innoncence perdue
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innoncence perdue
Zerqui avait six ans, ses grands yeux écarquillés par la peur et l’étonnement, regardaient l’ensemble de ces familles qui, tout comme la sienne, erraient dans les rues grises et sombres de ce petit village. Le vent avait enfin cessé, mais Zerqui continuait de grelotter de froid et de faim. Ce lieu si tranquille et si calme d’ordinaire semblait s’être mué en une immense foule dans l’atmosphère glaciale de cet interminable hiver.
L’unique source de chaleur dont il pouvait bénéficier, était celle de sa mère ; celle-ci serrait presque convulsivement sa petite paume. À ses questions, elle se contentait de répondre par un hochement de tête ou par une phrase courte et froide. Il lui jetait parfois quelques coups d’œil inquiets. Jamais il ne l’avait vue si nerveuse, si tendue. Quant à son père, il tentait de se frayer un chemin tant bien que mal, sans dire un mot. Le petit garçon ne comprenait pas pourquoi ils avaient dû se précipiter si vite hors de leur maison ni la raison pour laquelle ils devaient avancer sans parler.
Il prit alors le parti de faire comme les « grands » et continua à trottiner aussi vite que ses petites jambes le lui permettaient afin de ne pas retarder le « convoi » impressionnant qui commençait à se former. Puis, tout à coup, il vit ses parents échanger un regard à la fois complice et morose, la petite famille bifurqua rapidement vers une ruelle sombre. Ils s’engouffrèrent, toujours sans un mot, dans un immeuble décrépi. Ils montèrent l’escalier et ouvrirent une porte. Là, juste deux pièces, une qui pouvait servir de chambre, l’autre de cuisine.
- Tu peux te reposer maintenant, lui conseilla sa maman.
C’était la première fois depuis le début du périple qu’elle lui parlait gentiment, doucement, comme avant. Le petit Zerqui ne se fit pas prier et s’allongea lourdement. Ses yeux noirs se fermèrent d’eux-mêmes et quelques minutes plus tard, il était plongé dans un sommeil qui se voulait réparateur.
La première fois qu’il se réveilla, il lui sembla qu’il était seul dans la pièce. Après avoir laissé le temps à ses yeux de s’habituer à la pénombre, il distingua des formes un peu plus loin : ses parents. Assis sur deux vieilles chaises, ils discutaient tout bas comme auraient pu le faire des conspirateurs la veille d’un méfait.
En se concentrant, l’enfant essaya de comprendre les mots qu’il entendait, mais les voix paraissaient à la fois trop lointaines, trop inaudibles pour qu’il pût les percevoir ou en comprendre le sens. Cela ressemblait à un long murmure, comme une litanie, une prière qui finit par le bercer malgré lui. Ses yeux se fermèrent de nouveau. Quelques minutes plus tard, il sommeillait profondément, au grand soulagement des ses parents.
D’un coup, le bruit de la porte le fit sursauter. Il comprit immédiatement que son père était parti et demanda à sa mère où il s’en était allé si vite, celle-ci lui répondit simplement :
- Il est parti nous chercher à manger.
Zerqui ne sut ou ne trouva rien à répondre.
Il avait eu tellement peu d’aliments dans l’estomac au cours de ces derniers jours qu’il s’était habitué aux crampes douloureuses de son ventre lui rappelant régulièrement combien il était affamé. Son père revint à la nuit tombée. Ils partagèrent le maigre butin qu’il avait pu ramener. Sa mère lui expliqua qu’ils devraient se lever tôt le lendemain, dès l’aube, précisa-t-elle. Le petit garçon n’osa pas, une nouvelle fois, demander des explications, ni même tenter de comprendre ce qui se passait dans leur vie depuis quelques jours.
A peine le jour commençait à diffuser quelques halos de lumière sur la pièce obscure, qu'ils durent quitter leur abri, en prenant soin de ne laisser aucune trace derrière eux.
