le visage de mon père
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le visage de mon père
Le
L'expression était triviale mais juste. Seul le travail nous éloignait, Eric et moi,quelques heures par jour, et encore nous retrouvions-nous souvent, pendant la pause de midi, dans un petit café-restaurant kurde à mi-chemin de nos bureaux respectifs.
visage de mon père
- Méfie-toi, m'avait dit mon amie Claude, férue de psychologie (ses connaissances en la matière, elle les devait aux magazines de salons de coiffure ou de salles d'attente, et elle n'attendait pas longtemps pour les partager). A ce rythme-là, votre couple ne peut tenir. On a l'impression que vous passez tout votre temps collés l'un à l'autre. L'expression était triviale mais juste. Seul le travail nous éloignait, Eric et moi,quelques heures par jour, et encore nous retrouvions-nous souvent, pendant la pause de midi, dans un petit café-restaurant kurde à mi-chemin de nos bureaux respectifs.
Depuis deux ans que nous habitions ensemble, Eric avait pour moi transformé le monde.
Déchiré, le voile noir qui m'emprisonnait jusque-là ; oubliée, la violence de mes parents ; passée aux oubliettes, une liaison précédente, destructrice.
A la lumière de son amour, son humanité, son humour aussi, je reprenais confiance en moi. Je devais être quelqu'un de bien pour lui inspirer cette estime, cette tendresse. Une fois, je me surpris, marchant toute seule dans la rue près de mon travail à murmurer « mon amour ». Une collègue qui me dépassait se retourna, sourit.
Ce bonheur explosa, un soir, comme une splendide bulle de savon.
Nous étions à table. Je venais d'enfoncer ma fourchette dans une tomate farcie, quand je vis Eric s'affaisser soudain. Son visage se déformait et, dans un rictus, il me lança:
-Je vais t'apprendre la vie, moi!
Je voyais les traits, j'entendais la voix de mon père.
D'un bond, je me redressai, renversant ma chaise, et hurlai.
Aussitôt, Eric, redevenu lui-même, me serrait contre lui, me caressait les cheveux:
- Joëlle, ma chérie, que t'arrive-t-il? Reprends-toi! Tout va bien, je suis là. Tiens, bois un peu d'eau!
Il était si tendre, si doux, que je me laissai soigner sans rien dire.
Il m'emmena tout de suite m'étendre.
Je ne dormis pas de la nuit.
Le lendemain, désespérée, je finis par lui avouer comment je l'avais vu se
métamorphoser en mon père.
- Ma chérie, me dit-il au bout d'un moment, me fermant les lèvres d'un baiser, tout cela n'est qu'une illusion! Voyons, réfléchis, je l'aurais bien senti si les muscles de mon visage s'étaient mis à courir dans tous les sens
et surtout, jamais, jamais, je ne t'aurais parlé de cette façon!
Mais je comprends ce qui s'est passé. Ça peut arriver à tout le monde, tu sais. Une sorte d'hallucination due à un gros choc émotionnel. Ton père vient de mourir (il y a un mois, c'est encore tout récent), et forcément son
décès a réveillé le passé. Nous savons quel genre d'homme il était... Mais tu vas peu à peu oublier cela. Je suis avec toi et nous allons chasser ces méchants souvenirs!
Pourtant je savais bien, moi, que je n'avais pas rêvé. Ce visage, cette voix, tout cela était terriblement concret. Comme si Eric avait été, littéralement, « possédé » par mon père. Et, s'il ne s'en rendait pas compte, c'était encore plus grave. Ça prouvait le pouvoir de mon père qui l'avait, un moment, "débranché", neutralisé.
Le pire, c'est que ce genre d'incident se répéta, et il survenait maintenant à
intervalles de plus en plus rapprochés. Chaque fois, je me retrouvais en état de choc, épuisée.
Inutile de dire que de telles manifestations ne favorisaient pas l'harmonie de notre couple.
De temps en temps, je surprenais Eric, qui me regardait à la dérobée, l'air inquiet.
C'était horrible. Moi qui, un mois plus tôt, souffrais de passer une heure loin de lui,
je me surprenais à le fuir. Même la nuit, surtout la nuit. Impossible d'avoir des rapports amoureux avec un homme qui risquait, à tout moment, de prendre le masque et la voix de mon père. Sans courage pour m'expliquer, je me bourrais de somnifères, sachant qu'Eric respecterait mon sommeil.
Il me fallait trouver une solution, et vite, si je voulais nous éviter le naufrage.
J'analysai la situation.
Nous étions trois: Eric, « possédé » sans le savoir; moi, non possédée mais directement visée par cette possession; et enfin, l'esprit « mauvais » de mon père.
