La Fille de Flore
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La Fille de Flore
Voici l'incipit du roman que je suis entrain d'écrire. Il s'agit de l'histoire d'une institutrice, Clémence, qui vient d'épouser un homme dont elle ne sait presque rien; elle décrit ici ses premières impressions de jeune mariée...
J'aurais besoin de votre avis notamment en ce qui concerne la concordance des temps, et la souplesse du texte^^
J'aurais besoin de votre avis notamment en ce qui concerne la concordance des temps, et la souplesse du texte^^
Je me suis mariée le 5 janvier de cette année-là.
Ce fut expéditif, direct. Arnaud et moi, nous nous fréquentions depuis six mois quand on en a décidé, presque sans réfléchir, parce que c'était naturel. Quel autre dénouement aurait-on pu donner à une relation fraîche, mais si solide et si saine? Jusqu'au jour de mon mariage pourtant, je ne savais presque rien de lui, hormis qu'il était notaire, âge de quarante-deux ans, et divorcé. En fait, sur le moment, je ne me posai pas de question et je fonçai. Je sentais que j'aimerais ma nouvelle maison, que je détesterais ma belle-mère, et que j'adorerais mes petits neveux et nièces. Rien de plus. Ça me suffisait.
Pendant trente-quatre ans j'avais vécu confinée entre quatre murs, sans secousses et sans imprévus, un peu comme une vieille poupée en chiffon oubliée par ses propres parents, ses propres soeurs. Jusqu'à ce que le réveille vînt; et alors ce fut un éclat, une détonation. Je voulais vivre la jeunesse que je n'avais pas eu, me recréer une spontanéité, une vigueur. Je me mis à jouer à l'adolescente, sautant sur tout ce que je désirais, passai d'une chose à l'autre, allant partout et nulle part à la fois. Ainsi, je rencontrai Arnaud Van Seden, qui dû me prendre pour une de ces filles assez vieilles, mais jeunes d'esprit; je lui plus. Rien de plus.
Un beau jour il ma passa la bague au doigt et je fus la première surprise. La préparation puis la cérémonie elle-même, tout eu la durée d'un orage éclaté trop tôt. Du jour au lendemain, je quittai mon appartement miteux pour cette longue maison blafarde, où résonnait le râle ancestrale de pépé Dédé, le vieux grand-père d'Arnaud, sur lequel je veillais toujours en son absence. Mes journées se ressemblaient, aussi mornes qu'auparavant. Arnaud, contrairement à moi, avait des horaires très chargées, si bien que je me trouvais souvent seule, particulièrement les samedis. Alors je m'occupais de ménage, je promenais pépé Dédé à l'ombre des tilleuls, je lisais des romans ennuyeux à mourir, je recevais mes collègues et amis. Les intrusions de ma belle-famille venaient m'importuner de temps à autre, sous prétexte qu'on voulait prendre des nouvelles de pépé. Car naturellement, moi, je ne les intéressais pas. Quand le vieux recouvrait un brin de jugeote, on jouait tous ensemble aux dominos, jusqu'à des heures impossibles. Puis je lui apportais sa soupe, et j'attendais Arnaud au salon. Le tourbillon des évènements m'avait emmené à ce point où je ne savais même plus qui j'étais, ce que je voulais. Il me semblait qu'on m'avait enfermée dans cette maison par erreur, que je m'y étais égarée, que sous une minute les choses allaient redevenir comme avant. Je rêvais éveillée. Cette baraque blanche m'appartenait! Cette monstrueuse famille était désormais la mienne! Allons bon, je déraisonnais! Et pourtant...
