Et pourtant...
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Et pourtant...
Bonjour,
cela faisait longtemps que je ne m'étais pas présenter sur ce forum et je m'en excuse, pour me faire pardonner, je sors une de mes compositions.
Certains vont faire les râleurs et constater qu'elle a déjà été sortie. Certes, ils n'auront pas tord, mais qu'elle plaisir de re-travailler incessamment ses premières écritures, sensation encore plus intense quand celle-ci se trouve être celle qui a lancée votre passion. Bon je ne m'éternise pas, j'espère simplement que vous passerez un agréable moment de lecture et j'attends vivement (de pied ferme) vos réactions.
...
(suite à venir)
cela faisait longtemps que je ne m'étais pas présenter sur ce forum et je m'en excuse, pour me faire pardonner, je sors une de mes compositions.
Certains vont faire les râleurs et constater qu'elle a déjà été sortie. Certes, ils n'auront pas tord, mais qu'elle plaisir de re-travailler incessamment ses premières écritures, sensation encore plus intense quand celle-ci se trouve être celle qui a lancée votre passion. Bon je ne m'éternise pas, j'espère simplement que vous passerez un agréable moment de lecture et j'attends vivement (de pied ferme) vos réactions.
Et pourtant...
Nous ne vivons qu'une fois, et pourtant... nous arrivons tout de même à accomplir tant de choses. Nous ne savons pas compter jusqu'à l'infini, et pourtant... seule une poignée de nombres nous suffit. Nous ne nous connaissons pas, et pourtant... ce livre effleure miraculeusement vos doigts. Nous n'avons pas les mêmes loisirs, toi lecteur, moi auteur, et pourtant... nous partageons le même univers, le découvrons. Certes différemment mais nous le parcourons, à deux, cet univers impérial qui il y a peu encore, n'existait pas. Le narrateur n'a pas vécu cette histoire, et pourtant... il traite là d'évènements sensiblement similaires à ce que peuvent vivre les humains.
Mon sourire s'atténua. Une bribe de vent me fit frissonner. Le ciel se voila. La chaleur se dissipa. J'avais beau me répéter que tout se déroulerait pour le mieux, cela n'empêchait pas mon habituel pessimisme de s'auto-stimuler. La température quasi-hivernale fut un instant réchauffée. Je jetai régulièrement un regard en l'air : je soupçonnais le temps de projeter un mauvais coup. En un soir c'était l'ébauche de plusieurs jours de préparation qui pourrait s'envoler ou se concrétiser. Chacun de mes pas semblait trahir la petite boîte cachée sous la plissure de la poche droite de mon pantalon.
Elle arriva. Dans un silence étonnamment bruyant, elle s'approchait. En la voyant, je perdis toute notion de paysage, seul un semblait éblouir mes yeux : son corps. Rien de plus charmant qu'une taille aux traits aussi finement aboutis, qu'un visage radieux qui même voilé de mauvais sentiments inspirerait toujours confiance. Nous nous installâmes autour de la table que j'avais minutieusement dressée sur le sable. Le romantisme de la plage était idéal pour célébrer la saint-valentin. Les discussions s'enchaînèrent de bon train, nous rîmes jusqu'aux larmes des anecdotes toutes aussi farfelues que nous nous échangeâmes. En somme, tout se passait plutôt bien jusqu'ici. Cependant, j'avais mystérieusement oublié de me méfier d'un élément versatile qui pourrait bien changer la donne. Je présentais un tournant dans la soirée mais n'arrivais aucunement à le caractériser. Ce flou me gênais. Je ne pouvais plus portée une bouchée à mes lèvres sans devoir me retourner pour vérifier que rien ne perturberait le repas. Le soleil darda un flux de rayons lumineux qui me mit en confiance.
Je suis odieux. Les quelques vases intactes se brisèrent rapidement sous mes impulsions. Plus rien ne pouvait contrôler ma fureur. Les vases orientales valsaient au rythme d'une polka effrénée. J'étais devenu fou. La folie, moi qui la pensais si éloignée, n'est finalement qu'à un cheveu de la raison. Ni même le feu de la cheminée ne pouvait réchauffer mes pensées.
L'étrange sensation de froid se dissimulait jusque dans le sable fin qui effleurait nos doigts de pied. Le nettoyage régulier du site nous permit de nous déchausser et de partager une marche peu ordinaire mais on ne peut plus conviviale. Nous marchâmes longuement face à la mer. Une envie soudaine la submergea, elle eut envie de se baigner.
