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Julia (début)

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Le Boiteux
Margaux1999
Emera
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Message par Emera Sam 3 Mai - 9:00

Petit début de nouvelle, je ne sais pas si je vais le continuer... 
Bonne lecture et ne vous retenez pas sur les critiques Smile


Il est tard, beaucoup trop tard pour trainer dans les rues.
Pourtant Julia est là. Elle marche, lentement, doucement, pas à pas, avançant sur les pavés. De temps en temps, elle redresse légèrement la tête, elle regarde les grandes maisons de briques, elle s’arrête, elle écoute le bruit des volets contre les quels le vent souffle doucement. C’est un vent tiède, un vent d’été, peut être un alisée ou un zéphir. Après tout qu’est ce qu’elle en sait ? Elle n’est pas météorologue. Elle baisse la tête, et repart. Sur le rebord d’une fenêtre, elle hûme un parfum de basilique, au pas d’une porte un chat gris dort, elle se penche et le caresse. Il ronronne de contentement. Elle s’asseoit quelques minutes et respire l’air pur de la nuit. Elle en a assez de la chaleur de la journée. Julia inspire à pleins poumons cet air frais. Elle se relève et continue sa route. Elle entend quelques chiens aboyer. Une fenêtre est ouverte, Julia n’est pas mal élevé, elle est curieuse. Elle se penche donc à la fenêtre et vois une petite fille endormi . Elle se relève et reprend sa marche monotone.
Le bat de sa chemise blanche vole sur son bassin, la ceinture qui devait la retenir pend à sa main. Son long jupon noir bordé de dentelle se mout au grès de ses longues jambes qui avances. Ses sandales offres un claquement régulier sur la route déserte. Ses cheveux jais, retenus en un chignon ébourrifé, balancent de droites à gauches à mesure qu’elle avance. Ses yeux noirs sont impassibles, encadrés de cils maquillés d’un mascara gris souris. Ses lèvres rose et charnues tranchent avec sa peau d’albâtre. Ses longs doigts, fins et propres, se finissent en une manucure impeccable. Sa taille fine et gracieuse la met en valeur, mais elle ne l’aime pas. Elle se trouve trop maigre. Ses amies ne la comprennent pas, d’ailleurs.
Julia tourne sur sa droite, elle passe devant un restaurant de touriste. Il est fermé. De toute façon elle n’a pas faim. Elle continue sa route, d’un pas monotone, pas triste, monotone. Elle ne sourit pas, elle ne pleure pas, elle n’affiche aucune émotion. Elle doit penser. Julia s’arrête à nouveau, elle lève la tête, et pose ses yeux sur le ciel. Il est noir, d’un noir constellé de blanc.
Dans la pénombre de la rue, Julia ert, elle ne sait pas vraiment ce qu’elle fait là. Elle admire sa ville, faite de brique et de pavés. Elle passe devant les café et les glaciers juste pour sentir l’odeur de la nourriture. Elle s’ennuie.
Elle arrive sur une grande place. A sa gauche, un petit parc bordé d’arbres. Ce parc est sombre, peut acceuillant. A sa droite, une grande église, la tour est haute surmonté d’une fléche. Faite de pierres et de briques rouges, elle ne posséde qu’une nef. Pas de bas-côté, pas d’arcs-boutants, juste un nef, un cœur et deux ailes.
Julia gravit le parvit de l’église. Elle remet sa ceinture, et pousse la porte. Un grincement sourd et grave se laisse entendre.
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Message par Margaux1999 Sam 3 Mai - 9:46

J'aime bien, tu ne décris pas trop et moi j'adore quand il n'y a pas beaucoup de description. J'attends la suite Smile
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Message par Emera Sam 3 Mai - 10:08

Merci Margaux, contente que ça te plaise, je ne suis pas non plus une grande fan de la longue et ennuyante  description Very Happy 
La suite est en cours, je pense la mettre soit ce soir soit lundi Wink
Emera
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Message par Margaux1999 Sam 3 Mai - 10:11

Cool, tu es en vacances?
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Message par Emera Sam 3 Mai - 10:28

Oui je rentre chez moi demain et reprend lundi Smile
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Message par Margaux1999 Sam 3 Mai - 12:23

Ah, moi je reprends dans une semaine Smile
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Message par Le Boiteux Sam 3 Mai - 13:39

