L'évêque et sa cathédrale.
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L'évêque et sa cathédrale.
L'évêque et sa cathédrale
une cathédrale s'invite dans mon esprit
des statues se jouent de ma vie
une pyramide détourne les préceptes de ma poésie
un évêque m'a fait sortir de ma léthargie
je ne suis qu'une goutte de pluie
douce nostalgie
un évêque vétu d'une aube d'archange
moi et mes pages blanches
les ailes du destin
curieux refrain
un orgue hurle son amertume
je ne suis pas né sur le bitume
des notes de musique fulminent dans l'atmosphère
le regard de l'évêque est lunaire
il regarde le firmament
et tous ces gens qui font semblant
son sermon est sa vocation
celle d'ériger ses idéaux
en lettres capitales
lorsque le monde va si mal
l'homme de blanc vêtu
la richesse spirituelle à porté de vue
je suis aux abois
capitaliste, individualiste
j'avais perdu la foi
omnubilé par cet enchevêtrement de lois
l'évêque et sa cathédrale balaient mes certitudes
cette foule qui vient chasser la solitude
la sculpture d'un autre esprit se dessine au loin
ai- je choisi le bon chemin ?
Je ne suis rien
juste un arlequin
un égoiste sans loi
un vaniteux sans foi
l'évêque et sa cathédrale
le râle de mon teint pâle
le froid de mon âme sans arme
un sursaut s'opère dans mon cerveau
je suis pas encore dans le caniveau
le bastion de mes vers enraciné dans la fiction
et si je laissais tout tomber
retrouverais-je ma tendre destinée ?
j'irais demain prendre ma valise à l'aurore
ma prose éclore dans un jardin de remords
l'évêque m'a tendu la main
ai-je encore assez faim ?
la valse de mes préceptes
adepte d'un monde aseptisé
je ne sais plus quoi penser
l'évêque ne fait que me guider
l'espérance est violente
ma déchéance omnipotente
une excitation monte crescendo dans mon esprit
celle d'un homme qui va tourner le dos à son ancienne vie
suis-je une ordure ?
La société m'a élevé dans le profit
est- ce un crime de suivre son éducation
je vais trahir mon intellection
dans ce tourbillon je ne vois plus clair
pourquoi cette route hautaine ne veut pas me laisser les rênes
l'apocalypse résonne
mes certitudes sonnent façon atone
xénophobe est ce monde fantôme
la remise en question
l'évêque et la raison
la religion des maux
je me ferai martyr pour aspirer à un meilleur avenir
soupir, soupir, je n'ai plus la force de mes satires....
une cathédrale s'invite dans mon esprit
des statues se jouent de ma vie
une pyramide détourne les préceptes de ma poésie
un évêque m'a fait sortir de ma léthargie
je ne suis qu'une goutte de pluie
douce nostalgie
un évêque vétu d'une aube d'archange
moi et mes pages blanches
les ailes du destin
curieux refrain
un orgue hurle son amertume
je ne suis pas né sur le bitume
des notes de musique fulminent dans l'atmosphère
le regard de l'évêque est lunaire
il regarde le firmament
et tous ces gens qui font semblant
son sermon est sa vocation
celle d'ériger ses idéaux
en lettres capitales
lorsque le monde va si mal
l'homme de blanc vêtu
la richesse spirituelle à porté de vue
je suis aux abois
capitaliste, individualiste
j'avais perdu la foi
omnubilé par cet enchevêtrement de lois
l'évêque et sa cathédrale balaient mes certitudes
cette foule qui vient chasser la solitude
la sculpture d'un autre esprit se dessine au loin
ai- je choisi le bon chemin ?
Je ne suis rien
juste un arlequin
un égoiste sans loi
un vaniteux sans foi
l'évêque et sa cathédrale
le râle de mon teint pâle
le froid de mon âme sans arme
un sursaut s'opère dans mon cerveau
je suis pas encore dans le caniveau
le bastion de mes vers enraciné dans la fiction
et si je laissais tout tomber
retrouverais-je ma tendre destinée ?
j'irais demain prendre ma valise à l'aurore
ma prose éclore dans un jardin de remords
l'évêque m'a tendu la main
ai-je encore assez faim ?
la valse de mes préceptes
adepte d'un monde aseptisé
je ne sais plus quoi penser
l'évêque ne fait que me guider
l'espérance est violente
ma déchéance omnipotente
une excitation monte crescendo dans mon esprit
celle d'un homme qui va tourner le dos à son ancienne vie
suis-je une ordure ?
La société m'a élevé dans le profit
est- ce un crime de suivre son éducation
je vais trahir mon intellection
dans ce tourbillon je ne vois plus clair
pourquoi cette route hautaine ne veut pas me laisser les rênes
l'apocalypse résonne
mes certitudes sonnent façon atone
xénophobe est ce monde fantôme
la remise en question
l'évêque et la raison
la religion des maux
je me ferai martyr pour aspirer à un meilleur avenir
soupir, soupir, je n'ai plus la force de mes satires....
florent Babillote- Date d'inscription : 30/05/2011
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