les maisons d'éditions
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les maisons d'éditions
bonjour,
Quelles sont les maisons d'éditions sérieuses?" C'est à dire sans que l' auteur n'est à dépenser le sous"
Compte d'éditeur ?
Merci pour vos lumières,vos lanternes ou vos frontales..........
Quelles sont les maisons d'éditions sérieuses?" C'est à dire sans que l' auteur n'est à dépenser le sous"
Compte d'éditeur ?
Merci pour vos lumières,vos lanternes ou vos frontales..........
Invité- Invité
Re: les maisons d'éditions
Toujours à compte d'éditeur. on ne paye pas pour se faire éditer, c'est l'éditeur qui te paye pour pouvoir utiliser ton texte.
Jamais celles qui font de la pub sur internet partout où on parle d'écriture et de livres.
A compte d'auteur ou participatif c'est arnaque assurée et ne les crois surtout pas s'ils te disent que ton manuscrit va faire un best-seller : dans le courrier suivant tu auras un devis et une fois que tu auras payé tu comprendras vite que tu as perdu ton argent et que tu vendras jamais assez de livres pour le récupérer !
Et si tu ne trouves pas d'éditeur ou si tu aimes faire les choses de A jusqu'à Z, il te reste l'autoédition pour publier ton livre.
Jamais celles qui font de la pub sur internet partout où on parle d'écriture et de livres.
A compte d'auteur ou participatif c'est arnaque assurée et ne les crois surtout pas s'ils te disent que ton manuscrit va faire un best-seller : dans le courrier suivant tu auras un devis et une fois que tu auras payé tu comprendras vite que tu as perdu ton argent et que tu vendras jamais assez de livres pour le récupérer !
Et si tu ne trouves pas d'éditeur ou si tu aimes faire les choses de A jusqu'à Z, il te reste l'autoédition pour publier ton livre.
Re: les maisons d'éditions
oui, merci Daniel !! J'ai déjà eu 1 réponse identique ........
J'ai donc opté pour les éditeurs sérieux !!
En connais-tu ?
merci
J'ai donc opté pour les éditeurs sérieux !!
En connais-tu ?
merci
Invité- Invité
Re: les maisons d'éditions
Arfff ! il y en a 2 ou 3000 en France !!! Faut les choisir, les cibler en fonction de ce que tu écris. (je n'ai pas trouvé ta présentation et je ne sais donc pas qui tu es et quel genre tu écris...) Il y en de plus en plus qui acceptent les tapuscrits par mail... ça ne coûte rien... on peut en trouver pas mal sur Facebook...
J'ai testé récemment les éditions Calepin qui démarrent et me semblent sérieux. Leur retour a été intéressant. Ils ont l'air d'aimer les textes que font les jeunes de nos jours avec beaucoup de dialogue, d'action et peu de descriptions...
Beaucoup d'éditeurs mettent la clef sous la porte en ces temps difficiles, alors se faire éditer est un exercice périlleux !
J'ai testé récemment les éditions Calepin qui démarrent et me semblent sérieux. Leur retour a été intéressant. Ils ont l'air d'aimer les textes que font les jeunes de nos jours avec beaucoup de dialogue, d'action et peu de descriptions...
Beaucoup d'éditeurs mettent la clef sous la porte en ces temps difficiles, alors se faire éditer est un exercice périlleux !
Re: les maisons d'éditions
absolument. tu peux aussi chercher dans ta région, fred.
il existe ici, une liste noire des éditeurs à éviter
il existe ici, une liste noire des éditeurs à éviter
Re: les maisons d'éditions
MERCI EXTIALIS , j'ai déjà eu un contact dans ma région mais à compte d'auteur .......donc !! après un merci , j'ai juste ajouté au revoir ........
