L'utopie, un monde rêvé
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L'utopie, un monde rêvé
Genre : fantasy (enfin... il y a un de fantastique au début)
Nombre de pages : Une douzaine pour le moment (il est en cours d'écriture...)
Publication : Non publié (mais ce n'est que passager, j'espère l'être lorsqu'il sera terminé)
Résumé : Elle se trouvait là par hasard, errante dans les avenues de la ville lorsqu'une violente émeute éclata. Celle-ci eut raison sur le sort de nombreuses personnes, et devant le drame elle adopta un adolescent qui avait perdu lors de la sanglante bataille ses parents. Le choc a été brutal, il lui faudra plusieurs conversations pour comprendre l'importance et l'impact qu'aura cet évènement sur sa vie. Elle lui apprendra que la mort est irrémédiable sauf pour ceux qui savent. Le savoir est la clef d'un succès avéré. Après moultes conflits et péripéties elle se retrouvera dans un nouveau dilemme, choisir de continuer sa vie ou de l'achever . En quête d'un monde meilleur, elle prenait ses rêves pour la réalité et ne vécu plus que pour ces évasions que son imagination permettait. Ce qui lui valut d'alimenter ses pensées suicidaires. S'en suivra des évènements contradictoires à ses pensées sur l'idéalisme qui la pousseront à mener ses actes à contribution... mais des actes raisonnés puisqu'ils permettront de vivre ce qu'elle avait voulu lors de son vivant, mourir de rire !
Commentaires ici : https://lesecrivainsamateurs.jeun.fr/t87-commentaires-l-utopie-un-monde-reve
Nombre de pages : Une douzaine pour le moment (il est en cours d'écriture...)
Publication : Non publié (mais ce n'est que passager, j'espère l'être lorsqu'il sera terminé)
Résumé : Elle se trouvait là par hasard, errante dans les avenues de la ville lorsqu'une violente émeute éclata. Celle-ci eut raison sur le sort de nombreuses personnes, et devant le drame elle adopta un adolescent qui avait perdu lors de la sanglante bataille ses parents. Le choc a été brutal, il lui faudra plusieurs conversations pour comprendre l'importance et l'impact qu'aura cet évènement sur sa vie. Elle lui apprendra que la mort est irrémédiable sauf pour ceux qui savent. Le savoir est la clef d'un succès avéré. Après moultes conflits et péripéties elle se retrouvera dans un nouveau dilemme, choisir de continuer sa vie ou de l'achever . En quête d'un monde meilleur, elle prenait ses rêves pour la réalité et ne vécu plus que pour ces évasions que son imagination permettait. Ce qui lui valut d'alimenter ses pensées suicidaires. S'en suivra des évènements contradictoires à ses pensées sur l'idéalisme qui la pousseront à mener ses actes à contribution... mais des actes raisonnés puisqu'ils permettront de vivre ce qu'elle avait voulu lors de son vivant, mourir de rire !
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Dernière édition par 49tom le Sam 11 Juin - 20:30, édité 2 fois
Re: L'utopie, un monde rêvé
Chapitre n°1 (1 ere partie) (corrigée par Marie Fontaine) (version inchangée sauf quelques formulations)
Une détonation retentit, immédiatement suivie d'une seconde. Aux quatre coins de la ville, régnait la terreur. L'atmosphère perdait de sa jovialité, alors que la rigidité gagnait du terrain, forcée par le sort. Des explosions éclatèrent sporadiquement un peu partout sans provoquer de victimes. Puis leur fréquence augmenta d'instant en instant et il n'était pas exclu que ces bombardements finiraient par tuer, d'autant plus qu'ils étaient de plus en plus ciblés.
Céline, submergée par la panique, fuyait sa balade quotidienne. Ses jambes avançaient toutes seules, ses muscles ne lui obéissant plus. Elle traversa les ruelles une à une et sollicita toute son énergie pour regagner le chemin de son appartement. Mais elle ne parvint pas à le retrouver, affolée par la situation. Une poubelle explosa au coin de la rue et roula dans sa direction. Elle échappa à la chute de justesse, l'esquivant au dernier moment et se fit une belle frayeur. Le souffle coupé, elle lutta contre ses bronches qui l'irritaient douloureusement. Son esprit pétrifié ne la menait nulle part. Incapable de prendre la moindre décision, elle ne pouvait que courir dans tous les sens. Elle frémissait à chacune des explosions, des sueurs froides coulaient abondamment sur son front. Malgré les commerçants qui fulminaient devant leur enseigne, elle parvint à se frayer un passage, tant bien que mal.
Les nuages prirent une teinte grisâtre. Rythmée par les détonations, l'effroi s'installait en chacun. La crainte remplissait les esprits de désarroi. Une balle frôla son oreille droite, la blessure libéra une lave de sang. Des hurlements inhumains redoublèrent d'intensité. Malgré l'horreur qui se lisait dans ses yeux, elle garda son sang froid. Elle se blottit dans une poubelle que les éboueurs avaient vidée le matin même et à l'aide d'une lame ramassée, découpa une petite ouverture.