Eh ben il y a beaucoup d'amélioration par rapport à ce que j'avais lu, je trouve. Rien que pour ça bravo^^ Encore quelques soucis de grammaire (surtout l'accord des participes passés), mais sinon y'a beaucoup de progrès de fait.
Le seul truc qui m'a un peu gêné au niveau de la lecture, c'est surtout dans le premier paragraphe, où il y a beaucoup de virgules. ça pousse à une lecture rapide (je pense), et c'est pas du tout adapté à la situation. Mais je pense que c'est dû au fait qu'au départ t'as certainement cherché à beaucoup travailler tes phrases, et qu'ensuite tu as simplement laissé coulé. En bref, écrit, comme vers la fin, et pas comme vers le début ;P
Et puis pense à utiliser les points-virgules, les mises entre tirets (je sais pas comment ça s'appelle ; des parenthèses à anglo-saxonne ?). Quelques passages où ça aurait pu servir. En tout cas continue comme ça, ça devient vraiment agréable à lire.
Le Boiteux
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Message par Emera Ven 9 Mai - 18:47

Merci beaucoup Le Boiteux ! ça me fait vraiment plaisir de recevoir des compliments de toi Smile Je vais relire mon début et regarder pour les virgules, effectivement j'ai commencé par vouloir travailler mes phrases et ensuite je me suis laissé emporter. Le passé composé est effectivement un temps que je n'aime pas trop (11 en dictée aï.. aï..). Les points virgules et les mises entre tirets je ne sait jamais comment ni ou les mettre... Au passage, un auteur anglophone que j'aime beaucoup, John Flanagan (l'Apprenti D'Araluen) utilise des parenthèses à anglo-saxonne à toutes les sauces, parfois on s'y perd...
Mais utilisées comme il faut je suis sûre de pouvoir en faire bonne usage !
Je finis la correction de la suite, en surveillant les virgules et en essayant d'ajouter d'autres ponctuations.

J'ajoute que je suis fière de moi car depuis que j'ai commencé à écrire (et ça fait loin...) je voulait réussir à écrire un texte qui ne contenait pas que des dialogues (oui, parce que moi, mes textes quand j'étais petite contenaient deux pages de bonjour-au revoir) et enfin j'arrive à faire un texte qui ne vas pas plus vite que la musique, enfin je prend mon temps ! Alléluia ! XD

Peut être qu'un jour je posterai un de mes premiers textes...
Emera
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Message par Emera Sam 10 Mai - 6:29

Voila la suite, je ne suis pas sûre d'avoir utilisé d'autre ponctuation que les points et les virgules ...
Le début est toujours un peu trop virguliet (j'invente des mots x)) mais je n'arrive pas à tourner mes phrases autrement, j'essayerai un jour où je serai plus inspiré...

Julia gravit le parvis de l’église. Elle remet sa ceinture, et pousse la porte. Un grincement sourd et grave se laisse entendre.
Elle se signe et traverse la nef. Elle regarde les tableaux, les admire, depuis son enfance elle les regarde, elle les connaît par cœur. Elle va s’asseoir, elle attend quelques secondes. Elle s’agenouille, ferme les yeux et respire. Elle croise ses doigts et prit. Elle reste là, immobile. Elle croit, en quelque chose d’infondé, oui, mais elle croit. On pourrait l’admirer pour sa piètée. Mais elle croit. Elle croit juste nous dirait-elle, humblement.
Soudain, elle tremble. Elle est secouée de petits sanglots. Des sanglots purs et doux, -mais pas triste-. Son visage calme et serein est toujours là, mais les larmes coulent. Gouttes par gouttes, régulière, tout est régulié chez elle. Elle se relève enfin, les joues et les mains humides. Elle remercit dieu, son protecteur qui veille sur elle. On pourrait lui demander : pourquoi veillerait-il sur toi ? Et non pas sur un autre ? Elle nous retorquerait : car dieu est nous, et dieu nous aime, et dieu veille sur chacun des hommes qui l’aime.
Elle sort une pièce,  et la glisse dans une caisse de bois sombre. Elle prend un cierge et l’offre à Saint-Michel. Elle pleure toujours. Elle n’a pas envie d’arrêter. Cela lui fait du bien, de libérer sa peine. Au fond, pourquoi devoir se retenir ? Pourquoi devoir cacher ses sanglots ?  Cela ne sert à rien. Les sentiments sont là pour qu’on les montre, pour que l’on s’en serve et pour que l’on vive. La vie sans sentiments ne serait-elle pas fade ? Si.
Elle marche dans l’église, jouant avec les cartes et chapelets mis en vente pour les touristes, carressant le mur froid, admirant les sols de marbre blanc et noir. Elle sent les roses blanches qui ont été déposé par les sœurs sur l’autel. Mais elle pleure toujours.
D’un revers de la manche elle séche ses joues. Mais une larme revient, une gouttes de pluie bien peu rafraichissante.
Elle a envie de rester, de continuer à penser, sans contrainte et bornes. Elle s’asseoit en tailleur sur le sol. Et pense. Elle pense, en respirant cet air frais, cet air saint. Cet air qui lui avait manqué dans la chaleur de la journée. Elle ferme les yeux, lentement. Ses cils se refermant sur ses pupilles comme ont referme une boite à bijoux. Elle s’endort, sans se presser. Qu’elle soit dans une église ou dans sa chambre, qu’est ce que ça change ? Elle doit dormire et elle sait que sous le regard bienveillant de dieu, elle dormira mieux. Alors elle s’endort en pensant à ce qui lui était arrivé. Car Julia endure la plus grande des peines. Perdre sa mère.
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Message par Caelys Sam 17 Mai - 20:12

