Extrait de "Chemin d'éveil" tome 3 page 7 et extraits du tome 1 sur la prière.
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Extrait de "Chemin d'éveil" tome 3 page 7 et extraits du tome 1 sur la prière.
1[justify]0 - Mon frère m’a écrit : « Comment puis-je aider R. à supporter son fardeau, en pensées ? Appelle cela prier si tu veux..."
J'ai voulu le renvoyer à des lectures sur le sujet. Elles sont si nombreuses que le choix était embarrassant. Mais ne serait-ce pas pour lui comme si je me débarrassais de sa question et lui disais qu'il m'ennuyait ? Il a mérité que je prenne le temps de lui répondre moi-même. Je me suis donc lancée après être descendue un instant en moi :
« Oh! Oh! Oh! Expliquer dans un mail comment prier alors que c'est le thème de centaines de traités écrits pendant de nombreux siècles par des gens extrêmement qualifiés !
Certains auteurs disent ce que ça n'est pas et utilisent un vocabulaire qui peut agacer, parce qu'ils font comme ils peuvent pour expliquer ce qui ne peut pas se dire en mots, et ce, souvent dans un cadre religieux (la prière est un des domaines de la religion). J'essaye quand même.
La première des choses à ne pas faire, c’est de se concentrer sur un désir pour le faire se réaliser de force. Ça, ce n’est pas de la prière. Ça en éloigne même, car la prière est là quand il n’y a pas de volonté propre. En faisant comme ça, c’est moi qui dicte à la Nature, dirait R. à Dieu, diraient les croyants, ce qui est bon et bien. Si nous avions les meilleures des solutions, le monde ne serait pas dans cet état. L’orant se doit d’être humble. La vérité, c’est qu’il ne sait pas ce qui est bon et bien.
Un des ingrédients indispensables dans la prière d’intercession (c’est celle là que tu veux; les formes sont variées et ne se laissent expliquer et décrire que dans les débuts ), c’est la compassion. Quand on a mal de la souffrance de l’autre, exactement comme une mère a mal quand son enfant est en danger ou en proie à une grande douleur, qu’à cause de cette souffrance toutes nos pensées se taisent et qu’on est habité par le désir de voir sa situation s’améliorer, c’est de la prière. Mais si on décide qu’on sait exactement ce qui est bon pour lui et qu’on veut qu’il sorte de ses difficultés de la façon qui nous convient (on veut absolument la guérison de son cancer, on veut qu’il gagne au loto…) alors ce n’est plus de la prière parce qu’on est retombé dans la volonté propre. Ce genre de prière ne peut pas être exaucée parce ce qu’elle est dangereuse pour l’orant. S’il était exaucé, il tomberait dans la pensée qu’il a un certain pouvoir, qu’il est arrivé à quelque chose. Il se gonflerait et deviendrait secrètement orgueilleux.
Le mieux, c’est de « souhaiter » le meilleur, sans se faire une opinion de ce qui serait le meilleur. Peut-être que le meilleur, c’est par exemple que R. perde tout parce que ce sera le début de quelque chose de mieux dans sa vie. Peut-être que le meilleur, c’est qu’il perde tout parce que la "Nature" a en vue le bien d’un grand nombre et qu’elle sacrifie l’un de nous dans ce but.
On peut se désespérer parce qu’on reste le cœur sec. Je veux dire par là que la souffrance de celui pour qui on veut prier nous émeut très peu et qu’on pleure sur notre propre dureté. Ça, c’est déjà de la prière.
La prière, pour être authentique, doit être tout à fait pure dans ses intentions. Si on pense en retirer un avantage pour soi (par exemple, je veux que X. aille mieux parce que je ne veux pas, dans les replis de ma conscience, perdre des avantages que j’ai grâce à lui), la prière n’est pas pure. Ce qu’on déguise en intercession, c’est en fait une demande égoïste. Cette prière là n’est, le plus souvent, pas exaucée.
Les ingrédients de base sont l’authenticité, l’oubli de soi, l’humilité et d’autres choses que j’ai sans doute oubliées.
Le plus important, dans la prière, c’est l’orant. Celui qui veut apprendre à prier travaille en vérité plus sur lui-même que sur une technique.
J’espère que je t’ai répondu correctement. En résumé, toute tentative de prière d’intercession, si elle est mue par la compassion, est une vraie prière, même si elle est entachée de défauts.
R. n’a pas appris à prier. Sa sensibilité qui le fait pleurer sur toutes les souffrances rencontrées, et il en voit là où nous, nous sommes aveugles, lui tire des hurlements intérieurs qui sont la prière la plus pure qui soit. Il utilise le verbe « souhaiter » parce que « prier » est un mot du vocabulaire religieux et qu’il est allergique à tout ce qui s’apparente aux religions telles qu’il les a côtoyées.
