L'Equilibre Instable
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L'Equilibre Instable
alors... en vrai, je ne pourrais pas vous le résumé en quelques lignes, il y a trop de choses qui évoluent au fur et à mesure de l'écriture et de petits détails qui ont leur importance. donc voilà, je me lance, je vous poste le prologue, à l'aveugle et j'attends vos commentaires. le but étant bien sûr d'avoir un avis extérieur car seule, je ne suis pas très objective, et de progresser bien sûr.
Prologue
La nuit s’était invitée de bonne heure encore ce soir-là. C’était une dure habitude de l’hiver : le Soleil se couchait tôt, le vent glacial s’engouffrait dans les avenues, se glissait dans les rues, se faufilait dans les allées, soulevant les feuilles mortes et transportant des tourbillons de poussière froide d’un bout à l’autre de la ville. Puis il s’infiltrait insidieusement dans les vêtements et pénétrait les corps jusqu’aux os, ne laissant que cette étrange sensation d’être tellement fragile, tellement vulnérable.
... L’hiver faisait rentrer les gens chez eux. Pourtant, il était bénéfique l'hiver. Au contraire de la chaleur moite de l’été qui embrumait les esprits et collait les corps, le froid vivifiait et donnait du tonus. Mais pour l’heure, le tonus, les gens s’en foutaient un peu. Ils étaient tous rentrés chez eux se blottir contre leur radiateur et peu importait l’état de l’esprit, pourvu qu’ils aient chaud.
Tout était calme, les rues désertes et les volets clos. Seule une 106 blanche roulait au pas en direction de la grande rue. Elle ralentit, s’arrêta face au bar et le bruit d'un frein à main transperça la nuit. on entendit seulement le bruit de son frein à main dans la nuit.Un homme descendit du véhicule, le genre d’homme brun aux yeux noirs, ténébreux à souhait et mal rasé. Il fit le tour de sa voiture, chopa une sacoche en cuir dans le coffre et ferma la 106. Ensuite, il se dirigea tête baissée, vers la petite ruelle du presbytère les mains enfoncées dans son blouson. Il chopa une sacoche dans le coffre de sa voiture puis se dirigea tête baissée et mains enfoncées dans son blouson, vers la petite ruelle du presbytère. Sa sacoche tenue en bandoulière se balançait au rythme de sa marche, souple et précise. C’était un homme plutôt élancé et musclé. Il ralentit le pas et s’arrêta au milieu de la chaussée. Ni le froid, ni l’obscurité ne semblaient avoir de prise sur lui. Le beau ténébreux renifla, glissa une main dans sa sacoche et en ressortit de quoi fumer. Il se posta sous un porche, d’où personne ne pouvait le voir.
Un chats’enfuie s'enfuit du muret où il trônait, un chien aboya au loin et une porte grinça. Après avoir pris son temps pour rouler sa cigarette, il l’alluma, en tira une longue bouffée qui lui brula la gorge et s'adossa à la porte derrière lui. Basculant la tête en arrière, la nuit sans nuage s’offrit à lui. Il devait être tard à présent, si . Si Romain ne venait pas ce soir, cette fois c’était terminé, cela commençait à devenir pénible. De la discrétion, d’accord, mais là, c’était carrément de la paranoïa. Et puis Laura allait s’inquiéter s’il rentrait trop tard. Déjà qu’il ne lui consacrait pas énormément de temps à cause de son boulot, alors si en plus elle passait ses soirées toute seule…
Mais bientôt tout cela changerait. Une fois partis, loin, il aurait beaucoup plus de temps à lui consacrer. Il lui devait bien ça…. C’était la seule qui avait réussi à le faire rester maître de la situation, maître de lui-même. Sa sœur avait besoin de lui, et lui avait plus que jamais besoin d’elle, : elle était sa raison de vivre, sa force, sa lumière… Petite Loulou, jolie Laura… Il s’était bien occupé d’elle depuis la mort des parents, et même à ses dix-huit ans, Laura n’était pas partie…
Il était temps de partir. Il ne trouvait plus ce dont il avait besoin ici, et, à force de trop chercher, on finirait par le remarquer… Le seul problème, c’est que Grégoire ne pouvait pas l’obliger à fuir indéfiniment… et il ne pouvait pas non plus se séparer d’elle. Elle l’avait toujours suivie, peu importe importait où il allait. Il passa une main dans sa barbe de trois jours et tapa des pieds sur le sol pour tenter de les réchauffer. Il faisait froid bordel ! Il se mit à arpenter la ruelle pour passer le temps.
Une petite étincelle dorée était apparue dans les yeux du jeune homme à la pensée de sa petite Laura, qui était devenue bien grande à présent. Et quel caractère elle avait ! Ah, ça,… on ne pouvait pas lui reprocher d’être timide. Ils iraient vers le sud, …après tout, c’était sympa le sud ! Quand il eut terminé sa clope, il l’écrasa d’un coup de talon sur le pavé et il s’imagina la vie tranquille qu’il pourrait mener avec sa petite sœur, juste tous les deux dans une petite maison, une piscine et pourquoi pas de jolies filles en maillot de bain rouge sang… Il regarda sa montre pour la troisième fois depuis qu’il était arrivé quand une porte claqua dans la rue adjacente.Des bruits de pas se rapprochèrent. Greg entendit des pas se rapprocher. Quelqu'un tourna à l’angle de la rue et se dirigea vers lui.
« Romain, c’est toi ? T'as pris ton temps mon vieux ! »
Le nouvel arrivant avait sa capuche relevée, marchait les mains cachées sous son manteau, d'un pas décidé, droit vers Grégoire. Celui-ci ne distingua pas son visage. Arrivé à quelques pas de lui, l’étranger retira la main droite de sa poche. Grégoire n’eut que le temps de voir les deux prunelles brillantes de l’homme encapuchonné et le reflet de la Lune dans le poignard que tenait l’inconnu. Celui-ci se jeta sur lui et le lui planta dans l’abdomen, juste sous le sternum. Puis essuyant sa lame sur l’écharpe de sa victime, il le regarda se vider de son sang et reprit sa route, aussi tranquillement que s’il venait d’acheter une baguette de pain… Tout s’était passé en moins d’une minute.
