comment faites -vous ( en tant que lecteurs ) pour choisir un livre ?

Bien qu'auteur, vous êtes aussi ( je présume ! ) lecteurs. Alors ma question est simple : comment procédez-vous pour acheter un livre ?
Vous vous fiez aux critiques, vous flânez au hasard dans les rayons, vous allez lire sur le net ou dans les magazines les " bonnes critiques" : bref, je me pose des questions sur les habitudes des lecteurs et leur évolution, de nos jours, avec le net. Vos habitudes ont-elles été modifiées par internet ?
Vous fiez vous aux conseils de vos amis, parfois, pour lire des livres ? Enfin, à vous de me dire, ça m'intéresse. merci !

Pour dire la vérité, je ne lis plus rien depuis des années, sauf des ouvrages techniques pour le travail. Avant cela, j'ai lu principalement de la spiritualité, à la recherche d'un indice qui puisse me faire pénétrer dans l'expérience mystique. Je lisais parfois un policier pour supporter un long trajet en train ou une attente quelque part. Mais j'emportais le plus souvent un ouvrage spirituel. Comme il y a à boire et à manger dans ce domaine, du sérieux et du délirant, je me fiais à la réputation de l'auteur. On développe cependant vite une sensibilité qui nous fait dire si c'est un bon ou un mauvais ouvrage.
Avant cela, j'ai été une boulimique de la lecture. Je sélectionnais par genre: témoignages, biographies, romans d'auteurs bien connus, ou collections complètes d'un éditeur: parfois un best-seller; J'ai eu des phases: période sience-fiction, suivie d'une période romans fleuves, chassée par la découverte d'un auteur dont j'avais apprécié un premier livre. J'ai lu quand même les Harry Potter, sauf le dernier parce que l'intérêt m'avait quittée. J'ai remarqué que je lisais avec plaisir dans une langue étrangère ce que jamais je ne lirais en français.

Je passais beaucoup de temps dans les rayons des librairies, surtout celles où je savais qu'aucun vendeur ne viendrait me demander ce que je cherchais: Fnac, la Procure etc où je pouvais feuilleter à loisir. Je fuyais les petites librairies. Je lisais le texte en quatrième de couverture, jamais l'introduction, et souvent en plus des pages prises au hasard.

Je ne lis rien sur le net. Les critiques m'ont en général peu influencée. J'avais le parti pris de ne jamais lire un prix, parce que j'avais été plusieurs fois déçue. Je ne trouvais pas le livre à la hauteur de sa réputation. je ne suivais pas non plus les conseils de quelques amis, car leurs goûts n'étaient pas les miens. Mais quand on m'offrait un livre je m'obligeais à le lire pour ne pas blesser celui ou celle qui me l'avait offert, et je m'appliquais à en dire du bien. Cela m'est encore arrivée dernièrement... Mais le livre était bon cette fois.

Cétait une question intéressante. Merci, Californiagirl, de l'avoir posée. Vous ne dormez pas encore alors qu'il est bien tard!? Bonne journée de demain.

Merci Amiedetous, pour cette réponse détaillée. Je la pose parce que j'ai constaté en restant assez longtemps en librairie la semaine dernière que beaucoup de "jeunes" ( et moins jeune) erraient dans les rayons le téléphone à la main. Je pense que le rapport à internet et à la lecture est en train de changer. Il faut toujours penser à faire court, parce que les gens, sollicités de toutes parts, on de moins en moins de temps...et pour l'édition, précisément, elle est condamnée à s'adapter ou disparaître en sa forme actuelle.
Non pas que le numérique va tout balayer, ça je n'y crois pas; on lira peut etre les grands auteurs sur numérique, mais pour un lecteur le papier, l'errance en librairie, ou sur le net, pour trouver un livre, reste. les tablettes, c'est froid. Pratique en vacances, mais pas très enthousiasmant quand on les regarde de près, et le lecteur est plus conservateurs ( plus âgés aussi, sovuent ) que ceux qui écoutent la musique.
Donc, votre façon de trouver, chercher et acheter un livre, reste comme la mienne, d'ailleurs, très traditionnelle ( je me fie souvent à la couv, la 4eme et je lis la 1ere page avt d'acheter, si ça ne me plait pas ou moyennement je repose, mais la 1ere page est déterminante)
Néanmoins, il se peut que beaucoup d'entre nous regardent à présent les avis des internautes sur un livre, avant d'acheter. On n'y peux rien, ils ont un reflexe de consommateur, et tout dans la societé incite à concevoir le livre comme un produit. Le tout étant qu'il reste de bonne facture ( et ça c'est pas gagné!).

