un avis similaire, et ils trouvèrent le maître de guilde de la ville. Il était occupé à remplir un carnet des comptes au port, près des quais.
Harald s’excusa. « - Bon journée, monsieur. Je suis Harald dit Barbe Fourchue. Je cherche des durs … des forts gens pour tuer des bandits qui capturent des riches. »
Le maître de guile ne décolla pas ses yeux de son livre, et continua de gratter.
« -Monsieur ? » demanda le nordien.
Aucune réponse.
Après deux minutes, Harald grogna. Toujours aucune réponse.
Il pris la table à deux mains, la renversa, piétinna les papiers.
« - Donnez-moi dix de vos plus forts hommes, tous de suite ! »
Le maître de guilde pâlit … « -Oui … Oui-ui monsieur … Harald ! »
Stig et Toke se tenaient les côtes, et Björk pouffait dans son coin.
Aprè ces évènements, Harald revint voir le marchand chez lui. Il avait deux heures avant que les dix hommes de la garde communale ne le rejoingnent.
Le marchand l’acceuillit et lui servit une choppe de bière.
« - Dis moi, l’ami, tu es Harald, et je ne t’es pas dit mon noms. On m’appel Altor ici. Certains ici me haïssent car j’ai du sang Swadien, mais crois-moi l’ami, mieux vaut avoir un sang swadien que Vaegir si on vit à Sargoth ! »
Il but un peu de bière. « - J’ai noté sur cette carte des environs l’emplacement des brigands. J’ignore si ils sont vraiment là-bas. Je ne sais combien ils sont, ni comment ils sont armés. Mais sois sur que certains de tes hommes ne reviendront pas. Tu devrais recruter plus de troupes.
« - J’ai convaincu le maître de guilde de me donner dix biens guerriers.
Ils sont dans la milice … milice ? on dit milice ? la milice communale, j’espère qu’ils seront à la hauteur. »
Le marchand sourit. «- A moins de te donner les derniers bouseux tous frais de la campagne, tu n’as pas de soucis a te faire. Plus des trois quart de la garnison a déjà combattu au moins une fois, et la moitié a participé à la bataille d’Alburq contre les Vaegirs. Ils sauront comment tuer un pillard. »
Harald le remercia, pris la carte, et le salua. Il allait faire le tour de la ville, acheter des provisions et peut être une meilleure arme, avant de faire la connaissance de ses nouvelles troupes.
Dans l’après-midi, dix hommes vinrent les rejoindres à la taverne. C’était dix hommes entre vingt et trentes ans, des miliciens de la ville. Deux avaient un bouclier et des épées, cinq avaient des lances, et trois étaient armés d’arbalètes et de massues.
Parmis les deux épéistes, l’un d’entre eux avaient une cotte de maille et un heaume à nasal. Il se présenta comme Varlnof, le sergeant de ces dix hommes. Il parlait un Nordien très rustique, du Hrus. Il était sans doute originaire d’un village près du château de Hrus pour parler ainsi.
Harald répondit aux hommes qu’il était heureux de faire leur connaissance et qu’ils partaient dès maintenant.
La petite troupe se mit alors en marche.
Ils compèrent au bord d’un ruisseau. Harald et Stig trouvèrent du bois et ils firent un feu. Ils mangèrent de la venaison et du fromage de chèvre, et burent du vin.
« - Dites moi, nouveaux guerriers, quels sont vos noms ? »
Un roux aux yeux noirs, avec un long nez et une balafre sur le front répondit « - Je suis Erlaf, et voici mon ami Tostig. »
Un grand blond aux yeux bleus, avec une barbe tressée ajouta : « - Et je suis Arnulf, et voici mon frère Karnak ! On m’appel Arn, et lui Karn. »
Karnak salua harald. C’était un blond aux cheveux longs qui tombaient en panache sur ses épaules. Il avait des sourcils broussailleux, pas de barbe mais une moustache touffue.
