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Le jour qui précédait la nuit

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Le jour qui précédait la nuit Empty Le jour qui précédait la nuit

Message par Marcus Sam 4 Juin - 16:31

Le jour qui précédait la nuit

Par un après-midi ensoleillé d'août, dans une petite ville du sud de la France, les terrasses des cafés étaient bondées de vacanciers et les parcs de jeu remplis de rires d'enfants.
Dans une bâtisse d'allure extérieure quelque peu défraîchie, située dans la périphérie de la commune, l'ambiance y était tout autre, un drame était un train de se produire.
Au sous-sol de la maison, au centre d'une cave aux murs de pierres, sous une ampoule fatiguée, une jeune femme et un vieil homme étaient inconscients, ligotés et bâillonnés sur deux chaises.
A leur réveil, les deux prisonniers apeurés tentèrent immédiatement de se défaire de leurs liens. Peu à peu, à force de se débattre, les cordes commencèrent à leur brûler la peau. Ils durent se résoudre à abandonner, à quelques secondes d'intervalle, leur lutte qui s'était avérée totalement infructueuse.
Très vite leurs yeux, qui s’habituaient à la pénombre, aperçurent dans un recoin de la pièce, une chaise sur laquelle était posé un vieux réveil.
Tous deux essayèrent aussitôt de voir l’heure que celui-ci indiquait. Allez savoir pourquoi, cela semblait vital pour les deux captifs. Etait-ce pour eux, la première réponse à leurs multiples interrogations ?
Malgré leurs nombreux efforts, les deux compagnons d'infortune ne purent seulement distinguer que l'une des trois aiguilles. Pendant les trente bonnes minutes où ils la fixèrent, rien ne se passa, le réveil était éteint.
Sur le visage de la jeune femme, du sang commençait à couler, il provenait d'une coupure qu'elle s'était faite en tirant sur le lien tenant son front. Ne sachant plus quoi faire suite à cet échec, les deux prisonniers se mirent à hurler.
Cela dura un bon quart d’heure, pendant lequel les faibles sons qu’ils parvenaient à faire sortir de leur bâillon, restaient étouffés dans leur cellule en pierres.
Tandis qu'ils reprenaient leur souffle, après leur vaine tentative de signaler leur captivité, tous deux perçurent le bruit d’une vieille serrure que l’on déverrouillait derrière eux. S'en suivit le grincement d’une porte aux ferronneries usées.
L'homme et la jeune femme s’excitèrent de nouveau, espérant soudain, qu’un sauveur providentiel aurait capté leur appel à l'aide.
Bien vite ils déchantèrent, en entendant la porte se refermer. Ils comprirent alors qu'ils n'allaient pas avoir affaire à leur libérateur, mais plus certainement à leur geôlier.
Un silence religieux s'installa dans la cave exiguë, les deux prisonniers se demandaient ce qui allait bien pouvoir leur arriver.
Ils aperçurent ensuite sur le sol, l’ombre d’une personne de forte carrure, qui tenait dans l'une de ses mains une bouteille d'eau et dans l'autre, un revolver !
A ce moment-là, leur sang se glaça, ils se doutaient maintenant de l’issue tragique de leur captivité.
L’inconnu armé rejoignit sans se retourner la chaise en face d'eux. Il mit le réveil par terre et s'assit.
Les yeux des deux captifs se posèrent aussitôt sur le visage de leur agresseur, mais avec la grosse barbe qu'il portait et sa chevelure abondante, ils ne parvinrent pas à l'identifier. Le détail qui leur sembla le plus étrange, était que ce grand homme transpirait à grosses gouttes.
Après avoir passé quelques minutes dans le silence et être resté impassible, leur geôlier se leva et s’approcha d’eux. Arrivé à leur hauteur, il dit :