Grégoire porta la main à sa blessure. Un liquide chaud et visqueux s’en échappait, s’écoulant entre ses doigts et tâchant ses mains. Son sang se répandait sur le sol, au rythme de ses battements de cœur. Il avait beau appuyer de toutes ses forces sur la plaie, rien n’y changeait, il se vidait littéralement de tout son sang. La douleur était telle que les larmes lui montèrent aux yeux…. Puis, trop faibles pour le soutenir, ses jambes se dérobèrent sous lui, il se mit à trembler et s’accrocha comme il put aux marches du perron…Le froid se fit plus intense dans ses doigts, collés par le sang… Son souffle se fit plus court… Son coeur ralentit...
Le froid lui sembla plus intense dans ses doigts collés par le sang, son souffle se fit plus court et son cœur ralentit…
Il ferma les yeux et l’image de Lauraapparue dans sa tête. apparut, souriante, comme toujours... Sa petite sœur, sa raison d’être… Elle s’imposa à son esprit comme pour lui donner courage. Et c’est à elle qu’il songeait quand il perdit conscience…
Prologue
La nuit s’était invitée de bonne heure encore ce soir-là. C’était une dure habitude de l’hiver : le Soleil se couchait tôt, le vent glacial s’engouffrait dans les avenues, se glissait dans les rues, se faufilait dans les allées, soulevant les feuilles mortes et transportant des tourbillons de poussière froide d’un bout à l’autre de la ville. Puis il s’infiltrait insidieusement dans les vêtements et pénétrait les corps jusqu’aux os, ne laissant que cette étrange sensation d’être tellement fragile, tellement vulnérable.
Tout était calme, les rues désertes et les volets clos. Seule une 106 blanche roulait au pas en direction de la grande rue. Elle ralentit, s’arrêta face au bar et
Un chat
Mais bientôt tout cela changerait. Une fois partis, loin, il aurait beaucoup plus de temps à lui consacrer. Il lui devait bien ça…. C’était la seule qui avait réussi à le faire rester maître de la situation, maître de lui-même. Sa sœur avait besoin de lui, et lui avait plus que jamais besoin d’elle, : elle était sa raison de vivre, sa force, sa lumière… Petite Loulou, jolie Laura… Il s’était bien occupé d’elle depuis la mort des parents, et même à ses dix-huit ans, Laura n’était pas partie…
Il était temps de partir. Il ne trouvait plus ce dont il avait besoin ici, et, à force de trop chercher, on finirait par le remarquer… Le seul problème, c’est que Grégoire ne pouvait pas l’obliger à fuir indéfiniment… et il ne pouvait pas non plus se séparer d’elle. Elle l’avait toujours suivie, peu
Une petite étincelle dorée était apparue dans les yeux du jeune homme à la pensée de sa petite Laura, qui était devenue bien grande à présent. Et quel caractère elle avait ! Ah, ça,… on ne pouvait pas lui reprocher d’être timide. Ils iraient vers le sud, …après tout, c’était sympa le sud ! Quand il eut terminé sa clope, il l’écrasa d’un coup de talon sur le pavé et il s’imagina la vie tranquille qu’il pourrait mener avec sa petite sœur, juste tous les deux dans une petite maison, une piscine et pourquoi pas de jolies filles en maillot de bain rouge sang… Il regarda sa montre pour la troisième fois depuis qu’il était arrivé quand une porte claqua dans la rue adjacente.
« Romain, c’est toi ? T'as pris ton temps mon vieux ! »
Le nouvel arrivant avait sa capuche relevée, marchait les mains cachées sous son manteau, d'un pas décidé, droit vers Grégoire. Celui-ci ne distingua pas son visage. Arrivé à quelques pas de lui, l’étranger retira la main droite de sa poche. Grégoire n’eut que le temps de voir les deux prunelles brillantes de l’homme encapuchonné et le reflet de la Lune dans le poignard que tenait l’inconnu. Celui-ci se jeta sur lui et le lui planta dans l’abdomen, juste sous le sternum. Puis essuyant sa lame sur l’écharpe de sa victime, il le regarda se vider de son sang et reprit sa route, aussi tranquillement que s’il venait d’acheter une baguette de pain… Tout s’était passé en moins d’une minute.
Grégoire porta la main à sa blessure. Un liquide chaud et visqueux s’en échappait, s’écoulant entre ses doigts et tâchant ses mains. Son sang se répandait sur le sol, au rythme de ses battements de cœur. Il avait beau appuyer de toutes ses forces sur la plaie, rien n’y changeait, il se vidait littéralement de tout son sang. La douleur était telle que les larmes lui montèrent aux yeux…. Puis, trop faibles pour le soutenir, ses jambes se dérobèrent sous lui, il se mit à trembler et s’accrocha comme il put aux marches du perron…
Le froid lui sembla plus intense dans ses doigts collés par le sang, son souffle se fit plus court et son cœur ralentit…
Il ferma les yeux et l’image de Laura
Dernière édition par moustika le Mer 11 Avr - 13:49, édité 5 fois
moustika- Date d'inscription : 08/04/2012
Age : 36
Localisation : sarthe
Re: L'Equilibre Instable
un meurtre. pas mal du tout. tu as un style agréable.
quelques petits trucs pour moi :
je ne voit pas beaucoup de fautes, c'est bien agréable.
en rouge : apparut
pour en revenir au fond, ce début fait rentrer tout de suite dans le vif du sujet, si c'est un polar, tu tiens le bon bout, je pense.
quelques petits trucs pour moi :
s'enfuitUn chat s’enfuie du muret où il trônait, un chien aboya au loin et une porte grinça.
je ne voit pas beaucoup de fautes, c'est bien agréable.
à partir de cette phrase, c'est la première fois que j'entends le nom de grégoire et là, je suis un peu paumée, qui est il? je comprend plus bas, mais il semble manquer un mot à cette phraser. peut être un "que".Le seul problème, c’est Grégoire ne pouvait pas l’obliger à fuir indéfiniment… et il ne pouvait pas non plus se séparer d’elle.
dans ce paragraphe, je t'ai mis en bleu une répétition un peu génanteLe froid se fit plus intense dans ses doigts, collés par le sang… Son
souffle se fit plus court… son cœur ralentit… Il ferma les yeux et
l’image de Laura apparue dans sa tête… Sa petite sœur, sa raison d’être…
Elle s’imposa à son esprit comme pour lui donner courage. Et c’est à
elle qu’il songeait quand il perdit conscience…
en rouge : apparut
et là, c'est le "dans sa tête" qui fait un peu bizarre. peut-être un truc du genre "s'imposa à son esprit"? ou bien... je sais pas.Il ferma les yeux et
l’image de Laura apparue dans sa tête
pour en revenir au fond, ce début fait rentrer tout de suite dans le vif du sujet, si c'est un polar, tu tiens le bon bout, je pense.