-Voyons Marie, cela relève de la folie.
-Allez, s'il te plait, seulement quelques minutes insista-t-elle.
Je ne satisfis pas son caprice motivant ma pensée par un simple :
-Il fait trop froid.
En vérité, la température était plus que convenable, celle de l'eau avoisinait les vingt-cinq. La douceur des vagues ne l'effrayait pas tant que ça, pas moins que la salinité de l'eau. Elle ne résista pas à la tentation et plongea. Je la regardais battre ses bras élégamment, s'éloigner lentement puis revenir. Le coucher de soleil contrastait avec la zone ombragée sous laquelle nous avions déroulés nos paillasses. L'endroit, calme et reposant, nous convenait à merveille. Son charme singulier m'avait fais penché irrémédiablement sur ce site pour faire ma demande. Nous admirâmes les vagues s'enroulant sur elle-mêmes, nous pensions qu'elles voulaient nous enlacer. Dans toute sa splendeur, la plage offrait un magnifique spectacle mouvementé. Le sable fin, brillant sous le filet de lumière orangé, s'envolait par une légère poussée de vent pour se poser quelques mètres plus loin. La végétation se dandinait au rythme des courants marins. Sur mes genoux, elle m'enlaçait tendrement. Je croyais avant, qu'une pareille soirée ne trouvait lieu quand dans les contes que la sortie d'une sirène de l'eau ne m'aurais pas parut si étrangère.
Le sommeil me prend, je ne peux plus tenir. Le picotement de mes yeux s'est transformé en une horrible douleur proche du brûlement, je sentais littéralement mon organe oculaire brûlé. Je basculais de gauche à droite, sous les effets indésirables de mon cocktail. Évidemment, la perte de mémoire presque instantanée, tant j'avais tiré sur la bouteille, ne me fit pas rappeler que des morceaux de verre éparpillés jonchaient le sol.
Le calme de la plage m'intriguais. Tout était calme, trop calme. Mon doute persista, puis se confirma. J'en fis part à Marie :
-Rentrons à l'intérieur, l'atmosphère devient morne, cela ne présage rien de bon.
-Mais enfin Jean, ne vois-tu pas la clarté des nuages ? Que pourrait-il bien se passer ? Pas la moindre goutte ne tomberait sous un ciel si dégagé !
Le teint de mon visage se ternit. Une brume épaisse s'installa. La fraicheur fit hérisser leurs poils. Les nuages naviguèrent entre clarté et obscurité. Le temps bien que maussade, ne vira pas au désastre. Je soupirai à l'idée qu'aucun obstacle ne s'était dévoilé. Nous nous allongeâmes pour faire un petit somme, permit par le bruit silencieux d'une mer endormie, bien mérité.
Ma colère diminue. Je sens que je peux me ressaisir mais, il n'en est rien. Sans que je n'en leur ai ordonné quoi que ce soit, mes mains agrippent tables, meubles, guitares, télévisions et les font plaquer contre le sol dans des bruits assourdissants de fracas. Lorsque les chaises vinrent à se désarticuler, le soulagement est tel que je m'allonge mollement par terre, à plat ventre. Mon ventre saigne, des bouts de verres se sont incrustés dans mon pectoral, dans mes mains et là où ils me font souffrir le plus dans ma partie labiale. Je perds conscience.
Nous fûmes sous un platane. Des gouttelettes ruisselaient sur mon visage. J'avais flairé, je l'avais pressentis ce mauvais coup. Le vent se mit subitement à souffler en rafales. Les branches craquèrent, les grains de sables s'emportèrent et formèrent de mini-tornades. Nous nous mîmes à courir mais il fut probablement trop tard, nous étions déjà encerclés. Une pluie acide se déversait, s'acharnait sur nos pauvres corps. Le débit pluvial s'intensifia et frisait à présent celui d'une pluie diluvienne. Nous luttions comme des forcenés pour ne pas lâcher prise face à ces éléments naturels. Les vagues déferlèrent et se brisèrent violemment contre les rochers sur lesquels nous nous étions perchés. L'orage se mêla au nuage gris. Nous nous regardâmes avec un air d'incompréhension. La brume s'épaissit, nous ne voyions plus à une encablure devant nous. Le site avait perdu en un instant toute sa réputation qu'il avait forgé à nos yeux, en plusieurs lustres. Le calme et la beauté qu'il nous avait toujours proposé ne paraissaient plus que souvenirs lointains et inaccessibles. Tête baissée nous affrontions les courants féroces, la tempête de sable de plus en plus déchaînée et le temps qui défilait bruyamment. Je levai le regard. Je vis en une fraction de seconde un point lumineux rare s'abattre sur un branchage qui en subit intrinsèquement, la puissance.