- Ne perdez pas votre temps à crier, les murs de cette cave font un mètre d'épaisseur.
L’homme et la femme ligotés n’ouvrirent pas la bouche et regardèrent leur agresseur qui ne cessait de boire des gorgées d'eau. Toujours debout, il mit l'une de ses mains dans la poche droite de son pantalon et en sortit deux seringues, remplies d’un liquide verdâtre.
L'inconnu se rendit ensuite derrière ses prisonniers. Sans prévenir la femme, il lui injecta le contenu de l'une des seringues dans le cou. La prisonnière se mit à hurler de douleur et de peur. Puis ce fut au tour du vieil homme, il supplia son agresseur de ne pas lui infliger la même chose, mais cela ne changea rien à son sort.
Leur agresseur jeta ensuite les deux seringues vides par terre et se dirigea vers sa chaise.
Au moment de s’asseoir, il s’aperçut que sa jeune captive, submergée par ses émotions, s’était évanouie. Le geôlier se tourna alors vers sa captive et lui donna une énorme claque, qui eut pour effet immédiat de la réveiller.
De nouveau assis sur sa chaise, le grand homme déposa son revolver au sol et prit le vieux réveil. Tout en le regardant, il s’adressa à ses prisonniers d’un ton impassible :
- Vous voyez ce réveil, à partir de maintenant, ce sera votre meilleur ami ou votre pire ennemi.
Il mit ensuite une pile dedans, régla l'alarme et leur montra les aiguilles :
- Regardez bien, quand il indiquera qu'une heure s'est écoulée, le poison que je viens de vous injecter dans les veines agira. Dès cet instant, vos muscles se paralyseront et quelques minutes après vous mourrez étouffés.
Les deux captifs se mirent à hurler sous leur bâillon, suppliant, invectivant leur agresseur de les laisser partir.
L’inconnu attendit qu’ils s’essoufflent pour reprendre la parole :
- Je reviendrai dans cinquante minutes, avec deux seringues d’antidote. Je vous dirai alors ce que je veux, tâchez d’être coopératifs à mon retour, il en va de votre vie.
L'inconnu se leva et sortit de la cave en refermant derrière lui la grosse porte en bois.
Le vieil homme et la jeune femme passèrent les minutes qui suivirent à les regarder défiler, se demandant comment allaient-ils bien pouvoir satisfaire leur agresseur.
A cet instant, une seule idée était claire dans leur esprit, celle de tout faire pour survivre.
Cinquante minutes écoulées, qui n'en parurent que cinq pour les deux compagnons d'infortune, et le grincement de la porte se fit de nouveau entendre. Leur geôlier vint directement ôter leur bâillon. Il resta ensuite debout, silencieux, devant ses captifs.
Quelques secondes après, il tendit l'une de ses mains et l'ouvrit. Il y avait dedans, deux nouvelles seringues :
-Regardez, il leur mit les piqûres sous les yeux, c’est votre salut. Maintenant que vous semblez disposés à être coopératifs, il vous reste moins de dix minutes pour satisfaire à mes attentes envers vous. Apparemment, vous ne m’avez pas reconnu, alors je vais me présenter, je suis monsieur Delliat.
La femme et l’homme restèrent terrorisés à l’annonce du nom qu'ils venaient d'entendre. Ils connaissaient cette personne et savaient désormais pour quelle raison ils se trouvaient là, tous les deux.
Dix ans auparavant, leur destin s’était croisé, lors d’une grande tragédie. Le fils de monsieur Delliat était décédé sur la table d’opération du docteur Knowls, lors d’une intervention, pourtant dite bénigne.
Le vieil homme ligoté était donc ce fameux docteur Knowls et mademoiselle Loncourt, la jeune femme, était son interne principale de l’époque. Elle l’avait assisté pour cette opération.
