C'est toujours pareil...
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C'est toujours pareil...
Tous les jours ne sont que purs mensonges...
Je suis là, je contemple, j'avance, je vis. Je souris à la vie. J'offre ce visage aux autres, témoin de mon plaisir. Mais il n'est que fictif. Un pâle visage à offrir aux autres, eux qui ne savent pas, eux qui ne comprennent pas.
Je marche, j'assiste, je vois. Les autres, tous les autres, ne savent pas ce qu'il y a en moi. Il n'y a que le vide. Un vide laissé par toi.
Je parle, je souris, je me laisse aller. Mais mes pensées sont toutes tournées vers toi.
J'embrasse, je caresse, je pétrie, mais tous ces corps ne valent rien comparés au tien. Je suis dans leur bras, mais c'est dans les tiens que je rêve d'être, dans les tiens que je m'imagine. Mes lèvres, que d'autres embrassent, restent hermétiquement closes à leur intrusion. Mes yeux, désespérément ouverts, refusent l'abandon d'un pur moment de magie. Non, ils ne veulent que toi, ton visage, ton corps, ton sourire.
Toi, qui m'est désormais interdit.
Je suis là, je souris, je ris, je m'offre à d'autres, en espérant effacer ton image indélébile. J'y parviendrais. Mais qu'on ne me juge pas.
L'amour n'est que souffrance. Alors qu'on me laisse souffrir en paix.
© Jessica Lumbroso.
Aucune reproduction, même partielle, autres que celles prévues à l'article L 122-5 du code de la propriété intellectuelle, ne peut être faite de ce site sans l'autorisation expresse de l'auteur.
Je suis là, je contemple, j'avance, je vis. Je souris à la vie. J'offre ce visage aux autres, témoin de mon plaisir. Mais il n'est que fictif. Un pâle visage à offrir aux autres, eux qui ne savent pas, eux qui ne comprennent pas.
Je marche, j'assiste, je vois. Les autres, tous les autres, ne savent pas ce qu'il y a en moi. Il n'y a que le vide. Un vide laissé par toi.
Je parle, je souris, je me laisse aller. Mais mes pensées sont toutes tournées vers toi.
J'embrasse, je caresse, je pétrie, mais tous ces corps ne valent rien comparés au tien. Je suis dans leur bras, mais c'est dans les tiens que je rêve d'être, dans les tiens que je m'imagine. Mes lèvres, que d'autres embrassent, restent hermétiquement closes à leur intrusion. Mes yeux, désespérément ouverts, refusent l'abandon d'un pur moment de magie. Non, ils ne veulent que toi, ton visage, ton corps, ton sourire.
Toi, qui m'est désormais interdit.
Je suis là, je souris, je ris, je m'offre à d'autres, en espérant effacer ton image indélébile. J'y parviendrais. Mais qu'on ne me juge pas.
L'amour n'est que souffrance. Alors qu'on me laisse souffrir en paix.
© Jessica Lumbroso.
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Re: C'est toujours pareil...
J'aime bien la dernière phrase :
Il n'y a pas plus direct, ça dénote un sacré caractère, à mon avis
Alors qu'on me laisse souffrir en paix.
Il n'y a pas plus direct, ça dénote un sacré caractère, à mon avis
Re: C'est toujours pareil...
Un sacré caractère, certes... mais malheureusement, souvent tut pour ne pas être une gêne...
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