Ils marchèrent pendant des heures puis, tout à coup, le petit garçon sursauta en entendant quelqu’un appeler dans leur direction. La langue qu’employait « l’individu » lui était inconnue, mais son père s’arrêta net de courir, sa mère également. Leurs visages devinrent plus ternes, anxieux, tendus. Ils attendirent que « l’autre » vînt à leur rencontre. Puis, ce fut très rapide, ils furent emmenés, presque bousculés vers un attroupement qui s’accroissait de minute en minute. Deux par deux, marchant tête basse, ils parcouraient l’espace qui les séparait de leur nouveau destin. Leur unique et fatale destinée.
Zerqui se trouva séparé de son père, mais il tenait la main de sa mère comme un naufragé se raccrochant à sa bouée de sauvetage. Il pensait, sans doute naïvement, que tant qu’il serait auprès d’elle, tout irait bien pour lui.
Ils furent projetés dans un train comme du vulgaire bétail. Il regarda le paysage qui défilait devant ses yeux. Il essaya de se concentrer sur la végétation hivernale, refusant de se poser trop de questions auxquelles, même sa mère, celle qui savait tout, ne pouvait ou ne voulait répondre. Le trajet dura peu de temps, le train s’arrêta net, tellement brutalement que cela fit tomber Zerqui sur un autre petit garçon qui s’était assoupi. Le wagon était bondé de femmes et d’enfants essentiellement.
En sortant, des hommes en uniforme continuaient de s'exprimer de la même façon que celui qui les avait apostrophés quelques heures plus tôt : leur voix étaient coupantes, leurs phrases brèves. Zerqui ne comprit rien à ce qu’ils ordonnaient, mais il sut tout de suite que le ton de ce verbiage était loin d’être amical. Il fut, comme les autres voyageurs, parqué dans un immense hangar sale et sombre. Des couchettes de chaque côté formaient l’ensemble de la pièce. Sa mère, tenant toujours sa main, se dirigea en silence vers l’une des seules couchettes encore libre. Quand il osa lui demander ce qu’ils faisaient là, celle-ci lui répondit simplement :
- Ne t’inquiète pas, ils ne nous feront aucun mal, j’ai même appris tout à l’heure que nous irons prendre une douche, c’est bien, non ?
Le petit garçon hocha la tête, ses grands yeux qui lui mangeaient le visage détaillèrent chaque contour de celui de sa mère. Il sentait, malgré son jeune âge, que sa maman ne lui disait pas tout à fait la vérité, qu’elle était angoissée. Cependant, si ce qu’elle venait d’affirmer était bien réel, il attendait avec une certaine impatience le moment de cette fameuse douche. Ca faisait des jours qu’il n’avait pas eu la chance de se laver, à un tel point que la saleté commençait à s’accrocher à tous les pores de sa peau. L’attente ne fut pas longue. Ils furent appelés, toujours par les mêmes voix aboyantes, puis conduits en rangs serrés vers un autre hangar tout aussi sombre.
Confiant, Zerqui trottina devant sa mère, savourant déjà l’instant où les gouttelettes d’eau glisseraient sur sa peau douce. Dès qu’ils rentrèrent (ils étaient près d’une cinquantaine) Zerqui trouva étrange de voir le sol sec et sale. Ils furent brusquement mis sous des pommeaux qui ressemblaient à s’y méprendre à ceux d’une douche, puis l’instant arriva, et en toute innocence, il ferma les yeux.
Quelques minutes plus tard, « les corps » furent dépouillés de leurs vêtements, et entassés derrière le bâtiment. A la nuit tombée, ils furent jetés, pèle mêle, dans une fausse commune, esquisse d’un cercueil à peine digne de ce nom.
Zerqui était juif. Nous étions le 16 mars 1943.