Après le décès du fils de monsieur Delliat, s’en suivit un procès qui tint en haleine la France entière, pendant plus de deux mois. Le père effondré de chagrin, porta plainte pour faute professionnelle. Il accusait les médecins d'être entièrement responsables du décès de son enfant.
Au terme des délibérations, le verdict établi fut un non-lieu pour toutes les personnes accusées. Cette annonce détruisit la famille de la victime et cinq ans après, ce fut la femme de monsieur Delliat, qui ne supportant plus de souffrir, mit fin à ses jours.
Depuis cette date, son mari était resté cloîtré chez lui. Il en voulait aux médecins de ne pas avoir dit la vérité et aux juges de ne pas l'avoir cru. En fait, il en voulait à la terre entière des malheurs qui l'accablaient.
Après avoir pleuré pendant des années, son cœur s'éteignit, une seule chose le gardait désormais en vie, celle de connaître la vérité à tout prix.
Pendant deux mois, il échafauda son crime. Pensant que seule une mort certaine lui apporterait des réponses sincères, monsieur Delliat monta le plan d'enlever deux témoins du décès de son fils et de menacer leur vie. Quand il fut fin prêt, monsieur Delliat mit son projet à exécution. C'est ce qu'il venait de faire ce jour-là.
Ses deux captifs semblaient terrorisés, pensant leur mort imminente :
- Je vois à vos regards que vous vous souvenez de moi, dit leur agresseur. Je ne vous poserai qu'une seule question chacun et comme réponse, je ne veux que la vérité. Il en va de votre vie, ne l'oubliez pas. Je commence par vous Docteur, pouvez-vous me raconter en détails la cause de décès de mon fils ?
- Votre enfant avait une anomalie cardiaque qui n'avait pas été détectée, répondit l'homme apeuré. Lors de l'opération son cœur a lâché, nous avons tout essayé pour le réanimer, mais nous n'y sommes pas parvenus. Je vous promets que...
- Votre tour est fini docteur, coupa monsieur Delliat, à vous mademoiselle. M'assurez-vous qu'avant et pendant l'opération, toutes les mesures de sécurité ont bien été respectées ?
- Oui, répondit la jeune femme d'une voix sanglotante, avant et pendant l'opération il n'y a pas eu de faute ni de malveillance de la part d'aucun membre du personnel de l'hôpital.
Le réveil sonna alors, le temps était maintenant écoulé. Les deux captifs se mirent alors à implorer monsieur Delliat de leur faire une injection d'antidote. Lui resta calme, rangea les seringues dans sa poche et retourna s'asseoir sur sa chaise. Il transpirait de plus en plus et soudain, il s'écroula par terre. Monsieur Delliat convulsa pendant quelques secondes et son corps se retrouva ensuite inerte sur le sol de la cave, il venait de mourir. Le docteur et l’infirmière, sentant leur dernière heure venir, recommencèrent à crier de toutes leurs forces.
Seulement quelques secondes après, la porte de la cave fut enfoncée par des policiers.
Les prisonniers les supplièrent de leur faire les injections d'antidote se trouvant dans la poche de monsieur Delliat.
Un agent se précipita alors sur le corps, tandis que ses collègues libéraient les prisonniers de leurs liens.
Le policier sortit de la poche du pantalon les deux seringues et un petit bout de papier. Il s'aperçut aussitôt que les seringues étaient des fausses. Son regard se porta alors sur la feuille qu'il déplia. Sur celle-ci un message avait été griffonné par monsieur Delliat :
« Je ne vous ai jamais injectés de poison, la seule personne qui en ait pris ici, c’est moi. Si je vous ai amenés dans cette cave, c’était simplement pour partir le cœur léger, en sachant une fois pour toute la vérité. Aujourd’hui, je peux m'en aller de ce monde, mon âme est libre et peut désormais rejoindre celle de ma femme et de mon fils. Adieu ».