oui, je suis souvent éveillé la nuit, il y a du silence autour, j'aime mieux que le jour... j'écris aussi la nuit la plupart du temps, et je pense ( mieux ) la nuit aussi. la preuve, le matin, ce n'est pas le top, ma réponse

PS : jamais lu Harry potter; j'aime les livres courts, d'une part, et d'autre part, les saga qui ont un succès fou je ne suis pas fan. Jamais lu non plus le da vinci code ou des best sellers, genre musso et marc levy. Je ne vois pas d'intéret à perdre mon temps en lisant ça. Des gens, lecteurs, la semaine dernière en librairie, m'ont avoué qu'ils lisaient Lévy pour ( je cite ) " ne pas avoir à penser". C'est donc de l'anti littérature, de l'avoeu même du lecteur...

Je lis peu de livre dit " spirituel", sinon, paulo coelho ( facile, mais sympa ) , et les seuls auteurs mystiques que je lis ( et adore ) sont : jean de la croix, charles juliet, et christian Bobin. Même si les 2 derniers ne se définissent pas eux même mystiques, je trouve qu'ils le sont, en tout cas pour moi. On est tous sur un chemin spirituel, qu'on le veuille ou non, sinon, on n'écrirait pas. Mais la notion de spirituel varie d'une personne à l'autre, et , je l'avoue ce n'est pas le centre de ma vie, même si je m'interroge. Le genre littéraire que j'aime le plus c'est la poésie, mais c'est un genre si compliqué à manier que je ne m'y risque pas. Des vrais poètes, il y en a peu et l'édition poétique n'existe quasiment pas...

Et bien! Saint Jean de la Croix, c'est du costaud! J'avoue que j'ai autant essayé de lire "La Nuit Obscure" que "La Montée du Carmel", mais ça ne me "parlait" pas. Je ne me suis donc pas forcée. Son expérience est authentique, mais je n'entre pas dans sa manière de la décrire.
Les deux autres auteurs, je ne les connais pas. Soit ce sont des saints, des sages, des "éveillés" et ils auraient pu m'intéresser. Soit ce sont des "chercheurs", et dans ce cas, ils en sont au même point que moi.
Maintenant que j'ai un enseignement vivant sous la main, pour ainsi dire, je n'ai plus besoin d'errer. Je pose une question. Je reçois la réponse. Je ne cherche donc plus à être inspirée, ou secouée de ma torpeur, ou guidée par des livres. Et quand c'est de l'intérieur que monte la guidance, l'extérieur perd son attrait.
C'est sympa, cette petite conversation. Bonne journée en tous cas.

C'est très simple ; quand un professeur nous fait l'apologie d'un livre, j'imagine que celui-ci en vaut le coup et je me précipite dessus. Je suis très rarement déçue, pour ainsi dire jamais (sauf Marcel Proust). Mon roman favori, j'en ai entendu parler par ma mère quand j'étais toute petite, et je l'ai lue quand je me suis enfin sentie prête (j'avais quinze ans). C'est également lui qui m'a donné envie d'écrire.

C'était quel livre?

Les Hauts de Hurlevent d'Emily Brontë

bah moi j'ai pas de sous alors je hante les braderies, les bibliothèques... les endroits pas chers donc.
je prends tout si c'est bien selon la première page et le quatrième. la couverture ne m'intéresse pas plus que ça.
la seule lecture que j'évite (à moins qu'elle soit exceptionnelle), ce sont les histoires d'amour

Je comprends bien que ce livre vous ait donné envire d'écrire. Les hauts de Hurlevent a plus de force que Jane Eyre. Je n'a pas lu Agnes Grey.

La vie des soeurs Bronte est tout aussi passionnante que celle de leurs héroines.