« A toutes les victimes innocentes de la déportation » «
L’unique source de chaleur dont il pouvait bénéficier, était celle de sa mère ; celle-ci serrait presque convulsivement sa petite paume. À ses questions, elle se contentait de répondre par un hochement de tête ou par une phrase courte et froide. Il lui jetait parfois quelques coups d’œil inquiets. Jamais il ne l’avait vue si nerveuse, si tendue. Quant à son père, il tentait de se frayer un chemin tant bien que mal, sans dire un mot. Le petit garçon ne comprenait pas pourquoi ils avaient dû se précipiter si vite hors de leur maison ni la raison pour laquelle ils devaient avancer sans parler.
Il prit alors le parti de faire comme les « grands » et continua à trottiner aussi vite que ses petites jambes le lui permettaient afin de ne pas retarder le « convoi » impressionnant qui commençait à se former. Puis, tout à coup, il vit ses parents échanger un regard à la fois complice et morose, la petite famille bifurqua rapidement vers une ruelle sombre. Ils s’engouffrèrent, toujours sans un mot, dans un immeuble décrépi. Ils montèrent l’escalier et ouvrirent une porte. Là, juste deux pièces, une qui pouvait servir de chambre, l’autre de cuisine.
- Tu peux te reposer maintenant, lui conseilla sa maman.
C’était la première fois depuis le début du périple qu’elle lui parlait gentiment, doucement, comme avant. Le petit Zerqui ne se fit pas prier et s’allongea lourdement. Ses yeux noirs se fermèrent d’eux-mêmes et quelques minutes plus tard, il était plongé dans un sommeil qui se voulait réparateur.
La première fois qu’il se réveilla, il lui sembla qu’il était seul dans la pièce. Après avoir laissé le temps à ses yeux de s’habituer à la pénombre, il distingua des formes un peu plus loin : ses parents. Assis sur deux vieilles chaises, ils discutaient tout bas comme auraient pu le faire des conspirateurs la veille d’un méfait.
En se concentrant, l’enfant essaya de comprendre les mots qu’il entendait, mais les voix paraissaient à la fois trop lointaines, trop inaudibles pour qu’il pût les percevoir ou en comprendre le sens. Cela ressemblait à un long murmure, comme une litanie, une prière qui finit par le bercer malgré lui. Ses yeux se fermèrent de nouveau. Quelques minutes plus tard, il sommeillait profondément, au grand soulagement des ses parents.
D’un coup, le bruit de la porte le fit sursauter. Il comprit immédiatement que son père était parti et demanda à sa mère où il s’en était allé si vite, celle-ci lui répondit simplement :
- Il est parti nous chercher à manger.
Zerqui ne sut ou ne trouva rien à répondre.
Il avait eu tellement peu d’aliments dans l’estomac au cours de ces derniers jours qu’il s’était habitué aux crampes douloureuses de son ventre lui rappelant régulièrement combien il était affamé. Son père revint à la nuit tombée. Ils partagèrent le maigre butin qu’il avait pu ramener. Sa mère lui expliqua qu’ils devraient se lever tôt le lendemain, dès l’aube, précisa-t-elle. Le petit garçon n’osa pas, une nouvelle fois, demander des explications, ni même tenter de comprendre ce qui se passait dans leur vie depuis quelques jours.
A peine le jour commençait à diffuser quelques halos de lumière sur la pièce obscure, qu'ils durent quitter leur abri, en prenant soin de ne laisser aucune trace derrière eux.
Ils marchèrent pendant des heures puis, tout à coup, le petit garçon sursauta en entendant quelqu’un appeler dans leur direction. La langue qu’employait « l’individu » lui était inconnue, mais son père s’arrêta net de courir, sa mère également. Leurs visages devinrent plus ternes, anxieux, tendus. Ils attendirent que « l’autre » vînt à leur rencontre. Puis, ce fut très rapide, ils furent emmenés, presque bousculés vers un attroupement qui s’accroissait de minute en minute. Deux par deux, marchant tête basse, ils parcouraient l’espace qui les séparait de leur nouveau destin. Leur unique et fatale destinée.