Dernière édition par Marcus le Mar 7 Juin - 18:11, édité 2 fois
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Message par extialis Sam 4 Juin - 18:11

je ne "cite" pas parce que sinon, le texte devient tout petit et tout vert. une petite nouvelle bien sympathique. j'aurai pu corriger plus, je continuerai ultérieurement si personne n'y vient et si tu le veux bien. la fin surprend et c'est ce qu'il faut pour faire une bonne nouvelle. faut juste la retravailler un peu.



Par un après-midi ensoleillé d'août, dans une petite ville
du sud de la France, les terrasses des cafés étaient bondées de vacanciers et
les parcs de jeu remplis de rires d'enfants.
Dans une bâtisse d'allure extérieure quelque peu défraîchie, située dans la
périphérie de la commune, l'ambiance y était tout autre, un drame était un
train de se produire.
Au sous-sol de la maison, au centre d'une cave aux murs de pierres, sous une
ampoule fatiguée, une jeune femme et un vieil homme étaient inconscients,
ligotés et bâillonnés sur deux chaises.
A leur réveil, les deux prisonniers apeurés tentèrent immédiatement de se
défaire de leurs liens. Peu à peu, à force de se débattre, les cordes
commencèrent à leur brûler la peau. Ils durent se résoudre à abandonner, à
quelques secondes d'intervalle, leur lutte s'était avérée totalement
infructueuse.
Très vite leurs yeux, qui s’habituaient à la pénombre, aperçurent dans un
recoin de la pièce, une chaise sur laquelle était posé un vieux réveil.
Tous deux essayèrent aussitôt de voir l’heure que celui-ci indiquait. Allez
savoir pourquoi, cela semblait vital pour les deux captifs. Etait-ce pour eux,
la première réponse à leurs multiples interrogations ?
Malgré leurs nombreux efforts, les deux compagnons d'infortune ne purent
seulement distinguer que l'une des trois aiguilles. Pendant les trente bonnes
minutes où ils la fixèrent, rien ne se passa, le réveil était éteint.
Sur le visage de la jeune femme(,) du sang commençait à couler, il provenait
d'une coupure qu'elle s'était faite en tirant sur le lien tenant son front. Ne
sachant plus quoi faire suite à cet échec, les deux prisonniers se mirent à
hurler.
Cela dura un bon quart d’heure, pendant lequel les faibles sons qu’ils
parvenaient à faire sortir de leur bâillon, restaient étouffés dans leur
cellule en pierres.
Tandis qu'ils reprenaient leur souffle, après leur vaine tentative de signaler
leur captivité, tous deux perçurent le bruit d’une vieille serrure que l’on
déverrouillait derrière eux. S'en suivit le grincement d’une porte aux
ferronneries usées.
L'homme et la jeune femme s’excitèrent de nouveau, espérant soudain, qu’un
sauveur providentiel aurait capté leur appel à l'aide.
Bien vite ils déchantèrent, en entendant la porte se refermer. Ils comprirent
alors qu'ils n'allaient pas avoir affaire à leur libérateur, mais plus
certainement à leur geôlier.
Un silence religieux s'installa dans la cave exiguë, les deux prisonniers se
demandaient ce qui allait bien pouvoir leur arriver.
Ils aperçurent ensuite sur le sol, l’ombre d’une personne de forte carrure, qui
tenait dans l'une de ses mains une bouteille d'eau et dans l'autre, un revolver
!
A ce moment-là, leur sang se glaça, ils se doutaient maintenant de l’issue
tragique de leur captivité.
L’inconnu armé rejoignit sans se retourner la chaise en face d'eux. Il mit le
réveil par terre et s'assit.
Les yeux des deux captifs se posèrent aussitôt sur le visage de leur agresseur,
mais avec la grosse barbe qu'il portait et sa chevelure abondante, ils ne
parvinrent pas à l'identifier. Le détail qui leur sembla le plus étrange, était
que ce grand homme transpirait à grosses gouttes.
Après avoir passé quelques minutes dans le silence et être resté impassible,
leur geôlier se leva et s’approcha d’eux. Arrivé à leur hauteur, il dit :
- Ne perdez pas votre temps à crier, les murs de cette cave font un mètre d'épaisseur.