Invité- Invité
Re: les maisons d'éditions
zut, je la trouve plus. bon, je la remet demain (mon ordi de là haut est éteint)
Re: les maisons d'éditions
voili voilou (cliquer sur la bannière jaune pour voir le texte, merci) :
- Spoiler:
- une liste (non exhaustive) des éditeurs à fuir, qui traîne sur le web :
(Compte d’auteur, édition « participative » et « arnaq’auteurs » divers)
Baudelaire
Bénévent
Théles
Elzévir
Persée
Jet d'encre
Mélibée
Amalthée
Société des écrivains
Edition en ligne
Bibliothèque numérique de Monaco
La plume noire
Panthéon (du)
Manuscrit.com
Osmondes
Inlibroveritas
Presse du midi
Terriciae (beaucoup de problèmes)
La pensée universelle
Etoile de la pensée
L'instant perpétuel
Gunten
Officine
Fata morgana
Sémaphore
Imago
Editions Hirle
Paulo-Ramand
Velours
La compagnie Littéraire
La Bruyère
Éditions du Beffroi
edifree.fr
unibook.com
yourscribe.com
carrefour du net
Scripta
La voix au chat libre
Le publieur
La Société des Ecrivains
Publibook
Les deux encres (forte souscription : 200 pour ne pas mettre la main à la poche)
Fondation littéraire Fleur de Lys (Quebec)
Thot (fait aussi de publications à compte d’éditeur)
L'Harmattan (sauf publications scientifiques)
et en général tous ceux qui font de la pub sur internet style "nous éditons de nouveaux auteurs, envoyez-nous vos manuscrits »
Rappel : On ne paye pas un éditeur pour publier un livre, et un vrai éditeur n'a pas à payer de pub pour qu'on lui envoie des manuscrits, il en est submergé !
Dernière édition par extialis le Mar 13 Nov - 12:07, édité 1 fois
Re: les maisons d'éditions
Merci Extialis !! les 2 encres aussi sont a rajouter à cette liste !! compte d'auteur !! Mais eux , tu dois avoir plus de 200 réservations "livre"pour ne pas avoir à mettre la main à la poche !
Invité- Invité
Re: les maisons d'éditions
Un court extrait de mon roman "le refuge de la tolleranza"..........
Puis elle profite de ce temps mort pour se lever discrètement, son verre à la main, afin de mettre à réchauffer, le repas qu' elle avait préparé dans la journée.
- Alors comme ça, tu es le phenix du papier rose ? dit Guy
Pierre un peu mal à l'aise d'être l'objet de l'attention soudaine.....
- Non, moi je donne des leçons aux futurs détenteurs du permis de conduire mais je ne suis pas examinateur, je ne suis que moniteur.
- Tu dois en voir des vertes et des pas mûres dans ton boulot ?
- C'est assez monotone, tu sais.
Mathilde surprise de cette réponse, l'interpelle ...
- Monotone ? Tu as toujours quelque chose à me raconter de ta journée. Tiens par exemple le père Loisel, ou la fille , tu sais l'année dernière ...
- Oui-oui, je vois, mais bon...
Pierre voulant changer de conversation....
- Guy ce vin est très bon, vraiment, tu avais raison, c'est un vrai miracle pour les papilles.
Annie ayant suivi la conversation, reviens prendre place à leurs cotés et insiste...
- Moi ça m'interesse, c'est quoi les anecdotes avec tes élèves?
Mathilde en bon chef d'orchestre...
- Aller, raconte leur ! C'est drôle...! Raconte Mr Loisel …!
