Bipolaire. Mes Récits sous les coups d'une pathologie.
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Bipolaire. Mes Récits sous les coups d'une pathologie.
Ces textes sont mon exutoire, écrits sous les coups d’une vie, la mienne. Subissant une pathologie que je nomme sans affection, malédiction. La colère, la haine, mais aussi mes souffrances et le mal être, pour éviter de les vivres ou de les faire subir, je traduits ces maux par des mots, emprisonnant dans mon esprit, des gestes qui pourraient être violents. Des secrets qui n’en seront plus, des choses que j’ai faites souvent avec regret, que j’ai vécue, avec soif et envie, cherchant une ivresse dans des passions sans remords ni morales. Partage, de ces sentiments, peines et angoisses et peut être alors, comprendrez-vous ce que je ressens dans ces moments ou la malédiction de l’humeur me frappe. Car elle frappe, défonçant la porte de votre esprit, vous faisant parfois perdre pied, vous ne contrôlez plus votre vie, vous la subissez.
15 septembre, jour de ma venue dans ce monde. J’ai 42 ans, je suis devenue un loup solitaire par la force des choses. Plus de femme, relations pratiquement inexistantes et une famille en ruine. En état de crise je souffre tous les jours que l’autre imbécile qui est au ciel fait. Une agonie que de n’avoir pu protéger mon cercle intime.
Un mal-être profond me ronge en ce jours fatidique, le jour où l’on souffle sur des bougies, et non sur sa vie. Une nausée de l’esprit qui vous empêche d'aller bosser, de faire le ménage, la tambouille, de vous doucher.
Si cette nausée que vous subissez, fait que votre quotidien devient un poison, comme la nourriture que vous dévorez en grande, trop grande quantité, sans faim ni saveur. Que le pharmacien du coin devient un dealer légal, qu'une bouteille de gnole que vous ne touchez pas habituellement, doit être impérativement sifflée. Cette nausée vous laisse seul sur le carreau, au point de ne jamais manger avec vos collègues, avec votre famille, proche ou pas. De n'avoir gardé aucuns amis, le seul que j’avais a succombé à celle qui me fait du charme depuis tant d’années.
Cette nausée vous conduit désespérément à intenter à votre vie, en faisant de la balançoire au bout d’une corde, ou un courant d’air dans le cigare. Il ne peut y avoir dans ce texte aucune cohérence puisque c'est moi qui l’écris, sous le coup d’une folie qui ne fait encore, que passer. Mon toubib n'est pas d'accord avec le fait que je me déclare fou. Pourtant aux yeux de ceux qui m’entourent je le suis. Depuis que la populace sait que le grand crabe n'est pas contagieux, on plaint des malades qui en sont atteints et je compatis à leurs souffrances physiques et morales.
Et pour les autres qui sont comme moi, qui saignent et doivent vivres dans l’incompréhension.
Comment comprendre une douleur qui n’a pas pour origine le physique mais le psychique. Il n'y a pas de comparaison à faire, sur une souffrance par rapport à une autre. Préférer calancher dans son lit plutôt qu'au bout d’une corde. Les morts ne témoignes pas, alors ne comparons pas une mort a une autre. Est-il possible avec des mots de faire ressentir des humeurs ? Les pires, celles qui nous sont imposées, des émotions, des états d’âmes, sans possibilité de les gérer. La colère monte, je souffre d'une maladie honteuse. Ne jamais en parler à ses collègues, a des gens qui se disent vos amis, et qui prendrons la fuite quand vous leur expliquerez que celui qu’ils côtoient et fou.
Personne ne doit savoir, trop instable, pas assez rentable, pas gérable. Peut-être que dans le monde des célébrités sa ferait le buz. Savoir que tel ou tel chanteur est touché, que cette vedette est capricieuse parce qu’elle est bipolaire. Mais pour nous immortel des humeurs c'est réellement la poisse et l'enfer. Nous simples malades maudits, nous n’avons aucun talent qui feraient de cette pathologie un objet de mode.
Nous sommes juste bons à subir cette affreuse nausée qui corrompt l’esprit fatigué et perdus.