Extraits du Tome 1:
"Le 2 ... 200... - R. m’a remerciée pour mes prières d’hier soir. Il m’a dit avoir été soulagé de sa tristesse grâce à elles. Comment a-t-il su que son apaisement provenait de mes prières ? Et puis comment a-t-il su que j’avais prié ? Comment a-t-il su que c’étaient mes prières qui avaient eu un effet et pas celles de quelqu’un d’autre ?
Je lui ai posé toutes ces questions. Il m’a expliqué que quand je prie pour lui « par devoir », alors ces prières n’ont que peu d’effet. Il ne sait même pas que je prie pour lui, même si j’y passe une heure. Par contre, si je suis touchée au point de pleurer sur sa souffrance, même si ce mouvement intérieur ne dure que très peu, il a un effet bénéfique. Lui a été soulagé hier soir, mais moi je me suis endormie très triste. C’est peut-être ce que veut dire « porter la souffrance de quelqu’un d’autre ».
"Un autre jour, il m’a téléphoné pour me remercier d’avoir prié pour lui. Comment savait-il cela ? Il m’a dit que « j’avais arraché de force une grâce au Ciel pour lui. » En effet, je m’étais installée sur mon lit, mon chotki* à la main, un paquet de mouchoirs à côté de moi et j’avais supplié le Ciel de mettre dans mon cœur et sur mes lèvres la prière qu’Il voulait que j’aie pour R.. La compassion m’a très vite fait verser un flot de larmes que j’ai laissé librement s’écouler… Au même moment, il a reçu ce que j’avais demandé pour lui.
Fière de mon résultat, j’ai voulu refaire exactement pareil le lendemain. Je me suis obligée à ressentir du chagrin pour lui; j’ai forcé les larmes.
R. est passé le soir à la maison, m’a dit très indirectement qu’il savait ce que j’avais tenté. Sans mentionner ma tentative d’obtenir à nouveau une grâce du Ciel pour lui, il m’a parlé « par hasard » de la date d’une fête religieuse dans son pays, où les gens se réunissent pour pleurer. Cette coutume ne lui plaisait pas parce que ces larmes sont sans valeur. Elles coulent vraiment, mais les participants les provoquent par tout un tas d’artifices.
Ce qui produit le déversement des grâces, ce sont les larmes de compassion authentiques, dit-il.
Bien sûr que je sais cela. Mais le lendemain, l’idée que des larmes de compassion à cinquante pour cent, à quarante pour cent ou même à seulement dix pour cent authentiques qui accompagnent la prière d’intercession valent sans doute mieux que pas de prière du tout ou pas de larmes du tout, ne voulait pas me quitter.
Je ne discute pas les paroles de R.. Je ne le contredis pas. C’est pour cela que je n’ai pas osé reprendre ce sujet avec lui. Il n’est pas rare d’ailleurs que mes doutes s’éclaircissent spontanément quand je reste suffisamment longtemps avec, ou que R. aborde le sujet incidemment et réponde à mes interrogations muettes.
Si mes prières avaient été exaucées la deuxième fois, je serais devenue très satisfaite de moi.
Dans la vie spirituelle, il faut faire très attention à ne pas perdre d’un côté ce qu’on gagne de l’autre. Heureusement que le Ciel ne m’a pas écoutée car j’aurais cru être arrivée à quelque chose et j’aurais tout perdu en orgueil."
J'ai voulu le renvoyer à des lectures sur le sujet. Elles sont si nombreuses que le choix était embarrassant. Mais ne serait-ce pas pour lui comme si je me débarrassais de sa question et lui disais qu'il m'ennuyait ? Il a mérité que je prenne le temps de lui répondre moi-même. Je me suis donc lancée après être descendue un instant en moi :
« Oh! Oh! Oh! Expliquer dans un mail comment prier alors que c'est le thème de centaines de traités écrits pendant de nombreux siècles par des gens extrêmement qualifiés !
Certains auteurs disent ce que ça n'est pas et utilisent un vocabulaire qui peut agacer, parce qu'ils font comme ils peuvent pour expliquer ce qui ne peut pas se dire en mots, et ce, souvent dans un cadre religieux (la prière est un des domaines de la religion). J'essaye quand même.
La première des choses à ne pas faire, c’est de se concentrer sur un désir pour le faire se réaliser de force. Ça, ce n’est pas de la prière. Ça en éloigne même, car la prière est là quand il n’y a pas de volonté propre. En faisant comme ça, c’est moi qui dicte à la Nature, dirait R. à Dieu, diraient les croyants, ce qui est bon et bien. Si nous avions les meilleures des solutions, le monde ne serait pas dans cet état. L’orant se doit d’être humble. La vérité, c’est qu’il ne sait pas ce qui est bon et bien.