L’homme et la femme ligotés n’ouvrirent pas la bouche et regardèrent leur
agresseur qui ne cessait de boire des gorgées d'eau. Toujours debout, il mit
l'une de ses mains dans la poche droite de son pantalon et en sortit deux
seringues, remplies d’un liquide verdâtre.
L'inconnu se rendit ensuite derrière ses prisonniers. Sans prévenir la femme,
il lui injecta le contenu de l'une des seringues dans le cou. La prisonnière se
mit à hurler de douleur et de peur. Puis ce fut au tour du vieil homme, il supplia
son agresseur de ne pas lui infliger la même chose, mais cela ne changea rien à
son sort.
Leur agresseur jeta ensuite les deux seringues vides par terre et se dirigea
vers sa chaise.
Au moment de s’asseoir, il s’aperçut que sa jeune captive, submergée par ses
émotions, s’était évanouie. Le geôlier se tourna alors vers sa captive et lui
donna une énorme claque, qui eut pour effet immédiat de la réveiller.
De nouveau assis sur sa chaise, le grand homme déposa son revolver au sol et
prit le vieux réveil. Tout en le regardant, il s’adressa à ses prisonniers d’un
ton impassible :
- Vous voyez ce réveil, à partir de maintenant, ce sera votre meilleur ami ou
votre pire ennemi.
Il mit ensuite une pile dedans, régla l'alarme et leur montra les aiguilles :
- Regardez bien, quand il indiquera qu'une heure s'est écoulée, le poison que
je viens de vous injecter dans les veines agira. Dès cet instant, vos muscles
se paralyseront et quelques minutes après vous mourrez étouffés.
Les deux captifs se mirent à hurler sous leur bâillon, suppliant, invectivant
leur agresseur de les laisser partir.
L’inconnu attendit qu’ils s’essoufflent pour reprendre la parole :
- Je reviendrai dans cinquante minutes, avec deux seringues d’antidote. Je vous
dirai alors ce que je veux, tâchez d’être coopératifs à mon retour, il en va de
votre vie.
L'inconnu se leva et sortit de la cave en refermant derrière lui la grosse
porte en bois.
Le vieil homme et la jeune femme passèrent les minutes qui suivirent à les
regarder défiler, se demandant comment allaient-ils bien pouvoir satisfaire
leur agresseur.
A cet instant, une seule idée était claire dans leur esprit, celle de tout
faire pour survivre.
Cinquante minutes écoulées, qui n'en parurent que cinq pour les deux compagnons
d'infortune, et le grincement de la porte se fit de nouveau entendre. Leur
geôlier vint directement ôter leur bâillon. Il resta ensuite debout,
silencieux, devant ses captifs.
Quelques secondes après, il tendit l'une de ses mains et l'ouvrit. Il y avait
dedans, deux nouvelles seringues :
-Regardez, il leur mit les piqûres sous les yeux, c’est votre salut. Maintenant
que vous semblez disposés à être coopératifs, il vous reste moins de dix
minutes pour satisfaire à mes attentes envers vous. Apparemment, vous ne m’avez
pas reconnu, alors je vais me présenter, je suis monsieur Delliat.
La femme et l’homme restèrent terrorisés à l’annonce du nom qu'ils venaient
d'entendre. Ils connaissaient cette personne et savaient désormais pour quelle
raison ils se trouvaient là, tous les deux.
Quinze ans auparavant, leur destin s’était croisé, lors d’une grande tragédie.
Le fils de monsieur Delliat était décédé sur la table d’opération du docteur
Knowls, lors d’une intervention, pourtant dite bénigne.
Le vieil homme ligoté était donc ce fameux docteur Knowls et mademoiselle
Loncourt, la jeune femme, était son interne principale de l’époque. Elle
l’avait assisté pour cette opération.
Après le décès du fils de monsieur Delliat, s’en suivit un procès qui tint en
haleine la France entière, pendant plus de deux mois. Le père effondré de
chagrin, porta plainte pour faute professionnelle. Il accusait les médecins
d'être entièrement responsables du décès de son enfant.
Au terme des délibérations, le verdict établi fut un non-lieu pour toutes les
personnes accusées. Cette annonce détruisit la famille de la victime et cinq
ans après, ce fut la femme de monsieur Delliat, qui ne supportant plus de
souffrir, mit fin à ses jours.
Depuis cette date, son mari était resté cloîtré chez lui. Il en voulait aux
médecins de ne pas avoir dit la vérité et aux juges de ne pas l'avoir cru. En
fait, il en voulait à la terre entière des malheurs qui l'accablaient.
Après avoir pleuré pendant des années, son cœur s'éteignit, une seule chose le
gardait désormais en vie, celle de connaître la vérité à tout prix.
Pendant deux mois, il échafauda son crime. Pensant que seule une mort certaine
lui apporterait des réponses sincères, monsieur Delliat monta le plan d'enlever
deux témoins du décès de son fils et de menacer leur vie. Quand il fut fin
prêt, monsieur Delliat mit son projet à exécution. C'est ce qu'il venait de
faire ce jour-là.
Ses deux captifs semblaient terrorisés, pensant leur mort imminente :
- Je vois à vos regards que vous vous souvenez de
moi, dit leur agresseur. Je vais vous poser une seule question à chacun et
comme réponse, je ne veux que la vérité. Il en va de votre vie, ne l'oubliez
pas. Je vais commencer par vous Docteur, pouvez-vous me raconter en détails la
cause de décès de mon fils ?