« Je m’appelle Bergn Sovsson, et lui c’est Snorri Thyrdasson. »
Berg était roux et avaient une barbe tressée, et des cheveux en catogans. Il avait les yeux verrons. Snorri lui était sans doute le plus vieux de la compagnie. Quarante ans passés, il avait une barbe grise, et était chauve. Seules quelques touffes subsistaient sur le bas du crâne, juste au dessus de la nuque. Les deux autres étaient des hommes bruns aux yeux noirs, à la barbe fournie, du nom d’Olaf et de Simenn. Le dernier était un Rhodok. Il avait pour noms Raloth, et était le plus différent du groupe. Assez grand, musclé, il avait une paire de favoris. Ses cheveux étaient courts, et ses yeux d’un gris acier. Il était silencieux, car il parlait mal le Nordique. Capturé par un seigneur Swadien, libéré par un Nordique qui le pris comme mercenaire, puis envoyé à la garde de Sargoth, Raloth était un pauvre homme de vingt-neuf ans loin de sa femme, de ses enfants, et de son pays. Bergn leur compta l’histoire, et tous furent attristés de l’entendre. Snorri, qui avait déjà combattu en compagnie de mercenaires Rhodoks, lui souhaita le bonsoir en Rhodok. Alors le visage de Raloth s’illumina, et il le remercia en Nordique avec l’accent le plus effacé possible.
S’en suivit un copieux repas et tous s’endormirent, repus et heureux d’avoir fait connaissance.
Le lendemain, à l’aube, ils se réveillèrent au chant des oiseaux. Une épaisse brume empêchait de voir à trois mètres, et le groupe se mit en marche.
« - On voit rien ! » grogna Bergn.
Personne ne prêta attention à la remarque. « -Avancez » fut le seul ordre d’Harald durant la matinée.
A midi, ils arrivèrent au bord de falaises. Il y avait un petit vent, et des buissons. Harald et ses hommes se cachèrent dans les fourrés, et observèrent la crique en contrebas. Il y avait deux navires échoués sur un banc de sable. Deux grottes qui semblaient profondes étaien éclairées par des rangées de torches, et à chaque entrée deux hommes armés d’épées et de haches étaient de garde.
Harald divisa ses forces en deux. Varlnof et les miliciens prendraient d’assaut la grotte de gauche, alors que les deux arbalétriers et les recrues contourneraient par un chemin dans la pierre la seconde grotte.
Varlnof sorti son épée, et ordonna à Arn, Bergn et Snorri de le suivre. Raloth, Tostig, Karnak et Erlaf attaquerait par la droite, alors que Varlnof et ses hommes par la gauche. Ils serrèrent lesfesses, et se ruèrent en hurlant à l’assaut.
Les deux gardes sursautèrent et dégainèrent leur hache avec maladresse. Raloth égorgea un premier, et Karnak en empala un deuxième. Juste un cri, un seul cri, suffisant pour alerter les brigands. Une dizaine jaillit de la grotte, en cuir clouté, bouilie, en maille et en jaques.
Varlnof en tua un, Tostig un deuxième, et Erlaf un troisième. Pendant ce temps, en face, Harald et ses hommes luttaient contre les quinze hommes sortis de la seconde grottes.
Snorri para un coup d’épée, avant que Raloth n’éventre celui qui allait fendre en deux Snorri. Erlaf trébucha, et un des bandits lui planta son épée dans le ventre. Il retira la lame et croisa le fer avec Raloth. Le capitaine des miliciens reçut un coup d’épée sur son heaume, qui sonna. Il put parer de son écu un coup de trique juste à temps. Il repoussa l’assaillant, et lui planta son épée entre les côtes.
Une hache fit sauter la maille de sa chemise, et il reçut une estafilade sur la main gauche. Tostig broya la machoire d’un des ravisseurs de son bouclier, pour l’éventrer.
Arn fendit le crâne d’un second, avant que Berg ne reçoive un coup de masse d’arme dans la joue. La masse décrivit un arc de cercle, et percuta de plein fouet le visage de Bergn. Sa joue fut arrachée, plusieurs dents se brisèrent, et son nez fut applatis. Il tomba face contre terre, inconscient. Snorri cria quelque chose avant de recevoir une flèche dans la cuisse. Trois archers étaient apparus de la grotte. Raloth se mit à l’écart des combats, prit son arbalète, remonta un carreau, mit en joue l’archer … et tira. Le carreau fendit l’air, pour se ficher dans le front de l’archer.
Arnulf, esquivant un coup de hache, recut une flèche dans le dos. Au moment où son adversaire allait l’achever, Raloth bondit et l’égorgea.
Pendant ce temps, Harald engagea le combat. Il éventra un premier ennemi, en tua un deuxième, et Björk décapita un troisième larron. Un pillard en haubert et heaume trop grand pour lui tenta de tuer de Stig, mais Gelfrec l’assoma de son goudrin clouté, avant de lui briser le nez.
Baldrik combattait avec Björk, et Toke avec Gelfrec. Arwed lui était avec Harald.
