Les portes de l'infini
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Les portes de l'infini
Bonjour à tous,
Voici la dernière nouvelle en date. Encore en cours d'écriture (je suis bloqué à un endroit depuis quelque temps, mais bon)
Le début est terriblement SF, je sais (l'histoire se passe dans les années 2500), mais ça évolue au cours des chapitres. J'ai en fait essayé de donner à chaque chapitre un ton et un genre différents. Le 1er chapitre est donc plutôt SF, le 2e fantastique et le 3e plutôt fantasy
Voici donc, pour commencer le début du 1er chapitre
N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez ou si vous voyez des choses qui ne vous semblent pas cohérentes
=============================================
Chapitre 1
Au seuil de l’inconnu
Ils étaient tous morts, ou presque. Le seul à avoir survécu à la folie qui s’était emparée de l’équipage allait bientôt périr des suites du crash.S’il n’était pas mort au moment de l'impact, c’était un véritable miracleQu’il ne soit pas mort au moment de l’impact relevait simplement du miracle ; cependant, le moindre de ses os en gardait les séquelles.
Transi de froid et incapable de respirer correctement, il se vidait lentement de son sang, souffrant le martyre.
Comment avaient-ils pu en arriver là ? Il ne comprenait pas ce qui s’était passé.
La dernière navette de liaison se désamarra du G.E. Trivaërs et s'en éloigna lentement, laissant enfin seuls les quatorze membres de l'équipage. Face à eux, l’Arche de Rosenfeld-Wagner allait bientôt s’ouvrir sur une destination encore indéterminée. C’était une incroyable aventure qui s’offrait à eux, après de longues années d’un entraînement difficile et d’une attente sans cesse prolongée par des jeux politiques qui dépassaient la plupart d'entre eux.
Toutefois, ils ne regrettaient rien, le jeu en valait la chandelle : l’hHistoire les retiendrait comme les premiers humains à l’avoir franchi. De ce fait, ils se trouvaient au centre d’une telle attention à l’échelle interplanétaire qu’ils avaient de grandes difficultés à dissimuler une nervosité exacerbée par l’agitation qu’avait suscitée leur départ.
Autour d’eux, contenue dans un effroyable désordre spatial à l’extérieur du périmètre délimité par les autorités militaires, s’agitait la multitude des corvettes envoyées par les stations d’information. Tous les journalistes qui en avaient reçu l’autorisation étaient au rendez-vous.
Ils étaient venus en empruntant le tunnel Alcubierre qui, bien que datant du siècle précédent, bénéficiait de toutes les avancées technologiques en la matière, permettant à l’homme de jouer avec les lois de la relativité restreinte afin de se déplacer plus vite que la lumièreIls étaient venus en empruntant le tunnel Alcubierre. Mis en place au siècle précédaent, le tunnel était l’un des plus vieux existant à ce jour, mais son intérêt grandissant des dernières années lui avait valu quelques petites restaurations. La technologie issue des travaux de Miguel Alcubierre permettait à l’homme de jouer avec les lois de la relativité restreinte afin de se déplacer plus vite que la lumière. À l’intérieur de ce que l’on appelait communément l’espace Alcubierre, le tissu même de l'univers était soumis à des phénomènes de contraction et de dilatation capables de gauchir l'espace-temps.
Là où les moyens de propulsion traditionnels garantissaient un voyage d’une durée de plusieurs dizaines d’années, le tunnel leur avait permis d’atteindre ce point éloigné de toute civilisation en moins de cinq mois. Malgré la fatigue qui les accablait et le malaise temporel qui ne manquait jamais de cueillir tout voyageur Alcubierre, les journalistes se disputaient avec véhémence la moindre parcelle d’espace pour couvrir ce que l’on désignait déjà comme l’événement du siècle. Tous les coups étaient permis pour avoir le meilleur angle de vue et retransmettre quasi instantanément les images via les canaux tachyoniques partout où se trouvaient des hommes.
Voici la dernière nouvelle en date. Encore en cours d'écriture (je suis bloqué à un endroit depuis quelque temps, mais bon)
Le début est terriblement SF, je sais (l'histoire se passe dans les années 2500), mais ça évolue au cours des chapitres. J'ai en fait essayé de donner à chaque chapitre un ton et un genre différents. Le 1er chapitre est donc plutôt SF, le 2e fantastique et le 3e plutôt fantasy
Voici donc, pour commencer le début du 1er chapitre
N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez ou si vous voyez des choses qui ne vous semblent pas cohérentes
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Chapitre 1
Au seuil de l’inconnu
Ils étaient tous morts, ou presque. Le seul à avoir survécu à la folie qui s’était emparée de l’équipage allait bientôt périr des suites du crash.
Transi de froid et incapable de respirer correctement, il se vidait lentement de son sang, souffrant le martyre.
Comment avaient-ils pu en arriver là ? Il ne comprenait pas ce qui s’était passé.
La dernière navette de liaison se désamarra du G.E. Trivaërs et s'en éloigna lentement, laissant enfin seuls les quatorze membres de l'équipage. Face à eux, l’Arche de Rosenfeld-Wagner allait bientôt s’ouvrir sur une destination encore indéterminée. C’était une incroyable aventure qui s’offrait à eux, après de longues années d’un entraînement difficile et d’une attente sans cesse prolongée par des jeux politiques qui dépassaient la plupart d'entre eux.
Toutefois, ils ne regrettaient rien, le jeu en valait la chandelle : l’
Autour d’eux, contenue dans un effroyable désordre spatial à l’extérieur du périmètre délimité par les autorités militaires, s’agitait la multitude des corvettes envoyées par les stations d’information. Tous les journalistes qui en avaient reçu l’autorisation étaient au rendez-vous.
Là où les moyens de propulsion traditionnels garantissaient un voyage d’une durée de plusieurs dizaines d’années, le tunnel leur avait permis d’atteindre ce point éloigné de toute civilisation en moins de cinq mois. Malgré la fatigue qui les accablait et le malaise temporel qui ne manquait jamais de cueillir tout voyageur Alcubierre, les journalistes se disputaient avec véhémence la moindre parcelle d’espace pour couvrir ce que l’on désignait déjà comme l’événement du siècle. Tous les coups étaient permis pour avoir le meilleur angle de vue et retransmettre quasi instantanément les images via les canaux tachyoniques partout où se trouvaient des hommes.
