Uxellodunon [Guerre Antique]
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Uxellodunon [Guerre Antique]
Très bof. Ecriture automatique datant d'Avril, je viens de me la faire vérifiée par une amie professeur d'histoire. J'ai pas vérifié les fautes, je sais pas si il y en a ...
Je voulais juste écrire une scène de bataille, n'allez pas chercher de l'implicite ni une réflexion poussée sur les populations de Gaule et la Rome Antique sur ce texte
Nul ne l'oubliera. Nul ne s'en souviendra pourtant.
La dernière guerre s'achèvera ici. Ce noms, il sera gravé comme la victoire ultime d'un empire. Et comme la mort d'un peuple.
La fin d'une lente agonie, achevée d'un coup de glaive.
Uxellodunon.
L'oppidum de tous les espoirs.
L'oppidum du désespoir.
La place de la rage. Des pleurs. De la douleur.
La place … de la liberté.
Lucterius et Drappès, les deux derniers à s'être soulever, mène une dernière fois leurs hommes à la guerre. Dix mille hommes, dix mille fiers Gaulois mourront. Dix mille fiers Gaulois vont
tenir, qu'importe le prix, qu'importe la fatigue, qu'importe la mort, ce dernier refuge, cette dernière de liberté.
Le dernier lambeau d'un rêve fou d'une Gaule libre, unie. D'une Gaule éternelle.
Bennos leva bien haut son épée, son bouclier, frappa vivement son bouclier de son arme, et hurla avec ses frères "Cadurci ! Cadurci ! Cadurci libre ! Cadurci sauvage !"
En face, les soldats de l'aigle en rangs serrés. La terreur se lit dans leurs yeux, la terreur, mais aussi l'admiration. L'admiration pour ce peuple qui ne se rendra pas, qui ne se rendra qu'a la mort en personne.
Alors c'est la mêlée. La porte, grande ouverte, déverse un flot de guerriers fous furieux. Ils frappent, cris, crachent, jurent. Ils tuent. Ils meurent. Ils pleurent.
Tous autour, des traits enflammés déchirés le ciel. Des tonneaux, pleins de suif et de poix, torches géantes, roulaient sur les pentes de la colline, se brisant contre les fortifications romaines.
Et ces derniers étaient stoïques, ils tenaient leurs lignes, inébranlables.
Ils criaient, insultaient ces "Barbares". Et les "Barbares", au chant du fer, se battaient avec encore plus d'ardeur.
Au coeur du combat, là où la chanson du fer contre le fer est la plus intense, Bennos combattait seul trois romains. C'était de rudes gaillards, mais le Celte les dépassait d'une bonne tête. Il para
un premier coup, et esquiva un javelot venant de la mêlée. Il frappa un romain sur son casque, le sonnant légèrement. Tous du moins assez pour lui faire perdre l'équilibre, et le faire tomber. Alors Bennos enfonça son épée dans sa gorge. Le sang gicla; il fit volte-face juste au bon moment pour parer un coup de glaive. Il attaqua encore, et encore, son épée s'opposant au bouclier du légionnaire. Alors il sentit une vive douleur lui courant le long du dos. Il s'écroula. Le Romain lui planta son épée dans le dos, et la lame jaillit de l'autre côtés. Bennos ferma les yeux, pensa à sa ferme, et quitta le monde des vivants.
Le Carnute Arwos frappait de taille et d'estoc. Autour de lui, les uns après les autres, ses frères d'armes tombaient. Son frère, Durwyn, s'écroula un javelot au travers du corps. Son fils Anasos fut lui aussi tué d'un coup de glaive au travers de la gorge. Arwos maniait la lance comme si c'était une partie de son propre bras. Il l'enfonça entre les côtes d'un romain. Il la ressortit, et donna un coup de hampe dans la mâchoire d'un autre serviteur de César. Il l'acheva d'un coup de pied dans les côtés.