Les enfilades de pièces froides, à peine meublées, exhalaient un parfum de jardin et de renfermé. Je les traversais comme une allée de platanes, suivie de Marie qui demandait des explications. Terriblement sérieuse, je la renseignait sur tout. Ici, nous allions agrandir le salon, là serait la nouvelle cuisine, nous garnirions le parc de lilas, nous ouvririons portes et fenêtres avant de refaire l'étage... Depuis mon arrivée à La Seraie, Arnaud avait des idées de grandeur, de travaux haussmanniens. Il me consultait sur tout, afin que je me sentisse le plus à l'aise possible. C'était aimable de sa part. Après tout, il aurait pu laisser la maison telle quelle, ainsi qu'elle avait toujours été...Nous avions déjà métamorphosé les deux salles de bains, de manière à ce que l'air y circulât plus allègrement. Je les montrais justement à Marie, avec des gestes importants de châtelaine qui reçoit. Elle poussa un cri d'admiration.
-C'est dément! s'écria-t-elle. Bon Dieu, comme ça change de ton vieux f4 de grand-mère! Tu en as de la chance...
-Oui, c'est vrai, avouai-je, non sans orgueil. J'ai de la chance.
-Tu m'étonnes!
Marie fit glisser un doigt admiratif sur l'immense glace, impeccable, perdue de contemplation. Je me sentis brûler de plaisir. En fait, j'avais l'impression de jouer un beau rôle dans une grande pièce classique, pour lequel je n'était pas faite. Mais j'étais heureuse d'évoluer sur la scène de mon beau théâtre, tremblante de crainte et de joie, enviée par ces spectateurs qui baladaient tout autour de moi leurs regards circonspects. La tête haute, je la promenai maintenant du côté des bureaux. Celui d'Arnaud nageait en plein désordre, entre les vieux papiers et les antiques lettres, les bibelots inutiles, les souvenirs bons pour la poubelle. Je m'étais d'ailleurs promis de lui donner un bon coup de plumeau, un de ces jours. Le mien, encore en chantier, affichait déjà les couleurs neuves d'un papier peint que j'avais sélectionné avec le plus grand soin. Marie contempla longuement le bureau d'Arnaud, qu'elle trouva très impressionnant. Puis nous poursuivîmes notre chemin à travers l'interminable couloir, sans s'attarder d'avantage sur les autres pièces, peu intéressantes.
Je voulais lui montrer, en guise de feu d'artifice final, le miroir en pieds ornée en pieds orné d'or, vétusté et honneur de la maison. Elle fut subjuguée.
-C'est... c'est superbe! Comme on est belle, là-dedans!
-N'est-ce pas? poursuivis-je. Je ne sais pas de quand elle date... Elle doit être très vieille, à mon avis. Peut-être d'avant la génération de pépé Dédé... Hallucinant, hein? Regarde les frisures, sur les bords... c'est vraiment de l'or... regarde comme c'est fini! Je parie qu'il a coûté une fortune, il est signé Geffin, tu penses! Si tu observe bien, dans le coin, tu verras une sorte de petit poinçon... Vois, Marie. Marie?
Je ne 'étais pas aperçu que la jeune femme ne m'écoutait plus. Elle avait été attirée par un courant d'air provenant d'une salle de derrière, plongée dans l'obscurité, qui faisait onduler un lourd rideau rouge avec un léger bruit de soie froissée. Elle frissonna.
-Et là, qu'est-ce que c'est?
Je marquai un temps avant de répondre. En vérité, je ne savais pas du tout à quoi cette curieuse pièce obscure pouvait bien servir. Dès le jour où je l'avais ouverte pour la première fois, l'étrange odeur de patchouli qu'elle exhalait m'avait assailli le coeur; depuis je laissais jour et nuit la porte et la fenêtre entrebâillées pour l'évacuer. Elle était simplement meublée d'une table droite et toute plate, aux longs pieds de chats effilés, et d'une basse cheminée grisâtre encore pleine de cendres, qui avait dû beaucoup trop servir, à en juger par les tâches enfumées étalées sur les murs verdâtres. Un rideau rouge, lourd et défait, pendait de la fenêtre comme un spectre impassible, qui aurait attendu le moment propice pour se jeter sur le premier venu. Je fis un pas en arrière, par instinct, ou parce que ce froid me gênait. Marie haussa les épaules.