Re: L'Equilibre Instable
merci pour les remarques... pas beaucoup de fautes peut-être mais ça ne m'empêche pas d'avoir un peu honte de moi !!
le "que" est un oubli de ma part, mais est-ce si choquant de ne pas savoir tout de suite de qui je parle ou pas ?
répétition, je vais corriger ça aussi et le "s'imposa à son esprit vient une phrase plus loin, donc il faudra que je trouve autre chose. en tout cas merci de ton aide. et non non, ce n'est pas du tout un pollar ( hé, hé,...) c'est bien pour cela que je ne voulais pas faire de résumé
je voudrais surprendre le lecteur...
le "que" est un oubli de ma part, mais est-ce si choquant de ne pas savoir tout de suite de qui je parle ou pas ?
répétition, je vais corriger ça aussi et le "s'imposa à son esprit vient une phrase plus loin, donc il faudra que je trouve autre chose. en tout cas merci de ton aide. et non non, ce n'est pas du tout un pollar ( hé, hé,...) c'est bien pour cela que je ne voulais pas faire de résumé
je voudrais surprendre le lecteur...
moustika- Date d'inscription : 08/04/2012
Age : 36
Localisation : sarthe
Re: L'Equilibre Instable
voilà, corrigé... j'attends d'autres remarques et si vraiment tout va bien ( pas de changement majeur) je vous posterai le chapitre 1
moustika- Date d'inscription : 08/04/2012
Age : 36
Localisation : sarthe
Re: L'Equilibre Instable
ben ouais, depuis le temps que j'attendais que quelqu'un s'intéresse un peu à ce que je fais ! j'étais impatiente de pouvoir me remettre au boulot
moustika- Date d'inscription : 08/04/2012
Age : 36
Localisation : sarthe
Re: L'Equilibre Instable
Salut
Bon, je n'ai pas grand chose à dire sur ton texte.
Le style est soigné. Au début, l'ambiance se pose assez bien.
Mais il y a ces "..." Il y en a un peu trop je crois. Surtout ceux qui sont en début de paragraphe, je ne suis pas sûr que ce soit une bonne chose.
Ensuite, dans le détail.
Ensuite, le "cette fois" est à mon avis de trop.
En gros, je préfère souvent séparer ça en deux. Du genre: "Des bruits de pas. Ca se rapprochait."
En fait, comment expliquer ça, j'ai l'impression que le bruit en lui-même ne peut pas se rapprocher, mais qu'il s'amplifie tandis que les pas se rapprochent. Tu vois ce que je veux dire?
Bien sûr, ce n'est qu'un avis personnel.
Ensuite, tout à la fin, y a une phrase qui répète exactement ce qui a été dit juste avant. Peut-être un truc que tu as oublié d'effacer en modifiant.
Voilà voilà.
Bon, je n'ai pas grand chose à dire sur ton texte.
Le style est soigné. Au début, l'ambiance se pose assez bien.
Mais il y a ces "..." Il y en a un peu trop je crois. Surtout ceux qui sont en début de paragraphe, je ne suis pas sûr que ce soit une bonne chose.
Ensuite, dans le détail.
Autant, parfois une petite répétition donne un style à un passage, permet d'insister sur un détail important. Mais ici, je trouve que ça alourdit.L’hiver faisait rentrer les gens chez eux. Pourtant, il était bénéfique l’hiver
Vindjiouuu! Il fait du bruit son frein à main!le bruit d’un frein à main transperça la nuit
Personnellement, je pense que tu pourrais reformuler. La fin de la phrase m'embête: "et ferma la 106". Je ne saurais pas dire pourquoi mais j'ai l'impression que ça fait trop.Il fit le tour de sa voiture, chopa une sacoche en cuir dans le coffre et ferma la 106.
Ici, un petit problème de virgule. La 2e est en trop ou mal placée. A la limite, tu pourrais la mettre après "presbytère"Ensuite, il se dirigea tête baissée, vers la petite ruelle du presbytère les mains enfoncées dans son blouson.
Séparer en 2 phrases ici peut-être, à la place de la 1er virgule.Il devait être tard à présent, si Romain ne venait pas ce soir, cette fois c’était terminé, cela commençait à devenir pénible.
Ensuite, le "cette fois" est à mon avis de trop.
Peut-être deux points à la place de la 2e virgule.Sa sœur avait besoin de lui, et lui avait plus que jamais besoin d’elle, elle était sa raison de vivre, sa force, sa lumière
"peu importait"... histoire de rester cohérent avec le reste du récitElle l’avait toujours suivie, peu importe où il allait
Alors là, je ne sais pas. En général, je n'aime pas trop cette tournure, ça ne me semble pas super correct en fait.Des bruits de pas se rapprochèrent.
En gros, je préfère souvent séparer ça en deux. Du genre: "Des bruits de pas. Ca se rapprochait."
En fait, comment expliquer ça, j'ai l'impression que le bruit en lui-même ne peut pas se rapprocher, mais qu'il s'amplifie tandis que les pas se rapprochent. Tu vois ce que je veux dire?
Bien sûr, ce n'est qu'un avis personnel.
Ensuite, tout à la fin, y a une phrase qui répète exactement ce qui a été dit juste avant. Peut-être un truc que tu as oublié d'effacer en modifiant.
Voilà voilà.
Re: L'Equilibre Instable
merci beaucoup, je corrige dès que j'ai un moment
moustika- Date d'inscription : 08/04/2012
Age : 36
Localisation : sarthe
Re: L'Equilibre Instable
voilà, c'est corrigé, j'espère que c'est mieux
moustika- Date d'inscription : 08/04/2012
Age : 36
Localisation : sarthe
Re: L'Equilibre Instable
alors celle là (c'est ta correction en bleu) :
peut-être que : Il chopa une sacoche en cuir dans le coffre de sa voiture puis, tête baissée, mains enfoncées dans son blouson, il se dirigea vers...
non? ou bien à l'envers.
je comprend que c'est la petite ruelle qui a les mains enfoncées dans son blousonIl chopa une sacoche en cuir dans le coffre de sa voiture puis se dirigea tête baissée vers la petite ruelle du presbytère, les mains enfoncées dans son blouson.
peut-être que : Il chopa une sacoche en cuir dans le coffre de sa voiture puis, tête baissée, mains enfoncées dans son blouson, il se dirigea vers...
non? ou bien à l'envers.