Le Carnute para de son bouclier un coup de glaive, et repoussa le Romain. Il le frappa au visage et à la taille, avant d'enfoncer sa lance dans son beau visage, qui fut bientôt percé d'un trou à la place du nez. Il se retourna et affronta un autre légionnaire. Il semblait plus âgée, plus expérimenté. "Un guerrier de choix pour un Carnute !" se dit-il. Il esquiva un coup de glaive dans le vide et tenta de percer son adversaire de sa lance, mais il rencontra le bois du bouclier romain. Alors, malgré tous ses efforts, malgré toute sa bonne volonté, impossible pour lui de retirer sa lance du bois.
Le glaive du légionnaire décrivit un arc de cercle, et arracha une bonne partie de la gorge d'Arwos, qui s'écroula dans la poussière, la terreur dans ses yeux morts.
Les Romains et les Gaulois étaient alors dans un espace restreint, coincés entre les fortifications de l'Oppidum, et les remparts romains visant à encercler les Celtes.
Tullius Villius frappait aussi fort qu'il le pouvait. Le Gaulois en face de lui était blond aux yeux bleus, un grand guerrier à la barbe foisonnante. Il maniait une hache à deux mains et avait déjà tué deux de ses camarade.
Il tenta de parer le coup, mais en fut incapable. Son glaive fut balayé par la hache, et bientôt le fer du Gaulois lui traversa l'épaule. La douleur lui arracha un cri. Le fer brisa l'os, et fini par lui perforer le poumon. Le Cadurc retira son arme, et donna un coup de tête au romain, qui tomba sur le dos, et s'étouffa dans son sang.
Les deux opposants étaient engagés dans une lutte à mort, qui avait atteint à ce moment précis son paroxysme. La violence était inouïe, les blessés étant condamnés du fait qu'ils étaient piétinés, écrasés et broyés par les combattants, qui eux étaient valides et continuaient la lutte.
C'est aussi là que les Archers gaulois tombèrent à cour de flèches, et que les Romains arrosèrent de milliers de flèches enflammées l'Oppidum.
Depuis leurs hauteurs, les Romains mettait le feu aux maisons, aux granges et aux greniers.
Verxos était occupé à trancher la gorge d'un chien de romain quand le bruit courra que les Romains occupaient les remparts. La peur s'empara du coeur du brave Cadurc.
Aussitôt, les Gaulois se replièrent, abandonnant les romains à leurs ouvrages en flammes, se dispersant sur les remparts. Aussitôt, s'éleva une clameur intense des rangs romains. Des cris, des injures. Un gaulois aux braies bleu, armé d'une hache et d'un heaume de bronze à protèges-joues, mais torse nu, l'agrippa et lui dit "Les Romains sont dans la place, fais passer".
Alors il se décomposa. Il cria, il hurla, il hurla de toute ses forces la nouvelle, que chacun l'entende par dessus les cris, les pleurs et le bruit du fer contre le fer.
Il chargea sur le mur, avant de se rendre compte qu'il n'y a aucun romain sur ce mur. Il se tourna alors. Les romaines avaient forcés les portes. Il tomba à genoux. Mais, la vue d'un jeune capitaine Arverne, isolé, loin de sa patrie, loin des siens, seul parmis les autres ici, prenant l'étendard Cadurc, et chargeant les Romains avec à sa suite quatre mille hommes lui donna le courage, la rage et l'envie de se battre.
Il sauta des remparts, et chargea. Il culbuta un romain, le faisant tomber à terre. Il le frappa de sa hache le visage, le mutilant sévèrement, lui tranchant le nez et lui creva les yeux. Il frappa un autre légionnaire, lui enfonça sa hache dans le ventre. Il la retira et les tripes du romain dégoulinèrent. Il donna un coup de poing a un autre guerrier de S.P.Q.R, avant de fendre le crâne d'un romain jusqu'aux dents (le pauvre avait perdu son casque dans les combats). Alors les cohortes se reformèrent, et se replièrent sous les pierres, flèches et cris des Gaulois, qui s'enfermèrent dans la ville.
