Commençons par la fin. (Pouvant choquer la sensibilité des plus jeunes.)
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Commençons par la fin. (Pouvant choquer la sensibilité des plus jeunes.)
Si c'était un conte de fée, je commencerai mon histoire par « Il était une fois ». Mais voilà, ce n'en est pas un. Loin de là. Malgré cela, je veux vous raconter mon histoire. Je l'ai toujours voulu. Et aujourd'hui, je peut le faire. Aujourd'hui, je n'ai plus peur. Que pourrait-il m'arriver de pire ? Je suis en train de mourir, et personne ne peut me sauver. Personne ne le veut. Je suis seule, en train de me vider de mon sang dans une ruelle où personne n'oserai s'aventurer. Alors qui pourrait m'aider, hein ? Qui ? Vous ne comprenez rien, j'en ai conscience. Alors je reprend depuis le début.
-Lena ? Où te cache-tu, trésor ?
Vous l'aurai compris, moi, c'est Lena. A ce moment là, j'avais 4 ans. Tout allait bien, j'étais heureuse, sans même comprendre la signification de ce mot. Mon père, l'homme qui venait de m'appeler était heureux, lui aussi, quelques minutes auparavant. Mais au moment où il est entré dans ma chambre, me surprenant en train de jouer avec mes poupées, il était désespéré, n'avait plus aucune raison de vivre et était terriblement en colère. Tout ça, ce sont ses yeux qui me l'ont dit. Il n'était pas malade, n'avait pas de trouble bipolaire, et n'avait jamais été lunatique. En regardant cet homme que je qualifiai de « super-papa », qui aurait tout fait pour me protéger quelques jours auparavant, au péril de sa vie, j'ai vite déchanté. Il s'est approché tout doucement de moi, comme s'il craignait que je m'enfuisse. Arrivé prés de moi, il c'est agenouillé pour me prendre dans ses bras. Je ne voulais pas, j'avais très peur, mais il me retenait de toutes ses forces. Qu'est-ce que j'aurai pût faire ? J'avais 4 ans, lui 35 ! Il me baisait le cou, me caressait de ses mains froides et chuchota d'une voix calme, sans émotions apparentes : « C'est ta maman, ma chérie. Elle est partie, ma chérie. Mais on va s'en sortir, tout les deux, rien que tout les deux, ma chérie ». Je ne
comprenais pas. Partie ? Avec un autre homme ? Elle m'avait abandonné ? Je ne comprenais pas. Pourquoi disait-il « Tout les deux » ? Et mon frère, alors ? Ou était-il ? Une douleur sourde m'arrachait à ces pensées. Sans que je ne le remarque vraiment, il m'avait allongé sur le lit, avait baissé son pantalon et retiré le mien, tout en continuant à me caresser. Je ne comprenais pas
pourquoi j'avais si mal. Était-ce une punition ? Je voulais hurler, mais de sa main, il m'en empêchait. Était-ce lui qui me faisait si
mal ? Pourquoi prenait t-il tant de plaisir à ma souffrance ? Je ne comprenais pas, mais je subissais. Je priais pour que cela s'arrête, pour que cette douleur qui m'agressait, qui m'envahissait cesse pour toujours. J'étais loin d'imaginer que ce n'était que le début. Au bout d'un moment que je pensais être une éternité, il s'arrêta de bouger. Il avait des spasmes dans tout le corps, je croyais qu'il allait mourir. Et à vrai dire, j'aurai préféré. Je senti comme un liquide se répandre en moi, puis, plus rien. C'était fini. Enfin. Je fermais les yeux. Je ne voulais plus le voir, cet homme . Ce n'était plus mon père. A présent, j'avais peur de lui. Ce n'était plus mon père.
Il me laissa là, sur mon lit, a moitié dénudé après m'avoir regardé longuement et avoir chuchoté : « Tu vois ? On commence déjà à s'en sortir ».
-Lena ? Où te cache-tu, trésor ?