Re: L'Equilibre Instable
Ah tiens. Ca ne me donne pas cette impression cette phrase.
Sinon, une petite précision pour moustika: si j'ai fait autant de remarques c'est que je suis allé chercher la petite bête. D'habitude, je donne plutôt une impression d'ensemble et des pistes à travailler, mais là je n'avais rien à dire.
Comme je l'ai dit, le style est bien posé, l'ambiance est bien présente. Même s'il y a quelques maladresses. Mais qui n'en fait pas? D'ailleurs, on les voit plus facilement dans les textes des autres que dans les notres.
Personnellement, il y a toujours tous ces "..." qui me gênent. A mon goût, il y en a trop, mais ça devient peut-être juste une question de goût.
Sinon, une petite précision pour moustika: si j'ai fait autant de remarques c'est que je suis allé chercher la petite bête. D'habitude, je donne plutôt une impression d'ensemble et des pistes à travailler, mais là je n'avais rien à dire.
Comme je l'ai dit, le style est bien posé, l'ambiance est bien présente. Même s'il y a quelques maladresses. Mais qui n'en fait pas? D'ailleurs, on les voit plus facilement dans les textes des autres que dans les notres.
Personnellement, il y a toujours tous ces "..." qui me gênent. A mon goût, il y en a trop, mais ça devient peut-être juste une question de goût.
Re: L'Equilibre Instable
oui je vais surement en enlever des points de suspension. j'en ai viré un hier mais j'avais zappé le milieu du texte où il y en a pas mal. au début je les avais mis pour que le temps de ces trois points, on imagine une bouffée de cigarette, mais en vrai après, j'en ai un peu collé partout ! vais nettoyer ça
et pour la phrase en bleu... beh moi non plus ça ne me dérange pas...
mais au pire au lieu de:
"Il chopa une sacoche en cuir dans le coffre de sa voiture puis se dirigea tête baissée vers la petite ruelle du presbytère, les mains enfoncées dans son blouson."
je pourrais mettre:
"Il chopa une sacoche dans le coffre de sa voiture puis se dirigea tête baissée et mains enfoncées dans son blouson, vers la petite ruelle du presbytère."
et pour la phrase en bleu... beh moi non plus ça ne me dérange pas...
mais au pire au lieu de:
"Il chopa une sacoche en cuir dans le coffre de sa voiture puis se dirigea tête baissée vers la petite ruelle du presbytère, les mains enfoncées dans son blouson."
je pourrais mettre:
"Il chopa une sacoche dans le coffre de sa voiture puis se dirigea tête baissée et mains enfoncées dans son blouson, vers la petite ruelle du presbytère."
moustika- Date d'inscription : 08/04/2012
Age : 36
Localisation : sarthe
Re: L'Equilibre Instable
ah ben oui, celle là est impec (enfin pour moi )
et c'est vrai que des ... j'en mets aussi et en enlève beaucoup à la relecture, (parce que trop de ... tue les ... )
à part ça, comme gallingham, je trouve le style clair et coulant. le fait que je puisse entrer dans l'ambiance est déjà pour moi une envie de continuer la lecture
et c'est vrai que des ... j'en mets aussi et en enlève beaucoup à la relecture, (parce que trop de ... tue les ... )
à part ça, comme gallingham, je trouve le style clair et coulant. le fait que je puisse entrer dans l'ambiance est déjà pour moi une envie de continuer la lecture
Re: L'Equilibre Instable
cool, merci bien, alors je modifie cette petite phrase, et vais effacer tous ces points de suspension !!
moustika- Date d'inscription : 08/04/2012
Age : 36
Localisation : sarthe
Re: L'Equilibre Instable
t'es pas obligée de tout effacer, garde ceux que tu juges nécessaires
comme ceux ci :
comme ceux ci :
je les trouve judicieuxEt puis Laura allait s’inquiéter s’il rentrait trop tard. Déjà qu’il ne lui consacrait pas énormément de temps à cause de son boulot, alors si en plus elle passait ses soirées toute seule…
Re: L'Equilibre Instable
je vous mets le début du chapitre 1
Chapitre 1
Pendant ce temps, j J’étais toute seule à la maison et je commençais à m'inquiéter. Il avait dit 20 minutes, merde…
J’avais fait le repas, le peu de vaisselle sale qui trônait dans le fond de l’évier avait été nettoyée… et ma dissertation pour le lendemain était corrigée et rangée dans mon sac. Maintenant je m’ennuyais. Je pris mon portable sur la table du salon et appelai Grégoire. Je laissai sonner deux fois et raccrochai sans laisser de message. Je ne voulais pas l'embêter, je voulais juste lui faire prendre conscience que je l’attendais et que je commençais à trouver le temps long.
Dans la poche de son blouson, le portable de Grégoire sonna mais personne ne décrocha.
Quand minuit et demi arriva, l’inquiétude avait laissé place à la colère et je restai prostrée là, sur le canapé, le téléphone à la main. Greg se foutait vraiment de la gueule du monde… Je fixais l’écran en espérant qu’il se mette à sonner, mais rien, que dalle ! Alors je finis par manger sans lui parce que j’avais trop faim, mais je ruminais de rage.
Vers une heure et demie enfin, j’étais devant un film pourri et la sonnette de la porte d'entrée retentie. Je me levai d’un bond, rejetant le plaid qui me couvrait, sautai par-dessus le dossier du canapé en pensant que Grégoire venait enfin de rentrer. J’étais montée en pression pendant 4 heures, et en plus, maintenant il oubliait ses clefs ? Il allait m’entendre !… Et si j’étais partie me coucher, comment il aurait fait hein ?
J’ouvris la porte en arrachant presque la poignée et tombai nez à nez avec deux flics en uniforme. L’un d’eux était grand, chauve et maigrichon, alors que l’autre était plus trapu avec une énorme moustache. Bref, c’était presque Laurel et Hardy !!
« Bonsoir mademoiselle, excusez-nous de vous déranger si tard, nous sommes bien chez Grégoire Kerguenec ? demanda le plus grand des deux.
- Oui il habite bien ici, lui répondis-je. Je suis sa sœur, Laura, mais il n’est pas encore rentré.