Re: La Fille de Flore
rouge : orthographe
bleu : phrases dont la fluidité pourrait être améliorée / remarques
vert : suggestions
bleu : phrases dont la fluidité pourrait être améliorée / remarques
vert : suggestions
alissa a écrit:
Je me suis mariée le 5 janvier de cette année-là.
Ce fut expéditif, direct. Arnaud et moi, nous nous fréquentions depuis six mois quand on en a décidé, presque sans réfléchir, parce que c'était naturel. Quel autre dénouement aurait-on pu donner à une relation fraîche, mais si solide et si saine ? Jusqu'au jour de mon mariage pourtant, je ne savais presque rien de lui, hormis qu'il était notaire, âgé de quarante-deux ans, et divorcé. En fait, sur le moment, je ne me posai pas de question et je fonçai. Je sentais que j'aimerais ma nouvelle maison, que je détesterais ma belle-mère, et que j'adorerais mes petits neveux et nièces. Rien de plus. Ça me suffisait.
Pendant trente-quatre ans j'avais vécu confinée entre quatre murs, sans secousses et sans imprévus, un peu comme une vieille poupée en chiffon oubliée par ses propres parents, ses propres soeurs. Jusqu'à ce que le réveil vînt ; et alors ce fut un éclat, une détonation. Je voulais vivre la jeunesse que je n'avais pas eu, me recréer une spontanéité, une vigueur. Je me mis à jouer à l'adolescente, sautant sur tout ce que je désirais, passant d'une chose à l'autre, allant partout et nulle part à la fois. Ainsi, je rencontrai Arnaud Van Seden, qui dut me prendre pour une de ces filles assez vieilles, mais jeunes d'esprit ; je lui plus. Rien de plus.
Un beau jour il me passa la bague au doigt et je fus la première surprise. La préparation puis la cérémonie elle-même, tout eu la durée d'un orage éclaté trop tôt. Du jour au lendemain, je quittai mon appartement miteux pour cette longue maison blafarde, où résonnait le râle ancestral de pépé Dédé, le vieux grand-père d'Arnaud, sur lequel je veillais toujours en son absence. Mes journées se ressemblaient, aussi mornes qu'auparavant. Arnaud, contrairement à moi, avait des horaires très chargés, si bien que je me trouvais souvent seule, particulièrement les samedis. Alors je m'occupais de ménage, je promenais pépé Dédé à l'ombre des tilleuls, je lisais des romans ennuyeux à mourir, je recevais mes collègues et amis. Les intrusions de ma belle-famille venaient m'importuner de temps à autre, sous prétexte qu'on voulait prendre des nouvelles de pépé. Car naturellement, moi, je ne les intéressais pas. Quand le vieux recouvrait un brin de jugeote, on jouait tous ensemble aux dominos, jusqu'à des heures impossibles. Puis je lui apportais sa soupe, et j'attendais Arnaud au salon. Le tourbillon des évènements m'avait emmenée à ce (un) point où je ne savais même plus qui j'étais, ce que je voulais. Il me semblait qu'on m'avait enfermée dans cette maison par erreur, que je m'y étais égarée, que sous une minute les choses allaient redevenir comme avant. Je rêvais éveillée. Cette baraque blanche m'appartenait ! Cette monstrueuse famille était désormais la mienne ! Allons bon, je déraisonnais ! Et pourtant...
Les enfilades de pièces froides, à peine meublées, exhalaient un parfum de jardin et de renfermé. Je les traversais comme une allée de platanes, suivie de Marie qui demandait des explications. Terriblement sérieuse, je la renseignais sur tout. Ici, nous allions agrandir le salon, là serait la nouvelle cuisine, nous garnirions le parc de lilas, nous ouvririons portes et fenêtres avant de refaire l'étage... Depuis mon arrivée à La Seraie, Arnaud avait des idées de grandeur, de travaux haussmanniens. Il me consultait sur tout, afin que je me sentisse le plus à l'aise possible. C'était aimable de sa part. Après tout, il aurait pu laisser la maison telle quelle, ainsi qu'elle avait toujours été...Nous avions déjà métamorphosé les deux salles de bains, de manière à ce que l'air y circulât plus allègrement. Je les montrais justement à Marie, avec des gestes importants de châtelaine qui reçoit. Elle poussa un cri d'admiration.