Dernière édition par Gallingham le Lun 12 Mar - 12:02, édité 2 fois
Re: Les portes de l'infini
le GE trivaers (tu l'as nommé comme ton forum ou c'est l'inverse? )
bon, du coup, j'ai l'impression d'avoir déjà lu, ça me dit quelque chose, mais c'est pas grave, je replonge avec délice dans ce monde futuriste, j'en vois même les images.
ne manquerait-il pas un "de" là ? :
celle-ci est peut-être un peu trop longue (ou bien il y a trop d'infos d'un coup, faut voir) :
sinon, je ne me suis pas perdue dans ce futur, mais c'est peut-être que j'ai l'habitude, faut voir avec les autres
bon, du coup, j'ai l'impression d'avoir déjà lu, ça me dit quelque chose, mais c'est pas grave, je replonge avec délice dans ce monde futuriste, j'en vois même les images.
ne manquerait-il pas un "de" là ? :
Là où les moyens de propulsion traditionnels garantissaient un voyage d’une durée de plusieurs dizaines d’années, le tunnel leur avait permis d’atteindre ce point éloigné de toute civilisation en moins () cinq mois.
celle-ci est peut-être un peu trop longue (ou bien il y a trop d'infos d'un coup, faut voir) :
Ils étaient venus en empruntant le tunnel Alcubierre qui, bien que datant du siècle précédent, bénéficiait de toutes les avancées technologiques en la matière, permettant à l’homme de jouer avec les lois de la relativité restreinte afin de se déplacer plus vite que la lumière.
sinon, je ne me suis pas perdue dans ce futur, mais c'est peut-être que j'ai l'habitude, faut voir avec les autres
Re: Les portes de l'infini
Ce n'était pas mon forum, tu sais. C'était juste un forum pour lequel je m'occupais de la partie technique.
Mais enfin, oui, tu as certainement lu une partie de cette histoire là-bas.
Et oui, il a bien l'air de manqué un "de"
"Ils étaient venus en empruntant le tunnel Alcubierre. Mis en place le siècle précédant, il était toutefois parfaitement entretenu. Sa technologie permettait à l'homme de jouer avec les lois de la relativité restreinte afin de se déplacer plus vite que la lumière."
Mais enfin, oui, tu as certainement lu une partie de cette histoire là-bas.
Et oui, il a bien l'air de manqué un "de"
"Ils étaient venus en empruntant le tunnel Alcubierre. Mis en place le siècle précédant, il était toutefois parfaitement entretenu. Sa technologie permettait à l'homme de jouer avec les lois de la relativité restreinte afin de se déplacer plus vite que la lumière."
Re: Les portes de l'infini
Disons qu'après démotivation et désertion, le projet de magasine a été mis de côté. Pour l'instant, avec une poignée de personnes, on essaie de sauver tout le travail qui a déjà été fait.
PS: Les corrections sont faites
PS: Les corrections sont faites
Re: Les portes de l'infini
c'est beaucoup mieux comme ça. tu postes la suite quand?
le projet magasine des auteurs édités stagne aussi depuis un moment, de toute façon, je doute que beaucoup de monde lise ce genre de chose. et puis il y en a tellement que ça en est décourageant.
le projet magasine des auteurs édités stagne aussi depuis un moment, de toute façon, je doute que beaucoup de monde lise ce genre de chose. et puis il y en a tellement que ça en est décourageant.
Re: Les portes de l'infini
Je ne sais pas de quoi il retourne et c'est un peu court pour me faire une idée, alors j'ai juste fait quelques corrections !
— souffrant le martyr : martyre
— l’histoire les retiendrait : Histoire
— au siècle précédant : précédent
— S’il n’était pas mort au moment de l'impact, c’était un véritable miracle ; cependant, le moindre de ses os en gardait les séquelles.
Cette phrase m’interpelle ! J’aurais plutôt écrit : « Qu’il ne soit pas mort au moment de l’impact était un véritable miracle ; cependant, le moindre de ses os en gardait des séquelles. »
— souffrant le martyr : martyre
— l’histoire les retiendrait : Histoire
— au siècle précédant : précédent
— S’il n’était pas mort au moment de l'impact, c’était un véritable miracle ; cependant, le moindre de ses os en gardait les séquelles.
Cette phrase m’interpelle ! J’aurais plutôt écrit : « Qu’il ne soit pas mort au moment de l’impact était un véritable miracle ; cependant, le moindre de ses os en gardait des séquelles. »
schadow54- Date d'inscription : 15/07/2011
Age : 66
Localisation : 54
Re: Les portes de l'infini
Ah oui, je suis allé voir la différence entre martyr et martyre
Tu mettrais un H majuscule à histoire toi?
précédent/précédant... j'ai honte
En effet, ta phrase est beaucoup mieux tournée
Merci pour ta relecture et tes commentaires
Tu mettrais un H majuscule à histoire toi?
précédent/précédant... j'ai honte
En effet, ta phrase est beaucoup mieux tournée
Merci pour ta relecture et tes commentaires
Re: Les portes de l'infini
Suite du chapitre 1
— Nous sommes désormais seuls face à notre destin... face au destin de l’humanité toute entière.
Le Commandant Svenson jeta discrètement un œil sur l’homme qui venait de parler. Si la présence d’un journaliste-animateur à bord de son navire était nécessaire à la réalisation de la mission – la production était garante du budget –, cela n’était pas au goût de tout le monde. Certains membres de l’équipage vivaient cela comme une intrusion, une compagnie qui les gênerait dans leurs mouvements ; ils appréhendaient vivement le fait d’être filmés sans cesse. Le Commandant, qui affichait un air volontairement excédé par cette présence, ne pouvait s’empêcher de penser qu’au final cela pouvait être bon pour son image et sa future implication dans le monde politique. En réalité, il avait besoin de lui. Pourtant, la moindre erreur de sa part, le moindre faux pas, serait immanquablement enregistrée et montréjetée sur toutes les ondes à la face du au monde.