Est-ce qu’on peut entrer un instant s’il vous plait ? Insista le grand mince.
-Oui, oui, bien sûr… je ne savais pas trop ce qui se passait mais j’avais comme une appréhension. Quand on voit les flics sonner à notre porte, à une heure pareil, c’est jamais bon signe… Je les laissai entrer et fermai la porte derrière eux, puis les installai dans le salon, ramassant le plaid jeté en travers de la table et le portable tombé entre deux coussins. Je m’asseyais dans le fauteuil juste en face d’eux et écoutai ce qu’ils avaient à me dire en triturant une couture de ma manche qui dépassait.
C’est le petit homme qui parla. Il prit son temps, caressa sa moustache quelques instants, chercha ses mots et finit par parler. Il parla, parla,… doucement sans monter le ton d’un mot plus haut qu’un autre. Il hésita plusieurs fois mais se reprit et parla encore. J’écoutai sa tirade sans broncher et changeai successivement de couleur, passant du rosé au blanc, puis au grisâtre livide ! J’avais des bouffées de chaleur, des nausées… Mais je ne bougeais pas… J’écoutais… Enfin non, je n’écoutais plus… la voix du gendarme e l'homme s’était transformée en une sorte de bourdonnement dans mon oreille… Et des images étaient apparues devant mes yeux. Grégoire, allongé, mort, au milieu de la rue, avec son portable dans la main qui sonnait et ma photo grimaçante apparaissant sur son fond d’écran.
Il me fallut revenir à la réalité…
- Mademoiselle, mademoiselle vous m’entendez ? S’inquiéta le gros moustachu. J’étais de retour dans mon salon, dans mon fauteuil, parmi les vivants…
- Oui, pardon… je… Que répondre ? Je vais bien ? Non c’était faux bien sûr je n’allais pas bien mais bon… Ca va c’est bon, merci !
-Toutes mes condoléances mademoiselle, murmura le second flic qui avait sorti un calepin de sa poche intérieure. Vous vous sentez capable de répondre à nos questions ou vous préférez attendre demain matin ?
Chapitre 1
Pendant ce temps, j J’étais toute seule à la maison et je commençais à m'inquiéter. Il avait dit 20 minutes, merde…
J’avais fait le repas, le peu de vaisselle sale qui trônait dans le fond de l’évier avait été nettoyée… et ma dissertation pour le lendemain était corrigée et rangée dans mon sac. Maintenant je m’ennuyais. Je pris mon portable sur la table du salon et appelai Grégoire. Je laissai sonner deux fois et raccrochai sans laisser de message. Je ne voulais pas l'embêter, je voulais juste lui faire prendre conscience que je l’attendais et que je commençais à trouver le temps long.
Quand minuit et demi arriva, l’inquiétude avait laissé place à la colère et je restai prostrée là, sur le canapé, le téléphone à la main. Greg se foutait vraiment de la gueule du monde… Je fixais l’écran en espérant qu’il se mette à sonner, mais rien, que dalle ! Alors je finis par manger sans lui parce que j’avais trop faim, mais je ruminais de rage.
Vers une heure et demie enfin, j’étais devant un film pourri et la sonnette de la porte d'entrée retentie. Je me levai d’un bond, rejetant le plaid qui me couvrait, sautai par-dessus le dossier du canapé en pensant que Grégoire venait enfin de rentrer. J’étais montée en pression pendant 4 heures, et en plus, maintenant il oubliait ses clefs ? Il allait m’entendre !… Et si j’étais partie me coucher, comment il aurait fait hein ?
J’ouvris la porte en arrachant presque la poignée et tombai nez à nez avec deux flics en uniforme. L’un d’eux était grand, chauve et maigrichon, alors que l’autre était plus trapu avec une énorme moustache. Bref, c’était presque Laurel et Hardy !!
« Bonsoir mademoiselle, excusez-nous de vous déranger si tard, nous sommes bien chez Grégoire Kerguenec ? demanda le plus grand des deux.
- Oui il habite bien ici, lui répondis-je. Je suis sa sœur, Laura, mais il n’est pas encore rentré.
Est-ce qu’on peut entrer un instant s’il vous plait ? Insista le grand mince.
-Oui, oui, bien sûr… je ne savais pas trop ce qui se passait mais j’avais comme une appréhension. Quand on voit les flics sonner à notre porte, à une heure pareil, c’est jamais bon signe… Je les laissai entrer et fermai la porte derrière eux, puis les installai dans le salon, ramassant le plaid jeté en travers de la table et le portable tombé entre deux coussins. Je m’asseyais dans le fauteuil juste en face d’eux et écoutai ce qu’ils avaient à me dire en triturant une couture de ma manche qui dépassait.
C’est le petit homme qui parla. Il prit son temps, caressa sa moustache quelques instants, chercha ses mots et finit par parler. Il parla, parla,… doucement sans monter le ton d’un mot plus haut qu’un autre. Il hésita plusieurs fois mais se reprit et parla encore. J’écoutai sa tirade sans broncher et changeai successivement de couleur, passant du rosé au blanc, puis au grisâtre livide ! J’avais des bouffées de chaleur, des nausées… Mais je ne bougeais pas… J’écoutais… Enfin non, je n’écoutais plus… la voix du gendarme e l'homme s’était transformée en une sorte de bourdonnement dans mon oreille… Et des images étaient apparues devant mes yeux. Grégoire, allongé, mort, au milieu de la rue, avec son portable dans la main qui sonnait et ma photo grimaçante apparaissant sur son fond d’écran.
Il me fallut revenir à la réalité…
- Mademoiselle, mademoiselle vous m’entendez ? S’inquiéta le gros moustachu. J’étais de retour dans mon salon, dans mon fauteuil, parmi les vivants…
- Oui, pardon… je… Que répondre ? Je vais bien ? Non c’était faux bien sûr je n’allais pas bien mais bon… Ca va c’est bon, merci !
-Toutes mes condoléances mademoiselle, murmura le second flic qui avait sorti un calepin de sa poche intérieure. Vous vous sentez capable de répondre à nos questions ou vous préférez attendre demain matin ?
Dernière édition par moustika le Ven 27 Avr - 13:06, édité 1 fois
moustika- Date d'inscription : 08/04/2012
Age : 36
Localisation : sarthe
Re: L'Equilibre Instable
Juste une petite remarque.