L'incapacité d'agir réfrénait intérieurement toutes les émotions qui pourtant la bouleversaient. Son regard se figea sur le torride spectacle qui se déroulait sous ses yeux ahuris. Une escorte policière avait envahi la place. Dans l'incompréhension totale, elle tirait sur la foule de manifestants. Cet amas de personnes venues protester contre la perte de leur pouvoir d'achat ne demandait qu'à être entendu. Au fil du temps, les rangs désemplirent. Quelques téméraires résistèrent encore, ce qui donna lieu à de lourds combats. D'ores et déjà, le bilan s'annonçait très grave, on compterait les victimes par dizaines, voir centaines.
Les plus longues minutes de sa vie s'écoulèrent très lentement, au rythme obsédant des interminables coulées de sang suintant des cadavres sur la place. Chacun de ses battements de cœur la plongeait dans un profond malaise. Les coulées de sang, de son oreille meurtrie, continuait de longer son corps sans qu'elle ne sache comment stopper l'hémorragie.
Sans cette intervention, tout se serait déroulé dans le calme. Cette scène n'aurait pas eu lieu et ces morts se réchaufferaient, à l'heure actuelle, près du bois de leur cheminée. Les familles n'auraient pas eu à pleurer leurs défunts, ne s'indigneraient pas contre ces hommes armés, censés sécuriser la population. Tout cela, controversé par un seul "si". Pourquoi un tel capharnaüm, pour si peu ? Y avait-il seulement dans tout cela une raison ?
Elle regardait alternativement de gauche à droite, balayait toute la place, et en observait les moindres détails. Elle s'attarda un instant sur les policiers puis porta, sur les résistants, un regard appuyé. Elle sécha ses larmes qui l'empêchaient de voir la scène dans sa totalité. Elle admirait particulièrement la bravoure d'un des résistant qui lançait inopportunément les quelques lourdes pierres qu'il rencontrait.
Sans armes, les résistants résistaient - c'était le cas de le dire - avec tout ce qui leur tombait sous la main : de la roche aiguisée, des couteaux distribués par le boucher, tellement sidéré par la situation qu'il s'était invité à la bataille. Les dégâts semblaient plus importants chez les résistants, mais leur nombre jouait en leur faveur. Les troupes grossirent lorsque d'autres personnes arrivant d'une autre manifestation similaire, gagnèrent les rangs.
Du fond de sa cavité, elle peinait à suivre les combats sans frissonner à chaque hurlement, sans trembler à chaque boulet lancé, sans déplorer la situation tragique de ces résistants qui se défendaient si vaillamment. Elle hurlait de douleur intérieurement quand d'autres ne pouvaient que l'extérioriser en retour des balles qu'ils recevaient.
Le premier objectif des policiers avait été de disperser les manifestants, mais ces derniers, refusant de leur accorder raison avaient décidé de se battre jusqu'au bout. Pour leur liberté d'expression, pour leur droit de clamer leur misère de pauvres : des causes nobles qu'ils étaient prêts à défendre chèrement envers et contre tous les magnats. L'affaire avait mal tournée après ce simple désaccord, ce qui valait à ses yeux, à cette heure, de mirer une scène si sinistre.
Les résistants décidèrent alors d'avancer ensemble dans un élan de fraternité, vers les hommes armés et l'intensité sonore redoubla : elle percevait les cris ardents des mourants qu'on laissait au sol ; le sifflement des balles et le grondement des canons dévastant leur camp ; les tumultes occasionnés. Lapluie s'invita à la fête, martelant les pavés. L'atmosphère cinglante se répercuta dans ses tympans qui n'en pouvaient plus de souffrir ce martyre.
L'effroyable séquence continua sous les intempéries et sans qu'aucun parti ne semblât prendre réellement l'avantage, la lutte fut acharnée.
Ses lèvres devinrent violacées. Elle n'apercevait plus que les résistants, alignés, succombant un à un aux attaques violentes, aux grenades lancées. Elle se rendit compte que le couteau qu'elle tenait auparavant entre ses doigts, lui avait entaillé la main. "Comme si tout ce sang ne suffisait pas" pesta-t-elle. Sa peau prit un teint livide. Mais son regard ne pouvait pas esquiver les meurtres, elle se devait de regarder la scène, jusqu'au dernier instant,pour fournir un témoignage, si prenant que tout le monde s'en souviendrait.
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Céline, submergée par la panique, fuyait sa balade quotidienne. Ses jambes avançaient toutes seules, ses muscles ne lui obéissant plus. Elle traversa les ruelles une à une et sollicita toute son énergie pour regagner le chemin de son appartement. Mais elle ne parvint pas à le retrouver, affolée par la situation. Une poubelle explosa au coin de la rue et roula dans sa direction. Elle échappa à la chute de justesse, l'esquivant au dernier moment et se fit une belle frayeur. Le souffle coupé, elle lutta contre ses bronches qui l'irritaient douloureusement. Son esprit pétrifié ne la menait nulle part. Incapable de prendre la moindre décision, elle ne pouvait que courir dans tous les sens. Elle frémissait à chacune des explosions, des sueurs froides coulaient abondamment sur son front. Malgré les commerçants qui fulminaient devant leur enseigne, elle parvint à se frayer un passage, tant bien que mal.