- Bien, si vous insistez. Comment dire....Mr Loisel, c'est un drôle d'élève ! En fait, j' ai eu la chance d'être son moniteur, enfin chance, il y a trois ans quand il prenait les leçons, je ne considérais pas ça comme tel...Bref, j'attendais ce monsieur dont je n'avais que le nom, pour sa première leçon, j'ai cru qu'il venait me demander l'heure ou un renseignement en le voyant arriver. Il faut dire qu'à 58 ans, il est rare de soliciter une auto-école afin d'avoir son permis. A peine s'est il présenté, qu'il me dit: “bon mon petit, tu vas pas me pêter les roubignoles avec tes conneries, je sais conduire, ça fait quarante ans que je suis au volant et si je suis là, c'est que les bleus m'ont retiré le permis pour une broutille !” Bien entendu, je lui ai demandé l'objet du retrait et là il me déballe toute son histoire...Pour vous faire court, son permis lui avait été retiré, deux ans auparavant, car non content de sortir ivre de son bar fétiche de l'époque, il en a aussi démoli la devanture, en confondant la marche avant, avec la marche arrière. J'ai encore le souvenir de ses yeux qui me fixent et me disent: “C'est quand même des choses qui arrivent non !?” Sidéré par le personnage, je lui ai répondu:“Sûrement !” On est ensuite monté en voiture et j'avoue que je n'osais même pas lui faire une remarque, j'avais l'image de ce sketch de Jean Yann passant le permis dans la tête. Question remarque, lui en revanche, ne se gênait pas, je pensais, malgré le fait qu'il n'avait pas l'accent, qu'il venait du Sud car il en avait le phrasé, dix, quinze fois par leçon il s' époumonait de son mot fétiche, vous savez, celui que crient certains supporters imbéciles derrière les buts du gardien adverse, quand il va dégager... Puis, après une vingtaine d'heures inutiles mais obligatoires, il s'est présenté à l'examen et vous n'allez pas me croire, il a eu son papier rose . Je n'ai plus revu cet homme depuis... J'ai simplement su qu'il avait opté pour l' une de ces voitures sans permis, suite à un nouveau contôle positif peu de temps après...
Les trois spectateurs de Pierre sont hilares....... Mathilde prise de nouveau par les rires, bien qu'elle ait entendu l'histoire des dizaines de fois, demande à Annie discrètement ......
- Où se trouvent les toilettes du rez-de-chaussée, s'il vous plaît ?
- Je ne vous ai pas montré les sanitaires ? Quelle étourdie ! J'avais complètement oublié !
Annie lui montre du doigt et lui dit......
- C'est la porte là, tu verras, à gauche tu as les deux douches et à droite les toilettes.
Mathilde part d'un pas pressé, en disant à Pierre : “Raconte leur aussi la fille qui se tenait pas en place là
Puis elle profite de ce temps mort pour se lever discrètement, son verre à la main, afin de mettre à réchauffer, le repas qu' elle avait préparé dans la journée.
- Alors comme ça, tu es le phenix du papier rose ? dit Guy
Pierre un peu mal à l'aise d'être l'objet de l'attention soudaine.....
- Non, moi je donne des leçons aux futurs détenteurs du permis de conduire mais je ne suis pas examinateur, je ne suis que moniteur.
- Tu dois en voir des vertes et des pas mûres dans ton boulot ?
- C'est assez monotone, tu sais.
Mathilde surprise de cette réponse, l'interpelle ...
- Monotone ? Tu as toujours quelque chose à me raconter de ta journée. Tiens par exemple le père Loisel, ou la fille , tu sais l'année dernière ...
- Oui-oui, je vois, mais bon...
Pierre voulant changer de conversation....
- Guy ce vin est très bon, vraiment, tu avais raison, c'est un vrai miracle pour les papilles.
Annie ayant suivi la conversation, reviens prendre place à leurs cotés et insiste...
- Moi ça m'interesse, c'est quoi les anecdotes avec tes élèves?
Mathilde en bon chef d'orchestre...
- Aller, raconte leur ! C'est drôle...! Raconte Mr Loisel …!