Zerqui se trouva séparé de son père, mais il tenait la main de sa mère comme un naufragé se raccrochant à sa bouée de sauvetage. Il pensait, sans doute naïvement, que tant qu’il serait auprès d’elle, tout irait bien pour lui.
Ils furent projetés dans un train comme du vulgaire bétail. Il regarda le paysage qui défilait devant ses yeux. Il essaya de se concentrer sur la végétation hivernale, refusant de se poser trop de questions auxquelles, même sa mère, celle qui savait tout, ne pouvait ou ne voulait répondre. Le trajet dura peu de temps, le train s’arrêta net, tellement brutalement que cela fit tomber Zerqui sur un autre petit garçon qui s’était assoupi. Le wagon était bondé de femmes et d’enfants essentiellement.
En sortant, des hommes en uniforme continuaient de s'exprimer de la même façon que celui qui les avait apostrophés quelques heures plus tôt : leur voix étaient coupantes, leurs phrases brèves. Zerqui ne comprit rien à ce qu’ils ordonnaient, mais il sut tout de suite que le ton de ce verbiage était loin d’être amical. Il fut, comme les autres voyageurs, parqué dans un immense hangar sale et sombre. Des couchettes de chaque côté formaient l’ensemble de la pièce. Sa mère, tenant toujours sa main, se dirigea en silence vers l’une des seules couchettes encore libre. Quand il osa lui demander ce qu’ils faisaient là, celle-ci lui répondit simplement :
- Ne t’inquiète pas, ils ne nous feront aucun mal, j’ai même appris tout à l’heure que nous irons prendre une douche, c’est bien, non ?
Le petit garçon hocha la tête, ses grands yeux qui lui mangeaient le visage détaillèrent chaque contour de celui de sa mère. Il sentait, malgré son jeune âge, que sa maman ne lui disait pas tout à fait la vérité, qu’elle était angoissée. Cependant, si ce qu’elle venait d’affirmer était bien réel, il attendait avec une certaine impatience le moment de cette fameuse douche. Ca faisait des jours qu’il n’avait pas eu la chance de se laver, à un tel point que la saleté commençait à s’accrocher à tous les pores de sa peau. L’attente ne fut pas longue. Ils furent appelés, toujours par les mêmes voix aboyantes, puis conduits en rangs serrés vers un autre hangar tout aussi sombre.
Confiant, Zerqui trottina devant sa mère, savourant déjà l’instant où les gouttelettes d’eau glisseraient sur sa peau douce. Dès qu’ils rentrèrent (ils étaient près d’une cinquantaine) Zerqui trouva étrange de voir le sol sec et sale. Ils furent brusquement mis sous des pommeaux qui ressemblaient à s’y méprendre à ceux d’une douche, puis l’instant arriva, et en toute innocence, il ferma les yeux.
Quelques minutes plus tard, « les corps » furent dépouillés de leurs vêtements, et entassés derrière le bâtiment. A la nuit tombée, ils furent jetés, pèle mêle, dans une fausse commune, esquisse d’un cercueil à peine digne de ce nom.
Zerqui était juif. Nous étions le 16 mars 1943.
« A toutes les victimes innocentes de la déportation » «
Re: innoncence perdue
Bin c'est pas gai.
Globalement, je n'ai pas grand chose à dire.
Juste quelques petites remarques sur certains passages :
"Le petit garçon ne comprenait pas pourquoi ils avaient dû se précipiter si vite hors de leur maison ni la raison pour laquelle ils devaient avancer sans parler"
Ici, c'est le "précipiter si vite" qui me pose problème.
"Quelques minutes plus tard, il sommeillait profondément, au grand soulagement des ses parents." Bon, mis à part la petite faute d'inattention "des ses parents", je ne comprends pas le pourquoi de cette phrase. Ce que je veux dire c'est qu'il essaie de les entendre de l'endroit où il est et, si j'ai bien compris, plus ou moins en cachette. D'après ce que je comprends, ses parents ne devraient donc pas être au courant. Je ne vois pas donc pourquoi ils sont soulagés. Je ne sais pas si tu vois ce que je veux dire.