(ici, le verbe aller revient trop souvent. Le « je vais
commencer par vous, docteur » pourrait se changer en : « je
commence par vous, docteur »)

- Votre enfant avait une anomalie cardiaque qui n'avait pas été détectée,
répondit l'homme apeuré. Lors de l'opération son cœur a lâché, nous avons tout
essayé pour le réanimer, mais nous n'y sommes pas parvenus. Je vous promets
que...
- Votre tour est fini docteur, coupa monsieur Delliat, à vous mademoiselle.
M'assurez-vous qu'avant et pendant l'opération, toutes les mesures de sécurité
ont bien été respectées ?
- Oui, répondit la jeune femme d'une voix sanglotante, avant et pendant
l'opération il n'y a pas eu de faute ni de malveillance de la part d'aucun
membre du personnel de l'hôpital.
Le réveil se mit à sonner, le temps était maintenant écoulé. Les deux
captifs
se mirent alors à implorer monsieur Delliat de leur faire une
injection d'antidote. Lui resta calme,
mit les seringues dans sa poche et retourna s'asseoir sur sa
chaise. Il transpirait de plus en plus et soudain, il s'écroula par terre.
Monsieur Delliat convulsa pendant quelques secondes et son corps se retrouva
ensuite inerte sur le sol de la cave, il venait de mourir. Le docteur et
l’infirmière, sentant leur dernière heure venir, se
mirent de nouveau à
crier de toutes leurs forces.



(là, c’est le verbe mettre qui revient trop souvent.)

Seulement quelques secondes après, la porte de la cave fut enfoncée par des
policiers.
Les prisonniers les supplièrent de leur faire les injections d'antidote se
trouvant dans la poche de monsieur Delliat.
Un agent se précipita alors sur le corps, tandis que ses collègues libéraient
les prisonniers de leurs liens.
Le policier sortit de la poche du pantalon les deux seringues et un petit bout
de papier. Il s'aperçut aussitôt que les seringues étaient des fausses. Son
regard se porta alors sur la feuille qu'il déplia. Sur celle-ci un message
avait été griffonné par monsieur Delliat :
« Je ne vous ai jamais injectés de poison, la seule personne qui en ait pris
ici, c’est moi. Si je vous ai amenés dans cette cave, c’était simplement pour
partir le cœur léger, en sachant une fois pour toute la vérité. Aujourd’hui, je
peux m'en aller de ce monde, mon âme est libre et peut désormais rejoindre
celle de ma femme et de mon fils. Adieu».
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Message par Marcus Sam 4 Juin - 18:45

Merci pour cette première correction, j'ai réédité le texte avec les modifications.
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Message par 49tom Sam 4 Juin - 18:51

Very Happy Il y a là dans ta nouvelle, une très belle chute à laquelle on ne s'y attendait vraiment pas, alors là chapeau !

La troisième personne a bien été choisie pour expliquer les faits, même si une mise en page avec un saut d'une ligne aurait été plus correct. Mais franchement, rien à redire !

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Message par Marie Fontaine Sam 4 Juin - 22:28

Très intéressante histoire, une intrigue bien ficelée ! le tout mériterait cependant d'être retravaillé pour en rendre l'écriture plus fluide...

Ils durent se résoudre à abandonner, à quelques secondes d'intervalle, leur lutte s'était avérée totalement infructueuse.
=> je ne comprends pas bien le sens de cette phrase.

Une remarque : ce laps de temps de 15 ans me paraît bien long, pour qu'enfin le père décide de connaître la vérité. Qu'en pensent les autres ?
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Message par Dean_Moriarty Sam 4 Juin - 22:50

c'est vrai que c'est assez bien ficelé. Je te trouve plus à l'aise avec ce genre d’écriture qu'avec la SF qui a besoin d'une rigueur sans faille, tant dans sa conception que sa rédaction.