- Bien, si vous insistez. Comment dire....Mr Loisel, c'est un drôle d'élève ! En fait, j' ai eu la chance d'être son moniteur, enfin chance, il y a trois ans quand il prenait les leçons, je ne considérais pas ça comme tel...Bref, j'attendais ce monsieur dont je n'avais que le nom, pour sa première leçon, j'ai cru qu'il venait me demander l'heure ou un renseignement en le voyant arriver. Il faut dire qu'à 58 ans, il est rare de soliciter une auto-école afin d'avoir son permis. A peine s'est il présenté, qu'il me dit: “bon mon petit, tu vas pas me pêter les roubignoles avec tes conneries, je sais conduire, ça fait quarante ans que je suis au volant et si je suis là, c'est que les bleus m'ont retiré le permis pour une broutille !” Bien entendu, je lui ai demandé l'objet du retrait et là il me déballe toute son histoire...Pour vous faire court, son permis lui avait été retiré, deux ans auparavant, car non content de sortir ivre de son bar fétiche de l'époque, il en a aussi démoli la devanture, en confondant la marche avant, avec la marche arrière. J'ai encore le souvenir de ses yeux qui me fixent et me disent: “C'est quand même des choses qui arrivent non !?” Sidéré par le personnage, je lui ai répondu:“Sûrement !” On est ensuite monté en voiture et j'avoue que je n'osais même pas lui faire une remarque, j'avais l'image de ce sketch de Jean Yann passant le permis dans la tête. Question remarque, lui en revanche, ne se gênait pas, je pensais, malgré le fait qu'il n'avait pas l'accent, qu'il venait du Sud car il en avait le phrasé, dix, quinze fois par leçon il s' époumonait de son mot fétiche, vous savez, celui que crient certains supporters imbéciles derrière les buts du gardien adverse, quand il va dégager... Puis, après une vingtaine d'heures inutiles mais obligatoires, il s'est présenté à l'examen et vous n'allez pas me croire, il a eu son papier rose . Je n'ai plus revu cet homme depuis... J'ai simplement su qu'il avait opté pour l' une de ces voitures sans permis, suite à un nouveau contôle positif peu de temps après...
Les trois spectateurs de Pierre sont hilares....... Mathilde prise de nouveau par les rires, bien qu'elle ait entendu l'histoire des dizaines de fois, demande à Annie discrètement ......
- Où se trouvent les toilettes du rez-de-chaussée, s'il vous plaît ?
- Je ne vous ai pas montré les sanitaires ? Quelle étourdie ! J'avais complètement oublié !
Annie lui montre du doigt et lui dit......
- C'est la porte là, tu verras, à gauche tu as les deux douches et à droite les toilettes.
Mathilde part d'un pas pressé, en disant à Pierre : “Raconte leur aussi la fille qui se tenait pas en place là
Invité- Invité
Re: les maisons d'éditions
effectivement !! un refuge , des rencontres, des vies, Une légende ..
Invité- Invité
Re: les maisons d'éditions
suite de quelques lignes du R...... ... ... .......a
Partie II -
Guy et Annie à l'intérieur préviennent: Leur vie est bien remplie et si leurs hôtes en ont marre de les écouter, qu'ils le fassent savoir.
Trois minutes plus tard, Benoît ayant son taux de nicotine à son maximum rentre frigorifié et regagne sa place.
- Vous m'avez attendu pour commencer dit-il ?
- Oui répond Annie, j'ai juste prévenu que ça risquait d'être long, et qu'il faut m'arrêter si cela vous barbe.
Annie souffle, regarde Guy et débute son récit avec une voix douce et basse...
- Alors voilà, j'ai vu le jour en 1950, le 08 Novembre...Je ne vous dirai pas l'heure car je ne m'en souviens plus et puis franchement, je m'en fou. Je suis une enfant d'après guerre. Mon père et ma mére "qui ne sont plus de ce monde" vivaient tous deux dans les Hauts-de-seine à Nanterre. A ma naissance, maman avait dix-neuf ans, papa vingt-trois. Mon premier souvenir s'est fixé autour de mes deux ans. Je crois que c'est la première fois que j' ai vu mon père sourire. La raison: je marchais enfin, à vingt-deux mois ! Ma mère, elle, avait "parait-il" passé quatorze mois à m'allaiter. Mes parents étaient tous deux issus de familles catholiques. Leur vie se resumait lorsque j'étais bébé à un va-et-vient de mon père entre son usine et le domicile, pour ma mère le ménage, les couches, les nuits à veiller lorsque je ne