Si j'étais écrivain, j'aimerais raconter la vie de ma grand-mère, placée a l'orphelinat de Gamache, en Normandie, avant la guerre de 14. Ce serait aussi terrible que la description de la pension où a grandi Jane Eyre... qui est une relation paraît-il atténué de l'internat où ont été inscrites les soeurs Bronte. Deux en mourront, si je me souviens bien.

Petite anecdote: Au moment où Heni Ford inventait le travail à la chaîne dans ses usines de Détroit, les soeurs de Saint-Vincent de Paul l'inventaient à la même époque à l'orphelinat de Gamache... qui sait cela? Les petites étaient éduquées à coups de badine, dans le travail, le froid et la faim, entre l'Apocalypse et des lectures sur l'enfer pour les tenir éloignées du péché. Une seule toilette pour quarante petites filles, pas d'hygiène... On dirait du Dickens... Elles ne s'en sont pourtant pas si mal sorties que cela arrivées à l'âge adulte.

Malheureusement, je ne suis pas écrivain.

J'espère que je n'ennuie personne avec mon bavardage.

Au contraire, ce que vous dîtes m'intéresse beaucoup.
Ma grand-mère a vécu une histoire assez semblable; enfant illégitime, elle a perdu sa mère à 4 ou cinq ans (elle est morte tragiquement, sans doute un suicide. On a retrouvé son corps chez elle, avec celui d'un homme, pendant la guerre.) Elle n'a jamais connu son père, et a été élevé par des religieuses. ça ressemble à du Frances Burnett. Dans les années 1910/1920, les orphelins étaient traités comme des parias à moins qu'ils ne soient très riches. Ma grand-mère, étant illégitime, n'a pas reçu un centime de la fortune de sa mère. Du coup elle a dû travailler comme professeur à 14 ans pour un salaire minable... C'était un personne très courageuse.
Si je puis me permettre de vous donner un conseil, écrivez la vie de votre grand-mère. C'est ce que je compte faire pour la mienne quand je serais plus âgée et que j'aurais la distance nécessaire pour le faire. Il ne faut pas que de telles vies se perdent.
Pour ce qui est des Hauts de Hurlevent, c'est le plus beau roman que j'ai jamais lu. C'est vraiment l'âme humaine mise à nu, dans toute sa beauté et sa cruauté.
Emily Brontë a écrit le livre à 28 ans, on raconte que son frère Branwell lui a inspiré le personnage d'Heatcliff. Elle était la cadette d'une famille de 6 enfants; deux de ses sœurs sont mortes très jeunes en pension, à cause des mauvaises conditions d'hygiène. La drogue lui a valu la perte de son frère, elle l'a suivi quelques mois plus tard. Puis sa cadette Anne est décédée. Charlotte, quand à elle, a vécu jusqu'à 39 ans. Elle est morte enceinte.
J'ai lu également la poésie des trois soeurs (une merveille), Jane Eyre, La recluse de Wildfell Hall et Agnes Grey. J'ai commencé Shirley de Charlotte, mais je l'ai trouvé terriblement fastidieux et nettement moins bon, au premier abord, que Jane Eyre. Mais pour moi les Hauts de Hurlevent surpasse tous les autres.

J'ai énormément évolué dans mes choix, et dans la façon que j'avais de les prendre.