Cecila dit, jouant sur plusieurs tableaux, il avait soutenu ses coéquipiers lorsqu’ils s’étaient indignés auprès d’une hiérarchie qui avait laissé des techniciens installer des holocaméras partout dans le vaisseau, à quelques semaines seulement du départ. Après de longues discussions, la production en avait fait retirer certaines, concessions qu’elle avait sans doute prévues en avance pour apaiser les esprits. Après de longues discussions, la production en avait fait retirer plusieurs. Cependant, il ne fallait pas se leurrer, il s’agissait probablement de concessions planifiées depuis longtemps. C’était une stratégie qui touchait à la psychologie des militaires : croyant ressortir quelque peu vainqueurs des tractations, leurs esprits s’étaient sensiblement apaisés. En revanche, elle demeura inflexible sur les autres holocaméras et surtout sur la présence de Simon Brest. Sans ça, le contrat aurait été rompu et les crédits retirés. La mission n’aurait simplement pas eu lieu, ce qui n’était de l’intérêt de personnes.
Les militaires devraient donc prendre sur eux et faire avec. D’autant que les accords conclus avec la chaîne donnaient au journaliste la liberté d’interviewer n’importe quel membre de l’équipage à n’importe quel moment et contraignaient ces derniers à y répondre. L’idée d’être soumis de force à ses implants rétiniens qui filmaient sans retenue et d’affronter des yeux qui, à force de modifications cybernétiques, ne clignaient jamais leur faisait déjà froid dans le dos.
Ils avaient tous eu l’occasion de voir le travail de Simon Brest. Plus qu’un animateur, c’était une vedette. Connu dans tous les mondes colonisés, on lui devait la descente aux enfers de certains des cas dont il s’était occupé.Et c’est pour cela qu’on l’aimait : les gens se plaisaient à voir des hommes de pouvoir ou d’autres célébrités se dépêtraient dans les difficultés. Implacable, Simon leur donnait exactement ce qu’ils voulaient. Il ne ratait rien. Et on le craignait.Et c’était pour cette étonnante capacité que le public l’aimait : les gens se plaisaient à voir des hommes de pouvoir ou d’autres célébrités perdre leur sang froid devant les caméras, s’empêtrer dans des contradictions toutes plus invraisemblables les unes que les autres. C’était ce qu’ils pensaient être leur véritable visage. Implacable, Simon leur donnait exactement ce qu’ils voulaient. Il ne ratait rien et dès qu’il tenait quelque chose, il ne le lâchait pas. On le craignait.
Svenson fit de son mieux pour oublier ces détails et les enjeux politiques et se concentra à nouveau sur l’Arche découverte deux siècles et demi plus tôt par le duo d’explorateurs Rosenfeld et Wagner. Ce qui flottait devant eux ne représentait ni plus ni moins que la seule relique extraterrestre jamais découverte par l’homme, l’unique preuve de la réalité d’une civilisation alien. Et, d’après les plus précises des datations effectuées, cela faisait probablement plusieurs dizaines de milliers d’années qu’elle était là.
Devant l’œil terrible du journaliste, Svenson devrait se comporter comme un commandant, droit et honnête. Ne pas se laisser emporter vers des terrains glissants. Se concentrant à nouveau sur l’Arche découverte deux siècles et demi plus tôt par le duo d’explorateurs Rosenfeld et Wagner, il fit de son mieux pour oublier les caméras et les enjeux politiques.
C’était pour ça qu’ils étaient ici. L’Arche. Un joyau oublié. Un anneau passé au doigt de l’univers. Ce qui flottait devant eux ne représentait pas moins que la seule relique extraterrestre jamais découverte par l’homme, l’unique preuve de la réalité d’une civilisation alien. Et, d’après les plus précises des datations effectuées, cela faisait probablement plusieurs dizaines de milliers d’années qu’elle était là.
On ne pouvait que se sentir petit face à cela. Imaginer que des êtres intelligents avaient construit une telle chose quand l’humanité croyait encore que tout tournait autour de la Terre. Ils avaient apprivoisé les secrets de l’univers alors que l’homme ne faisait qu’observer les étoiles.
Aujourd’hui encore, l’homme n’était pas assez avancé pour appréhender la technologie que renfermait l’Arche. Il avait d’ailleurs fallu plus de cent ans aux nombreux scientifiques pour en comprendre l’utilité. Et depuis que, au terme d’un travail acharné, Gërard Ernst Trivaërs, avait officiellement publié le fruit de ses recherches sur l’Arche et confirmé avec certitude qu’il s’agissait bien de l’entrée d’un pont d’Einstein-Rosen, il avait encore fallu un siècle pour mettre au point une source d’énergie suffisamment puissante pour le faire fonctionner, ne serait-ce que quelques secondes.
Depuis, les passages à travers la singularité gravitationnelle s’étaient multipliés. Nombre de drones étaient passés de l’autre côté et étaient revenus. Cependant, les données récoltées avaient seulement permis de déterminer qu’il s’agissait d’un autre endroit loin dans l’univers où flottait une Arche identique. Personne n’était capable de dire où... ni même quand.
La connaissance de l’homme en matière de trous de ver n’en était qu’à ses balbutiements et son expérience réduite à zéro. La multitude d’équations qu’il avait écrite depuis plus de sept cents ans permettait seulement de dire qu’un tel phénomène reliait deux points de l’espace et du temps.
L’autre côté, donc, se situait peut-être à l’autre bout de la galaxie, tout comme il pouvait être dans une autre galaxie. Et, au dire de nombreux physiciens, rien ne semblait empêcher que cela se situe dans le passé ou dans le futur. D’après les théories, il pouvait tout aussi bien s’agir d’un autre univers.
Pour ajouter au malaise, l’observation des étoiles à partir des clichés récoltés par les drones n’apportait aucune réponse satisfaisante et l'on stagnait au stade de la théorie.