Un des ingrédients indispensables dans la prière d’intercession (c’est celle là que tu veux; les formes sont variées et ne se laissent expliquer et décrire que dans les débuts ), c’est la compassion. Quand on a mal de la souffrance de l’autre, exactement comme une mère a mal quand son enfant est en danger ou en proie à une grande douleur, qu’à cause de cette souffrance toutes nos pensées se taisent et qu’on est habité par le désir de voir sa situation s’améliorer, c’est de la prière. Mais si on décide qu’on sait exactement ce qui est bon pour lui et qu’on veut qu’il sorte de ses difficultés de la façon qui nous convient (on veut absolument la guérison de son cancer, on veut qu’il gagne au loto…) alors ce n’est plus de la prière parce qu’on est retombé dans la volonté propre. Ce genre de prière ne peut pas être exaucée parce ce qu’elle est dangereuse pour l’orant. S’il était exaucé, il tomberait dans la pensée qu’il a un certain pouvoir, qu’il est arrivé à quelque chose. Il se gonflerait et deviendrait secrètement orgueilleux.
Le mieux, c’est de « souhaiter » le meilleur, sans se faire une opinion de ce qui serait le meilleur. Peut-être que le meilleur, c’est par exemple que R. perde tout parce que ce sera le début de quelque chose de mieux dans sa vie. Peut-être que le meilleur, c’est qu’il perde tout parce que la "Nature" a en vue le bien d’un grand nombre et qu’elle sacrifie l’un de nous dans ce but.
On peut se désespérer parce qu’on reste le cœur sec. Je veux dire par là que la souffrance de celui pour qui on veut prier nous émeut très peu et qu’on pleure sur notre propre dureté. Ça, c’est déjà de la prière.
La prière, pour être authentique, doit être tout à fait pure dans ses intentions. Si on pense en retirer un avantage pour soi (par exemple, je veux que X. aille mieux parce que je ne veux pas, dans les replis de ma conscience, perdre des avantages que j’ai grâce à lui), la prière n’est pas pure. Ce qu’on déguise en intercession, c’est en fait une demande égoïste. Cette prière là n’est, le plus souvent, pas exaucée.
Les ingrédients de base sont l’authenticité, l’oubli de soi, l’humilité et d’autres choses que j’ai sans doute oubliées.
Le plus important, dans la prière, c’est l’orant. Celui qui veut apprendre à prier travaille en vérité plus sur lui-même que sur une technique.
J’espère que je t’ai répondu correctement. En résumé, toute tentative de prière d’intercession, si elle est mue par la compassion, est une vraie prière, même si elle est entachée de défauts.
R. n’a pas appris à prier. Sa sensibilité qui le fait pleurer sur toutes les souffrances rencontrées, et il en voit là où nous, nous sommes aveugles, lui tire des hurlements intérieurs qui sont la prière la plus pure qui soit. Il utilise le verbe « souhaiter » parce que « prier » est un mot du vocabulaire religieux et qu’il est allergique à tout ce qui s’apparente aux religions telles qu’il les a côtoyées.
Extraits du Tome 1:
"Le 2 ... 200... - R. m’a remerciée pour mes prières d’hier soir. Il m’a dit avoir été soulagé de sa tristesse grâce à elles. Comment a-t-il su que son apaisement provenait de mes prières ? Et puis comment a-t-il su que j’avais prié ? Comment a-t-il su que c’étaient mes prières qui avaient eu un effet et pas celles de quelqu’un d’autre ?
Je lui ai posé toutes ces questions. Il m’a expliqué que quand je prie pour lui « par devoir », alors ces prières n’ont que peu d’effet. Il ne sait même pas que je prie pour lui, même si j’y passe une heure. Par contre, si je suis touchée au point de pleurer sur sa souffrance, même si ce mouvement intérieur ne dure que très peu, il a un effet bénéfique. Lui a été soulagé hier soir, mais moi je me suis endormie très triste. C’est peut-être ce que veut dire « porter la souffrance de quelqu’un d’autre ».
"Un autre jour, il m’a téléphoné pour me remercier d’avoir prié pour lui. Comment savait-il cela ? Il m’a dit que « j’avais arraché de force une grâce au Ciel pour lui. » En effet, je m’étais installée sur mon lit, mon chotki* à la main, un paquet de mouchoirs à côté de moi et j’avais supplié le Ciel de mettre dans mon cœur et sur mes lèvres la prière qu’Il voulait que j’aie pour R.. La compassion m’a très vite fait verser un flot de larmes que j’ai laissé librement s’écouler… Au même moment, il a reçu ce que j’avais demandé pour lui.