- Les étoiles sont belles ce soir.
- Très.
Verxos but une longue gorgée de cervoise.
- Eponnos, de nombreux hommes sont mort aujourd'hui. Trop nombreux …
Eponnos ne disait rien. Il regardait au loin, les feux du camp romain. Il avait perdu beaucoup de ses proches, de ses amis aujourd'hui. Evarnnos, son fils, était tombé sous les coups des Romains. Son amis Arwos également était tombé. Orgatorix et son frère Orgetix, ainsi que leurs fils Ernos et Imnix, tous les quatre mort.
- Tu es jeune, Verxos, et moi vieux. J'ai connu bien des hommes, et beaucoup trouvèrent la mort sur le champs de bataille. Tous périrent au combat, et tous étaient braves. Mais de tous, ceux qui tombèrent à Arar, Gergovie, Alésia ou Uxellodunon, furent ceux qui se sacrifièrent pour la plus noble des causes.
Jamais de ma vie, avant cette guerre des gaules, comme disent ces chiens, je n'avais vu un Helvète tuer un Romain s'apprêtant à embrocher un Carnutes, un Eduen sauver un Arverne d'un pilum, ou simplement les Cisalpins aider des Bretons. Tu es brave, Verxos, mais tu mérites mieux que de mourir ici. Tu mérites de vivre. C'est pourquoi nous vaincrons les Romains, nous y arriverons.
verxos ne répondit rien. Eponnos était très agé, il avait soixante ans. Malgrés cela c'était encore un bon bretteur, et on le craignait autant pour son vocabulaire coloré que pour son épée qui ne voyait que rarement un bouclier ou une lame s'opposer à son arme.
Verxos, du haut de ses vingt-sept ans, avait perdu beaucoup dans la guerre. Son grand frère, Abrarix, était mort à Arar. Son père, Ogrix, avait été tué à Alésia lors des contre attaques, et sa mère ainsi que ses deux soeurs avaient été tuées lors d'un raid Romain. En l'espace 'une année, il se retrouvé être le seul représentant de sa lignée, qui, il la savait pertinament, s'étreindrait dans les jours prochaisn, lorsque un Romain trouvera la faille dans sa garde, et le tuera sauvagement.
Neuf jours plus tard
Neuf jours que les Romains avaient attaqués. Neuf jours et neuf nuits qu'ils avaient aussi coupés l'oppidum d'eau. Seul, subsistaient quelques ruisselets au travers des bois, de la colline.
Verxos était assoiffé. Il n'avait pas bu depuis un jour, et encore, ce n'avait été que le fond d'une outre fort petite.
Plus de vin, plus d'hydromel, de cervoise. Plus de lait.
Plus d'eau.
Les Romains se présentèrent alors face à la ville. Un soldat, qui se dénomma comme Marcus Gallius Aucus, avait selon ses dires combattu les Romains à Gergovie : Un Gaulois.
Romanisé après Alesia, il avait vite monté en grade contre les Germains, et obtenue des propriétés et des fermes dans le sud du pays. Il était riche et avait eu une belle femme romaine.
Il vantait les mérites de Rome, et montrait la Gaule comme une nation de faibles, barbares écervelés.
Alors un hommes, l'Arverne, se leva des remparts, un javelot à la mains, et hurla "Traître !".
Le Javelot fendit l'air, et transperça l'abdomen du Romain.
Ainsi commença la dernière journée de la Gaule Libre.
Les Romains s'arrangèrent en trois groupes, et chacun donnèrent l'assaut aux fortifications, soutenus par des archers et des frondeurs situés en hauteur. Les Gaulois lançaient pierres, cailloux, tonneaux de suifs et de poix embrasés. Ils tiraient flèches coups sur coup, tuant la maximum de Romain.