Evidemment, je pensai à un exorcisme. J'avais vu suffisamment de films sur le sujet! Mais Eric et moi, nous ne pratiquions aucune religion, j'ignorais laquelle nous proposerait l'exorciste le plus efficace. Et surtout, je n'imaginais pas Eric, rationaliste convaincu, qui d'autre part niait le problème, se plier de bonne grâce à une telle cérémonie. Par amour pour lui, je l'aurais fait de bon coeur, mais je n'avais jamais
entendu parler d'exorcisme par procuration...
Les réticences d'Eric m'obligeaient donc à repousser mon père par mes propres moyens. Comme à chaque fois que je pensais à lui, je tremblai de colère. Il croyait détenir sur moi une autorité quasi de droit divin. Et il prétendait l'exercer au-delà de la mort. Il m'en voulait d'avoir remis en cause
ses violences, sa tyrannie. En parasitant Eric, il cherchait à saborder mon couple pour se venger. Pour rappeler qu'il était le maître, pour rappeler qui était le maître.
Comment donc le pousser à partir volontairement?
Disparaîtrait-il s'il ne me voyait plus ou s'il me prenait pour quelqu'un d'autre? Si j'affichais un autre visage ou une autre identité?
Un autre visage? Pour réussir à tromper mon père, il faudrait un chnagement complet d'apparence, une métamorphose radicale. Or je n'avais pas l'argent
nécessaire à une opération de chirurgie esthétique. Et puis comment réagirait Eric, qui m'aimait telle que j'étais, totalement? Je pourrais toujours demander conseil à ma coiffeuse et à une esthéticienne, changer de coiffure et de maquillage, mais cela suffirait-il ?
Quant au changement d'identité, au moins de prénom, il m'apparaissait encore plus problématique. Comment un juge accueillerait-il ma démarche?
Considérerait-il la « possession » de mon compagnon comme un « motif légitime »? En outre, on sait bien que la Justice procède avec une sage lenteur...
Non, impossible d'attendre davantage. Chaque jour nous éloignait un peu plus l'un de l'autre, Eric et moi.
Ne pouvant agir sur aucun de nous deux, il me restait l'ultime solution d'essayer de le faire sur mon père. Le supplier de nous laisser tranquilles? Plutôt mourir. De toute façon, connaissant sa cruauté, il n'y fallait pas
songer.
Peut-être l'arme imparable gisait-elle, oubliée, quelque part dans le passé. Je
respirai un bon coup et plongeai. Les souvenirs me débordèrent.
Déchiré, le voile noir qui m'emprisonnait jusque-là ; oubliée, la violence de mes parents ; passée aux oubliettes, une liaison précédente, destructrice.
A la lumière de son amour, son humanité, son humour aussi, je reprenais confiance en moi. Je devais être quelqu'un de bien pour lui inspirer cette estime, cette tendresse. Une fois, je me surpris, marchant toute seule dans la rue près de mon travail à murmurer « mon amour ». Une collègue qui me dépassait se retourna, sourit.
Ce bonheur explosa, un soir, comme une splendide bulle de savon.
Nous étions à table. Je venais d'enfoncer ma fourchette dans une tomate farcie, quand je vis Eric s'affaisser soudain. Son visage se déformait et, dans un rictus, il me lança:
-Je vais t'apprendre la vie, moi!
Je voyais les traits, j'entendais la voix de mon père.
D'un bond, je me redressai, renversant ma chaise, et hurlai.
Aussitôt, Eric, redevenu lui-même, me serrait contre lui, me caressait les cheveux:
- Joëlle, ma chérie, que t'arrive-t-il? Reprends-toi! Tout va bien, je suis là. Tiens, bois un peu d'eau!
Il était si tendre, si doux, que je me laissai soigner sans rien dire.
Il m'emmena tout de suite m'étendre.
Je ne dormis pas de la nuit.
Le lendemain, désespérée, je finis par lui avouer comment je l'avais vu se
métamorphoser en mon père.
- Ma chérie, me dit-il au bout d'un moment, me fermant les lèvres d'un baiser, tout cela n'est qu'une illusion! Voyons, réfléchis, je l'aurais bien senti si les muscles de mon visage s'étaient mis à courir dans tous les sens
et surtout, jamais, jamais, je ne t'aurais parlé de cette façon!
Mais je comprends ce qui s'est passé. Ça peut arriver à tout le monde, tu sais. Une sorte d'hallucination due à un gros choc émotionnel. Ton père vient de mourir (il y a un mois, c'est encore tout récent), et forcément son
décès a réveillé le passé. Nous savons quel genre d'homme il était... Mais tu vas peu à peu oublier cela. Je suis avec toi et nous allons chasser ces méchants souvenirs!