Un premier malandrin recut une lance dans les côtes, et Arwed dégaina son épée. Il n’avait pas de bouclier, aussi il para du mieu qu’il put. Il frappait de taille surtout, et avait peu de mal à parer les coups du larron. Puis de dernier frappa à la tête, et devia son coup au dernier moment, si bien que son épée s’enfonça du tranchant dans le flanc gauche d’Arwed, de cinq bons centimètres. Il retira sa lame et laissa la recrue glisser au sol.
Björk s’était achetée une nouvelle lame, une épée longue, et un écu en bois recouvert de cuir. Elle avait une armure fait de pièces de cuir, mais pas de heaume. Ses cheveux étaient noués en une natte de combat.
Elle esquiva un premier coup de hache, trancha le bras de son agresseur, et d’un revers l’égorgea.
Gelfrec broya le cerveau d’un pillard torse nu et tête au vent, et Stig défonça le crâne d’un autre brigand. Cinq paysans armés de fourches et de triques se ruèrent sur les hommes d’Harald. Ils périrent tous dans d’affreuse souffrance.
Toke brisa l’écu de son adversaire, et l’empala d’un coup d’estoc.
A sa droite, Baldrik combattait deux guerriers en maille.
Il recut un coup de hache dans le ventre, et une épée lui traversa la gorge. L’épée ressortie de son cou, on tenta de dégager la hache. Hélas pour le brigand Toke le décapita alors qu’il tentait en vain de retirer sa hache.
Harald rassembla ses hommes, et ils convergèrent du côté de Varnlof, qui faiblissait.
Quand ils arrivèrent, les miliciens étaient en passe de se faire encercler. Après un rapide combat, les derniers maraudeurs s’enfuirent dans la grotte.
Harald s’adressa à Varnlof. « - Des pertes ? »
« - Erlaf est mort, Bergn et Arn sont mourrant, et Snorri inconscient. De votre côtés, capitaine ? »
« - Arwed a été tué, Baldrik aussi. »
Varn jura. « - Baldrik était un homme bon, il se battait bien de ce que j’ai vu. On connaissaient pas Arwed … en tous cas, nous avons perdu un frère, et nous sommes en passe d’en perdre trois autres. Il faut a tout pris les soigner. »
« - Oui, mais il faut trouver le frère du marchand. »
A ce moment, quatre brigands sortirent de la grotte et se ruèrent vers un des navires, avec un homme ficelé sur leurs épaules. Raloth en tua un de son arbalète, et Harald et Stig les pourchassèrent. Ils percutèrent les fuyards. On les tua rapidement et sans bavure, et on défit le captif de ses liens. « -Par tous les enfers, mon frère vous a-t-il envoyé ? »
Harald hocha de la tête et lui conta toute l’histoire.
Alors ils se préparèrent a se remettre en route vers Sargoth.
Bergn mourrut dans la soirée, et on l’enterra a côtés d’Arwed et d’Erlaf. On trouva quatre chevaux dans la grotte, alors on fabrique des civières et on tira les blessés. A l’aube, ils levèrent le camp, et partirent vers Sargoth.
Re: Harald à la Barbe Fourchue (ou comment un fermier devint un chef de guerre)
J'ai pas encore tout lu. Cela dit, tu as l'air de bien t'y connaître dans tout ce qui concerne... l'armurerie. Ta description est bien faite, ce qui montre que tu maîtrise bien le milieu dans lequel tu fais évolué ton personnage. Il y a quelques fautes, mais franchement, tu as quand même un beau niveau.
Malicie- Date d'inscription : 07/06/2013
Age : 30
Localisation : 81
Re: Harald à la Barbe Fourchue (ou comment un fermier devint un chef de guerre)
Merci ^^
Le moyen âge, (haut ou bas) c'est ma passion, et effectivement j'adore les armures ^^"
Le moyen âge, (haut ou bas) c'est ma passion, et effectivement j'adore les armures ^^"
Re: Harald à la Barbe Fourchue (ou comment un fermier devint un chef de guerre)
Merci ^^
Le moyen âge, (haut ou bas) c'est ma passion, et effectivement j'adore les armures ^^"
Le moyen âge, (haut ou bas) c'est ma passion, et effectivement j'adore les armures ^^"
Malicie- Date d'inscription : 07/06/2013
Age : 30
Localisation : 81
Re: Harald à la Barbe Fourchue (ou comment un fermier devint un chef de guerre)
J'ai lu un peu la suite, et rien à redire de nouveau.
Malicie- Date d'inscription : 07/06/2013
Age : 30
Localisation : 81
Re: Harald à la Barbe Fourchue (ou comment un fermier devint un chef de guerre)
Oki, je continue de bosser dessus, la partie DEUX arrive.
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