Je rejoins Marie Fontaine pour ce qui est de la fluidité. Ton style est agréable mais un peu surchargé ( ce qui est à mon sens différent du lourd). Un peu comme un morceau de musique classique avec un peu trop d'ornement. l'effet que tu donnes à ta nouvelle se suffit pour ne pas le surcharger.

Cela reste une nouvelle intéressante et plaisante à lire.

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Message par Marcus Mar 7 Juin - 18:22

Merci pour les conseils, les premiers changements ont été effectués.
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Message par Gallingham Mer 8 Juin - 9:06

Eh bien voilà, j'ai fini par la lire ta nouvelle.
J'ai l'impression qu'Extialis est déjà passée sur les fautes alors je ne vais pas m'en occuper.
Juste des remarques d'ordre général: dans cette nouvelle, tu nous décris mieux l'ambiance que ce que tu as fait pour les résistants. On se sent plus dedans. J'ai l'impression en fait que ça foisonne moins de détails ce qui rend le style plus coulant. Je pense que dans ton roman tu essaies de donner tous les détails mais qu'ils sont mal placés, qu'ils nous font un petit peu sortir de l'histoire. Ici, ça passe beaucoup mieux.
Par contre à la fin, à partir du moment où on connaît le nom de l'homme, je trouve que tu le cites vraiment beaucoup.
Aussi, un petite question par rapport à la cohérence: est-ce que le docteur et l'assistante se reconnaissent dans la cave?
Enfin, je trouve qu'au vu de la situation, ils ont tous les deux un langage plutôt recherché. On ne sent pas trop leur empressement quand ils répondent. Ils devraient hurler, chercher à faire le plus court possible, être à la limite de l'hystérie quand ils répondent. Tu vois ce que je veux dire?

Sinon, à part ça, j'ai bien aimé ta nouvelle. Bien menée.
Gallingham
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Le jour qui précédait la nuit Empty Re: Le jour qui précédait la nuit

Message par Marcus Mer 8 Juin - 9:19

Merci pour ton temps accordé à ma nouvelle.
En fait les deux captifs sont ligotés de la tête aux pieds (peut-être que ça mérite une explication), j'essaie de le faire comprendre quand je dis que la jeune femme saigne du front car elle a trop tiré sur la corde fixée à cet endroit.
En fait pour les dialogues, ils ont été plutôt vite faits mea culpa, car au premier jet de l'histoire ils étaient bien plus courts, donc ils n'ont pas été autant travaillés que le reste du récit.
Marcus
Marcus
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Message par FreedomEarth Mer 8 Juin - 9:25

Court et efficace, j'adhère complètement même s'il pourrait être intéressant de développer un peu plus la réponse des deux malheureux en y faisant transparaitre davantage leur peur (ça rejoint ce qu'a dit Gallingham).
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Message par Gallingham Mer 8 Juin - 9:31

Marcus a écrit:En fait les deux captifs sont ligotés de la tête aux pieds (peut-être que ça mérite une explication), j'essaie de le faire comprendre quand je dis que la jeune femme saigne du front car elle a trop tiré sur la corde fixée à cet endroit.
On le comprend, mais il faudrait peut-être alors préciser qu'ils ne se voient pas. Sachant qu'ils sont tous les 2 capables de voir le réveil, il faut que saches bien les placer
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Message par Margaux1999 Mer 8 Juin - 12:14

C'est sur c'est SUPER INTERRESSANTS malgrer quelque petit défauts mais bon on peut pas dire que c'est pas bien vu que c'est genial

Bonne continuation


9.5/10
Margaux1999
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Message par Le sombre minuit Mer 15 Juin - 11:46

Le vieil homme et la jeune femme passèrent les minutes qui suivirent à
les regarder défiler, se demandant comment allaient-ils bien pouvoir
satisfaire leur agresseur.

Cette phrase ne va pas. On ne peut pas utiliser un mot qui sert d'interrogation (comment) suivit d'un verbe écrit à l'interrogatif (aillaient-ils).
Se demandant comment ils allaient bien pouvoir satisfaire leur agresseur.
Ou
Allaient-ils pouvoir satisfaire leur agresseur ? se demandaient-ils.

Enfin en gros.