Fière de mon résultat, j’ai voulu refaire exactement pareil le lendemain. Je me suis obligée à ressentir du chagrin pour lui; j’ai forcé les larmes.
R. est passé le soir à la maison, m’a dit très indirectement qu’il savait ce que j’avais tenté. Sans mentionner ma tentative d’obtenir à nouveau une grâce du Ciel pour lui, il m’a parlé « par hasard » de la date d’une fête religieuse dans son pays, où les gens se réunissent pour pleurer. Cette coutume ne lui plaisait pas parce que ces larmes sont sans valeur. Elles coulent vraiment, mais les participants les provoquent par tout un tas d’artifices.
Ce qui produit le déversement des grâces, ce sont les larmes de compassion authentiques, dit-il.
Bien sûr que je sais cela. Mais le lendemain, l’idée que des larmes de compassion à cinquante pour cent, à quarante pour cent ou même à seulement dix pour cent authentiques qui accompagnent la prière d’intercession valent sans doute mieux que pas de prière du tout ou pas de larmes du tout, ne voulait pas me quitter.
Je ne discute pas les paroles de R.. Je ne le contredis pas. C’est pour cela que je n’ai pas osé reprendre ce sujet avec lui. Il n’est pas rare d’ailleurs que mes doutes s’éclaircissent spontanément quand je reste suffisamment longtemps avec, ou que R. aborde le sujet incidemment et réponde à mes interrogations muettes.
Si mes prières avaient été exaucées la deuxième fois, je serais devenue très satisfaite de moi.
Dans la vie spirituelle, il faut faire très attention à ne pas perdre d’un côté ce qu’on gagne de l’autre. Heureusement que le Ciel ne m’a pas écoutée car j’aurais cru être arrivée à quelque chose et j’aurais tout perdu en orgueil."
Amiedetous- Date d'inscription : 28/06/2012
Re: Extrait de "Chemin d'éveil" tome 3 page 7 et extraits du tome 1 sur la prière.
Vanité des vanités...
Je comprends ce que tu veux dire. Je n'ai moi-même prier que rarement. Quand j'étais jeune oui, je joignais mes mains et je souhaitais de tout mon coeur que les choses s'arrange, qu'il y ait des merveilles dans le monde, qu'il y ait des miracles dans le monde des âmes... et puis avec le temps, j'ai ouvert les yeux sur un monde qui n'offrait pas les promesses escomptées, le jeune garçon que j'étais a été détruit, et mes prières m'ont paru vaines. Depuis je ne prie plus, depuis je souris pour montrer qu'il faut garder la force, j'aide comme je peux, je suis touché par la mort, heureux par l'amour... mais je ne prie plus.
L'orgueil est humain cependant... dans ce que tu avances, il y en a bien plus que les grâces qui nous sont offertes, ne penses-tu pas ?
Je comprends ce que tu veux dire. Je n'ai moi-même prier que rarement. Quand j'étais jeune oui, je joignais mes mains et je souhaitais de tout mon coeur que les choses s'arrange, qu'il y ait des merveilles dans le monde, qu'il y ait des miracles dans le monde des âmes... et puis avec le temps, j'ai ouvert les yeux sur un monde qui n'offrait pas les promesses escomptées, le jeune garçon que j'étais a été détruit, et mes prières m'ont paru vaines. Depuis je ne prie plus, depuis je souris pour montrer qu'il faut garder la force, j'aide comme je peux, je suis touché par la mort, heureux par l'amour... mais je ne prie plus.
L'orgueil est humain cependant... dans ce que tu avances, il y en a bien plus que les grâces qui nous sont offertes, ne penses-tu pas ?
Re: Extrait de "Chemin d'éveil" tome 3 page 7 et extraits du tome 1 sur la prière.
Merci pour votre commentaire. Je réponds ici à l'autre commentaire: J'avais "annoncé la couleur" lors de ma présentation: je n'écris pas de littérature, je ne suis pas écrivain. Je décris un travail intérieur. Toutes ces pages que je remplis seraient plus à leur place dans un forum spirituel, mais je n'en ai pas encore trouvé de satisfaisant. Je suis silencieuse en ce moment, parce que je n'ose pas poster des extraits plus "spirituels": cela ne correspond pas à ce forum. Je jette un oeil de temps en temps. Si l'envie me prend de laisser une trace de mon passage, je le ferai.
Merci, le Sombre Minuit, d'avoir lu mes "essais". Je vous souhaite le meilleur parce que la saison des examens approche je crois.
Amicalement,
Amiedetous
Merci, le Sombre Minuit, d'avoir lu mes "essais". Je vous souhaite le meilleur parce que la saison des examens approche je crois.
Amicalement,
Amiedetous
Amiedetous- Date d'inscription : 28/06/2012
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