Les nuages prirent une teinte grisâtre. Rythmée par les détonations, l'effroi s'installait en chacun. La crainte remplissait les esprits de désarroi. Une balle frôla son oreille droite, la blessure libéra une lave de sang. Des hurlements inhumains redoublèrent d'intensité. Malgré l'horreur qui se lisait dans ses yeux, elle garda son sang froid. Elle se blottit dans une poubelle que les éboueurs avaient vidée le matin même et à l'aide d'une lame ramassée, découpa une petite ouverture.
L'incapacité d'agir réfrénait intérieurement toutes les émotions qui pourtant la bouleversaient. Son regard se figea sur le torride spectacle qui se déroulait sous ses yeux ahuris. Une escorte policière avait envahi la place. Dans l'incompréhension totale, elle tirait sur la foule de manifestants. Cet amas de personnes venues protester contre la perte de leur pouvoir d'achat ne demandait qu'à être entendu. Au fil du temps, les rangs désemplirent. Quelques téméraires résistèrent encore, ce qui donna lieu à de lourds combats. D'ores et déjà, le bilan s'annonçait très grave, on compterait les victimes par dizaines, voir centaines.
Les plus longues minutes de sa vie s'écoulèrent très lentement, au rythme obsédant des interminables coulées de sang suintant des cadavres sur la place. Chacun de ses battements de cœur la plongeait dans un profond malaise. Les coulées de sang, de son oreille meurtrie, continuait de longer son corps sans qu'elle ne sache comment stopper l'hémorragie.
Sans cette intervention, tout se serait déroulé dans le calme. Cette scène n'aurait pas eu lieu et ces morts se réchaufferaient, à l'heure actuelle, près du bois de leur cheminée. Les familles n'auraient pas eu à pleurer leurs défunts, ne s'indigneraient pas contre ces hommes armés, censés sécuriser la population. Tout cela, controversé par un seul "si". Pourquoi un tel capharnaüm, pour si peu ? Y avait-il seulement dans tout cela une raison ?
Elle regardait alternativement de gauche à droite, balayait toute la place, et en observait les moindres détails. Elle s'attarda un instant sur les policiers puis porta, sur les résistants, un regard appuyé. Elle sécha ses larmes qui l'empêchaient de voir la scène dans sa totalité. Elle admirait particulièrement la bravoure d'un des résistant qui lançait inopportunément les quelques lourdes pierres qu'il rencontrait.
Sans armes, les résistants résistaient - c'était le cas de le dire - avec tout ce qui leur tombait sous la main : de la roche aiguisée, des couteaux distribués par le boucher, tellement sidéré par la situation qu'il s'était invité à la bataille. Les dégâts semblaient plus importants chez les résistants, mais leur nombre jouait en leur faveur. Les troupes grossirent lorsque d'autres personnes arrivant d'une autre manifestation similaire, gagnèrent les rangs.
Du fond de sa cavité, elle peinait à suivre les combats sans frissonner à chaque hurlement, sans trembler à chaque boulet lancé, sans déplorer la situation tragique de ces résistants qui se défendaient si vaillamment. Elle hurlait de douleur intérieurement quand d'autres ne pouvaient que l'extérioriser en retour des balles qu'ils recevaient.
Le premier objectif des policiers avait été de disperser les manifestants, mais ces derniers, refusant de leur accorder raison avaient décidé de se battre jusqu'au bout. Pour leur liberté d'expression, pour leur droit de clamer leur misère de pauvres : des causes nobles qu'ils étaient prêts à défendre chèrement envers et contre tous les magnats. L'affaire avait mal tournée après ce simple désaccord, ce qui valait à ses yeux, à cette heure, de mirer une scène si sinistre.
Les résistants décidèrent alors d'avancer ensemble dans un élan de fraternité, vers les hommes armés et l'intensité sonore redoubla : elle percevait les cris ardents des mourants qu'on laissait au sol ; le sifflement des balles et le grondement des canons dévastant leur camp ; les tumultes occasionnés. Lapluie s'invita à la fête, martelant les pavés. L'atmosphère cinglante se répercuta dans ses tympans qui n'en pouvaient plus de souffrir ce martyre.
L'effroyable séquence continua sous les intempéries et sans qu'aucun parti ne semblât prendre réellement l'avantage, la lutte fut acharnée.
Ses lèvres devinrent violacées. Elle n'apercevait plus que les résistants, alignés, succombant un à un aux attaques violentes, aux grenades lancées. Elle se rendit compte que le couteau qu'elle tenait auparavant entre ses doigts, lui avait entaillé la main. "Comme si tout ce sang ne suffisait pas" pesta-t-elle. Sa peau prit un teint livide. Mais son regard ne pouvait pas esquiver les meurtres, elle se devait de regarder la scène, jusqu'au dernier instant,pour fournir un témoignage, si prenant que tout le monde s'en souviendrait.
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