Le premier livre que j'ai lu, c'est Désolation, j'avais 9 ou 10 ans. La couverture m'avait tellement attiré !
Je crois qu'ensuite ça a été Le Dernier des Mohicans, simplement car le film m'avait bouleversé.
Puis... Harry Potter. Et là, je ne savais même pas ce qui se passait autour, c'était au moment où le quatre sortait. Je suis rentré dans la chambre de ma soeur et j'ai vu ce gros bouquin avec cette couverture rouge et ce garçon en premier plan (avec des dragons !!!). Ma soeur me dit, toute sérieuse et mécontente : mamé m'a acheté ça, mais j'y comprends rien ! J'ai réagi qu'il devait y en avoir d'autres, et j'ai demandé à ma grand-mère de me les prendre. Après avoir avalé les quatre, j'ai su que le premier film sortait au cinéma, et là je me suis renseigné.
Après les Harry Potter, je suis resté sur les "gros" romans pendant un temps. Eragon, Le Dernier Souffle...
Puis : Les Liaisons Dangereuses, qui a été une révélation lycéenne.
Je n'ai pas quitté Stephen King pendant tout ce temps, pour lui, je ne faisais même pas attention ; je le suis encore, et voilà tout.
Fin lycée, ça a été Camus, et une grande révélation pour moi : quel auteur !
Grâce à Passion d'Écrire, j'ai découvert Lautréamont et Les Chants de Maldoror, que quelqu'un me conseillait alors.
Aujourd'hui, je suis les best seller (j'ai même essayé Les Chevaliers d'Emeraude... et je regrette encore, même si je suis content de pouvoir en parler avec certaines personnes et de pouvoir défendre mon point de vu avec des éléments concrets. J'ai lu aussi Twilight, et je ne comprends toujours pas !) et donc dernièrement Le trône de fer ; j'écoute les personnes concernées et leur fait confiance, d'où le fait que j'ai lu Alice au pays des merveilles et De l'autre côté du miroir il n'y a pas longtemps et également Maxime Chattam (qui n'est pas trop mauvais) ; je fais confiance à mon instinct de lecteur, qui s'affine avec le temps, et j'ai lu ainsi Lovecraft, qui est très bon, et Kafka (la Métamorphose dernièrement).
Pour noël, j'ai eu une liseuse (en cadeau surprise), et je peux désormais prendre beaucoup de livres. C'est plaisant, mais... différent ; TRÈS différent. C'est effectivement très froid.

Enfin, vous voyez, je lis beaucoup de choses, mais pas de Levy ou de musso. Certains romans que j'ai lu pour "connaître" ont vraiment plongé mon esprit dans un état léthargique, un peu comme des séries télés (genre Plus belle la vie) ou des émissions (Les Anges de la télé-réalité ou autre Secret Story) qui parviennent à te retenir dans l'histoire alors que tu sais très bien que cela n'a rien d'intéressant. Vraiment... certains livres deviennent pitoyables, et autant dire que j'en connais, et un paquet ! ^^

J'espère que dans ce fourmillement de paroles, j'ai répondu à la question.

californiagirl a écrit:Bien qu'auteur, vous êtes aussi ( je présume ! ) lecteurs. Alors ma question est simple : comment procédez-vous pour acheter un livre ?
Vous vous fiez aux critiques, vous flânez au hasard dans les rayons, vous allez lire sur le net ou dans les magazines les " bonnes critiques" : bref, je me pose des questions sur les habitudes des lecteurs et leur évolution, de nos jours, avec le net. Vos habitudes ont-elles été modifiées par internet ?
Vous fiez vous aux conseils de vos amis, parfois, pour lire des livres ? Enfin, à vous de me dire, ça m'intéresse. merci !

Salut

Alors je ne me fis jamais aux critiques car ce sont l'avis que d'une personne qui donne son avis publiquement donc cela ne m'intéresse pas car un livre peut plaire et/ou déplaire à plein de monde. Donc lorsque j'achète un livre qui ne me plaît pas et après lecture intégral du livre je le donne ou si j'en ai plusieurs je fais don à une association.

Sinon ce qui m'attire dans un livre c'est l'apparence (image de couv + format) après je lis le résumé et les premières pages pour savoir si je vais prendre le livre. Parfois il m'arrive qu'un résumé pique ma curiosité ou la couv' du livre et parfois je suis surprise car j'aime l'histoire du livre et parfois je suis déçue mais c'est rare.

Concernant les achats de tous mes livres je préfère les acheter dans les librairies car cela me permets de voir plein de livres et d'en lire quelques-uns. Internet c'est super mais c'est virtuel et impersonnel donc je n'achète jamais de livres via internet mais chacun fait ce qu'il veut. Sinon des amis qui savent que je suis une lectrice à gogo me conseillent quelques livres ou lorsqu'un livre n'est + disponible ils me prêtent un ou plusieurs de leur collection.

Sinon tes questions me fait penser à une question : chacun ici est écrivain et lecteur donc dans votre bibliothèque combien avez-vous de livre ?