Verxos avait épuisé ses deux javelots, et attendaient d'en découdre. Cela ne tarda pas, car un chef Cadurc ouvrit les portes et les Gaulois chargèrent les Romains.
Verxos, qui était auparavant descendue, frappa au visage de sa hache un romain, et un autre se mettant devant lui pour le protéger, le Cadurc para un coup de glaive. Il donna un coup de manche dans le ventre, avant de lui ouvrir la gorge. Il tua deux autres légionnaires, avant de se replier, blessé. Alors qu'il tentait de rejoindre les blessés, qui lançaient des remparts divers projectiles, il se retrouva nez à nez avec quarante cavaliers.
Ils luis assénèrent un violent coup de glaive sur son casque, et il tomba à la renverse. Verxos roula sur le côtés, évitant une lance. Alors, il se releva, titubant.
Le Decurion lui enfonça sa lance dans le dos.
Verxtos sentit une vive douleur au niveau du bas du dos.
Le Decurion retira sa lance, arrachant une bonne partie du dos.
Verxtos s'écroula sur le sol. Sa dernière pensée fut qu'il mourrait la gorge sèche.
Le lendemain
Le Decurion, Aurelius Julius, passa devant les prisonniers. A chacun, il manquait les deux mains. La punition de César.
Les flammes léchaient les maisons de l'oppidum. Des colonnes de fumées s'élevaient en panaches noirs dans les airs. Les milliers de cadavres étaient laissés aux corbeaux.
L'Oppidum des dix mille morts.
Des dix mille guerriers Gaulois, seul trois mille ont survécut au siège. Sept mille corps gisent dans la poussière. Entassés dans l'Oppidum, qui brûle.
La fin d'une époque.
La fin d'un peuple.
Je voulais juste écrire une scène de bataille, n'allez pas chercher de l'implicite ni une réflexion poussée sur les populations de Gaule et la Rome Antique sur ce texte
Nul ne l'oubliera. Nul ne s'en souviendra pourtant.
La dernière guerre s'achèvera ici. Ce noms, il sera gravé comme la victoire ultime d'un empire. Et comme la mort d'un peuple.
La fin d'une lente agonie, achevée d'un coup de glaive.
Uxellodunon.
L'oppidum de tous les espoirs.
L'oppidum du désespoir.
La place de la rage. Des pleurs. De la douleur.
La place … de la liberté.
Lucterius et Drappès, les deux derniers à s'être soulever, mène une dernière fois leurs hommes à la guerre. Dix mille hommes, dix mille fiers Gaulois mourront. Dix mille fiers Gaulois vont
tenir, qu'importe le prix, qu'importe la fatigue, qu'importe la mort, ce dernier refuge, cette dernière de liberté.
Le dernier lambeau d'un rêve fou d'une Gaule libre, unie. D'une Gaule éternelle.
Bennos leva bien haut son épée, son bouclier, frappa vivement son bouclier de son arme, et hurla avec ses frères "Cadurci ! Cadurci ! Cadurci libre ! Cadurci sauvage !"
En face, les soldats de l'aigle en rangs serrés. La terreur se lit dans leurs yeux, la terreur, mais aussi l'admiration. L'admiration pour ce peuple qui ne se rendra pas, qui ne se rendra qu'a la mort en personne.
Alors c'est la mêlée. La porte, grande ouverte, déverse un flot de guerriers fous furieux. Ils frappent, cris, crachent, jurent. Ils tuent. Ils meurent. Ils pleurent.
Tous autour, des traits enflammés déchirés le ciel. Des tonneaux, pleins de suif et de poix, torches géantes, roulaient sur les pentes de la colline, se brisant contre les fortifications romaines.
Et ces derniers étaient stoïques, ils tenaient leurs lignes, inébranlables.