dormais pas, le repas et le devoir conjugal à 21 heures précises, mais ça je l'ai su et compris bien plus tard. Bref, voici mes souvenirs de toute petite fille, essentiellement analysés avec ma mémoire d'adulte. Mes souvenirs précis débutent à l'age de quatre ans. Le premier, me ramène dans une eglise de Nanterre. Le soir de Noël, nous sommes allés, mes parents et moi, voir la crèche géante. A l'époque, c'était un rituel important, il fallait y être vu, pour être un bon catholique. Personnellement, c'était mon premier noël conscient et ma seule envie était d'ouvrir mes cadeaux. Je savais qu'ils ne seraient sous le sapin que le lendemain matin. Par contre ayant surpris une conversation, il m'a bien semblé comprendre que quelque chose poussait dans le ventre de maman. Au petit matin, j'ouvrais les deux cadeaux du père noël, dans le premier, quelques sucreries, dans le deuxième un pull que ma mère tricotait depuis deux mois. Pour le ventre de maman, mon flaire disait juste, une petite soeur a vu le jour huit mois plus tard. Elle s'appelait Anne, je n'ai vécu et joué que trois ans avec elle, car un jour en rentrant de l'école mes parents pleuraient, ma petite soeur malade depuis quinze jours, venait de succomber à une méchante pneumonie. A huit ans je redevenais fille unique. J'ai souvenir de mes parents se chamaillant toujours le soir, notamment pour ma scolarité. C'est d'ailleurs dans cette huitième année que j'ai quitté l'école public pour le privé. D'après mon père, ma soeur serait morte car elle était en contact avec les enfants des voisins qu'ils pensaient pouilleux, athés et ceux-ci allaient à l'école public. D'après lui, c'est eux qui lui auraient passé cette “saloperie”. Dès ma première année "chez les bonnes soeurs" se fut un enfer pour moi. Toujours les mêmes rituels, prière le matin, le midi avant de manger et pendant les leçons de cathéchisme. Les enseignantes étaient toutes aussi frustrées que rigides. J'ai encore le souvenir de la règle de mademoiselle Guidroix qui me frappait le bout des doigts à la moindre occasion. A l'époque, je semblais être la seule à ne pas trouver ça juste, car le soir même, mon père me claquait les fesses, estimant certainement que la punition n'avait pas été assez sévère à l'école. Ma mère, elle, ne disait rien. Elle était cependant mon seul refuge de douceur et de tendresse, mon cocon protecteur. Le plus brimant, je crois, c'est qu'à chacune de mes incartades scolaires ou à la maison, mon père me culpabilisait d'être en vie en me disant que ma soeur, elle, n'avait pas cette chance. J'ai, un moment, fini par détester l'image de ma soeur défunte. Je lui reprochais mystiquement le soir, seule dans ma chambre, d'être née pour mourir. Voilà le climat de ma plus tendre enfance. A dix ans, je devenais une jeune fille, toujours plate certes, mais avec un cerveau autonome. Mes yeux sont devenus leur propre juge. C'est à cet âge que j'ai compris ce qu'était le devoir conjugal. Je pensais que deux personnes mariés s'aimaient forcément... Mais j'ai compris rapidement, que la violence n'existait pas que pour les petites filles à l'école. En effet, mon père ne faisait pas que l'amour à maman, il la forçait aussi. Les bruits bizarres que j'entendais tous les soirs depuis toute petite, avait désormais un sens plus clair pour moi. Voir, par la porte entrouverte, ma mère se débattre, serrer les jambes, se plaindre d'avoir mal et finir par céder à la perversité de mon père m'était insuportable. J' aurais, à ce moment precis, échangé les coups de règles et les fessées contre le fait d'arrêter ce rituel affreux me faisant penser aujourd'hui à ses maladies avec des douleurs que l'on appel chroniques.
Partie II -
Guy et Annie à l'intérieur préviennent: Leur vie est bien remplie et si leurs hôtes en ont marre de les écouter, qu'ils le fassent savoir.
Trois minutes plus tard, Benoît ayant son taux de nicotine à son maximum rentre frigorifié et regagne sa place.
- Vous m'avez attendu pour commencer dit-il ?
- Oui répond Annie, j'ai juste prévenu que ça risquait d'être long, et qu'il faut m'arrêter si cela vous barbe.
Annie souffle, regarde Guy et débute son récit avec une voix douce et basse...