Je ne sais pas si c'est un effet de style (le fantasy est très gourmand dans ce domaine) mais je trouve que ton texte décrit beaucoup de clichés (le chat et le chien dans la nuit, la flamme dans les yeux, les policiers caricaturaux...).
Le sujet des clichés est un sujet assez sensible ; certains adorent, d'autres détestent. Alors fait attention à ça.
Si tu choisis de jouer avec , tu dois le faire jusqu'à la fin de ton roman et pas seulement dans les premiers paragraphes.
Pour l'histoire sinon j'ai bien aimé le meurtre dès le début... On a envie d'en savoir plus. Ça pique la curiosité. Tu as une écriture fluide et agréable à lire je trouve. Ton vocabulaire "vulgaire" en fait un récit très contemporain et original.
Vite vite vite, la suite...
Je ne sais pas si c'est un effet de style (le fantasy est très gourmand dans ce domaine) mais je trouve que ton texte décrit beaucoup de clichés (le chat et le chien dans la nuit, la flamme dans les yeux, les policiers caricaturaux...).
Le sujet des clichés est un sujet assez sensible ; certains adorent, d'autres détestent. Alors fait attention à ça.
Si tu choisis de jouer avec , tu dois le faire jusqu'à la fin de ton roman et pas seulement dans les premiers paragraphes.
Pour l'histoire sinon j'ai bien aimé le meurtre dès le début... On a envie d'en savoir plus. Ça pique la curiosité. Tu as une écriture fluide et agréable à lire je trouve. Ton vocabulaire "vulgaire" en fait un récit très contemporain et original.
Vite vite vite, la suite...
Re: L'Equilibre Instable
Le début du chapitre ne me paraît pas adéquat:
Ensuite, il y a cette phrase:
Ensuite, deux petites remarques:
- Figure-toi que dans la police il y a des tailles minimum pour entrer... alors ne fais pas ton policier trop petit
- Un policier et un gendarme ce n'est pas du tout la même chose. L'un est employé par l'état (si c'est la police nationale évidemment, pas la municipale), l'autre fait partie de l'armée... Attention à ne pas mélanger les 2. Je dis ça parce que tu utilises les 2 termes à un moment.
Pour le reste, je n'ai rien à dire
Etant donné que tu changes de point de vue et que tu te places dans la peau de ton personnage, à la première personne qui plus est, je trouve que le pendant ce temps est de trop.Pendant ce temps, je...
Ensuite, il y a cette phrase:
Un peu la même chose: ça nous sort du personnage et de la 1er personne. A la limite, tu pourrais écrire quelque chose dans le genre: "J'imaginai le portable qui sonnait..."Dans la poche de son blouson, le portable de Grégoire sonna mais personne ne décrocha.
Ensuite, deux petites remarques:
- Figure-toi que dans la police il y a des tailles minimum pour entrer... alors ne fais pas ton policier trop petit
- Un policier et un gendarme ce n'est pas du tout la même chose. L'un est employé par l'état (si c'est la police nationale évidemment, pas la municipale), l'autre fait partie de l'armée... Attention à ne pas mélanger les 2. Je dis ça parce que tu utilises les 2 termes à un moment.
Pour le reste, je n'ai rien à dire
Re: L'Equilibre Instable
ok pour le changement de narration... mais pour le terme de gendarme ou de policier, en vrai c'était pour éviter les répétitions... j'avais peur que cela soit trop lourd si je mettais toujours la même chose. et puis vu que c'est une ado, je me disais qu'elle s'en fichait un peu de la différence entre les deux corps de métier et que du coup je pouvais en profiter ... mais si ça gène, je retravaillerais dessus, pas de soucis merci
moustika- Date d'inscription : 08/04/2012
Age : 36
Localisation : sarthe
Re: L'Equilibre Instable
je vous mets la fin du chapitre et je corrigerai l'intégralité après
-ça devrait aller je pense, allez-y, lui répondis-je la mâchoire serrée. Je toussais un peu, pour me redonner de la voix et le grand sec commença ses questions.
- On va tâcher d’aller vite. Quand avez-vous vu votre frère pour la dernière fois,me demanda-t-il ?
- A midi au déjeuner,lui répondis-je. Je suis repartie vers 13 heures pour reprendre les cours, il était à la maison.
- Avait-il des problèmes en ce moment, au boulot, au niveau relationnel, continua le gendarme ?
- Pas que je sache. Il n'était pas du genre à se plaindre de toute façon, répondis-je du tac au tac. J’avais repris mes esprits et je me sentais un peu plus d’attaque… Les questions et les réponses s'enchaînaient s'enchaînèrent. J’avais le cerveau en ébullition. Je cherchais, tout ce qui aurait pu mettre les gendarmes pu les mettre sur une piste, mais il n'y avait rien dont je me souvienne. A ma connaissance, Grégoire n'avait pas d'amis, pas d'ennemis. Il bossait pour une entreprise de réparation d’électroménager et n'avait pas de petite amie, enfin du moins, pas à ma connaissance. Le samedi soir on allait au Mac Do, le mercredi soir au ciné et le dimanche matin, il allait courir tout seul près du fleuve. Voilà à peu près notre train-train quotidien depuis que nos parents étaient morts dans un accident de voiture cinq ans plus tôt.
Il assurait mes besoins, qu'ils soient affectifs, matériels ou autres. En bref, un frère exemplaire. C'est lui qui m’avait permis de me remettre de la perte de nos parents et il s'en était plutôt bien tiré jusqu'à maintenant. Alors je ne voyais vraiment pas qui aurait voulu me prendre mon frère. J’avais du mal à y croire, Grégoire, mort,… non, ce n’était pas possible… Quelqu’un avait assassiné mon frangin, sans raison apparente, il me l’avait pris et maintenant j’étais seule… toute seule ! Il allait bien quand je l’avais vu au déjeuner… J’étais choquée, déconcertée, en colère… et seule !
Les deux flicscontinuèrent leur interrogatoire et me posèrent une dernière question :
- Saviez-vous que votre frère avait un tatouage dans le dos ? Il représente le diable. L'un des hommes me tendit une photo. Elle représentait Grégoire, de dos, allongé sur une table d'autopsie. Au centre de l'image, le diable me fixait. Il était énorme, recouvrant le dos de Grégoire d'une épaule à l'autre et de la nuque au bas du dos… J’en eu des frissons, d’autant que je n’avais jamais vu ce truc sur le dos de Greg auparavant… En connaissez-vous la signification ?
