Rock'N'Roll Suicide

Bonjour .
Voilà, je poste ma première nouvelle.
C'est un petit truc que j'ai écrit en cours, ça n'a pas de but particulier, ça n'est pas destiné à être inséré dans un roman ou quoi que ce soit.
La chanson dont les paroles ressortent est "Rock'N'Roll Suicide" de David Bowie.

***Jolie idée, mon pote. Je suis un suicide Rock, un suicide trash, un suicide en manque de toi. Sui-cide. Je suis un –cide. C’est pas ma faute, c’est juste mon pauvre cœur qui a trop mal. C’est comme saigner de la poitrine, comme se prendre deux balles dans le buffet. Tu n’es plus là, maintenant. Je n’ai pas eu le temps, ni le droit de te dire… Je ne te reverrais sans doute jamais et pourtant j’ai toujours le sentiment de t’avoir près de moi. Chaque fois que je me retourne, je te cherche du regard et mon palpitant s’affole puisque tu n’es pas là. Mais où es-tu ?
Je me souviens de cette matinée.
Un jour parmi tant d’autres où je m’étais levée dans l’unique but de te retrouver.
Toi, ton corps, tes yeux.

Absent. Le mot a rebondi en moi comme une bille dans un flipper.

Quelque chose me soufflait que ce n’était pas normal. Absent n’est pas
un de tes mots, Absent n’est pas ton habitude, Absent est trop contre tes
principe, Absent n’est pas toi. Tu tiens trop aux études pour être Absent.
Je me demande qui chante ainsi. La voix est chaude, elle m’enveloppe, elle ressemble à la tienne, elle
s’adresse à moi. Je suis peut-être trop jeune pour choisir mais j’ai choisi de t’aimer. C’est idiot d’aimer, c’est comme faire des gâteaux. Ça prend longtemps et c’est jamais réussi. Les meilleurs pâtissiers doivent être des amoureux
transis. Suis-je transie ? Je ne pense pas puisque je rate mes gâteaux. Pourtant, quand tu en avais goûté un, tu avais dit que c’était délicieux. Le mot coulait dans ta gorge, il conservait la résonance Italienne, le petit accent que tu glisse dans chaque phrase. En disant ça, tu me mangeais des yeux et je me suis demandée si tu parlais vraiment du gâteau. Peut-être étais-tu transi, avant de disparaître… Mais où es-tu ?
Peut-être es-tu mort. Ou, agonisant dans un coin, tu me supplies de te rejoindre au Paradis, de t’accompagner de l’autre côté. Pour être sûr de ne pas faire le voyage tout seul, pour avoir quelqu’un à qui tenir la main. Dans les films, on part du principe qu’il faut « venger les morts », qu’un homme à l’agonie se doit de réconforter sa femme, ses amis. Un mourant doit faire comme si les autres devaient rester forts, comme s’ils devaient le laisser partir, comme si tout allait bien. Je n’aimerais pas me séparer de toi, un mort a le droit d’avoir peur, le droit de demander qu’on l’accompagne. En ce qui me concerne, ça ne posera pas de problème.
Ouais, un suicide Rock qui se jette d’un pont, en mal de toi. Je me demande si l’eau est froide, si j’aurais le sentiment de mourir de froid, de peur ou encore d’amour. On m’a dit un jour que si la chute est suffisamment longue, théoriquement, le sauteur meurt d’une crise cardiaque bien avant de toucher le sol, et, par conséquent, il ne sent rien. Il y a des rochers en bas, c’est peut-être comme ça que je vais mourir ; fracassée sur un énorme caillou. C’est assez effrayant quand on y pense, je risque de souffrir atrocement. Je n’ai même plus envie de sauter et puis, brusquement, je repense à toi. Seul, tes mains, ton corps, ton sourire. Je repense au mal que ça me fait de ne pas t’avoir près de moi, de ne pas te voir à chaque fois que je me retourne…
Mon amoureux transi, ma flamme inavouée, le soleil de ma nuit… Où es-tu ? Je vais le faire, je vais enjamber cette barrière et je vais aller te retrouver. Il y a de la pluie dans mes yeux, de la douleur dans mon sourire. Une dernière fois, je vais me retourner et, comme tu ne seras pas là, je vais sauter.
Je n’y vois plus rien mais je sens tes mains sur mes yeux. Je me retourne. Où étais-tu ? J’ai toujours les yeux embués mais les larmes sont un arc-en-ciel de soulagement. Je te vois, toi, ton corps, tes mains, tes yeux, ton torse. Mon amoureux transi, silencieux, inavoué, ensoleillé. Et je te sens aussi, ta bouche, ton parfum, ta
respiration… L’amour, c’est comme un gâteau, ça prends du temps et ça rate mais l’étape de la cuisson est vraiment une expérience …

j'ai trouvé ça super. c'est bien fait, t'as du talent. rien à dire que bravo

Merci

d'habitude je chipote sur les textes des gens, mais là j'ai rien d'autre à dire que

Alors je prends le avec un plaisir non dissimulé Mais d'habitude je n'écris pas comme ça, là j'étais inspirée pour une raison inconnue ^^.

...
Non, mais franchement ...
C'est quoi de ça !!!
Pfff, mais des textes comme ça c'est vraiment scandaleux,
Non, mais vraiment, pense aux autres !
Enfin... Pense à moi qui fait vraiment des textes, qui ... frôlent... qui chutent, qui creusent, qui ... sont pas grand chose ...

BRAVO, c'est vraiment, mais vraiment bien écris. Mais as-tu bien 15ans ?

c'est la question qu'on se pose quand on voit de pareilles perles, hein?

Ouais mais carrément, depuis tout à l'heur j'essaye d'écrire ... quoi, une phrase, mais j'ai l'impression que le seul faite que je mette "je", c'est déjà nul. Alors, après je me la joue grand écrivain que je déteste, genre Balzac, avec un grande phrase nominal de 10 lignes avant de mettre le verbe, mais là aussi, ça le fait pas du tout -_-"
Enfin, bref, j'ai du boulot -_-'

Désolée je vais aller m'enterrer . J'en ai écrit une autre qui ressemble un peu, je la posterais si vous voulez. Toujours rien à dire ?

Oui j'ai bien 15 ans ^^

Rien à dire non plus, parfait pour moi ! La paranoïa qui découle d'une banale absence, jusqu'au point d'envisager une issue fatale, est très bien menée... Puisse l'inspiration de cette raison inconnue se renouveler, encore et encore...

J'ai bien aimé c'est le titre qu'est un peu C**

J'ai accroché même s'il y a pas mal de répétitions. Et le titre colle bien ^^

Hihi, merci beaucoup .

Mais le titre c'est pas moi qui l'ai trouvé, c'est David Bowie

Marie Fontaine : Merci mais comme je ne sais pas d'où elle vient, renouveler mon étrange inspiration sera difficile

Merci mais comme je ne sais pas d'où elle vient, renouveler mon étrange inspiration sera difficile

suffit d'écouter ta petite voix

A d'accodrd alors dans ce cas la exuse moi

Extialis : Je vais suivre tes conseils et tenter de recommencer ça. Sinon, toujours rien à dire ?

Margaux : Pas grave