Ils criaient, insultaient ces "Barbares". Et les "Barbares", au chant du fer, se battaient avec encore plus d'ardeur.
Au coeur du combat, là où la chanson du fer contre le fer est la plus intense, Bennos combattait seul trois romains. C'était de rudes gaillards, mais le Celte les dépassait d'une bonne tête. Il para
un premier coup, et esquiva un javelot venant de la mêlée. Il frappa un romain sur son casque, le sonnant légèrement. Tous du moins assez pour lui faire perdre l'équilibre, et le faire tomber. Alors Bennos enfonça son épée dans sa gorge. Le sang gicla; il fit volte-face juste au bon moment pour parer un coup de glaive. Il attaqua encore, et encore, son épée s'opposant au bouclier du légionnaire. Alors il sentit une vive douleur lui courant le long du dos. Il s'écroula. Le Romain lui planta son épée dans le dos, et la lame jaillit de l'autre côtés. Bennos ferma les yeux, pensa à sa ferme, et quitta le monde des vivants.
Le Carnute Arwos frappait de taille et d'estoc. Autour de lui, les uns après les autres, ses frères d'armes tombaient. Son frère, Durwyn, s'écroula un javelot au travers du corps. Son fils Anasos fut lui aussi tué d'un coup de glaive au travers de la gorge. Arwos maniait la lance comme si c'était une partie de son propre bras. Il l'enfonça entre les côtes d'un romain. Il la ressortit, et donna un coup de hampe dans la mâchoire d'un autre serviteur de César. Il l'acheva d'un coup de pied dans les côtés.
Le Carnute para de son bouclier un coup de glaive, et repoussa le Romain. Il le frappa au visage et à la taille, avant d'enfoncer sa lance dans son beau visage, qui fut bientôt percé d'un trou à la place du nez. Il se retourna et affronta un autre légionnaire. Il semblait plus âgée, plus expérimenté. "Un guerrier de choix pour un Carnute !" se dit-il. Il esquiva un coup de glaive dans le vide et tenta de percer son adversaire de sa lance, mais il rencontra le bois du bouclier romain. Alors, malgré tous ses efforts, malgré toute sa bonne volonté, impossible pour lui de retirer sa lance du bois.
Le glaive du légionnaire décrivit un arc de cercle, et arracha une bonne partie de la gorge d'Arwos, qui s'écroula dans la poussière, la terreur dans ses yeux morts.
Les Romains et les Gaulois étaient alors dans un espace restreint, coincés entre les fortifications de l'Oppidum, et les remparts romains visant à encercler les Celtes.
Tullius Villius frappait aussi fort qu'il le pouvait. Le Gaulois en face de lui était blond aux yeux bleus, un grand guerrier à la barbe foisonnante. Il maniait une hache à deux mains et avait déjà tué deux de ses camarade.
Il tenta de parer le coup, mais en fut incapable. Son glaive fut balayé par la hache, et bientôt le fer du Gaulois lui traversa l'épaule. La douleur lui arracha un cri. Le fer brisa l'os, et fini par lui perforer le poumon. Le Cadurc retira son arme, et donna un coup de tête au romain, qui tomba sur le dos, et s'étouffa dans son sang.
Les deux opposants étaient engagés dans une lutte à mort, qui avait atteint à ce moment précis son paroxysme. La violence était inouïe, les blessés étant condamnés du fait qu'ils étaient piétinés, écrasés et broyés par les combattants, qui eux étaient valides et continuaient la lutte.
C'est aussi là que les Archers gaulois tombèrent à cour de flèches, et que les Romains arrosèrent de milliers de flèches enflammées l'Oppidum.
Depuis leurs hauteurs, les Romains mettait le feu aux maisons, aux granges et aux greniers.
Verxos était occupé à trancher la gorge d'un chien de romain quand le bruit courra que les Romains occupaient les remparts. La peur s'empara du coeur du brave Cadurc.