Ma fatigue ne m'aura pas. Après une courte cogitation, ma pensée se transforme. Elle devient moins obscure, plus réfléchie. Je regrette soudainement tout ce vacarme, ma perte sanguinaire importante. Je garde une certaine lucidité malgré la conscience d'une mort prochaine. Je ne veux pas mourir, je ne veux plus mourir, venez m'en en aide, je vous en supplie. Encerclé par du matériel coupant je ne peux plus bouger. Ma respiration me cause de terribles excès de souffrance. Je vous en supplie, ayez pitié, venez m'en ai aide.
Je me réveillai le cœur battant la chamade. Ce cauchemar m'avait tiré précipitamment de mon repos. Je serrai la main de Marie, elle rendit la pression comme pour dire qui me prouvât la réciprocité de mon amour pour elle. Ce soir était le Soir et il fallait donner bonne impression pour que la réponse n'en découle que positivement. Le soleil s'était couché, la lune avait fait son apparition dans le ciel. Une crainte m'envahit lorsque je vis que des grains de sables s'envolèrent pour se déposer plus loin. Celle-ci s'intensifia quand une branche se cassa et tomba précisément sur une pierre de couleur vert émeraude. A quoi rimaient tout cela ? Tant de coïncidences ne pouvaient pas exister, et pourtant...
-Marie, partons ! Dépêchons-nous de regagner ma maison !
Un excès de panique parcourut mon corps. Je me tortillais dans tous les sens, avec un visage très expressif montrant la terreur que je ressentais en cet instant.
-Allez, lève-toi bon sang de bonsoir ! Vite ou il n'y aura plus d'issue.
Marie ne comprit pas où je voulais en venir et son regard me le faisait comprendre. Je lui répondis qu'elle aurait tout le loisir de me poser des questions après mais que là l'urgence pressait. Une forte pluie s'abattit sur nous.
-Ne sois pas stupide, tu vas pas rester planter et mourir bêtement parce que tu n'avais pas écouté mon conseil.
Elle eut un rire narquois, elle me prenait pour un idiot. Mêlé à la peur, mon échec cuisant m'exacerbait. L'anneau de feu par lequel je devais passer, me parut si gigantesque qu'une réussit ne me semblait plus plausible.
Mon sourire s'atténua. Une bribe de vent me fit frissonner. Le ciel se voila. La chaleur se dissipa. J'avais beau me répéter que tout se déroulerait pour le mieux, cela n'empêchait pas mon habituel pessimisme de s'auto-stimuler. La température quasi-hivernale fut un instant réchauffée. Je jetai régulièrement un regard en l'air : je soupçonnais le temps de projeter un mauvais coup. En un soir c'était l'ébauche de plusieurs jours de préparation qui pourrait s'envoler ou se concrétiser. Chacun de mes pas semblait trahir la petite boîte cachée sous la plissure de la poche droite de mon pantalon.
Elle arriva. Dans un silence étonnamment bruyant, elle s'approchait. En la voyant, je perdis toute notion de paysage, seul un semblait éblouir mes yeux : son corps. Rien de plus charmant qu'une taille aux traits aussi finement aboutis, qu'un visage radieux qui même voilé de mauvais sentiments inspirerait toujours confiance. Nous nous installâmes autour de la table que j'avais minutieusement dressée sur le sable. Le romantisme de la plage était idéal pour célébrer la saint-valentin. Les discussions s'enchaînèrent de bon train, nous rîmes jusqu'aux larmes des anecdotes toutes aussi farfelues que nous nous échangeâmes. En somme, tout se passait plutôt bien jusqu'ici. Cependant, j'avais mystérieusement oublié de me méfier d'un élément versatile qui pourrait bien changer la donne. Je présentais un tournant dans la soirée mais n'arrivais aucunement à le caractériser. Ce flou me gênais. Je ne pouvais plus portée une bouchée à mes lèvres sans devoir me retourner pour vérifier que rien ne perturberait le repas. Le soleil darda un flux de rayons lumineux qui me mit en confiance.