Pourtant je savais bien, moi, que je n'avais pas rêvé. Ce visage, cette voix, tout cela était terriblement concret. Comme si Eric avait été, littéralement, « possédé » par mon père. Et, s'il ne s'en rendait pas compte, c'était encore plus grave. Ça prouvait le pouvoir de mon père qui l'avait, un moment, "débranché", neutralisé.
Le pire, c'est que ce genre d'incident se répéta, et il survenait maintenant à
intervalles de plus en plus rapprochés. Chaque fois, je me retrouvais en état de choc, épuisée.
Inutile de dire que de telles manifestations ne favorisaient pas l'harmonie de notre couple.
De temps en temps, je surprenais Eric, qui me regardait à la dérobée, l'air inquiet.
C'était horrible. Moi qui, un mois plus tôt, souffrais de passer une heure loin de lui,
je me surprenais à le fuir. Même la nuit, surtout la nuit. Impossible d'avoir des rapports amoureux avec un homme qui risquait, à tout moment, de prendre le masque et la voix de mon père. Sans courage pour m'expliquer, je me bourrais de somnifères, sachant qu'Eric respecterait mon sommeil.
Il me fallait trouver une solution, et vite, si je voulais nous éviter le naufrage.
J'analysai la situation.
Nous étions trois: Eric, « possédé » sans le savoir; moi, non possédée mais directement visée par cette possession; et enfin, l'esprit « mauvais » de mon père.
Evidemment, je pensai à un exorcisme. J'avais vu suffisamment de films sur le sujet! Mais Eric et moi, nous ne pratiquions aucune religion, j'ignorais laquelle nous proposerait l'exorciste le plus efficace. Et surtout, je n'imaginais pas Eric, rationaliste convaincu, qui d'autre part niait le problème, se plier de bonne grâce à une telle cérémonie. Par amour pour lui, je l'aurais fait de bon coeur, mais je n'avais jamais
entendu parler d'exorcisme par procuration...
Les réticences d'Eric m'obligeaient donc à repousser mon père par mes propres moyens. Comme à chaque fois que je pensais à lui, je tremblai de colère. Il croyait détenir sur moi une autorité quasi de droit divin. Et il prétendait l'exercer au-delà de la mort. Il m'en voulait d'avoir remis en cause
ses violences, sa tyrannie. En parasitant Eric, il cherchait à saborder mon couple pour se venger. Pour rappeler qu'il était le maître, pour rappeler qui était le maître.
Comment donc le pousser à partir volontairement?
Disparaîtrait-il s'il ne me voyait plus ou s'il me prenait pour quelqu'un d'autre? Si j'affichais un autre visage ou une autre identité?
Un autre visage? Pour réussir à tromper mon père, il faudrait un chnagement complet d'apparence, une métamorphose radicale. Or je n'avais pas l'argent
nécessaire à une opération de chirurgie esthétique. Et puis comment réagirait Eric, qui m'aimait telle que j'étais, totalement? Je pourrais toujours demander conseil à ma coiffeuse et à une esthéticienne, changer de coiffure et de maquillage, mais cela suffirait-il ?
Quant au changement d'identité, au moins de prénom, il m'apparaissait encore plus problématique. Comment un juge accueillerait-il ma démarche?
Considérerait-il la « possession » de mon compagnon comme un « motif légitime »? En outre, on sait bien que la Justice procède avec une sage lenteur...
Non, impossible d'attendre davantage. Chaque jour nous éloignait un peu plus l'un de l'autre, Eric et moi.
Ne pouvant agir sur aucun de nous deux, il me restait l'ultime solution d'essayer de le faire sur mon père. Le supplier de nous laisser tranquilles? Plutôt mourir. De toute façon, connaissant sa cruauté, il n'y fallait pas
songer.
Peut-être l'arme imparable gisait-elle, oubliée, quelque part dans le passé. Je
respirai un bon coup et plongeai. Les souvenirs me débordèrent.
e soir-là, quand je regagnai l'appartement, après quelques courses, je dis simplement à Eric: - Si mon père revient ce soir, je te demande de ne pas réagir, quoi que je fasse.
Il n'eut pas le temps de me confirmer son accord, aussitôt mon père réapparut.
J'attrapai le chaton que je venais d'acheter dans une animalerie, le posai sur les genoux d'Eric.
- Tu crois que tu me fais peur? criais-je. Et je le regardais dans les yeux.