Aussitôt, les Gaulois se replièrent, abandonnant les romains à leurs ouvrages en flammes, se dispersant sur les remparts. Aussitôt, s'éleva une clameur intense des rangs romains. Des cris, des injures. Un gaulois aux braies bleu, armé d'une hache et d'un heaume de bronze à protèges-joues, mais torse nu, l'agrippa et lui dit "Les Romains sont dans la place, fais passer".
Alors il se décomposa. Il cria, il hurla, il hurla de toute ses forces la nouvelle, que chacun l'entende par dessus les cris, les pleurs et le bruit du fer contre le fer.
Il chargea sur le mur, avant de se rendre compte qu'il n'y a aucun romain sur ce mur. Il se tourna alors. Les romaines avaient forcés les portes. Il tomba à genoux. Mais, la vue d'un jeune capitaine Arverne, isolé, loin de sa patrie, loin des siens, seul parmis les autres ici, prenant l'étendard Cadurc, et chargeant les Romains avec à sa suite quatre mille hommes lui donna le courage, la rage et l'envie de se battre.
Il sauta des remparts, et chargea. Il culbuta un romain, le faisant tomber à terre. Il le frappa de sa hache le visage, le mutilant sévèrement, lui tranchant le nez et lui creva les yeux. Il frappa un autre légionnaire, lui enfonça sa hache dans le ventre. Il la retira et les tripes du romain dégoulinèrent. Il donna un coup de poing a un autre guerrier de S.P.Q.R, avant de fendre le crâne d'un romain jusqu'aux dents (le pauvre avait perdu son casque dans les combats). Alors les cohortes se reformèrent, et se replièrent sous les pierres, flèches et cris des Gaulois, qui s'enfermèrent dans la ville.
- Les étoiles sont belles ce soir.
- Très.
Verxos but une longue gorgée de cervoise.
- Eponnos, de nombreux hommes sont mort aujourd'hui. Trop nombreux …
Eponnos ne disait rien. Il regardait au loin, les feux du camp romain. Il avait perdu beaucoup de ses proches, de ses amis aujourd'hui. Evarnnos, son fils, était tombé sous les coups des Romains. Son amis Arwos également était tombé. Orgatorix et son frère Orgetix, ainsi que leurs fils Ernos et Imnix, tous les quatre mort.
- Tu es jeune, Verxos, et moi vieux. J'ai connu bien des hommes, et beaucoup trouvèrent la mort sur le champs de bataille. Tous périrent au combat, et tous étaient braves. Mais de tous, ceux qui tombèrent à Arar, Gergovie, Alésia ou Uxellodunon, furent ceux qui se sacrifièrent pour la plus noble des causes.
Jamais de ma vie, avant cette guerre des gaules, comme disent ces chiens, je n'avais vu un Helvète tuer un Romain s'apprêtant à embrocher un Carnutes, un Eduen sauver un Arverne d'un pilum, ou simplement les Cisalpins aider des Bretons. Tu es brave, Verxos, mais tu mérites mieux que de mourir ici. Tu mérites de vivre. C'est pourquoi nous vaincrons les Romains, nous y arriverons.
verxos ne répondit rien. Eponnos était très agé, il avait soixante ans. Malgrés cela c'était encore un bon bretteur, et on le craignait autant pour son vocabulaire coloré que pour son épée qui ne voyait que rarement un bouclier ou une lame s'opposer à son arme.
Verxos, du haut de ses vingt-sept ans, avait perdu beaucoup dans la guerre. Son grand frère, Abrarix, était mort à Arar. Son père, Ogrix, avait été tué à Alésia lors des contre attaques, et sa mère ainsi que ses deux soeurs avaient été tuées lors d'un raid Romain. En l'espace 'une année, il se retrouvé être le seul représentant de sa lignée, qui, il la savait pertinament, s'étreindrait dans les jours prochaisn, lorsque un Romain trouvera la faille dans sa garde, et le tuera sauvagement.
