Sombre cavalier

Un cavalier, sombre héros d'un désert infini,
Tentait d'avancer dans ces rues nocturnes qui,
Le temps d'un soir s'étaient parées
De leur plus grand manteau de mystériosité.

Les sabots de son cheval claquaient
Sur les froids pavés et semblaient
Répondre au son des cloche de l'église
Sonnant le commencement d'un nouveau jour de mise.

Le son du calme Zéphir se prpageant entre les vieilles habitations
Fut interrompu par un hurlement sauvage, cri d'assaut sans hésitation
Mais une brise âcre et trépassées
S'échappa de cette pièce enclavée
Dans cet océan de mélopées disparues
Dans un éclair d'illusions interrompues.


Explications et excuses (qui comme toujours seront plus longues que le texte en lui-même...)
- Je déteste ce type de chute et je suis la première à la critiquer "Il se réveilla et s'apercut que tout cela n'existait pas" - j'avoue avoir choisi la solution de facilité... mais c'est encore les vacances dont j'espère que vous m'en excuserez.
- Il doit y avoir de nombreuses fautes (et même peut-être un mot qui n'existe pas) mais je n'ai toujours pas réussi à me remettre dans le "bain français". Je suis toujours un peu de l'autre côté de la frontière (et quelque part je crois que j'y resterai encore longtemps...)
-J'espère que ça vous a quand même un minimum plu et que je ne vous ai pas trop ennuyé.
(-il est de loin un des pires que j'ai posté ! Mais je partage avec vous la joie d'écrire un poème bizarre !)

mathmatha a écrit:

Je déteste ce type de chute et je suis la première à la critiquer "Il se réveilla et s'apercut que tout cela n'existait pas" - j'avoue avoir choisi la solution de facilité... mais c'est encore les vacances dont j'espère que vous m'en excuserez.

Moi, j'adore ce genre de fin - je ne suis pas féru de Dunsany et de Lovecraft (je parle, dans ce cas précis, de celui de l'onirisme... Je préfère l'autre qui donnera naissance à King et cie.) pour rien.

- Il doit y avoir de nombreuses fautes (et même peut-être un mot qui n'existe pas) mais je n'ai toujours pas réussi à me remettre dans le "bain français". Je suis toujours un peu de l'autre côté de la frontière (et quelque part je crois que j'y resterai encore longtemps...)

"Mystériosité" ? Je ne crois pas que ça existe - le mot juste serait mystère, je pense.
Il y a quelques fautes, comme "une brise âcre et trépassées" ; "prpageant" ; je crois que c'est tout.

-J'espère que ça vous a quand même un minimum plu et que je ne vous ai pas trop ennuyé.

Oui, ça m'a un minimum plu ; le principal problème - je crois - vient de ce que, écrivant en rimes, tu as eu tendance à torturer les phrases... J'ignore si c'était volontaire ou pas (pourquoi pas, après tout), mais ça crée des rythmes que je trouve bizarres... Enfin, c'est mon impression.

(-il est de loin un des pires que j'ai posté ! Mais je partage avec vous la joie d'écrire un poème bizarre !)

Pas l'un des pires du forum - suffit de lire les miens. Mais j'aime bien les poèmes bizarres ^^

Enfin, voilà quoi.

"Mystériosité" ? Je ne crois pas que ça existe - le mot juste serait mystère, je pense.
Il y a quelques fautes, comme "une brise âcre et trépassées" ; "prpageant" ; je crois que c'est tout.

Effectivement, je n'étais pas d'accord avec mon dictionnaire ! Mais j'aimais bien ce mot... Encore une preuve du retour difficile au français !

Oui, ça m'a un minimum plu ; le principal problème - je crois - vient de ce que, écrivant en rimes, tu as eu tendance à torturer les phrases... J'ignore si c'était volontaire ou pas (pourquoi pas, après tout), mais ça crée des rythmes que je trouve bizarres... Enfin, c'est mon impression

Je pense que tu parles de la dernière strophe et oui, je sais, elle ne va pas bien. On distingue nettement deux parties qui ne peuvent pas être reliées entre elles. Travail d'amateur de pacotille !

Pas l'un des pires du forum - suffit de lire les miens. Mais j'aime bien les poèmes bizarres ^^

Les tiens, même ceux que tu penses ratés, sont bien mieux que celui-ci !
Moi je trouve les poèmes bizarres, bah bizarres ^^

mathmatha a écrit:

Je pense que tu parles de la dernière strophe et oui, je sais, elle ne va pas bien. On distingue nettement deux parties qui ne peuvent pas être reliées entre elles. Travail d'amateur de pacotille !

Non, je pensais surtout aux deux premières strophes : par exemple, la première, écrite en prose, donnerait (je pense) : Un cavalier, sombre héros d'un désert infini, tentait d'avancer dans ces rues nocturnes qui ; le temps d'un soir s'étaient parées De leur plus grand manteau de mystériosité.
Du fait de l'écriture en vers, on est obligé de faire une pause entre "qui" et "le temps". Ou du moins était-ce le cas il y a un siècle. Après tout, nous sommes en 2012, et avons le droit de faire des rythmes étranges, heurtés, hachés. C'est subjectif !

Les tiens, même ceux que tu penses ratés, sont bien mieux que celui-ci !

Point ne faut exagérer... Merci !

ça me fait penser au cavalier de Verlaine... celui dont luisent les trente-deux dents au milieu de la nuit.

J'y ai songé aussi, mais ce n'est pas vraiment le même genre, en fait.
Ni son meilleur poème. Rien ne vaut les Paysages Tristes, dans les Poèmes Saturniens.

Le thème, le ton, sont assez semblables; le poème de Verlaine est plus lapidaire, concis, clair (normal il a plus d'expérience^^), mais, il y a quelque chose en commun. C'est de loin mon préféré de lui.