Je suis odieux. Les quelques vases intactes se brisèrent rapidement sous mes impulsions. Plus rien ne pouvait contrôler ma fureur. Les vases orientales valsaient au rythme d'une polka effrénée. J'étais devenu fou. La folie, moi qui la pensais si éloignée, n'est finalement qu'à un cheveu de la raison. Ni même le feu de la cheminée ne pouvait réchauffer mes pensées.
L'étrange sensation de froid se dissimulait jusque dans le sable fin qui effleurait nos doigts de pied. Le nettoyage régulier du site nous permit de nous déchausser et de partager une marche peu ordinaire mais on ne peut plus conviviale. Nous marchâmes longuement face à la mer. Une envie soudaine la submergea, elle eut envie de se baigner.
-Voyons Marie, cela relève de la folie.
-Allez, s'il te plait, seulement quelques minutes insista-t-elle.
Je ne satisfis pas son caprice motivant ma pensée par un simple :
-Il fait trop froid.
En vérité, la température était plus que convenable, celle de l'eau avoisinait les vingt-cinq. La douceur des vagues ne l'effrayait pas tant que ça, pas moins que la salinité de l'eau. Elle ne résista pas à la tentation et plongea. Je la regardais battre ses bras élégamment, s'éloigner lentement puis revenir. Le coucher de soleil contrastait avec la zone ombragée sous laquelle nous avions déroulés nos paillasses. L'endroit, calme et reposant, nous convenait à merveille. Son charme singulier m'avait fais penché irrémédiablement sur ce site pour faire ma demande. Nous admirâmes les vagues s'enroulant sur elle-mêmes, nous pensions qu'elles voulaient nous enlacer. Dans toute sa splendeur, la plage offrait un magnifique spectacle mouvementé. Le sable fin, brillant sous le filet de lumière orangé, s'envolait par une légère poussée de vent pour se poser quelques mètres plus loin. La végétation se dandinait au rythme des courants marins. Sur mes genoux, elle m'enlaçait tendrement. Je croyais avant, qu'une pareille soirée ne trouvait lieu quand dans les contes que la sortie d'une sirène de l'eau ne m'aurais pas parut si étrangère.
Le sommeil me prend, je ne peux plus tenir. Le picotement de mes yeux s'est transformé en une horrible douleur proche du brûlement, je sentais littéralement mon organe oculaire brûlé. Je basculais de gauche à droite, sous les effets indésirables de mon cocktail. Évidemment, la perte de mémoire presque instantanée, tant j'avais tiré sur la bouteille, ne me fit pas rappeler que des morceaux de verre éparpillés jonchaient le sol.
Le calme de la plage m'intriguais. Tout était calme, trop calme. Mon doute persista, puis se confirma. J'en fis part à Marie :
-Rentrons à l'intérieur, l'atmosphère devient morne, cela ne présage rien de bon.
-Mais enfin Jean, ne vois-tu pas la clarté des nuages ? Que pourrait-il bien se passer ? Pas la moindre goutte ne tomberait sous un ciel si dégagé !
Le teint de mon visage se ternit. Une brume épaisse s'installa. La fraicheur fit hérisser leurs poils. Les nuages naviguèrent entre clarté et obscurité. Le temps bien que maussade, ne vira pas au désastre. Je soupirai à l'idée qu'aucun obstacle ne s'était dévoilé. Nous nous allongeâmes pour faire un petit somme, permit par le bruit silencieux d'une mer endormie, bien mérité.
Ma colère diminue. Je sens que je peux me ressaisir mais, il n'en est rien. Sans que je n'en leur ai ordonné quoi que ce soit, mes mains agrippent tables, meubles, guitares, télévisions et les font plaquer contre le sol dans des bruits assourdissants de fracas. Lorsque les chaises vinrent à se désarticuler, le soulagement est tel que je m'allonge mollement par terre, à plat ventre. Mon ventre saigne, des bouts de verres se sont incrustés dans mon pectoral, dans mes mains et là où ils me font souffrir le plus dans ma partie labiale. Je perds conscience.