— La tension autour de moi est palpable.
Une projection holographique de l’animateur flottait à quelques centimètres de son visage, technique que les hommes de son métier utilisaient pour se filmer eux-mêmes en l’absence de cameraman.
— Nous allons bientôt devenir les premiers êtres humains à franchir cette immense porte. Destination : inconnue. Nous sommes les pionniers de l’humanité. Ce que nous nous apprêtons à faire ouvrira un nouveau chapitre dans l’Histoire. Et je serai là pour vous en transmettre le témoignage.
— Nous sommes désormais seuls face à notre destin... face au destin de l’humanité tout
Le Commandant Svenson jeta discrètement un œil sur l’homme qui venait de parler. Si la présence d’un journaliste-animateur à bord de son navire était nécessaire à la réalisation de la mission – la production était garante du budget –, cela n’était pas au goût de tout le monde. Certains membres de l’équipage vivaient cela comme une intrusion, une compagnie qui les gênerait dans leurs mouvements ; ils appréhendaient vivement le fait d’être filmés sans cesse. Le Commandant, qui affichait un air volontairement excédé par cette présence, ne pouvait s’empêcher de penser qu’au final cela pouvait être bon pour son image et sa future implication dans le monde politique. En réalité, il avait besoin de lui. Pourtant, la moindre erreur de sa part
Ce
Les militaires devraient donc prendre sur eux et faire avec. D’autant que les accords conclus avec la chaîne donnaient au journaliste la liberté d’interviewer n’importe quel membre de l’équipage à n’importe quel moment et contraignaient ces derniers à y répondre. L’idée d’être soumis de force à ses implants rétiniens qui filmaient sans retenue et d’affronter des yeux qui, à force de modifications cybernétiques, ne clignaient jamais leur faisait déjà froid dans le dos.
Ils avaient tous eu l’occasion de voir le travail de Simon Brest. Plus qu’un animateur, c’était une vedette. Connu dans tous les mondes colonisés, on lui devait la descente aux enfers de certains des cas dont il s’était occupé.
Devant l’œil terrible du journaliste, Svenson devrait se comporter comme un commandant, droit et honnête. Ne pas se laisser emporter vers des terrains glissants. Se concentrant à nouveau sur l’Arche découverte deux siècles et demi plus tôt par le duo d’explorateurs Rosenfeld et Wagner, il fit de son mieux pour oublier les caméras et les enjeux politiques.
C’était pour ça qu’ils étaient ici. L’Arche. Un joyau oublié. Un anneau passé au doigt de l’univers. Ce qui flottait devant eux ne représentait pas moins que la seule relique extraterrestre jamais découverte par l’homme, l’unique preuve de la réalité d’une civilisation alien. Et, d’après les plus précises des datations effectuées, cela faisait probablement plusieurs dizaines de milliers d’années qu’elle était là.
On ne pouvait que se sentir petit face à cela. Imaginer que des êtres intelligents avaient construit une telle chose quand l’humanité croyait encore que tout tournait autour de la Terre. Ils avaient apprivoisé les secrets de l’univers alors que l’homme ne faisait qu’observer les étoiles.
Aujourd’hui encore, l’homme n’était pas assez avancé pour appréhender la technologie que renfermait l’Arche. Il avait d’ailleurs fallu plus de cent ans aux nombreux scientifiques pour en comprendre l’utilité. Et depuis que, au terme d’un travail acharné, Gërard Ernst Trivaërs, avait officiellement publié le fruit de ses recherches sur l’Arche et confirmé avec certitude qu’il s’agissait bien de l’entrée d’un pont d’Einstein-Rosen, il avait encore fallu un siècle pour mettre au point une source d’énergie suffisamment puissante pour le faire fonctionner, ne serait-ce que quelques secondes.
Depuis, les passages à travers la singularité gravitationnelle s’étaient multipliés. Nombre de drones étaient passés de l’autre côté et étaient revenus. Cependant, les données récoltées avaient seulement permis de déterminer qu’il s’agissait d’un autre endroit loin dans l’univers où flottait une Arche identique. Personne n’était capable de dire où... ni même quand.
La connaissance de l’homme en matière de trous de ver n’en était qu’à ses balbutiements et son expérience réduite à zéro. La multitude d’équations qu’il avait écrite depuis plus de sept cents ans permettait seulement de dire qu’un tel phénomène reliait deux points de l’espace et du temps.
L’autre côté, donc, se situait peut-être à l’autre bout de la galaxie, tout comme il pouvait être dans une autre galaxie. Et, au dire de nombreux physiciens, rien ne semblait empêcher que cela se situe dans le passé ou dans le futur. D’après les théories, il pouvait tout aussi bien s’agir d’un autre univers.
Pour ajouter au malaise, l’observation des étoiles à partir des clichés récoltés par les drones n’apportait aucune réponse satisfaisante et l'on stagnait au stade de la théorie.
— La tension autour de moi est palpable.
Une projection holographique de l’animateur flottait à quelques centimètres de son visage, technique que les hommes de son métier utilisaient pour se filmer eux-mêmes en l’absence de cameraman.
— Nous allons bientôt devenir les premiers êtres humains à franchir cette immense porte. Destination : inconnue. Nous sommes les pionniers de l’humanité. Ce que nous nous apprêtons à faire ouvrira un nouveau chapitre dans l’Histoire. Et je serai là pour vous en transmettre le témoignage.