- Non, je ne savais pas qu'il était tatoué à cet endroit, lui dis-je avec surprise. Il doit être récent. Je ne suis pas sûr que cela ait une grande importance, mais je… je ne comprends pas pourquoi il ne m’en avait pas parlé, continuais-je en leur rendant la photo. Ils se regardèrent et le petit moustachu conclu:
- Selon le médecin légiste, votre frère aurait été poignardé au niveau de l'abdomen. On n'en sait pas plus pour l'instant… Mais on vous tiendra au courant de l’enquête.
Ils prirent congés en me laissant leur carte, au cas où je me souviendrais de quelque chose qui pourrait les aider. Ils me demandèrent également de chercher dans les affaires de Grégoire, juste pour voir s'il n'y avait rien de suspect. Mon frère, n’avait rien de suspect, il n’avait jamais eu de secret pour moi, alors pourquoi ne pas m’avoir parlé de ce tatouage ? Pourquoi il était dans cette ruelle à une heure pareille avec sa sacoche d’outils alors que les gendarmes venait de me dire qu’il n’y avait aucune réparation de prévue dans ce secteur ? Il n’avait jamais rien fait de répréhensible, et sa vie allait être passée au crible. Seulement je me rendais compte que je ne le connaissais pas aussi bien que j’aurais voulu le croire… J’avais toujours imaginée qu’il n’avait jamais eu aucun secret pour moi, mais c’était faux. Il avait fait sa petite vie de son côté et maintenant j’étais toute seule, il m’avait abandonnée en quelque sorte. Si seulement il m’avait parlé, j’aurais peut-être pu éviter ça. Je raccompagnais les deux hommes à la porte en leur promettant de passer au poste plus tard dans la matinée pour signer des papiers puis, fermant la porte, je repensais à tout ce qu’ils venaient de me dirent.
Le tatouage, le meurtre… Mon frère Grégoire avait été assassiné. C’était juste infâme ce goût dans ma bouche en pensant à cette idée… J’étais orpheline, plus de parents, plus mon frère. Mais qu’est-ce que j’allais devenir seule maintenant ? Et j’avais mon bac en fin d’année… D’ailleurs, il fallait que je prévienne le lycée. Tellement de choses à faire à présent. Je n’étais pas sûr d’être prête pour ça.
C’était une femme de la paroisse qui avait découvert le corps de Grégoire en rentrant chez elle après un gala de bienfaisance. Une certaine Madame Frémont… Ce nom ne me disait rien du tout mais elle me contacta vers 9h00 pour savoir si j’avais besoin d’un coup de main pour prévenir tous les membres de la famille ou pour organiser les funérailles. Je lui fis comprendre que je n’avais plus aucune famille mais que je lui serais très reconnaissante si elle pouvait me donner un coup de main pourorganiser la sépulture tout organiser. Je ne savais pas du tout ce qu’il fallait faire, ni par quoi commencer.
Elle fut surprise de ne pas m’entendre pleurer, mais comment faire comprendre à cette femme qu’aucune larme n’arrivait à franchir le seuil de mes yeux depuis bien longtemps maintenant. Non pas que je sois devenue insensible, mais j’avais bien appris à faire semblant. Et ça allait encore me servir. Ce que je redoutais surtout c’était la sépulture l'enterrement. J’allais devoir supporter la pitié, les condoléances, les jérémiades, et les conseils de tous ces adultes qui croient tout savoir sur tout… Et moi, moi je voudrais juste qu’on me laisse tranquille. Mon chagrin me submergerait, d’entendre tout ce ramassis de connerie et de fausse compassion et il deviendrait colère ! J’allais être exécrable avec tout le monde. Et ça ne me ramènerait pas ma famille.
Comme pour me narguer, le tatouage de Grégoire s’imposa à mon esprit, ce diable rouge aux yeux étincelants. Je me demandais pourquoi mon frère ne m’en avait jamais parlé de ce tatouage, et surtout, ce qu’il signifiait… Je laissai mon esprit vagabonder, cherchant mille et une raisons pour que cette horrible face, figure sur le dos de mon grand frère et surtout, pourquoi il me l’avait caché… Puis, je finis par m'endormir, d’épuisement.
-ça devrait aller je pense, allez-y, lui répondis-je la mâchoire serrée. Je toussais un peu, pour me redonner de la voix et le grand sec commença ses questions.
- On va tâcher d’aller vite. Quand avez-vous vu votre frère pour la dernière fois,
- A midi au déjeuner,
- Avait-il des problèmes en ce moment, au boulot, au niveau relationnel
- Pas que je sache. Il n'était pas du genre à se plaindre de toute façon, répondis-je du tac au tac. J’avais repris mes esprits et je me sentais un peu plus d’attaque… Les questions et les réponses s'enchaînaient s'enchaînèrent. J’avais le cerveau en ébullition. Je cherchais, tout ce qui aurait pu mettre les gendarmes pu les mettre sur une piste, mais il n'y avait rien dont je me souvienne. A ma connaissance, Grégoire n'avait pas d'amis, pas d'ennemis. Il bossait pour une entreprise de réparation d’électroménager et n'avait pas de petite amie, enfin du moins, pas à ma connaissance. Le samedi soir on allait au Mac Do, le mercredi soir au ciné et le dimanche matin, il allait courir tout seul près du fleuve. Voilà à peu près notre train-train quotidien depuis que nos parents étaient morts dans un accident de voiture cinq ans plus tôt.
Il assurait mes besoins, qu'ils soient affectifs, matériels ou autres. En bref, un frère exemplaire. C'est lui qui m’avait permis de me remettre de la perte de nos parents et il s'en était plutôt bien tiré jusqu'à maintenant. Alors je ne voyais vraiment pas qui aurait voulu me prendre mon frère. J’avais du mal à y croire, Grégoire, mort,… non, ce n’était pas possible… Quelqu’un avait assassiné mon frangin, sans raison apparente, il me l’avait pris et maintenant j’étais seule… toute seule ! Il allait bien quand je l’avais vu au déjeuner… J’étais choquée, déconcertée, en colère… et seule !
Les deux flics
- Saviez-vous que votre frère avait un tatouage dans le dos ? Il représente le diable. L'un des hommes me tendit une photo. Elle représentait Grégoire, de dos, allongé sur une table d'autopsie. Au centre de l'image, le diable me fixait. Il était énorme, recouvrant le dos de Grégoire d'une épaule à l'autre et de la nuque au bas du dos… J’en eu des frissons, d’autant que je n’avais jamais vu ce truc sur le dos de Greg auparavant… En connaissez-vous la signification ?