- Alors voilà, j'ai vu le jour en 1950, le 08 Novembre...Je ne vous dirai pas l'heure car je ne m'en souviens plus et puis franchement, je m'en fou. Je suis une enfant d'après guerre. Mon père et ma mére "qui ne sont plus de ce monde" vivaient tous deux dans les Hauts-de-seine à Nanterre. A ma naissance, maman avait dix-neuf ans, papa vingt-trois. Mon premier souvenir s'est fixé autour de mes deux ans. Je crois que c'est la première fois que j' ai vu mon père sourire. La raison: je marchais enfin, à vingt-deux mois ! Ma mère, elle, avait "parait-il" passé quatorze mois à m'allaiter. Mes parents étaient tous deux issus de familles catholiques. Leur vie se resumait lorsque j'étais bébé à un va-et-vient de mon père entre son usine et le domicile, pour ma mère le ménage, les couches, les nuits à veiller lorsque je ne dormais pas, le repas et le devoir conjugal à 21 heures précises, mais ça je l'ai su et compris bien plus tard. Bref, voici mes souvenirs de toute petite fille, essentiellement analysés avec ma mémoire d'adulte. Mes souvenirs précis débutent à l'age de quatre ans. Le premier, me ramène dans une eglise de Nanterre. Le soir de Noël, nous sommes allés, mes parents et moi, voir la crèche géante. A l'époque, c'était un rituel important, il fallait y être vu, pour être un bon catholique. Personnellement, c'était mon premier noël conscient et ma seule envie était d'ouvrir mes cadeaux. Je savais qu'ils ne seraient sous le sapin que le lendemain matin. Par contre ayant surpris une conversation, il m'a bien semblé comprendre que quelque chose poussait dans le ventre de maman. Au petit matin, j'ouvrais les deux cadeaux du père noël, dans le premier, quelques sucreries, dans le deuxième un pull que ma mère tricotait depuis deux mois. Pour le ventre de maman, mon flaire disait juste, une petite soeur a vu le jour huit mois plus tard. Elle s'appelait Anne, je n'ai vécu et joué que trois ans avec elle, car un jour en rentrant de l'école mes parents pleuraient, ma petite soeur malade depuis quinze jours, venait de succomber à une méchante pneumonie. A huit ans je redevenais fille unique. J'ai souvenir de mes parents se chamaillant toujours le soir, notamment pour ma scolarité. C'est d'ailleurs dans cette huitième année que j'ai quitté l'école public pour le privé. D'après mon père, ma soeur serait morte car elle était en contact avec les enfants des voisins qu'ils pensaient pouilleux, athés et ceux-ci allaient à l'école public. D'après lui, c'est eux qui lui auraient passé cette “saloperie”. Dès ma première année "chez les bonnes soeurs" se fut un enfer pour moi. Toujours les mêmes rituels, prière le matin, le midi avant de manger et pendant les leçons de cathéchisme. Les enseignantes étaient toutes aussi frustrées que rigides. J'ai encore le souvenir de la règle de mademoiselle Guidroix qui me frappait le bout des doigts à la moindre occasion. A l'époque, je semblais être la seule à ne pas trouver ça juste, car le soir même, mon père me claquait les fesses, estimant certainement que la punition n'avait pas été assez sévère à l'école. Ma mère, elle, ne disait rien. Elle était cependant mon seul refuge de douceur et de tendresse, mon cocon protecteur. Le plus brimant, je crois, c'est qu'à chacune de mes incartades scolaires ou à la maison, mon père me culpabilisait d'être en vie en me disant que ma soeur, elle, n'avait pas cette chance. J'ai, un moment, fini par détester l'image de ma soeur défunte. Je lui reprochais mystiquement le soir, seule dans ma chambre, d'être née pour mourir. Voilà le climat de ma plus tendre enfance. A dix ans, je devenais une jeune fille, toujours plate certes, mais avec un cerveau autonome. Mes yeux sont devenus leur propre juge. C'est à cet âge que j'ai compris ce qu'était le devoir conjugal. Je pensais que deux personnes mariés s'aimaient forcément... Mais j'ai compris rapidement, que la violence n'existait pas que pour les petites filles à l'école. En effet, mon père ne faisait pas que l'amour à maman, il la forçait aussi. Les bruits bizarres que j'entendais tous les soirs depuis toute petite, avait désormais un sens plus clair pour moi. Voir, par la porte entrouverte, ma mère se débattre, serrer les jambes, se plaindre d'avoir mal et finir par céder à la perversité de mon père m'était insuportable. J' aurais, à ce moment precis, échangé les coups de règles et les fessées contre le fait d'arrêter ce rituel affreux me faisant penser aujourd'hui à ses maladies avec des douleurs que l'on appel chroniques.