A+

Je n'ai jamais compté. Je me suis plusieurs fois débarrassée de tous mes livres, (et il y en avait à chaque fois un paquet!) toujours avec regrets, mais comme un geste héroique. La vie m'a conduite ailleurs que là où je voulais aller et j'ai à nouzveau entasser des livres et des livres... dont je me suis débarassée. Aujourd'hui, j'en ai des cartons et des cartons à la cave, dont personne ne veut parce que je suis à l'étranger et que bien peu lisent le français ici. Il n'y en a plus dans l'appartement depuis 8 ans.
Jeter un livre est un geste que je ne fais jamais, parce que cela me choque beaucoup. Ce serait comme de jeter de la nourriture.
A presque 60 ans, J'en dû en avoir deux ou trois mille, mais j'en ai lu bien plus.

Amisdetous = je suis comme toi je n'ai jamais compté. Sinon je ne me suis jamais débarrassée de livres par manque de place mais lorsqu'un livre ne me plaisais pas à cause de l'histoire je les donnais soit à des amis soit à des associations car c'est toujours utile de retransmettre un objet si beau.
Sinon c'est dommage de se débarrasser de livres parce qu'on n'a pas le choix cela doit être terrible. Perso j'ai déjà reçu deux ou trois livres d'un ami car il ne les voulait plus mais au final cela nous a arrangé tous les deux.
J'espère que tu trouveras preneur pour tous tes livres.

Ce n'était pas par manque de place et je les ai toujours donnés, à des particuliers, ou à des bibliothèques.

J'ai une bibliothèque d'environ 250 livres dans mon domicile actuel. (celle-là c'est la mienne, j'y tiens comme à la prunelle de mes yeux^^). La bibliothèque familiale doit être équivalente. Mais c'est un chiffre qui ne veut pas dire grand chose, car j'ai dedans des livres que je n'ai pas lus en entiers, souvent des cadeaux que je n'ai pas eu le temps de parcourir totalement. Je suis entrain de me constituer une seconde bibliothèque pour mon nouveau domicile (d'un genre un peu différent car il me faudra des livres à faire étudier par mes élèves).

californiagirl : "Bien qu'auteur, vous êtes aussi ( je présume !  ) lecteurs. Alors ma question est simple :  comment procédez-vous pour acheter un livre ?"

Tout dépend de mon humeur du moment.
A une époque, je préférais lire des romans "sociaux" et "historique" ( par exemple Germinal et l’œuvre d’Émile Zola ou la Baie des anges et les hommes naissent tous le même jour de Max Gallo).
Puis, je ne sais pourquoi, un jour j'étais saturé de ce genre de roman. Je ne pouvais plus lire quoi que ce soit de semblable! Peut-être était-ce à cause d'un roman de C Rochefort. A ce moment, mon frère me fit cadeau de romans de Jack Vance et de Asimov. Je vous avoue, qu'avant cela, j'exécrai ce genre de littérature. Alors, finalement, "Les princes démons" et "Fondations" m'ont fait aimer la science fiction et l'héroïc fantaisy. Puis, je m'en suis lassé et je me suis tourné vers le roman policier; enfin, pas n'importe quels policiers: que des grands classiques, Simenon, A Conan Doyle, A Christie etc... Puis j'eus une période Jack London, Hemingway, Aldous Huxley etc... Puis je revins à la littérature générale: J'étais mû par le besoin de comprendre comment on rend un roman fascinant. Cela dépend du genre que l'on aime, mais pas seulement, il y a toute une alchimie dont chaque auteur a le secret. Par exemple, Fred Vargas a le don de fasciner avec des sujets à la mode (les vampires) ou des sujets terrifiants (la peste), mais je trouve la fin est décevante (comme Da Vinci Code également).
L'idéal, est d'écrire un roman dont la trame fascinera le plus grand nombre, et dont le prologue ne tombera pas comme un cheveux sur la soupe. Je me souviens de la série "Harry Dickson" de Jean Ray. Harry Dickson était un détective privé (un Sherlock Holmes américain des années 30), ces romans étaient destinés à un lectorat populaire, chacune de ses aventure et prenante et fascinante, mais la fin est décevante, voire risible (je me souvient d'un récit où l'auteur (J Ray) soutient qu'il existe au nord de l'Inde un peuple où les femme seraient Homo sapiens et les hommes des singes!)