Nous fûmes sous un platane. Des gouttelettes ruisselaient sur mon visage. J'avais flairé, je l'avais pressentis ce mauvais coup. Le vent se mit subitement à souffler en rafales. Les branches craquèrent, les grains de sables s'emportèrent et formèrent de mini-tornades. Nous nous mîmes à courir mais il fut probablement trop tard, nous étions déjà encerclés. Une pluie acide se déversait, s'acharnait sur nos pauvres corps. Le débit pluvial s'intensifia et frisait à présent celui d'une pluie diluvienne. Nous luttions comme des forcenés pour ne pas lâcher prise face à ces éléments naturels. Les vagues déferlèrent et se brisèrent violemment contre les rochers sur lesquels nous nous étions perchés. L'orage se mêla au nuage gris. Nous nous regardâmes avec un air d'incompréhension. La brume s'épaissit, nous ne voyions plus à une encablure devant nous. Le site avait perdu en un instant toute sa réputation qu'il avait forgé à nos yeux, en plusieurs lustres. Le calme et la beauté qu'il nous avait toujours proposé ne paraissaient plus que souvenirs lointains et inaccessibles. Tête baissée nous affrontions les courants féroces, la tempête de sable de plus en plus déchaînée et le temps qui défilait bruyamment. Je levai le regard. Je vis en une fraction de seconde un point lumineux rare s'abattre sur un branchage qui en subit intrinsèquement, la puissance.
Ma fatigue ne m'aura pas. Après une courte cogitation, ma pensée se transforme. Elle devient moins obscure, plus réfléchie. Je regrette soudainement tout ce vacarme, ma perte sanguinaire importante. Je garde une certaine lucidité malgré la conscience d'une mort prochaine. Je ne veux pas mourir, je ne veux plus mourir, venez m'en en aide, je vous en supplie. Encerclé par du matériel coupant je ne peux plus bouger. Ma respiration me cause de terribles excès de souffrance. Je vous en supplie, ayez pitié, venez m'en ai aide.
Je me réveillai le cœur battant la chamade. Ce cauchemar m'avait tiré précipitamment de mon repos. Je serrai la main de Marie, elle rendit la pression comme pour dire qui me prouvât la réciprocité de mon amour pour elle. Ce soir était le Soir et il fallait donner bonne impression pour que la réponse n'en découle que positivement. Le soleil s'était couché, la lune avait fait son apparition dans le ciel. Une crainte m'envahit lorsque je vis que des grains de sables s'envolèrent pour se déposer plus loin. Celle-ci s'intensifia quand une branche se cassa et tomba précisément sur une pierre de couleur vert émeraude. A quoi rimaient tout cela ? Tant de coïncidences ne pouvaient pas exister, et pourtant...
-Marie, partons ! Dépêchons-nous de regagner ma maison !
Un excès de panique parcourut mon corps. Je me tortillais dans tous les sens, avec un visage très expressif montrant la terreur que je ressentais en cet instant.
-Allez, lève-toi bon sang de bonsoir ! Vite ou il n'y aura plus d'issue.
Marie ne comprit pas où je voulais en venir et son regard me le faisait comprendre. Je lui répondis qu'elle aurait tout le loisir de me poser des questions après mais que là l'urgence pressait. Une forte pluie s'abattit sur nous.
-Ne sois pas stupide, tu vas pas rester planter et mourir bêtement parce que tu n'avais pas écouté mon conseil.
Elle eut un rire narquois, elle me prenait pour un idiot. Mêlé à la peur, mon échec cuisant m'exacerbait. L'anneau de feu par lequel je devais passer, me parut si gigantesque qu'une réussit ne me semblait plus plausible.
...
(suite à venir)
Dernière édition par 49tom le Mar 20 Déc - 21:13, édité 2 fois
Re: Et pourtant...
Un début intéressant. On suppose une demande en mariage imminente !
Mais il y a bien des fautes et des maladresses :
je ne m'étais pas présenter =présenté
que peuvent endurer les humains = vivre
Le ciel se voila ⎤
Le soleil darda un flux de rayons lumineux. ⎦Il faut choisir !