Et, toujours si j'ai bien compris, il n'y a pas de porte entre les deux pièces?
" Sa mère lui expliqua qu’ils devraient se lever tôt le lendemain, dès l’aube, précisa-t-elle" Ici, je ne sais pas. Je me demande s'il ne serait pas mieux de mettre "dès l'aube" entre guillemets ou en alinéa, comme un dialogue. Sinon, "expliqua" et "précisa", ça ne me semble pas être une bonne idée dans la même phrase.
"Il fut, comme les autres voyageurs, parqué dans un immense hangar sale et sombre. Des couchettes de chaque côté formaient l’ensemble de la pièce." J'ai l'impression que ça suggère qu'il n'y que 2 rangs de couchettes. Un à droite, un à gauche, comme dans une chambrée militaire. Mais vu qu'il s'agit d'un immense hangar, je ne pense pas que ce soit ce que tu as voulu dire.
Voilà
Globalement, je n'ai pas grand chose à dire.
Juste quelques petites remarques sur certains passages :
"Le petit garçon ne comprenait pas pourquoi ils avaient dû se précipiter si vite hors de leur maison ni la raison pour laquelle ils devaient avancer sans parler"
Ici, c'est le "précipiter si vite" qui me pose problème.
"Quelques minutes plus tard, il sommeillait profondément, au grand soulagement des ses parents." Bon, mis à part la petite faute d'inattention "des ses parents", je ne comprends pas le pourquoi de cette phrase. Ce que je veux dire c'est qu'il essaie de les entendre de l'endroit où il est et, si j'ai bien compris, plus ou moins en cachette. D'après ce que je comprends, ses parents ne devraient donc pas être au courant. Je ne vois pas donc pourquoi ils sont soulagés. Je ne sais pas si tu vois ce que je veux dire.
Et, toujours si j'ai bien compris, il n'y a pas de porte entre les deux pièces?
" Sa mère lui expliqua qu’ils devraient se lever tôt le lendemain, dès l’aube, précisa-t-elle" Ici, je ne sais pas. Je me demande s'il ne serait pas mieux de mettre "dès l'aube" entre guillemets ou en alinéa, comme un dialogue. Sinon, "expliqua" et "précisa", ça ne me semble pas être une bonne idée dans la même phrase.
"Il fut, comme les autres voyageurs, parqué dans un immense hangar sale et sombre. Des couchettes de chaque côté formaient l’ensemble de la pièce." J'ai l'impression que ça suggère qu'il n'y que 2 rangs de couchettes. Un à droite, un à gauche, comme dans une chambrée militaire. Mais vu qu'il s'agit d'un immense hangar, je ne pense pas que ce soit ce que tu as voulu dire.
Voilà
Re: innoncence perdue
J'ai bien accroché, le texte se lis bien et il y a au début (je pense du au fait qu'on est l'enfant) une sensation de voyage qui pousse à lire la suite.
Après vers la fin quand la mère nous parle de la douche on comprends très bien ce qu'il va arriver et du coup c'est plus effrayant pour nous que pour l'enfant, j'ai apprécié parce que le texte glisse bien du mieux au pire.
Par contre je me demande si à la toute fin il est bien nécessaire de noté "Zerqui était juif. Nous étions le 16 mars 1943." puisqu'on comprends très bien la situation, m'enfin c'est toi qui voit !
Après vers la fin quand la mère nous parle de la douche on comprends très bien ce qu'il va arriver et du coup c'est plus effrayant pour nous que pour l'enfant, j'ai apprécié parce que le texte glisse bien du mieux au pire.
Par contre je me demande si à la toute fin il est bien nécessaire de noté "Zerqui était juif. Nous étions le 16 mars 1943." puisqu'on comprends très bien la situation, m'enfin c'est toi qui voit !
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