- Non, je ne savais pas qu'il était tatoué à cet endroit, lui dis-je avec surprise. Il doit être récent. Je ne suis pas sûr que cela ait une grande importance, mais je… je ne comprends pas pourquoi il ne m’en avait pas parlé, continuais-je en leur rendant la photo. Ils se regardèrent et le petit moustachu conclu:
- Selon le médecin légiste, votre frère aurait été poignardé au niveau de l'abdomen. On n'en sait pas plus pour l'instant… Mais on vous tiendra au courant de l’enquête.
Ils prirent congés en me laissant leur carte, au cas où je me souviendrais de quelque chose qui pourrait les aider. Ils me demandèrent également de chercher dans les affaires de Grégoire, juste pour voir s'il n'y avait rien de suspect. Mon frère, n’avait rien de suspect, il n’avait jamais eu de secret pour moi, alors pourquoi ne pas m’avoir parlé de ce tatouage ? Pourquoi il était dans cette ruelle à une heure pareille avec sa sacoche d’outils alors que les gendarmes venait de me dire qu’il n’y avait aucune réparation de prévue dans ce secteur ? Il n’avait jamais rien fait de répréhensible, et sa vie allait être passée au crible. Seulement je me rendais compte que je ne le connaissais pas aussi bien que j’aurais voulu le croire… J’avais toujours imaginé
Le tatouage, le meurtre… Mon frère Grégoire avait été assassiné. C’était juste infâme ce goût dans ma bouche en pensant à cette idée… J’étais orpheline, plus de parents, plus mon frère. Mais qu’est-ce que j’allais devenir seule maintenant ? Et j’avais mon bac en fin d’année… D’ailleurs, il fallait que je prévienne le lycée. Tellement de choses à faire à présent. Je n’étais pas sûr d’être prête pour ça.
C’était une femme de la paroisse qui avait découvert le corps de Grégoire en rentrant chez elle après un gala de bienfaisance. Une certaine Madame Frémont… Ce nom ne me disait rien du tout mais elle me contacta vers 9h00 pour savoir si j’avais besoin d’un coup de main pour prévenir tous les membres de la famille ou pour organiser les funérailles. Je lui fis comprendre que je n’avais plus aucune famille mais que je lui serais très reconnaissante si elle pouvait me donner un coup de main pour
Elle fut surprise de ne pas m’entendre pleurer, mais comment faire comprendre à cette femme qu’aucune larme n’arrivait à franchir le seuil de mes yeux depuis bien longtemps maintenant. Non pas que je sois devenue insensible, mais j’avais bien appris à faire semblant. Et ça allait encore me servir. Ce que je redoutais surtout c’était
Comme pour me narguer, le tatouage de Grégoire s’imposa à mon esprit, ce diable rouge aux yeux étincelants. Je me demandais pourquoi mon frère ne m’en avait jamais parlé de ce tatouage, et surtout, ce qu’il signifiait… Je laissai mon esprit vagabonder, cherchant mille et une raisons pour que cette horrible face, figure sur le dos de mon grand frère et surtout, pourquoi il me l’avait caché… Puis, je finis par m'endormir, d’épuisement.
Dernière édition par moustika le Mer 2 Mai - 19:12, édité 2 fois
moustika- Date d'inscription : 08/04/2012
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Re: L'Equilibre Instable
ma petite participation. je te mets en bleu les grosses répétitions.
ça se déroule pas mal, je viendrai faire la suite un peu plus tard
-ça devrait aller je pense, allez-y, lui répondis-je la mâchoire serrée. Je toussais un peu, pour me redonner de la voix et le grand sec commença ses questions.
- On va tâcher d’aller vite. Quand avez-vous vu votre frère pour la dernière fois, me demanda-t-il ? (ce bout n'est pas utile)
- A midi au déjeuner, lui répondis-je (tu peux retirer celui-là aussi). Je suis repartie vers 13 heures pour reprendre les cours, il était à la maison.
- Avait-il des problèmes en ce moment, au boulot, au niveau relationnel, continua le gendarme (pas utile non plus) ?
- Pas que je sache. Il n'était pas du genre à se plaindre de toute façon, répondis-je du tac au tac. J’avais repris mes esprits et je me sentais un peu plus d’attaque… Les questions et les réponses s'enchaînaient (j'aurai mis s’enchaînèrent). J’avais le cerveau en ébullition. Je cherchais, tout ce qui aurait pu mettre les gendarmes sur une piste, mais il n'y avait rien dont je me souvienne (il est bizarre ce bout là. peut-être "mais rien ne me venait à l'esprit?"). A ma connaissance, Grégoire n'avait pas d'amis, pas d'ennemis. Il bossait pour une entreprise de réparation d’électroménager et n'avait pas de petite amie, enfin du moins, pas à ma connaissance. Le samedi soir on allait au Mac Do, le mercredi soir au ciné et le dimanche matin, il allait courir tout seul près du fleuve. Voilà à peu près notre train-train quotidien depuis que nos parents étaient morts dans un accident de voiture cinq ans plus tôt.
Il assurait mes besoins, qu'ils soient affectifs, matériels ou autres. En bref, un frère exemplaire. C'est lui qui m’avait permis de me remettre de la perte de nos parents et il s'en était plutôt bien tiré jusqu'à maintenant. Alors je ne voyais vraiment pas qui aurait voulu me prendre mon frère. J’avais du mal à y croire, Grégoire, mort,… non, ce n’était pas possible… Quelqu’un avait assassiné mon frangin, sans raison apparente, il me l’avait pris et maintenant j’étais seule… toute seule ! Il allait bien quand je l’avais vu au déjeuner (au déjeuner tout seul, c'est plus léger comme construction)… J’étais choquée, déconcertée, en colère… et seule !
Les deux flics continuèrent leur interrogatoire et (ce bout là est inutile puisqu'on sait qu'ils enchainent les questions plus haut) me posèrent une dernière question :
ça se déroule pas mal, je viendrai faire la suite un peu plus tard
Re: L'Equilibre Instable
J'aime Bien.. ;D
Margaux1999- Date d'inscription : 01/06/2011
Age : 25
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Re: L'Equilibre Instable
okiii merci
moustika- Date d'inscription : 08/04/2012
Age : 36
Localisation : sarthe
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