Je vis comme un nuage glisser sur le visage d'Eric, et mon père disparut.
- ça a marché, Eric! Et je sais que maintenant il ne reviendra plus!
Je caressai le chaton et poursuivis:
- C'est en pensant à mon enfance que c'est revenu. Lui qui était si méchant, il n'avait peur de rien ni de personne, sauf des chats. Une terreur maladive. Il ne pouvait pas monter ou descendre un escalier s'il apercevait un chat sur une marche. Et il les haïssait. En vacances à la campagne, je l'ai
vu en attraper un dans un piège, l'arroser d'essence et le faire ainsi brûler vif. Il a peut-être conservé, par-delà la mort, sa phobie des chats? Ou bien il a eu peur que ce chaton venge les autres?
- Pourquoi vouloir tout expliquer? répondit Eric. Tu as trouvé en toi la force de regarder ton père en face et tu as vaincu ta peur. Je sais le courage qu'il
t'a fallu, mon amour. Mais voilà un petit fauve qui nous a bien aidés. Comment pourrions-nous l'appeler, cette terreur?
- Pourquoi pas Dracula ?
- Magnifique! répondit Eric. Bienvenue à toi, petit Dracula! Il mit un peu de beurre sous une patte du chaton, le frotta légèrement pour sceller entre nous trois un pacte d'amitié.
Ce soir-là, Eric ouvrit une bouteille de champagne qu'il avait gagnée à la fête du quartier. Puis nous allâmes aussitôt nous coucher. Nous avions du bonheur à rattraper.
Il n'eut pas le temps de me confirmer son accord, aussitôt mon père réapparut.
J'attrapai le chaton que je venais d'acheter dans une animalerie, le posai sur les genoux d'Eric.
- Tu crois que tu me fais peur? criais-je. Et je le regardais dans les yeux.
Je vis comme un nuage glisser sur le visage d'Eric, et mon père disparut.
- ça a marché, Eric! Et je sais que maintenant il ne reviendra plus!
Je caressai le chaton et poursuivis:
- C'est en pensant à mon enfance que c'est revenu. Lui qui était si méchant, il n'avait peur de rien ni de personne, sauf des chats. Une terreur maladive. Il ne pouvait pas monter ou descendre un escalier s'il apercevait un chat sur une marche. Et il les haïssait. En vacances à la campagne, je l'ai
vu en attraper un dans un piège, l'arroser d'essence et le faire ainsi brûler vif. Il a peut-être conservé, par-delà la mort, sa phobie des chats? Ou bien il a eu peur que ce chaton venge les autres?
- Pourquoi vouloir tout expliquer? répondit Eric. Tu as trouvé en toi la force de regarder ton père en face et tu as vaincu ta peur. Je sais le courage qu'il
t'a fallu, mon amour. Mais voilà un petit fauve qui nous a bien aidés. Comment pourrions-nous l'appeler, cette terreur?
- Pourquoi pas Dracula ?
- Magnifique! répondit Eric. Bienvenue à toi, petit Dracula! Il mit un peu de beurre sous une patte du chaton, le frotta légèrement pour sceller entre nous trois un pacte d'amitié.
Ce soir-là, Eric ouvrit une bouteille de champagne qu'il avait gagnée à la fête du quartier. Puis nous allâmes aussitôt nous coucher. Nous avions du bonheur à rattraper.
plume d'aurore- Date d'inscription : 10/07/2011
Age : 32
Re: le visage de mon père
bon, les souvenirs me débordèrent, me semble un terme un peu maladroit. à part ça... à part le fait de bruler un chat (chose qui me dégoute entièrement, j'aurai battu le mien pour ça malgré la peur qu'il m'inspire (heu... aujourd'hui encore, t'as vu mon âge?)).Peut-être l'arme imparable gisait-elle, oubliée, quelque part dans le passé. Je
respirai un bon coup et plongeai. Les souvenirs me débordèrent.
'fin bon, sympa la nouvelle quand même puisque éric finit par comprendre sa compagne. alors tout va bien, tout fini bien. cool
Re: le visage de mon père
extialis a écrit:bon, les souvenirs me débordèrent, me semble un terme un peu maladroit. à part ça... à part le fait de bruler un chat (chose qui me dégoute entièrement, j'aurai battu le mien pour ça malgré la peur qu'il m'inspire (heu... aujourd'hui encore, t'as vu mon âge?)).Peut-être l'arme imparable gisait-elle, oubliée, quelque part dans le passé. Je
respirai un bon coup et plongeai. Les souvenirs me débordèrent.
'fin bon, sympa la nouvelle quand même puisque éric finit par comprendre sa compagne. alors tout va bien, tout fini bien. cool
Merci, Extialis, pour ta réponse.