Dernière édition par Gallingham le Jeu 22 Mar - 19:21, édité 3 fois
Re: Les portes de l'infini
dépêtrer? je ne sais pas la phrase est ambigûePlus qu’un animateur, c’était une vedette. Connu dans tous les mondes
colonisés, on lui devait la descente aux enfers de certains des cas dont
il s’était occupé. Et c’est pour cela qu’on l’aimait : les gens se
plaisaient à voir des hommes de pouvoir ou d’autres célébrités se
dépêtraient dans les difficultés.
j'aurai plutôt vu : Svenson fit de son mieux pour oublier ces détails et les enjeuxSvenson fit de son mieux pour oublier ces détails et les enjeux
politiques et se concentra à nouveau sur l’Arche découverte deux siècles
et demi plus tôt par le duo d’explorateurs Rosenfeld et Wagner.
politiques, il se concentra à nouveau sur l’Arche découverte deux siècles
et demi plus tôt par le duo d’explorateurs Rosenfeld et Wagner.
roooh, ça fait très télé réalité avec toutes ces caméras et ce journaliste omnipotent. fort dans l'air du temps. je ne me souviens pas de la suite alors je l'attends avec grande impatience. (et pourtant, je ne regarde jamais les émissions de tv réalité mais j'aime bien la sf)
Re: Les portes de l'infini
Oui, ça fait très télé réalité, c'est fait exprès.
J'ai même commencé 2 versions du 2e chapitre. Une version tout à fait normale mais centré sur le journaliste, son cynisme et tout ça. Et une autre version beaucoup plus expérimentale qui s'inspire un peu des films de ces derniers temps genre caméra subjective, mais c'est beaucoup plus dur à écrire pour moi puisque je ne peux décrire que ce qu'on voit et entend à travers les caméras (pas de sentiment ni rien de tout ça).
Sinon, ça a pas mal évolué depuis la version que tu avais lue
Je vais voir pour reprendre les phrases.
J'ai même commencé 2 versions du 2e chapitre. Une version tout à fait normale mais centré sur le journaliste, son cynisme et tout ça. Et une autre version beaucoup plus expérimentale qui s'inspire un peu des films de ces derniers temps genre caméra subjective, mais c'est beaucoup plus dur à écrire pour moi puisque je ne peux décrire que ce qu'on voit et entend à travers les caméras (pas de sentiment ni rien de tout ça).
Sinon, ça a pas mal évolué depuis la version que tu avais lue
Je vais voir pour reprendre les phrases.
Re: Les portes de l'infini
Je commence à entrevoir la trame de ton histoire et ça m'a l'air intéressant.
Pour "histoire", en général quand on parle de celle des hommes, des pays ou de l'humanité, on met une majuscule.
Petites suggestions :
— destin de l’humanité toute entière : tout (adverbe reste invariable devant un mot commençant par une voyelle)
— la moindre erreur de sa part, le moindre faux pas, serait immanquablement enregistré et montré : là c’est un peu litigieux ! logiquement le sujet est « erreur » alors c’est au féminin (enregistrée et montrée) ou alors il faut écrire : Pourtant, la moindre erreur de sa part ou le moindre faux pas serait immanquablement enregistré et montré au monde.
— Ceci dit, jouant : Cela dit,
— à force de modification cybernétiques : modifications
— les gens se plaisaient à voir des hommes de pouvoir ou d’autres célébrités se dépêtraient dans les difficultés : se dépêtrer
Pour "histoire", en général quand on parle de celle des hommes, des pays ou de l'humanité, on met une majuscule.
Petites suggestions :
— destin de l’humanité toute entière : tout (adverbe reste invariable devant un mot commençant par une voyelle)
— la moindre erreur de sa part, le moindre faux pas, serait immanquablement enregistré et montré : là c’est un peu litigieux ! logiquement le sujet est « erreur » alors c’est au féminin (enregistrée et montrée) ou alors il faut écrire : Pourtant, la moindre erreur de sa part ou le moindre faux pas serait immanquablement enregistré et montré au monde.
— Ceci dit, jouant : Cela dit,
— à force de modification cybernétiques : modifications
— les gens se plaisaient à voir des hommes de pouvoir ou d’autres célébrités se dépêtraient dans les difficultés : se dépêtrer
Pourquoi ne pas essayer d'entremêler les deux. De superbes descriptions de ce que filment les caméras commentées par ton journaliste cynique. Cela donnerait un décalage intéressant.J'ai même commencé 2 versions du 2e chapitre. Une version tout à fait normale mais centré sur le journaliste, son cynisme et tout ça. Et une autre version beaucoup plus expérimentale qui s'inspire un peu des films de ces derniers temps genre caméra subjective, mais c'est beaucoup plus dur à écrire pour moi puisque je ne peux décrire que ce qu'on voit et entend à travers les caméras (pas de sentiment ni rien de tout ça)
schadow54- Date d'inscription : 15/07/2011
Age : 66
Localisation : 54
Re: Les portes de l'infini
Voilà, corrigé et légèrement remanié.
Ca peut être une idée. Faut que je vois ce que je peux faire.Pourquoi ne pas essayer d'entremêler les deux. De superbes descriptions de ce que filment les caméras commentées par ton journaliste cynique. Cela donnerait un décalage intéressant.
Re: Les portes de l'infini
Juste deux petites choses repérées à la relecture :
— certaines, concessions : virgule en trop
— réponse satisfaisante et on stagnait au stade : et l’on (pour éviter un hiatus, c’est plus facile pour la lecture)
— certaines, concessions : virgule en trop
— réponse satisfaisante et on stagnait au stade : et l’on (pour éviter un hiatus, c’est plus facile pour la lecture)
schadow54- Date d'inscription : 15/07/2011
Age : 66
Localisation : 54
Re: Les portes de l'infini
Pour la virgules je ne suis pas convaincu, à mon avis c'est la phrase qui est mal tournée. Ce que j'ai voulu dire c'est que la production en avait retiré certaines (des caméras) et que ce sont des concessions qu'elle avait déjà planifié
J'ai corrigé le hiatus
J'ai corrigé le hiatus
Re: Les portes de l'infini
Suite du chapitre 1... encore
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Dans la station, les ingénieurs fixaient les écrans de contrôle avec attention. Même s’il n’était rien arrivé depuis les incidents survenus lors des premiers essais, ils savaient que le risque risque zéro n’existait pas. Aujourd’hui, plus que d’habitude, ils ne pouvaient tolérer ni doute ni approximation. Ce jour était tout à fait particulier, les contrôles automatiques habituels étaient suivis de vérifications manuelles.