Le ciel se voilà à nouveau. = se voila
En un soir c'est l'ébauche = j'écrirais c'était
un silence étonnamment bruyant, (la formule est osée)
seul un semblait éblouir mes yeux ( ???)
taille aux traits aussi finement aboutis, ( généralement, les traits concernent le visage)
toutes aussi farfelues que nous nous échangeâmes. (il y a un "nous" de trop)
Je présentais un tournant = pressentais
Je ne pouvais plus portée = porter
Je suis odieux. Les quelques vases intactes se brisèrent rapidement sous mes impulsions. Plus rien ne pouvait contrôler ma fureur. Les vases orientales valsaient au rythme d'une polka effrénée. J'étais devenu fou. La folie, moi qui la pensais si éloignée, n'est finalement qu'à un cheveu de la raison. Ni même le feu de la cheminée ne pouvait réchauffer mes pensées. (Paragraphe parfaitement incompréhensible ; s'agit-il bien de la même histoire ?
nous permit de nous déchausser et de partager une marche peu ordinaire mais on ne peut plus conviviale. ( curieuse formulation)
Je ne satisfis pas son caprice motivant ma pensée par un simple ( j'écrirais juste : Je me justifiais par un simple)
celle de l'eau avoisinait les vingt-cinq. ( mais plus haut, le temps est hivernal !)
pas moins que la salinité (pas plus que) toute la phrase est boiteuse.
Je la regardais battre ses bras élégamment, ( un la en trop)
nous avions déroulés = déroulé
m'avait fais penché =fait pencher
encablures (une encablure vaut 200 mètres)
Je croyais avant, qu'une pareille soirée ne trouvait lieu quand dans les contes que la sortie d'une sirène de l'eau ne m'aurais pas parut si étrangère. (toute la phrase parait boiteuse)
du brûlement (pas français : de la brûlure)
Évidemment, la perte de mémoire presque instantanée, tant j'avais tiré sur la bouteille, ne me fit pas rappeler que des morceaux de verre éparpillés jonchaient le sol. (encore une phrase mal construite)
Pas la moindre goutte ne tomberait sous un ciel si dégagé !
(= d'un ciel).
Plus je vais et plus je suis convaincu que la moitié du travail d'écriture consiste en de multiples relectures.
Mais il y a bien des fautes et des maladresses :
je ne m'étais pas présenter =présenté
que peuvent endurer les humains = vivre
Le ciel se voila ⎤
Le soleil darda un flux de rayons lumineux. ⎦Il faut choisir !
Le ciel se voilà à nouveau. = se voila
En un soir c'est l'ébauche = j'écrirais c'était
un silence étonnamment bruyant, (la formule est osée)
seul un semblait éblouir mes yeux ( ???)
taille aux traits aussi finement aboutis, ( généralement, les traits concernent le visage)
toutes aussi farfelues que nous nous échangeâmes. (il y a un "nous" de trop)
Je présentais un tournant = pressentais
Je ne pouvais plus portée = porter
Je suis odieux. Les quelques vases intactes se brisèrent rapidement sous mes impulsions. Plus rien ne pouvait contrôler ma fureur. Les vases orientales valsaient au rythme d'une polka effrénée. J'étais devenu fou. La folie, moi qui la pensais si éloignée, n'est finalement qu'à un cheveu de la raison. Ni même le feu de la cheminée ne pouvait réchauffer mes pensées. (Paragraphe parfaitement incompréhensible ; s'agit-il bien de la même histoire ?
nous permit de nous déchausser et de partager une marche peu ordinaire mais on ne peut plus conviviale. ( curieuse formulation)
Je ne satisfis pas son caprice motivant ma pensée par un simple ( j'écrirais juste : Je me justifiais par un simple)
celle de l'eau avoisinait les vingt-cinq. ( mais plus haut, le temps est hivernal !)
pas moins que la salinité (pas plus que) toute la phrase est boiteuse.
Je la regardais battre ses bras élégamment, ( un la en trop)
nous avions déroulés = déroulé
m'avait fais penché =fait pencher
encablures (une encablure vaut 200 mètres)
Je croyais avant, qu'une pareille soirée ne trouvait lieu quand dans les contes que la sortie d'une sirène de l'eau ne m'aurais pas parut si étrangère. (toute la phrase parait boiteuse)
du brûlement (pas français : de la brûlure)
Évidemment, la perte de mémoire presque instantanée, tant j'avais tiré sur la bouteille, ne me fit pas rappeler que des morceaux de verre éparpillés jonchaient le sol. (encore une phrase mal construite)
Pas la moindre goutte ne tomberait sous un ciel si dégagé !
(= d'un ciel).
Plus je vais et plus je suis convaincu que la moitié du travail d'écriture consiste en de multiples relectures.