Je dois jouer avec les cartes que l’on m’a données à ma naissance, mais il a y a eu fausse donne. Je ne peux rien changé, et ce qui ne peut être changé je me dois de l’assumé sinon c'est de la lâcheté.
Mais ne vous êtes-vous jamais attendri devant un enfant autiste ? Vous pensez peut être que c’est de sa faute si il est ainsi, ou que la chance la oublié. Moi, j’ai une enfant, elle n’est pas malheureuse, mais sans le savoir elle porte déjà en elle des souffrances transmises par mon sang. Je suis sous traitement médicamenteux, il régule mes humeurs, mes crises de folies. Je dirais qu’il les attenues, qu’il en taille les sommets, qu’il en comble un peu les abysses. Et pourtant depuis plus d’un mois je sens en moi un feu qui brûle, une crise qui a atteint son sommet, et que je n’ai jamais vécue. Je sais, quelle arrogance, quel mépris, quelle haine ? Il croit qu'on va s'attendrir, qu’on va le plaindre.
Mais je ne m’adresse pas à vous, mes écrits ne sont que pour moi, un égoïste devenus nombriliste par la force des choses. Ils m’aident dans la compréhension de ma malédiction. Ils traduisent un moment précis de ma vie, une façon de sortir ce que je ressens, ou de contenir une violence qui explose en moi. De me poser devant un écran et de me concentrer sur un clavier recouvert de cendres. Je ne vis qu’à l’intérieur de mon esprit. Je suis un inadapté du social.
Je me dis qu’ils savent qui je suis, qu’ils savent que je ne vais nulle part, qu’ils savent tous de moi. Croyez-le ou pas je souffre d'un handicap, qui ne se voit pas, qui ne se sent pas. Vous ne me laisseriez pas passer devant vous à la caisse prioritaire et pourtant, je le répète, je le signe, je suis handicapé.
J’ai beaucoup de mal au boulot, je ne peux plus vivre en couple, je ne peux plus avoir d'amis, je ne peux plus faire de projets puisqu'ils sont surréalistes ! Alors pour échapper à cette nausée virulente, je vis dans ma tête ou je suis une star, un prix Nobel, ou tout simplement le mal absolue qui réclame vengeance .C'est tellement fort que je n’ai pas besoins de fermer les yeux pour rêver, partout où je me trouve, et dès que je suis seul, je voyage dans ce monde qui n’a de limite que celle imposé par mon esprit. Bon, voyons ce que l'on peut faire pour vous faire comprendre.
Je vous conseille de rester à l'heure d’été ou de la télé-réalité des choses vite comprises et du sensationnalisme. J'arrête de vous interpeller. Alors, régalez-vous, je me donne en pâture, le lion dans sa cage trop petite est un spectacle.
Mes parents ? Une mère tactile qui ne comprend pas cette sainte horreur que j’ai, de subir son toucher quand je ne suis pas bien, qui s’interroge, mais est sourde à mes plaintes.
Un vieux oublié de mon esprit, qui n’a jamais compris que je n’étais pas celui qu’il voulait que je sois. Une copie d’une morale datant de la dernière. Je parle aussi de mon entourage qui m'a bassiné pendant des années, arrête tes caprices, tu n'es qu'un égoïste, tout le monde a des hauts et des bas, secoue-toi et ça ira mieux, tu n'es qu'un toxico, avec tes médocs tu ressembles à un zombie, tu es mauvais tout ce que tu touches tu le détruis.
Ces écrits souvent rédiger d’un trait sans prendre le temps de respirer mon appris en les relisant, quand je suis saint de corps et d’esprit, à comprendre une partie de ma vie, certains de ces sens, et des traces que je laisse autour de moi. Des cicatrices, souvent béantes, qui ne guérissent pas chez ceux qui ne me sont pas proche. J’ai fait le mal, inconscient du pouvoir que j’avais a des moments où il fallait me laisser en paix. Je ne fais état d’aucune généralité sur cette maladie, ceux qui sont touchés par elle, ne le sont pas comme moi. Ces écrits m’appartiennent, ces souffrances sont miennes, je suis unique. Mais nous bipolaires, sommes tous égaux face à cette maladie, car elle est subit, souvent en silence, a cause d’une populace rendus sourdes, par l’ignorance.