Neuf jours plus tard
Neuf jours que les Romains avaient attaqués. Neuf jours et neuf nuits qu'ils avaient aussi coupés l'oppidum d'eau. Seul, subsistaient quelques ruisselets au travers des bois, de la colline.
Verxos était assoiffé. Il n'avait pas bu depuis un jour, et encore, ce n'avait été que le fond d'une outre fort petite.
Plus de vin, plus d'hydromel, de cervoise. Plus de lait.
Plus d'eau.
Les Romains se présentèrent alors face à la ville. Un soldat, qui se dénomma comme Marcus Gallius Aucus, avait selon ses dires combattu les Romains à Gergovie : Un Gaulois.
Romanisé après Alesia, il avait vite monté en grade contre les Germains, et obtenue des propriétés et des fermes dans le sud du pays. Il était riche et avait eu une belle femme romaine.
Il vantait les mérites de Rome, et montrait la Gaule comme une nation de faibles, barbares écervelés.
Alors un hommes, l'Arverne, se leva des remparts, un javelot à la mains, et hurla "Traître !".
Le Javelot fendit l'air, et transperça l'abdomen du Romain.
Ainsi commença la dernière journée de la Gaule Libre.
Les Romains s'arrangèrent en trois groupes, et chacun donnèrent l'assaut aux fortifications, soutenus par des archers et des frondeurs situés en hauteur. Les Gaulois lançaient pierres, cailloux, tonneaux de suifs et de poix embrasés. Ils tiraient flèches coups sur coup, tuant la maximum de Romain.
Verxos avait épuisé ses deux javelots, et attendaient d'en découdre. Cela ne tarda pas, car un chef Cadurc ouvrit les portes et les Gaulois chargèrent les Romains.
Verxos, qui était auparavant descendue, frappa au visage de sa hache un romain, et un autre se mettant devant lui pour le protéger, le Cadurc para un coup de glaive. Il donna un coup de manche dans le ventre, avant de lui ouvrir la gorge. Il tua deux autres légionnaires, avant de se replier, blessé. Alors qu'il tentait de rejoindre les blessés, qui lançaient des remparts divers projectiles, il se retrouva nez à nez avec quarante cavaliers.
Ils luis assénèrent un violent coup de glaive sur son casque, et il tomba à la renverse. Verxos roula sur le côtés, évitant une lance. Alors, il se releva, titubant.
Le Decurion lui enfonça sa lance dans le dos.
Verxtos sentit une vive douleur au niveau du bas du dos.
Le Decurion retira sa lance, arrachant une bonne partie du dos.
Verxtos s'écroula sur le sol. Sa dernière pensée fut qu'il mourrait la gorge sèche.
Le lendemain
Le Decurion, Aurelius Julius, passa devant les prisonniers. A chacun, il manquait les deux mains. La punition de César.
Les flammes léchaient les maisons de l'oppidum. Des colonnes de fumées s'élevaient en panaches noirs dans les airs. Les milliers de cadavres étaient laissés aux corbeaux.
L'Oppidum des dix mille morts.
Des dix mille guerriers Gaulois, seul trois mille ont survécut au siège. Sept mille corps gisent dans la poussière. Entassés dans l'Oppidum, qui brûle.
La fin d'une époque.
La fin d'un peuple.
Re: Uxellodunon [Guerre Antique]
ATTENTION CE TEXTE EST DE MOI, ANS !!!
J'ai simplement oublié que j'étais sur le compte de ma soeur /o/
Alors s'il vous plaît (d'ailleurs non, c't'une directive :3) soyez indulgent avec moi pour mon erreur ^^"
Merki !
J'ai simplement oublié que j'étais sur le compte de ma soeur /o/
Alors s'il vous plaît (d'ailleurs non, c't'une directive :3) soyez indulgent avec moi pour mon erreur ^^"
Merki !
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