Re: Et pourtant...
rentrons à l'intérieur (rentrons, tout simplement, car si tu rentres c'est forcément à l'intérieur)
ce début m'intrigue. comme le dit jafou, il semble y avoir deux histoires en une. mais je crois que c'est fait exprès. au plaisir de lire la suite, même si comme le dit jafou, ce texte reste à retravailler
ce début m'intrigue. comme le dit jafou, il semble y avoir deux histoires en une. mais je crois que c'est fait exprès. au plaisir de lire la suite, même si comme le dit jafou, ce texte reste à retravailler
Re: Et pourtant...
Effectivement il y a deux histoires en une, c'est fait exprès et j'espère que par le changement de temps c'est compréhensible. mais c'est deux histoires se rejoignent, enfin... j'en dis pas plus !
J'ai travaillé tous les points que tu as mentionné Jafou.
Tu as raison Jafou; la relecture
est importante mais elle ne peut rivaliser à l'oeil extérieur... car j'aurais eu beau relire une foultitudes de fois le
mot ''encablures" cela ne m'aurait pas plus gêné que cela
tandis que la phrase a un sens entièrement différent ainsi...
Je
n'ai pas comprit pour ta correction : "je
ne m'étais pas présenter =présenté", j'ai vérifié
mais je ne trouve pas cette formulation...
C'est vrai extialis, ce pléonasme est tellement
évident que je ne l'avais pas remarqué.
J'ai rajouté une vingtaine de lignes de lecture (ça fait maigre mais je rajoute au fil de l'écriture, enfin réécriture puisque je refais à partir d'une de mes anciennes nouvelles).
J'ai travaillé tous les points que tu as mentionné Jafou.
Tu as raison Jafou; la relecture
est importante mais elle ne peut rivaliser à l'oeil extérieur... car j'aurais eu beau relire une foultitudes de fois le
mot ''encablures" cela ne m'aurait pas plus gêné que cela
tandis que la phrase a un sens entièrement différent ainsi...
Je
n'ai pas comprit pour ta correction : "je
ne m'étais pas présenter =présenté", j'ai vérifié
mais je ne trouve pas cette formulation...
C'est vrai extialis, ce pléonasme est tellement
évident que je ne l'avais pas remarqué.
J'ai rajouté une vingtaine de lignes de lecture (ça fait maigre mais je rajoute au fil de l'écriture, enfin réécriture puisque je refais à partir d'une de mes anciennes nouvelles).
Re: Et pourtant...
Tu écris présenter (infinitif) alors qu'il s'agit d'un participe passé--présentéJe n'ai pas comprit pour ta correction : "je ne m'étais pas présenter =présenté", j'ai vérifié
mais je ne trouve pas cette formulation...
2ème post :
Ma critique reste la même : défaut récurent de bien des auteurs, dans ta tête ton histoire est écrite et probablement en gros terminée. Il faut que tu la "craches" et tu vas trop vite. Sois peinard, pèse tes phrases et paragraphes pour t'assurer que rien ne cloche et que tout est cohérent.
Je ne vais pas jouer les correcteurs au mot-à-mot tout au long de ton texte, sauf demande, mais je cite :
c'est du charabia.Je vous en supplie, ayez pitié, venez m'en ai aide.
Je subodore que l'intrigue se déroule à la fois dans le monde réel et dans celui de l'inconscient via un rêve prémonitoire ou plongeant dans un passé étrange ; non ?
Re: Et pourtant...
C'est intéressant ! J'aime beaucoup le fait qu'il y ait 2 histoires en une, c'est stimulant Cela donne envie d'en savoir plus !
Loddy44- Date d'inscription : 27/06/2011
Age : 29
Localisation : Dublin
Re: Et pourtant...
Je trouve aussi que c'est un début interessant, quoiqu'obscur. Ta syntaxe est un peu alambiquée. Tu manies assez bien le style lyrique, mais je pense que tu devrais essayer, à certains moments, de créer des temps de "pause" dans l'émotion afin de laisser ton lecteur respirer.
Dans la catégorie des choses de pure forme, il y a quelques fautes d'orthographes; celle qui m' a le plus choquée est la suivante:
On dit "les vases orientaux"
bonne continuation!
Dans la catégorie des choses de pure forme, il y a quelques fautes d'orthographes; celle qui m' a le plus choquée est la suivante:
Les vases orientales
On dit "les vases orientaux"
bonne continuation!
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