Brest ma ville de naissance terre brûlée

Un vaisseau d'antan, une pierre, quatre murs, quatrain, et des catins au château. Brest ma ville. Ton sourire chavire, recouvrance délire, Saint-Martin s'essouffle, et Éole déconne quand la tempête refuse de revenir, bière sans soif, bière maline, colline sous le soleil au port de commerce, les képis s'arrêtent, et le lieu jaune se pêche. Appelle-moi si tu veux ? Donne-moi ton adresse que je dresse le couvercle de l'arc-en-ciel que je cherche.

Querelle de couleur
Soupe de douleur
À quelle heure est-elle
Ainsi soit le jeudi ! Ruelle...

Brest, vil Brest, centre Brest, reste ses goélands marrants qui divisent la population. Ceux qui croient aux démiurges ; ceux qui peinent et s'insurgent ; ceux qui dansent sous la prison, devenue rue des clowns, des cracheurs de feu ; ceux qui dansent en remuant l'alcool qui, comme la pluie, roule dans nos veines.

Cruelle odeur de la chair cramée
Désespoir de s'asseoir place de la Liberté
Brest en rade, Brest crade ru d'ailes
Et le tramway nommé : Elles

Que reste-t-il de tes plaies, ta cicatrice, ta cica-triste, et tes pensées, sauvageonne aux pieds nus ? Brest ma ville, Brest Terre d'accueil, des exilés de toute nature, travestis et multi déistes, artistes et marins qui s'abandonnent au refrain.

Tonnerre de Brest
Son du canon
Tonnerre Reste
Ma seule prison

Tonnerre de Dieu
Ne dis jamais adieu
Qui est l'enfer, le désir, le sien

Ville désespoir reste la mer et les bateaux pour voir les îles, les oiseaux, et le dauphin.

bien sombre texte, je trouve. y avait-il un brest joyeux dans le temps d'avant?
c'est bien écrit pourtant, bien décrit? je ne sais pas, je ne connais pas la bretagne. j'y vois une mer triste et attirante à la fois, une ville qui s'enlise dans l'alcool et la misère, comme par chez moi, dans le nord, comme partout j'ai envie de dire. quelle époque on vit là! où sont les fées, les mages et les légendes? le rêve n'est plus à la mode, je pense.
je ne sais pas si c'est ce sentiment que tu as voulu faire passer, juste que c'est ce que je ressens.
de la nostalgie.

connais-tu Brest, la ville avant guerre était comparée à Paris il ne reste que la rue de Saint-malo en ruine, oui ce texte est volontairement triste mais j'en ai d'autres avec des légendes, je ne pose pas tout d'un coup vous risquez l'overdose jeff

ps : merci de ta lecture et du commentaire

pas de quoi au plaisir de lire toutes ces légendes

Oui, mais derrière les ruines de la ville lumière, il y a l'océan qui brille... et derrière l'horizon, les étoiles lointaines qui nous appellent !

roooh... dès que je suis riche, je passe là bas avec ma petite famille (enfin, si ça arrive un jour )

Bon, j'aime bien ce poème et toute l'amertume qu'il véhicule (plutôt que la tristesse). Celle-là elle habite peut-être l'auteur davantage que le texte. Je connais Brest, j'aime ; celle d'avant, celle d'aujourd'hui. J'y ai longuement encore flâné il y a moins d'un an. Le hasard m'a fait périgourdin mais régulièrement Breizh me re-convoque. C'est un peu vrai, là est le Paradis, ses démesures, ses mers perfides et séductrices, ses rochers, ses basses, ses passes, ses landes et SA montagne. Des Eden il y en a partout en France et ailleurs. Seule rivale possible : la Corse. Et l'homme n'y peut rien au contraire convaincu de son absolu, il tente de protéger et les lapins copulent à qui mieux mieux dans la Lande de Fréhel et bien d'autre lieux. Du coup et malgré mes hésitations je vais peut-être poster un poème !

n'hésite pas jafou, comme ça l'année prochaine on se retrouvera tous là bas (enfin, manger d'abord, voyager c'est quand on peut )

A qui le dis tu ! Quoi que à mon âge la frugalité alimentaire est une bonne chose. C'est du moins l'avis pertinent de mon toubib ! Donc hormis le petit déj. Je ne fais qu'un repas par jour, pas plus abondant pour autant et m' en trouve très bien. Tu vois le monceau d'économies !
D'un temps où j'étais probablement plus argenté, il me reste un très beau camping-car avec lequel j'ai parcouru cent quatre vingt mille kilomètres. Mais aujourd'hui à quatre vingts euros à chaque plein (= 600km), il roule beaucoup moins ; heureusement qu'il y a mes filles pour me l'emprunter. Donc, rendez-vous un jour à la Pointe St-Mathieu ; on y retrouvera l'ami jeff.

Bonjour,

J'aime ce texte il dégage quelque chose de l'ordre de l'abandon. On cherche l'espoir, il n'y est pas.

Ceci dit, je ne connais pas Brest. Après t'avoir lu, pas plus.

Tu pourrais avoir écrit n'importe quelle ville désolée, mais le but n'était pas un bulletin touristique !

J'attends aussi tes textes, j'aime cette écriture.

J'ai adoré ce poême .

merci à tous les amoureux de la Bretagne comprennent que je suis meurtrie par les souvenirs de guerre, ici quand on construit les pelleteuses trouvent des bombes, mais je vais poser d'autres texte sur la ville en ce moment j'écris sur un escalier "l'escalier du commandant) et je remarque que nous sommes tous fauché comme les blés du coin, un petit bonjour à daniel qui passe son temps a traverser la france et qui aime ouessant syllabaire aussi pour deux livres pour ceux qui aiment ma prose. Don c Daniel pas de lennvor cette année moi j'y retourne plein d'espoir avec mon policier le mage du rumorvan boosté et puis j'ai des tas de projets manque la guerre, le nerf , l'argent alors n'hésitez pas à faire d'un ru une rivière je saurais quoi en faire projet d'un spectacle vivant, prose, musique peinture, lumière ville saint-brieux, comme ça c'est moins loin moins à l'Ouest, et puis si il y en a qui veulent vendre par l'intermédiare de mon site des livres papiers, ils peuvent m'envoyer 4° de couverture et couverture plus prix du roman (exposition gratos, je twitte et facebook) gratos pour quoi, plus nous serons nombreux, plus nous aurons des visites et des commandes. scillyofsailing@yahoo.fr et puis pour finir merciii ce site est super

cet une adresse mail pour quoi faire en fait?
au fait, je twitte aussi. j'irai voir si je te suis par là-bas aussi, on pourra s'y échanger les sites.

scillyofsailing@yahoo.fr est mon adresse mail pour que les auteurs auto-édité ou les auteur qui achètent leur livres me fournissent les éléments pour vendre leur romans, recueil, nouvelle, poésie. 4° de couverture et Couverture prix de vente, je ne fais que plateforme d'accueil, ce que j'y gagne de la visibilité, ce que nous gagnons de la visibilité

ok, je prend note, merci

Dans ce poème, j'ai beaucoup apprécie les parties en prose, vives, douces-amers... En revanche les vers, affadis par leurs rimes pauvres n'ont pas autant de goût à ma lecture.

Merci pour cette plongée dans Brest !