Non seulement la vie d’hommes était en jeu pour la première fois depuis que le projet existait, mais en plus toutes les chaînes d’informationétaient présentes et promettaient de ne pas en perdre une miette. Enfin, comme si cela n’était pas suffisant, les menaces terroristes avaient mis sur le pied de guerre des milliers de militaires nerveux et dopés d’améliorations cybernétiques.
Des conditions extrêmes qui alourdissaient l’atmosphère de la salle des opérations. Sous la pression, les gestes des ingénieurs se faisaient plus fébriles que d’habitude, potentiellement ouverts à des erreurs impensables en temps normal.
Heureusement, les indicateurs passaient au vert l’un après l’autre.
À la fin de la procédure, le responsable de la mission ouvrit un canal de communication avec le vaisseau.
— Tout est prêt de notre côté, Commandant Svenson.
— Tout est opérationnel à bord du G.E. Trivaërs, Monsieur, répondit le Commandant Svenson.
— Parfait.
Il y eut un long instant de silence. Dans la fosse holo, le Commandant Svenson se tourna à droite puis à sa gauche et fixa de nouveau la salle d’un air confiant.
— Nous sommes prêts, assura-t-il.
— Nous allons bientôt procéder à l’ouverture de l’Arche.
Le militaire se contenta de prendre une profonde inspiration tout en souriant.
— Au revoir et bonne chance, ajouta le responsable.
— Merci. On se revoit dans une semaine.
Puis un silence insistant pesa dans la station. Un silence rompu par le responsable lui-même.
— Ordinateur, initialisation de la procédure d’ouverture de l’Arche.
— Ouverture de l’Arche en cours, acquitta aussitôt la voix de l’ordinateur principal
À bord du vaisseau explorateur, Simon Brest prit la parole sitôt que le visage du professeur Herkmann eût disparu du centre de la fosse holographique.
— Vous venez d’entendre la dernière communication entre la station scientifique Wagner-Rosenfeld et le navire d’exploration G.E. Trivaërs. À partir de maintenant, quelques instants seulement nous séparent d’un voyage à des millions d’années-lumière. Un fabuleux saut vers l’inconnu. Une destination que l’homme n’a jamais atteinte, et qu’il n’aurait probablement pas atteinte avant longtemps s’il n’avait pas découvert cette extraordinaire technologie laissée là durant peut-être des milliers d’années. Rencontrerons-nous un jour le peuple à l’origine de ce miracle ?
Il s’agissait en effet de leur dernier contact. La production du champ d’anti-gravité nécessaire au maintien du trou de ver demandait une puissance si considérable que les ingénieurs étaient contraints de couper tous les systèmes non primordiaux au fonctionnement de la station et de rediriger l’énergie ainsi que leurs réserves vers l’alimentation de l’Arche.
Une procédure non exempte de risques qui durerait environ cinq minutes pendant lesquelles toutes les lumières de la station seraient éteintes. Plus déplaisant, les systèmes de renouvellement de l’air ainsi que la climatisation allaient être désactivés, ce qui ferait rapidement descendre la température à l’intérieur de la structure. De même, les fonctionnalités de l’ordinateur principal allaient être réduites au minimum vital durant l’opération.
Une procédure potentiellement dangereuse qui durerait environ cinq minutes. Ça commencerait par l’extinction de toutes les lumières de la station. Ensuite, plus déplaisant, les systèmes de renouvellement de l’air ainsi que la climatisation seraient désactivés. À l’intérieur de la structure soudain soumise au froid extrême de l’espace, la température descendrait rapidement. De même, les fonctionnalités de l’ordinateur principal seraient réduites au minimum vital durant l’opération.
Malgré toutes ces dispositions, il leur était matériellement irréalisable de maintenir l’ouverture au-delà de vingt-deux secondes de la même façon qu’ils étaient dans l’obligation de respecter un délai minimal d’une semaine entre deux ouvertures. Ce qui imposait une synchronisation parfaite des différentes étapes. De ce fait, toute la procédure avait été organisée à la façon d’une symphonie dans laquelle la moindre fausse note pouvait se révéler désastreuse pour la mission.
La complexité de cette étonnante manœuvre résidait dans la courte durée au cours de laquelle le pont de Rosen-Einstein pouvait être maintenu. Afin de consumer le moins d’énergie possible, le G.E Trivaërs devait faire fonctionner ses propulseurs à très bas régime. Il devait être parfaitement aligné dès le départ et se lancer avant que le portail ne s’ouvre. De la même façon, l’instant de leur retour dans cette partie de l’univers avait été établi à l’avance avec exactitude. Un rendez-vous qu’il était interdit de manquer.
=====================
Dans la station, les ingénieurs fixaient les écrans de contrôle avec attention. Même s’il n’était rien arrivé depuis les incidents survenus lors des premiers essais, ils savaient que le risque risque zéro n’existait pas. Aujourd’hui, plus que d’habitude, ils ne pouvaient tolérer ni doute ni approximation. Ce jour était tout à fait particulier, les contrôles automatiques habituels étaient suivis de vérifications manuelles.
Non seulement la vie d’hommes était en jeu pour la première fois depuis que le projet existait, mais en plus toutes les chaînes d’information
Des conditions extrêmes qui alourdissaient l’atmosphère de la salle des opérations. Sous la pression, les gestes des ingénieurs se faisaient plus fébriles que d’habitude, potentiellement ouverts à des erreurs impensables en temps normal.
Heureusement, les indicateurs passaient au vert l’un après l’autre.
À la fin de la procédure, le responsable de la mission ouvrit un canal de communication avec le vaisseau.
— Tout est prêt de notre côté, Commandant Svenson.
— Tout est opérationnel à bord du G.E. Trivaërs, Monsieur, répondit le Commandant Svenson.
— Parfait.
Il y eut un long instant de silence. Dans la fosse holo, le Commandant Svenson se tourna à droite puis à sa gauche et fixa de nouveau la salle d’un air confiant.
— Nous sommes prêts, assura-t-il.
— Nous allons bientôt procéder à l’ouverture de l’Arche.