Les titres et les mots fonts peurs, brutale, crus, dérangeant, mais c’est ma façon de m’exprimer. Cette forme n’est pas le fait de ma pathologie, une simple préférence pour la culture de la tulipe et de la rose noir, la nuit a toujours fait partie de ma vie.
Merci pour vos avis, je suis preneur de toutes critiques car elle reste pour moi constructive.
E.B.- Date d'inscription : 03/02/2014
Age : 53
Re: Bipolaire. Mes Récits sous les coups d'une pathologie.
Bonjour,
C'est un texte très poignant, très intense. Très personnel, aussi. Tu fais passer beaucoup de souffrance et de mal-être à travers les mots. Ce que j'aurai aimé, c'est de voir décrire un peu plus la maladie, en plus de ses effets sur la vie, pour essayer de comprendre d'avantage ce qu'on peut vivre. Mais j'imagine que ça ne doit pas être facile de l'expliquer, et encore moins de le comprendre véritablement.
Du point de vue de style j'aime beaucoup. Très poignant, comme je l'ai déjà dit. En revanche il y a pas mal de fautes et des soucis de ponctuation (rien de trop gênant). Mais l'accroche est là. Presque fascinant à lire.
Merci de partager ça avec nous.
C'est un texte très poignant, très intense. Très personnel, aussi. Tu fais passer beaucoup de souffrance et de mal-être à travers les mots. Ce que j'aurai aimé, c'est de voir décrire un peu plus la maladie, en plus de ses effets sur la vie, pour essayer de comprendre d'avantage ce qu'on peut vivre. Mais j'imagine que ça ne doit pas être facile de l'expliquer, et encore moins de le comprendre véritablement.
Du point de vue de style j'aime beaucoup. Très poignant, comme je l'ai déjà dit. En revanche il y a pas mal de fautes et des soucis de ponctuation (rien de trop gênant). Mais l'accroche est là. Presque fascinant à lire.
Merci de partager ça avec nous.
Le Boiteux- Date d'inscription : 15/11/2013
Age : 33
Localisation : Picardie
Re: Bipolaire. Mes Récits sous les coups d'une pathologie.
Merci pour ton commentaire, pour la description de la pathologie, elle est détaillée dans la suite du manuscrit. C’est en quelque sorte une préface à la suite c’est pour cela que je ne rentre pas dans les détails. J’ai encore en gros plus de 18000 mots derrière ce texte. Le début d’une structure que j’essaie de mettre en place.
Et pourtant je relis encore et encore, mais je crois qu’au bout d’un moment, la lassitude de lire la même chose prend le dessus, me rendant aveugles à toutes autres choses que la forme et le fond.
E.B.- Date d'inscription : 03/02/2014
Age : 53
Re: Bipolaire. Mes Récits sous les coups d'une pathologie.
Pour les fautes y'a pas de secrets, faut manger de la grammaire et apprendre les mots qui posent problèmes... Pour la ponctuation tes erreurs ne sont pas encore trop gênantes, c'est pas des problèmes "choquant". Pour ça le seul conseil que je puisse donner c'est de lire à haute de voie et de ponctuer en conséquence.
Donc j'attendrai la suite de tes textes, je suis curieux de les lire.
Donc j'attendrai la suite de tes textes, je suis curieux de les lire.
Le Boiteux- Date d'inscription : 15/11/2013
Age : 33
Localisation : Picardie
Re: Bipolaire. Mes Récits sous les coups d'une pathologie.
Je te remercie encore pour tes conseil, mais lorsque je vois l’ampleur de la tâche. Je mettrais bien mon pseudo manuscrit en entier, mais j’ai peur de monopoliser et la place, et vos ressources.
Ce qui n’est pas forcément le but de chacun. Ensuite certains de ces textes, sont peut-être un peu dur à digérer, pour celui qui ne sait pas prendre du recul. Encore merci pour tes conseils.
Ce qui n’est pas forcément le but de chacun. Ensuite certains de ces textes, sont peut-être un peu dur à digérer, pour celui qui ne sait pas prendre du recul. Encore merci pour tes conseils.
E.B.- Date d'inscription : 03/02/2014
Age : 53
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