The sky is red

The sky is red

Yeah je viens de m'acheter des nouvelles chaussures bleues, elles sont réellement classes. Je ne les ai pas achetées chères en plus, avec cela je vais faire sensation amigo héhé. Je rentre chez moi après cette superbe affaire chaussuressque et je décide de les réessayer. Rien à dire, elles me vont comme un gland heu...comme un gant pardon.

Une voix retentit au loin: "Elles sont schtroumpfement belles tes chaussures, je les schtroumferais bien tiens"

Qu'est-ce donc que ça? Je regarde autour de moi et j'entends.

"Regarde plus bas, tu es schtroumpfement grand mon vieux"

Heu, non je ne vois pas deux nains bleus ressemblant à des schtroumpfs et non ils ne me parlent pas!!! Retourne à ton essayage mon ami, tu as assez dormi, tu ne te drogues pas, tu ne bois pas, TOUT EST NORMAL.

"Hé!! file nous tes chaussures, nous schtroumpferons avec, allez!"

Je me retourne: "Dégagez saloperies de schtroumpfs, dégagez, vous n'existez pas"

Hop, ils ont disparu, ouf....Quelques minutes plus tard....

"Monsieur le géant vous n'avez pas schtroumpfé à notre requête, nous sommes dans l'obligation de vous schtroumpfer jusqu'à schtroumpf s'en suive"

Je baisse le regard et que vois-je? Le grand schtroumpf (il est petit mais c'est le grand schtroumpf, celui avec sa barbe et son bonnet rouge), il y a même le schtroumpf raleur (moi j'aime pas tes chaussures), le schtroumpf enflure (sale enflure de géant), le schtroumpf bourré (hughh beelllee shoes), le schtroumpf cul-de-jatte (donne moi une chaussure que je la mette sur mon moignon) j'en passe et des meilleurs.

Ils sont des milliers, des milliers de schtroumpfs, des milliers!!!

Grand schtroumpf: "Schtroumpfez-vous vos chaussures ou non?"

Moi: "Schtroumpf ta mère, ouais!"

Grand schtroumpf: "Dans ce cas, schtroumpfez-le les gars"

Haaaaaa, ils m'attaquent, ils sont petits mais en nombre. Je me retrousse les manches, je shoote, je frappe, j'écrase, je lamine tout ces nains. A tel point qu'une purée bleue éclabousse, gicle et me colle à la peau. Petit à petit, j'en viens à bout. Il n'en reste qu'une poignée. Plus que deux! Ha ça y est le boulot est terminé, je suis épuisé. Avec cette purée bleue collée au corps, on pourrait m'appeler le grand schtroumpf héhé.

La porte s'ouvre et ma compagne rentre: "Ha chéri tu as repeint la pièce en bleu, c'est assez moche je dois dire et c'est quoi cette tâche rouge sur le mur?"

Moi: "Heu ça c'est le grand schtr....hé tu as vu mes nouvelles chaussures elles sont schtroumpfement classes pas vrai?"

Elle me regarde bizarrement et d'un air indigné!

Enflures de schtroumpfs!!!!!!!!!

Excellent vraiment, c'est le genre d'humour qui me fait bien rire tellement c'est con et décalé

Merde, je voulais écrire de la grand littérature, fait chier!

Ah ah !! Décalé est bien le mot pour ton écrits !! ^^ Rien à redire, tout sonne parfaitement à mon oreille, de la grande littérature, ça va sans dire !!

J'ai ça aussi, pas la même chose

Alone everybody is alone

Ce n'est pas ma faute, non, ce n'est pas ma faute. J'étais là, je me promenais, je n'étais pas en forme, c'est sûr. J'avais un peu bu, ça aussi c'est sûr. Puis, j'avais oublié de prendre mes cachets. Mais bon, si on ne peut même plus être tranquille! Je n'y peux rien moi. Tu ne t'imagines pas toi. J'étais là dans les bois et je rencontre ce couple. Il n'avait rien à faire là, c'est mon bois. Je m'y suis mis dedans. Je suis allé vers eux pour leur demander de partir. "Allez allez, partez, vous n'avez rien à faire ici!" Ils n'ont rien voulu entendre, ils se sont même moqués de moi et sont restés à se promener, là, en rigolant bêtement.


Alors moi, je me sentais mal. J'ai été obligé, obligé, vous m'entendez. Je suis allé dans ma cabane, j'y ai pris mon marteau. Vu qu'ils n'étaient pas trop loin, je ne me suis pas encombré de la scie à métaux. Ha, je me sentais déjà mieux. Les outils me réconfortent vous savez. Leur présence m'adoucit, je me sens léger, je me sens bien. Je partis retrouver le couple en criant "partez, partez". Mais c'était trop tard, quand c'est ainsi je ne me contrôle plus. Le garçon était un bon gars. Il a essayé de me mettre par terre pour protéger sa copine mais c'est lui qui a fini à terre. Je peux affirmer qu'il y restera longtemps, très longtemps. Pour la fille, c'est moi qui suis resté longtemps, très longtemps avant... de...l'étrangler.


Voilà, le mal est fait. Ils sont morts ensemble, c'est déjà ça. Puis, ce n'est pas de ma faute. Je les avais prévenus. Je n'avais plus de médicaments, plus rien, que pouvais-je faire? Rien! A quoi bon penser encore à tout cela? Il y en a déjà eu tant d'autres vous savez. Ils iront eux aussi rejoindre ceux déjà présents au fond de l'étang.


Mais chuttt...ce petit secret reste entre nous, n'est-ce-pas? Tu ne voudrais pas finir comme eux, je suppose? Non, tu as trop peur. Je te comprends. J'ai tellement d'outils et si peu de travail. Je m'ennuie tellement. Je n'ai que cette voix dans la tête comme présence, elle est ma seule amie. Oui, c'est vrai, tu as raison. Il y aussi mes victimes dans l'étang mais chuttt...je t'ai averti, ce petit secret reste entre nous. Tu ne voudrais pas, toi aussi, finir lesté au fond de l'étang? Hein mon petit?

Beaucoup moins drôle, tout à coup... Mais terriblement bien décrit ! Petit bémole, je dirais, c'est qu'on s'attendait déjà à ce qu'il se passe un drame, qu'il les tue... Mais sinon, rien à dire. C'est intéressant d'être dans le tête du tueur.