Le militaire se contenta de prendre une profonde inspiration tout en souriant.
— Au revoir et bonne chance, ajouta le responsable.
— Merci. On se revoit dans une semaine.
Puis un silence insistant pesa dans la station. Un silence rompu par le responsable lui-même.
— Ordinateur, initialisation de la procédure d’ouverture de l’Arche.
— Ouverture de l’Arche en cours, acquitta aussitôt la voix de l’ordinateur principal
À bord du vaisseau explorateur, Simon Brest prit la parole sitôt que le visage du professeur Herkmann eût disparu du centre de la fosse holographique.
— Vous venez d’entendre la dernière communication entre la station scientifique Wagner-Rosenfeld et le navire d’exploration G.E. Trivaërs. À partir de maintenant, quelques instants seulement nous séparent d’un voyage à des millions d’années-lumière. Un fabuleux saut vers l’inconnu. Une destination que l’homme n’a jamais atteinte, et qu’il n’aurait probablement pas atteinte avant longtemps s’il n’avait pas découvert cette extraordinaire technologie laissée là durant peut-être des milliers d’années. Rencontrerons-nous un jour le peuple à l’origine de ce miracle ?
Il s’agissait en effet de leur dernier contact. La production du champ d’anti-gravité nécessaire au maintien du trou de ver demandait une puissance si considérable que les ingénieurs étaient contraints de couper tous les systèmes non primordiaux au fonctionnement de la station et de rediriger l’énergie ainsi que leurs réserves vers l’alimentation de l’Arche.
Une procédure potentiellement dangereuse qui durerait environ cinq minutes. Ça commencerait par l’extinction de toutes les lumières de la station. Ensuite, plus déplaisant, les systèmes de renouvellement de l’air ainsi que la climatisation seraient désactivés. À l’intérieur de la structure soudain soumise au froid extrême de l’espace, la température descendrait rapidement. De même, les fonctionnalités de l’ordinateur principal seraient réduites au minimum vital durant l’opération.
Malgré toutes ces dispositions, il leur était matériellement irréalisable de maintenir l’ouverture au-delà de vingt-deux secondes de la même façon qu’ils étaient dans l’obligation de respecter un délai minimal d’une semaine entre deux ouvertures. Ce qui imposait une synchronisation parfaite des différentes étapes. De ce fait, toute la procédure avait été organisée à la façon d’une symphonie dans laquelle la moindre fausse note pouvait se révéler désastreuse pour la mission.
La complexité de cette étonnante manœuvre résidait dans la courte durée au cours de laquelle le pont de Rosen-Einstein pouvait être maintenu. Afin de consumer le moins d’énergie possible, le G.E Trivaërs devait faire fonctionner ses propulseurs à très bas régime. Il devait être parfaitement aligné dès le départ et se lancer avant que le portail ne s’ouvre. De la même façon, l’instant de leur retour dans cette partie de l’univers avait été établi à l’avance avec exactitude. Un rendez-vous qu’il était interdit de manquer.
Dernière édition par Gallingham le Jeu 22 Mar - 19:14, édité 1 fois
Re: Les portes de l'infini
très clair, ce passage, mais je reprends (et oui, en relecture moi aussi donc bourrée de tics "verbes ternes" )
que le projet existait, mais en plus toutes les chaînes d’information présentes promettaient de ne pas en perdre une miette.
idem ici (deux fois le verbe "aller") :
heu... pas de proposition ce soir, trop crevée, mais bon, je suis bien l'histoire à part ça. faudra mettre la suite (par petit post, j'aime bien, surtout pour mes yeux de merlan frits )
proposition : Non seulement la vie d’hommes était en jeu pour la première fois depuisNon seulement la vie d’hommes était en jeu pour la première fois depuis
que le projet existait, mais en plus toutes les chaînes d’information
étaient présentes et promettaient de ne pas en perdre une miette.
que le projet existait, mais en plus toutes les chaînes d’information présentes promettaient de ne pas en perdre une miette.
idem ici (deux fois le verbe "aller") :
Une procédure non exempte de risques qui durerait environ cinq minutes
pendant lesquelles toutes les lumières de la station seraient éteintes.
Plus déplaisant, les systèmes de renouvellement de l’air ainsi que la
climatisation allaient être désactivés, ce qui ferait rapidement
descendre la température à l’intérieur de la structure. De même, les
fonctionnalités de l’ordinateur principal allaient être réduites au
minimum vital durant l’opération.
heu... pas de proposition ce soir, trop crevée, mais bon, je suis bien l'histoire à part ça. faudra mettre la suite (par petit post, j'aime bien, surtout pour mes yeux de merlan frits )
Re: Les portes de l'infini
J'ai relevé les même répétitions qu'Extialis
— Non seulement la vie d’hommes était en jeu pour la première fois depuis que le projet existait, mais en plus toutes les chaînes d’information étaient présentes et promettaient de ne pas en perdre une miette. :
Non seulement la vie d’hommes était en jeu pour la première fois depuis que le projet existait, mais en plus toutes les chaînes d’information présentes promettaient de ne pas en perdre une miette
— Une procédure non exempte de risques qui durerait environ cinq minutes pendant lesquelles toutes les lumières de la station seraient éteintes. Plus déplaisant, les systèmes de renouvellement de l’air ainsi que la climatisation allaient être désactivés, ce qui ferait rapidement descendre la température à l’intérieur de la structure. De même, les fonctionnalités de l’ordinateur principal allaient être réduites au minimum vital durant l’opération. :
tu as mis tout ce paragraphe au conditionnel, je pense qu’il doit plutôt être au futur puisque c’est ce qui va se passer.