Invité- Invité
Re: les maisons d'éditions
je sais pas dans quelle région tu vis, mais j'ai peut-être une adresse (de mon nord natal )
je te mets un lien demain
je te mets un lien demain
Re: les maisons d'éditions
ok, merci Extialis, c'est très sympa !!
Je suis en charente "angoulème".
Je suis en charente "angoulème".
Invité- Invité
Re: les maisons d'éditions
Daniel a écrit:Toujours à compte d'éditeur. on ne paye pas pour se faire éditer, c'est l'éditeur qui te paye pour pouvoir utiliser ton texte.
Jamais celles qui font de la pub sur internet partout où on parle d'écriture et de livres.
A compte d'auteur ou participatif c'est arnaque assurée et ne les crois surtout pas s'ils te disent que ton manuscrit va faire un best-seller : dans le courrier suivant tu auras un devis et une fois que tu auras payé tu comprendras vite que tu as perdu ton argent et que tu vendras jamais assez de livres pour le récupérer !
Et si tu ne trouves pas d'éditeur ou si tu aimes faire les choses de A jusqu'à Z, il te reste l'autoédition pour publier ton livre.
Bonjour Daniel.
merci pour vos informations qui me sont très utiles.
personnellement j'ai signé un contrat avec les éditions Persée . prix 2900 euro en gros
j'ai payé le premier acompte . j'ai transmis le texte de mon ouvrage et puis plus de nouvelle
l'inphographiste devait me faire parvenir les premières épreuves pour mi septembre
le contrat prévois que l'éditeur s'engage à transmettre à l'auteur les épreuves 7 semaines après la reception du texte source
à ce jours toujours pas d'épreuves
je compte annuler le contrat
qu'en pensez vous
bien à vous
Patrice
Maintenant- Date d'inscription : 13/11/2012
Re: les maisons d'éditions
profite, annule avant de te saigner aux quatre veines. il y a plein de petites maisons d'éditions qui ne te demanderons pas d'argent et te ferons meilleure promo que persée
Re: les maisons d'éditions
extialis a écrit:profite, annule avant de te saigner aux quatre veines. il y a plein de petites maisons d'éditions qui ne te demanderons pas d'argent et te ferons meilleure promo que persée
Bonjour extialis, bonjour à tous
Merci pour ton retour.
Ok je vais faire çà, je vais annuler le contrat que j'ai signé avec Persée et m'adresser directement à un imprimeur puis je ferais ma pub
plus contraingnant mais au moins je tiendrais le fil jusqu'au bout.
très riche en informations ce forum merci
trés bonne journée à toi , à tous
Maintenant- Date d'inscription : 13/11/2012
Re: les maisons d'éditions
Bonjour,
En effet, le conseil d'Extialis me semble le bon !
Courage à toi "maintenant".
En effet, le conseil d'Extialis me semble le bon !
Courage à toi "maintenant".
Invité- Invité
Re: les maisons d'éditions
tu peux aller sur le site de daniel pages pour voir comment il fait. il s'auto édite lui aussi et il connait des imprimeurs pas cher
http://www.danielpages.fr/
il y a le site de fred aussi, mais il n'est pas sur ce forum
http://www.lalanguedesoiseaux.com/LaLangueDesOiseaux/Accueil.html
http://www.danielpages.fr/
il y a le site de fred aussi, mais il n'est pas sur ce forum
http://www.lalanguedesoiseaux.com/LaLangueDesOiseaux/Accueil.html
Re: les maisons d'éditions
coucou Extialis.
As-tu retrouvé le lien que tu souhaitais me faire passer ?
Merci,
fred.
As-tu retrouvé le lien que tu souhaitais me faire passer ?
Merci,
fred.
Invité- Invité
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