Terreur Nocture

La sombre lune opale presque évaporée
Eclairait de ses faibles rayons les allées,
Les étoiles avaient depuis longtemps disparu
Ne laissant plus qu’entendre des bruits incongrus
Satan semblait avoir enfin conquit la Terre
Tant l’atmosphère était synonyme de mystères.
Les ombres des arbres se tordant par le vent
Se réfléchissaient sur les murs blancs, innocents
L’enfant emmitouflé sous sa lourde couverture
Imaginait des scènes d’horreurs miniatures
Lorsque soudainement une porte claqua
Son corps entier se raidit : il sursauta.
Les yeux fermés, il tentait de se concentrer
Sur le battement de son cœur pour arrêter
De trembler. Il se blottit contre sa peluche
Essayant de se rassurer de cette embuche
Sombre jeu d’enfant ayant dégénéré
Victime de son imaginaire meurtrier.
Ses beaux yeux se remplirent doucement de larmes
Ses rêves d’îles paradisiaques rendaient les armes
Une présence rassurante se fit sentir
Invitant l’enfant à abandonner pour fuir
Ses terreurs nocturnes et autres rêves terrifiants
Pour se réfugier dans des bras bienveillants.

Dans un accès de courage il quitta son lit
Traversa la chambre froide et se blottit
Contre son bienfaiteur. Le vent continuait
A faire claquer violemment les volets
L’enfant sursautait toujours au moindre bruit
Mais la main sur son épaule adoucissait la nuit
Etrange et les sentiments de peur persistants
De cet enfant âgé de quinze ans.

[il doit sûrement y avoir énormément de fautes : c'est affreux de se rendre compte qu'un mois et demi à l'étranger peut faire perdre autant !
la métrique n'est pas toujours respectée, elles oscille entre 11 et 13]

Baudelairien !

Waouh... merci !

Si, on retrouve ce côté flamboyant. Le thème, cependant,est plutôt mathmathien, j'ai l'impression ^^. Et tant mieux !
Baudelaire, je pense, aurait peut-être été plus sinistre

Le thème, cependant,est plutôt mathmathien, j'ai l'impression ^^

Assise sur son lit en tailleur, le pc posé sur la couverture, la jeune fille réprime un sourire gênée et pense en allemand "So ist es... Der Wind kann manchmal Angst machen ; und hier ist alles so komisch : immer zu stark. Das kleinste Ereignis wird das größte..." (google translate est ton ami !)

Baudelaire aurait plus joué sur l'atmosphère et aurait fait en sorte que le lecteur ait peur avec l'enfant. J'ai voulu que le lecteur soit attendri par la réaction de l'enfant (et donc surpris de l'âge à la fin)

Félicitations! Je suis remplie de respect pour les poètes, moi qui n#ai jamais su écrire deux vers! Bravo, bravo, continuez!
Amidetous

Merci Amiedetous !

mathmatha a écrit:

Le thème, cependant,est plutôt mathmathien, j'ai l'impression ^^

Assise sur son lit en tailleur, le pc posé sur la couverture, la jeune fille réprime un sourire gênée et pense en allemand "So ist es... Der Wind kann manchmal Angst machen ; und hier ist alles so komisch : immer zu stark. Das kleinste Ereignis wird das größte..." (google translate est ton ami !)

Baudelaire aurait plus joué sur l'atmosphère et aurait fait en sorte que le lecteur ait peur avec l'enfant. J'ai voulu que le lecteur soit attendri par la réaction de l'enfant (et donc surpris de l'âge à la fin)

Indolemment étendu sur son lit, le jeune homme - frappé d'insomnie - sourit et songe en français île-de-françois où il se trouve actuellement* : " WTF ? Google Translate déconne et j'ai pas fait allemand** !"

... Et d'ailleurs, tu as réussi, je crois !
Après, quant à Baudelaire... C'est surtout l'aspect flamboyant que le rappelle. On retrouve - je me trompe peut-être ! - le thème de l'enfance.
Et puis, CB "fertilise les chrysanthèmes" (pour citer le Cercle des Poètes Disparus) depuis quelques années...

*Attention, je plaisante : je suis - je crois - un peu plus classe que cela.
** C'est faux : j'ai fait quatre mois d'allemand, en CM1. Tous les Lundis soirs, de 5 à 6.

Alors je traduis :

So ist es... Der Wind kann manchmal Angst machen ; und hier ist alles so komisch : immer zu stark. Das kleinste Ereignis wird das größte...

Oui, c'est comme ça... Le vent peur parfois faire peur ; et ici tout est étrange : toujours trop fort. Le plus petit événement devient le plus grand...

Le Cercle des Poètes Disparus ! Le film et le livre sont tout simplement géniaux ! J'aimerai bien faire partie d'un tel rassemblement !

Tu parait plus classe que ça, mais je me dis aussi ce genre de chose quand je lis un texte en anglais

(désolée pour le retard de réponse, j'ai été très prise !)

mathmatha a écrit:Alors je traduis :

So ist es... Der Wind kann manchmal Angst machen ; und hier ist alles so komisch : immer zu stark. Das kleinste Ereignis wird das größte...

Oui, c'est comme ça... Le vent peur parfois faire peur ; et ici tout est étrange : toujours trop fort. Le plus petit événement devient le plus grand...

Merci ! Je comprends mieux !

Le Cercle des Poètes Disparus ! Le film et le livre sont tout simplement géniaux ! J'aimerai bien faire partie d'un tel rassemblement !

Alors viens dans les collines de Bourgogne... Et par-dessus les abîmes pleins de confuses brumes, nous lancerons un barbare yawp - haineuse invective adressé au présent et à l'avenir, et hommage aux temps passés.
C'est vrai que ce film est génial. Même que je suis en train de lire les poèmes de Withman en VO.

Tu parait plus classe que ça, mais je me dis aussi ce genre de chose quand je lis un texte en anglais

Ouf ^_^

(désolée pour le retard de réponse, j'ai été très prise !)

Y a pas de problème !