Sinon l'histoire est bien construite, même si le moment où ils se souviennent mériteraient d'être séparé du texte global, en sautant une ligne par exemple.
Je suis d'accord, 15 ans, c'est énorme, surtout s'il a perdu sa femme depuis longtemps.

En tout cas, sa bonté d'âme est merveilleuse, et la façon avec laquelle tu le présente est assez mystérieuse, ce qui rend le personnage inquiétant, mais pas forcément méchant aux premiers abords.
Atmosphère très bien réussie donc.
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Message par Jessica Ven 8 Juil - 10:40

Coucou !! Je suis enfin passée par là pour lire ta nouvelle. Désolée pour le retard, et l'absence quelque peu prolongée...

Alors, hormis quelques fautes d'orthographes, la lecture coule seule. Malgré tout, il reste quelques tournures de phrase un peu lourdes, qui rompe la lecture.
Il y a aussi pas mal de répétition lexicale. Fait attention.

Petites remarques :
- Personnellement, si je me réveille dans une cave inconnue et ligotée, je ne cherche pas à savoir où je suis, je crie d'abord... ^^
- Je trouve aussi quelque peu particulier que les deux prisonniers fassent la même chose en même temps.
- Pour l'histoire des liens, je serais d'avis que tu expliques dès le départ qu'ils sont ligotés au niveau des mains, des pieds, mais aussi de la tête. Parce que ce dernier tombe un peu comme un cheveu sur la soupe, et personnellement, j'ai mis quelques longues secondes avant de visualiser réellement la scène.

Marcus a écrit:Allez savoir pourquoi, cela semblait vital pour les deux captifs.
Je trouve étrange cet emploi de "Allez savoir pourquoi", qui donne l'impression que le narrateur parle aux lecteurs. Or, c'est le seul endroit du texte où tu fais ça...

Marcus a écrit:Pendant les trente bonnes minutes où ils la fixèrent, rien ne se passa, le réveil était éteint.
30 min, n'est-ce pas un peu trop ?

Tu répètes beaucoup "l'homme et la femme", mais parfois, tu pourrais peut-être tout simplement le remplacer par "ils"?

Marcus a écrit:Le vieil homme et la jeune femme
S'ils ont travaillé ensemble dans le passé (plus de 10 ans auparavant), la femme ne doit plus être si jeune que ça. Je dirais plutôt qu'elle serait d'âge mûre.

Marcus a écrit:-Regardez, il leur mit les piqûres sous les yeux, c’est votre salut.
Ici, je ne suis pas sûre que que ça se fasse de couper le dialogue pour décrire une action en ne mettant que des virgules. A vérifier, mais personnellement, j'aurais plutôt mis quelque chose du genre "-Regardez – il leur mit les piqûres sous les yeux – c'est votre salut.
Je me demande également s'il est approprié de parler de "piqûres". Les "aiguilles"?

Marcus a écrit:La femme et l’homme restèrent terrorisés à l’annonce du nom qu'ils venaient d'entendre.
Pourquoi "restèrent"? Je suis d'accord que ça doit être une expérience traumatisante, mais je pense que tu ne joues pas assez ici sur l'effet de surprise et l'effroi qui s'ensuit.

Tout le passage où tu expliques ce qui est arrivé au fils Delliat est un peu long, parfois lourd. Et je suis du même avis que Gallingham, tu emploies beaucoup trop le nom de l'homme.

Je vais m'arrêter là pour les commentaires (c'est déjà pas si mal ^^) et conclure. En bref, ta nouvelle a un fort potentiel, mais elle mériterait d'être quelque peu retravaillée. Les idées sont là, bonnes, mais l'ensemble, bien que fluides, est parfois un peu lourd. Tu insistes sur beaucoup de choses mais pas assez sur d'autres. Par exemple, tu explique en détail la mort du fils Delliat, mais tu ne décrits pas assez (à mon goûts) l'endroit, les ressentis. Je sais que nous sommes dans une nouvelle, et qu'il faut que ce soit claire et concit, mais n'ayant pas assez d'indications sur l'état psychologique des deux prisonniers (surtout des pensées, actions, qui seraient différentes de l'homme à la femme), j'ai du mal à me dire "les pauvres, comment vont-ils s'en sortir?"...
Jessica
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