Une procédure non exempte de risques qui durera environ cinq minutes pendant lesquelles toutes les lumières de la station seront éteintes. Plus déplaisant, les systèmes de renouvellement de l’air ainsi que la climatisation seront désactivés, ce qui fera rapidement descendre la température à l’intérieur de la structure. De même, les fonctionnalités de l’ordinateur principal seront réduites au minimum vital durant l’opération
— que le risque risque zéro : doublon deux fois risque
— le visage du professeur Herkmann eût disparu : eut
— Non seulement la vie d’hommes était en jeu pour la première fois depuis que le projet existait, mais en plus toutes les chaînes d’information étaient présentes et promettaient de ne pas en perdre une miette. :
Non seulement la vie d’hommes était en jeu pour la première fois depuis que le projet existait, mais en plus toutes les chaînes d’information présentes promettaient de ne pas en perdre une miette
— Une procédure non exempte de risques qui durerait environ cinq minutes pendant lesquelles toutes les lumières de la station seraient éteintes. Plus déplaisant, les systèmes de renouvellement de l’air ainsi que la climatisation allaient être désactivés, ce qui ferait rapidement descendre la température à l’intérieur de la structure. De même, les fonctionnalités de l’ordinateur principal allaient être réduites au minimum vital durant l’opération. :
tu as mis tout ce paragraphe au conditionnel, je pense qu’il doit plutôt être au futur puisque c’est ce qui va se passer.
Une procédure non exempte de risques qui durera environ cinq minutes pendant lesquelles toutes les lumières de la station seront éteintes. Plus déplaisant, les systèmes de renouvellement de l’air ainsi que la climatisation seront désactivés, ce qui fera rapidement descendre la température à l’intérieur de la structure. De même, les fonctionnalités de l’ordinateur principal seront réduites au minimum vital durant l’opération
— que le risque risque zéro : doublon deux fois risque
— le visage du professeur Herkmann eût disparu : eut
schadow54- Date d'inscription : 15/07/2011
Age : 66
Localisation : 54
Re: Les portes de l'infini
Mmmmh! J'avoue que je me demande.
Tu es sûre que dans un récit au passé, un passage postérieur au récit doit être mis au futur?
Personnellement, ça me fait assez bizarre. J'ai l'impression que ça nous sortirait du récit. Non?
Tu es sûre que dans un récit au passé, un passage postérieur au récit doit être mis au futur?
Personnellement, ça me fait assez bizarre. J'ai l'impression que ça nous sortirait du récit. Non?
Re: Les portes de l'infini
et pis du coup, il y a trois fois le son "seront". faut trouver autre chose
tite proposition (visant à faire réfléchir, bien sûr )
Une procédure non exempte de risques qui durerait environ cinq minutes.
cinq longues minutes pendant lesquelles les fonctionnalités de l’ordinateur principal seraient réduites au minimum vital provoquant (?) les ténèbres totales.
Plus déplaisant, les systèmes de renouvellement de l’air ainsi que la
climatisation allaient être désactivés, ce qui ferait rapidement
descendre la température à l’intérieur de la structure.
Une procédure non exempte de risques qui durerait environ cinq minutes
pendant lesquelles toutes les lumières de la station seraient éteintes.
Plus déplaisant, les systèmes de renouvellement de l’air ainsi que la
climatisation allaient être désactivés, ce qui ferait rapidement
descendre la température à l’intérieur de la structure. De même, les
fonctionnalités de l’ordinateur principal allaient être réduites au
minimum vital durant l’opération.
tite proposition (visant à faire réfléchir, bien sûr )
Une procédure non exempte de risques qui durerait environ cinq minutes.
cinq longues minutes pendant lesquelles les fonctionnalités de l’ordinateur principal seraient réduites au minimum vital provoquant (?) les ténèbres totales.
Plus déplaisant, les systèmes de renouvellement de l’air ainsi que la
climatisation allaient être désactivés, ce qui ferait rapidement
descendre la température à l’intérieur de la structure.
Re: Les portes de l'infini
oups autant pour moi !
c'est vrai que le conditionnel sert aussi de futur du passé.
pour la virgule du passage précédent, tu devrais modifier la phrase tel quel c'est assez confus même si pour ma part j'ai compris ce que tu désirais dire.
c'est vrai que le conditionnel sert aussi de futur du passé.
pour la virgule du passage précédent, tu devrais modifier la phrase tel quel c'est assez confus même si pour ma part j'ai compris ce que tu désirais dire.
schadow54- Date d'inscription : 15/07/2011
Age : 66
Localisation : 54
Re: Les portes de l'infini
Voilà, c'est remanié.
Pour l'histoire de la virgule:
"Après de longues discussions, la production en avait fait retirer plusieurs. Cependant, il ne fallait pas se leurrer, il s’agissait probablement de concessions planifiées depuis longtemps. C’était une stratégie qui touchait à la psychologie des militaires : croyant ressortir quelque peu vainqueurs des tractations, leurs esprits s’étaient sensiblement apaisés."
Et pour le futur/conditionel/passé du subjonctif/plus-qu'imparfait composé et autres:
"Une procédure potentiellement dangereuse qui durerait environ cinq minutes. Ça commencerait par l’extinction de toutes les lumières de la station. Ensuite, plus déplaisant, les systèmes de renouvellement de l’air ainsi que la climatisation seraient désactivés. À l’intérieur de la structure soudain soumise au froid extrême de l’espace, la température descendrait rapidement. De même, les fonctionnalités de l’ordinateur principal seraient réduites au minimum vital durant l’opération."
Pour l'histoire de la virgule:
"Après de longues discussions, la production en avait fait retirer plusieurs. Cependant, il ne fallait pas se leurrer, il s’agissait probablement de concessions planifiées depuis longtemps. C’était une stratégie qui touchait à la psychologie des militaires : croyant ressortir quelque peu vainqueurs des tractations, leurs esprits s’étaient sensiblement apaisés."
Et pour le futur/conditionel/passé du subjonctif/plus-qu'imparfait composé et autres:
"Une procédure potentiellement dangereuse qui durerait environ cinq minutes. Ça commencerait par l’extinction de toutes les lumières de la station. Ensuite, plus déplaisant, les systèmes de renouvellement de l’air ainsi que la climatisation seraient désactivés. À l’intérieur de la structure soudain soumise au froid extrême de l’espace, la température descendrait rapidement. De même, les fonctionnalités de l’ordinateur principal seraient réduites au minimum vital durant l’opération."
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