Encore de la poésie...
Page 1 sur 1
Encore de la poésie...
Bon voilà deux poèmes. - Encore.
Le premier vous fera sans doute rire par son côté pompeux et conventionnel, c'est pour cela que je vous le montre.
L'idée du second m'est venue en écoutant la splendide Élégie Héroïque (pour orgue, bien sûr) de Déodat de Séverac.
L'intérêt des deux pièces vient sans doute de leurs rythmes et sonorités... Je vous laisse apprécier - ou pas !
Le premier vous fera sans doute rire par son côté pompeux et conventionnel, c'est pour cela que je vous le montre.
L'idée du second m'est venue en écoutant la splendide Élégie Héroïque (pour orgue, bien sûr) de Déodat de Séverac.
L'intérêt des deux pièces vient sans doute de leurs rythmes et sonorités... Je vous laisse apprécier - ou pas !
[b]Vacuité[/b]
Je chante le néant
Qui hante mon esprit ;
Je chante le néant
Qui constitue la vie.
De ce vent qui souffle en
Nous, je suis le chantre
- de cet acerbe vent
Noir, cet informe ventre.
Tous, - à naître ou mourant -
Nous serons engloutis
Par lui – par le néant,
Où naît et meurt la vie.
Rêverie
Elle dansait sous les étoiles
- seule, avec les ombre -
Dans sa robe sombre ;
Et volaient, désuets, ses voiles.
Dans le ciel un diamant chantait,
De feu et d'argent ;
Et très puisamment
Les petites perles tintaient.
Sur le rythme de la rivière
Ses pieds se mouvaient
Et elle tournait,
Vive, avec les spectres lunaires.
Jusqu'à ce que le soleil gris,
Moqueur, apparût.
Vieillie, s'en fut
- Pleurant l'or des nuits enfuies.
Je chante le néant
Qui hante mon esprit ;
Je chante le néant
Qui constitue la vie.
De ce vent qui souffle en
Nous, je suis le chantre
- de cet acerbe vent
Noir, cet informe ventre.
Tous, - à naître ou mourant -
Nous serons engloutis
Par lui – par le néant,
Où naît et meurt la vie.
Rêverie
Elle dansait sous les étoiles
- seule, avec les ombre -
Dans sa robe sombre ;
Et volaient, désuets, ses voiles.
Dans le ciel un diamant chantait,
De feu et d'argent ;
Et très puisamment
Les petites perles tintaient.
Sur le rythme de la rivière
Ses pieds se mouvaient
Et elle tournait,
Vive, avec les spectres lunaires.
Jusqu'à ce que le soleil gris,
Moqueur, apparût.
Vieillie, s'en fut
- Pleurant l'or des nuits enfuies.
Oorgan- Date d'inscription : 23/01/2012
Age : 27
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Jeu 2 Mar - 21:58 par martin1
» mefiez vous des charlatants
Jeu 3 Oct - 16:28 par Jafou
» Une chanson de geste
Jeu 3 Oct - 16:22 par Jafou
» De retour après quelques années d'absence....
Lun 23 Sep - 21:25 par Le sombre minuit
» 5 et 6 juin...
Jeu 6 Juin - 8:09 par Jafou
» Les Imaginales
Lun 20 Mai - 20:05 par extialis
» Désinscription du forum
Dim 19 Mai - 7:29 par extialis
» Aimez-vous Bach (3è séquence)
Mar 14 Mai - 18:26 par Le sombre minuit
» L'ascension extraordinaire du Maudit
Lun 13 Mai - 19:02 par extialis