-C'est dément! s'écria-t-elle. Bon Dieu, comme ça change de ton vieux f4 de grand-mère ! Tu en as de la chance...
-Oui, c'est vrai, avouai-je, non sans orgueil. J'ai de la chance.
-Tu m'étonnes!
Marie fit glisser un doigt admiratif sur l'immense glace, impeccable, perdue de contemplation (?). Je me sentis brûler de plaisir. En fait, j'avais l'impression de jouer un beau rôle dans une grande pièce classique, pour lequel je n'étais pas faite. Mais j'étais heureuse d'évoluer sur la scène de mon beau théâtre, tremblante de crainte et de joie, enviée par ces spectateurs qui baladaient tout autour de moi leurs regards circonspects. La tête haute, je la promenai maintenant du côté des bureaux. Celui d'Arnaud nageait en plein désordre, entre les vieux papiers et les antiques lettres, les bibelots inutiles, les souvenirs bons pour la poubelle. Je m'étais d'ailleurs promis de lui donner un bon coup de plumeau, un de ces jours. Le mien, encore en chantier, affichait déjà les couleurs neuves d'un papier peint que j'avais sélectionné avec le plus grand soin. Marie contempla longuement le bureau d'Arnaud, qu'elle trouva très impressionnant. Puis nous poursuivîmes notre chemin à travers l'interminable couloir, sans s'attarder d'avantage sur les autres pièces, peu intéressantes.
Je voulais lui montrer, en guise de feu d'artifice final, le miroir en piedsornée en piedsorné d'or, vétusté et honneur de la maison. Elle fut subjuguée.
-C'est... c'est superbe! Comme on est belle, là-dedans!
-N'est-ce pas ? poursuivis-je. Je ne sais pas de quand elle date... Elle doit être très vieille, à mon avis. Peut-être d'avant la génération de pépé Dédé... Hallucinant, hein? Regarde les frisures, sur les bords... c'est vraiment de l'or... regarde comme c'est fini ! Je parie qu'il a coûté une fortune, il est signé Geffin, tu penses! Si tu observe bien, dans le coin, tu verras une sorte de petit poinçon... Vois, Marie. Marie? (=> "elle" ou "il", pour le miroir ?)
Je ne m'étais pas aperçu que la jeune femme ne m'écoutait plus. Elle avait été attirée par un courant d'air provenant d'une salle de derrière, plongée dans l'obscurité, qui faisait onduler un lourd rideau rouge avec un léger bruit de soie froissée. Elle frissonna.
-Et là, qu'est-ce que c'est?
Je marquai un temps avant de répondre. En vérité, je ne savais pas du tout à quoi cette curieuse pièce obscure pouvait bien servir. Dès le jour où je l'avais ouverte pour la première fois, l'étrange odeur de patchouli qu'elle exhalait m'avait assailli le coeur ; depuis je laissais jour et nuit la porte et la fenêtre entrebâillées pour l'évacuer. Elle était simplement meublée d'une table droite et toute plate, aux longs pieds de chat effilés, et d'une basse cheminée grisâtre encore pleine de cendres, qui avait dû beaucoup trop servir, à en juger par les tâches enfumées étalées sur les murs verdâtres. Un (Le) rideau rouge, lourd et défait, pendait de la fenêtre comme un spectre impassible, qui aurait attendu le moment propice pour se jeter sur le premier venu. Je fis un pas en arrière, par instinct, ou parce que ce froid me gênait. Marie haussa les épaules.
Dernière édition par Marie Fontaine le Sam 25 Juin - 12:07, édité 1 fois
Re: La Fille de Flore
* "quand on en a décidé," la tournure n'est pas correcte, car le EN ne représente rien, or, il est pronom..