Vous l'aurai compris, moi, c'est Lena. A ce moment là, j'avais 4 ans. Tout allait bien, j'étais heureuse, sans même comprendre la signification de ce mot. Mon père, l'homme qui venait de m'appeler était heureux, lui aussi, quelques minutes auparavant. Mais au moment où il est entré dans ma chambre, me surprenant en train de jouer avec mes poupées, il était désespéré, n'avait plus aucune raison de vivre et était terriblement en colère. Tout ça, ce sont ses yeux qui me l'ont dit. Il n'était pas malade, n'avait pas de trouble bipolaire, et n'avait jamais été lunatique. En regardant cet homme que je qualifiai de « super-papa », qui aurait tout fait pour me protéger quelques jours auparavant, au péril de sa vie, j'ai vite déchanté. Il s'est approché tout doucement de moi, comme s'il craignait que je m'enfuisse. Arrivé prés de moi, il c'est agenouillé pour me prendre dans ses bras. Je ne voulais pas, j'avais très peur, mais il me retenait de toutes ses forces. Qu'est-ce que j'aurai pût faire ? J'avais 4 ans, lui 35 ! Il me baisait le cou, me caressait de ses mains froides et chuchota d'une voix calme, sans émotions apparentes : « C'est ta maman, ma chérie. Elle est partie, ma chérie. Mais on va s'en sortir, tout les deux, rien que tout les deux, ma chérie ». Je ne
comprenais pas. Partie ? Avec un autre homme ? Elle m'avait abandonné ? Je ne comprenais pas. Pourquoi disait-il « Tout les deux » ? Et mon frère, alors ? Ou était-il ? Une douleur sourde m'arrachait à ces pensées. Sans que je ne le remarque vraiment, il m'avait allongé sur le lit, avait baissé son pantalon et retiré le mien, tout en continuant à me caresser. Je ne comprenais pas
pourquoi j'avais si mal. Était-ce une punition ? Je voulais hurler, mais de sa main, il m'en empêchait. Était-ce lui qui me faisait si
mal ? Pourquoi prenait t-il tant de plaisir à ma souffrance ? Je ne comprenais pas, mais je subissais. Je priais pour que cela s'arrête, pour que cette douleur qui m'agressait, qui m'envahissait cesse pour toujours. J'étais loin d'imaginer que ce n'était que le début. Au bout d'un moment que je pensais être une éternité, il s'arrêta de bouger. Il avait des spasmes dans tout le corps, je croyais qu'il allait mourir. Et à vrai dire, j'aurai préféré. Je senti comme un liquide se répandre en moi, puis, plus rien. C'était fini. Enfin. Je fermais les yeux. Je ne voulais plus le voir, cet homme . Ce n'était plus mon père. A présent, j'avais peur de lui. Ce n'était plus mon père.
Il me laissa là, sur mon lit, a moitié dénudé après m'avoir regardé longuement et avoir chuchoté : « Tu vois ? On commence déjà à s'en sortir ».
Noumie- Date d'inscription : 13/08/2011
Age : 30
Re: Commençons par la fin. (Pouvant choquer la sensibilité des plus jeunes.)
Quelques fautes d'orthographe, beaucoup de répétitions ( utilise les synonymes) et des improbabilités...la notion de plaisir du père... je ne pense pas qu'à 4 ans on puisse définir ainsi un acte sexuel violent et abusif ????
De même, les enfants violés, surtout si jeunes, ne peuvent pas renier leur père...ils l'aiment toujours autant. Ce n'est que plus tard, qu'il prend conscience de l'horreur de l'acte et donc qu'il renie...
En conclusion, je n'ai pas ressenti du tout d'émotions à la lecture de ce texte, juste une description d'un acte illégal...même pas la souffrance de la narratrice.
A retravailler... désolée,
Courage, amicalement,
De même, les enfants violés, surtout si jeunes, ne peuvent pas renier leur père...ils l'aiment toujours autant. Ce n'est que plus tard, qu'il prend conscience de l'horreur de l'acte et donc qu'il renie...
En conclusion, je n'ai pas ressenti du tout d'émotions à la lecture de ce texte, juste une description d'un acte illégal...même pas la souffrance de la narratrice.
A retravailler... désolée,
Courage, amicalement,
Re: Commençons par la fin. (Pouvant choquer la sensibilité des plus jeunes.)
en effet, c'est très dur. mais je pense que tu peux aller plus loin dans les sensations, les sentiments de la petite tout en restant dans le registre enfantin. (et sans donner dans le gore). aller plus lentement, prendre le temps de décrire l'environnement, etc.
je me demande ce que tu as fais comme suite parce que ça commence déjà très fort.
je me demande ce que tu as fais comme suite parce que ça commence déjà très fort.
Re: Commençons par la fin. (Pouvant choquer la sensibilité des plus jeunes.)
Tous comme mes deux compères, je ne sais pas si l'émotion que tu voudrais montrer est bien retranscrite, tout d'abord car une jeune fille de 4 ans - qui vient de perdre sa mère - ne peut comprendre ce qui se passe, ne peut comprendre que le geste que son père fait est illégal, un des plus horribles actes que l'on peut infliger à un enfant... L'autre chose, c'est que tu nous décris cela assez scientifiquement, alors que l'acte est sensé nous répugner, nous faire peur... on doit normalement autant souffrir que souffre la jeune fille. Il manque cela.
Pour ce qui est de la place dans les essais, je doute fort qu'il pousse à une réflexion psychologique ou philosophique. Je vais donc déplacer ce texte.
Pour ce qui est de la place dans les essais, je doute fort qu'il pousse à une réflexion psychologique ou philosophique. Je vais donc déplacer ce texte.
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