Moi aussi, j'adore les chats (ton avatar me plaît!) et je ne supporterais pas qu'on fasse volontairement du mal à un chat, ni à aucun être vivant (homme ou animal).
Je me suis inspirée, en la modifiant, de l'histoire d'une amie dont le père faisait brûler vifs les rats qu'il attrapait au piège, ce que je trouve tout autant scandaleux.
Autre chose: le "je" de l'histoire n'a rien à voir avec moi! De même que je ne suis pas une soeur siamoise (lol!).
Merci aussi de ta remarque à propos de la phrase "les souvenirs me débordèrent".
Peut-être qu'il vaudrait mieux mettre:
"Peu à peu les souvenirs remontèrent, me submergèrent." Mais ça ne ferait pas cliché?
Merci pour ton aide, Extialis.
plume d'aurore- Date d'inscription : 10/07/2011
Age : 32
Re: le visage de mon père
ou bien : mon esprit déborda de souvenirs
bien sur que j'avais compris qu'il ne s'agissait pas de toi. de même que quand j'utilise le "je" pour ma nouvelle qui narre une tueuse de pédophile, j'espère bien que ceux qui la lisent ne me prennent pas pour un assassin
bien sur que j'avais compris qu'il ne s'agissait pas de toi. de même que quand j'utilise le "je" pour ma nouvelle qui narre une tueuse de pédophile, j'espère bien que ceux qui la lisent ne me prennent pas pour un assassin
Re: le visage de mon père
extialis a écrit:ou bien : mon esprit déborda de souvenirs
bien sur que j'avais compris qu'il ne s'agissait pas de toi. de même que quand j'utilise le "je" pour ma nouvelle qui narre une tueuse de pédophile, j'espère bien que ceux qui la lisent ne me prennent pas pour un assassin
Merci pour ta réponse, Extialis (c'est vrai que personne n'irait te prendre pour une tueuse!) et pour ta suggestion: "mon esprit déborda de souvenirs". Je vais faire la correction.
A bientôt
plume d'aurore- Date d'inscription : 10/07/2011
Age : 32
Re: le visage de mon père
Un seul mot : bravo et je pense que malgré ce que tu as dit dans ta présentation, tu n'as pas besoin d'aide. Pour ma part, je n'ai relevé que des petites fautes d'inattention, c'est tout. Est ce que cela fait longtemps que tu écris ?
Donc, félicitations et continues dans cette voie.
Myriam:flower:
PS : serait-ce trop de demander que de jeter un oeil sur ma nouvelle "amitiés illusoires" pour me donner simplement ton avis.
Je te précise que je ne t'ai pas complimentée plus haut pour que tu le fasses, j'étais sincère. Si tu n'as pas le temps, je le comprendrais, mais je te renouvelle toute mon admiration !
Donc, félicitations et continues dans cette voie.
Myriam:flower:
PS : serait-ce trop de demander que de jeter un oeil sur ma nouvelle "amitiés illusoires" pour me donner simplement ton avis.
Je te précise que je ne t'ai pas complimentée plus haut pour que tu le fasses, j'étais sincère. Si tu n'as pas le temps, je le comprendrais, mais je te renouvelle toute mon admiration !
elodanto- Date d'inscription : 19/06/2011
Age : 61
Localisation : Je vis depuis une quinzaine d'années dans le Vaucluse.
Re: le visage de mon père
elodanto a écrit:Un seul mot : bravo et je pense que malgré ce que tu as dit dans ta présentation, tu n'as pas besoin d'aide. Pour ma part, je n'ai relevé que des petites fautes d'inattention, c'est tout. Est ce que cela fait longtemps que tu écris ?
Donc, félicitations et continues dans cette voie.
Myriam:flower:
PS : serait-ce trop de demander que de jeter un oeil sur ma nouvelle "amitiés illusoires" pour me donner simplement ton avis.
Je te précise que je ne t'ai pas complimentée plus haut pour que tu le fasses, j'étais sincère. Si tu n'as pas le temps, je le comprendrais, mais je te renouvelle toute mon admiration !
Merci, Elodanto, pour ton commentaire (indulgent !) qui m'encourage.
Pour répondre à ta question, j'adore écrire, j'écris depuis la classe de 6ème, même si ça me paraît difficile!
J'attends beaucoup du site justement pour acquérir plus de facilité, apprendre à "structurer" un texte (comme on bâtit un vêtement) et y trouver des conseils de style.
Amicalement
plume d'aurore- Date d'inscription : 10/07/2011
Age : 32
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