* "Alors je m'occupais de ménage," alors est un adverbe de liaison, il LIE donc 2 mots ou 2 propositions. Ce qui n'est pas le cas après une virgule...forme impropre .
* "Je ne 'étais pas aperçu que" là, c'est bon...le COD est bien placé après le verbe, donc pas d'accord à aperçu..
* "était désormais la mienne ! ponctuation pas à sa place...
* " Si tu observeS bien"
* " depuis, je laissais, jour et nuit, la porte et la fenêtre entrebâillées pour l'évacuer" j'ai ajouté 3 virgules
* "Un beau jour, il me passa la bague" encore une virgule !
Je pense que tu ne les aimes pas beaucoup, mais, parfois il en faut.
Désolée.
Mes félicitations car le texte est bien écrit.
Amicalement, Danay
* "Alors je m'occupais de ménage," alors est un adverbe de liaison, il LIE donc 2 mots ou 2 propositions. Ce qui n'est pas le cas après une virgule...forme impropre .
* "Je ne 'étais pas aperçu que" là, c'est bon...le COD est bien placé après le verbe, donc pas d'accord à aperçu..
* "était désormais la mienne ! ponctuation pas à sa place...
* " Si tu observeS bien"
* " depuis, je laissais, jour et nuit, la porte et la fenêtre entrebâillées pour l'évacuer" j'ai ajouté 3 virgules
* "Un beau jour, il me passa la bague" encore une virgule !
Je pense que tu ne les aimes pas beaucoup, mais, parfois il en faut.
Désolée.
Mes félicitations car le texte est bien écrit.
Amicalement, Danay
Re: La Fille de Flore
Rien avoir avec l'orthographe mais dans cette maison un peu hors du temps deux mots m'ont posé problème:
"cette baraque" et "c'est dément" ton texte est vraiment génial mais ces deux mots enraillent la mécanique de lecture c'est dommage.
"cette baraque" et "c'est dément" ton texte est vraiment génial mais ces deux mots enraillent la mécanique de lecture c'est dommage.
Re: La Fille de Flore
Au temps pour moi ! Effectivement, il faut écrire "Je ne m'étais pas aperçu que" car ici s'apercevoir a un sens "irréfléchi" => la jeune femme ne s'aperçoit pas elle-même. A une heure du matin, je n'ai plus les yeux en face des trous
Merci Danay !
Merci Danay !
Re: La Fille de Flore
Marie: quelle est la différence entre un sens réfléchi et un sens irréfléchi?
Mademoiselle-A: j'avoue que les deux expressions que tu as cité font un peu anachroniques. Mais elles sont justement là pour rappeller au lecteur que l'histoire, en depit du cadre un peu exotique, se passe aujourd'hui. Cela dit ils ne sont peut-être pas judicieusement choisis...
Mademoiselle-A: j'avoue que les deux expressions que tu as cité font un peu anachroniques. Mais elles sont justement là pour rappeller au lecteur que l'histoire, en depit du cadre un peu exotique, se passe aujourd'hui. Cela dit ils ne sont peut-être pas judicieusement choisis...
Re: La Fille de Flore
@ Alissa : les verbes pronominaux réfléchis concernent des actions que l'on se fait à soi-même, comme "se laver", "se coiffer", "se regarder"... Ici le participe passé s'accorde avec le sujet.
Les verbes pronominaux irréfléchis concernent des actions que l'on ne peut pas se faire à soi-même, comme dans ton texte "s'apercevoir que..." Autre exemple "se donner rendez-vous..." => on écrira "Nous nous sommes donné rendez-vous..." Ici, le participe passé ne s'accorde pas avec le sujet.
Les verbes pronominaux irréfléchis concernent des actions que l'on ne peut pas se faire à soi-même, comme dans ton texte "s'apercevoir que..." Autre exemple "se donner rendez-vous..." => on écrira "Nous nous sommes donné rendez-vous..." Ici, le participe passé ne s'accorde pas avec le sujet.
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