Salut !
Déjà, j'adore ton histoire, je trouve ça bien écrit. Pour le début trop chargé de virgules, là :
Elle remet sa ceinture, et pousse la porte. Je trouve qu'elle est inutile.
Elle regarde les tableaux, les admire,... Pareil je remplacerais la virgule par un "et" ou "puis" enfin je sais pas trop mais je trouverais un mot pour lier les deux parties.
Je trouve aussi que dans cette phrase il y a une répétition de "regarde". Je ne sais pas si c'est voulu mais moi ça m'a fait tiquer. (Pareil pour supprimer une virgule tu peux dire : elle les regarde et les connait par coeur).
Après c'est un avis personnel et un (petit) conseil de débutante. A toi d'en faire ce que tu veux. Wink
Bref sinon j'adore même si c'est triste, j'accroche bien. Smile

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Message par Le Boiteux Sam 17 Mai - 22:00

Trop de virgules ? Nan je trouve pas. Du moment que le flot n'est pas haché y'a pas de problème. Je trouve que t'as imprimé un bon style à ce texte là ; c'est dynamique et assez prenant. Les points d'interrogation les deux-points sont des signes de ponctuation, donc tu as utilisé autre chose que des virgules. Et ça rend pas mal.
  Le seul gros problème, c'est qu'il y a trop de Elle. Y'en a toute les phrases, et ça donne une lourdeur pas possible au texte. Je sais que la répétition est une figure de style quand c'est bien utilisé, mais là non. La répétition n'est pas justifiée et il y en a beaucoup, beaucoup, beaucoup trop. Corrige ça et t'obtiendras quelque chose de bien bien mieux.
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Message par Emera Dim 18 Mai - 10:56

Caelys : Tous les conseil sont bon à prendre Wink  Je suis heureuse que cela t'ai plus ! Je suis débutante aussi alors ce n'est pas grave.

Le boiteux : Effectivement le surplus de "elle" m'a déjà dérangé, mais j'ai choisis de le laisser car je ne trouver pas d'autre chose (heureusement j'en ai trouvé !). 

Merci beaucoup à vous deux, je corrige ça et écrit la suite cette après-midi !
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Message par Le sombre minuit Dim 18 Mai - 11:04

Il est tard, beaucoup trop tard pour trainer dans les rues.
Pourtant Julia est là. Elle marche, lentement, doucement, pas à pas, avançant sur les pavés. De temps en temps, elle redresse légèrement la tête, elle regarde les grandes maisons de briques, elle s’arrête, elle écoute le bruit des volets contre lesquels le vent souffle doucement. C’est un vent tiède, un vent d’été, peut être un alizé ou un zéphyr. Après tout qu’est ce qu’elle en sait ? Elle n’est pas météorologue. Elle baisse la tête, et repart. Sur le rebord d’une fenêtre, elle hume (je ne crois pas qu'il y ait un accent circonflexe sur le u) un parfum de basilique, au pas d’une porte un chat gris dort, elle se penche et le caresse. Il ronronne de contentement. Elle s’asseoit quelques minutes et respire l’air pur de la nuit. Elle en a assez de la chaleur de la journée. Julia inspire à pleins poumons cet air frais. Elle se relève et continue sa route. Elle entend quelques chiens aboyer. Une fenêtre est ouverte, Julia n’est pas mal élevée, elle est curieuse. Elle se penche donc à la fenêtre et voit une petite fille endormie. Elle se relève et reprend sa marche monotone.
Le bat de sa chemise blanche vole sur son bassin, la ceinture qui devait la retenir pend à sa main. Son long jupon noir bordé de dentelles (je ne pense qu'on doit mettre un "s") se mout (s'il s'agit du verbe "mouvoir" c'est se meut) au gré (le grès est une roche, apparemment, on dit "au gré de" pour l'expression) de ses longues jambes qui avancent. Ses sandales offrent un claquement régulier sur la route déserte. Ses cheveux (de) jais, retenus en un chignon ébourrifé, balancent de droites à gauches à mesure qu’elle avance. Ses yeux noirs sont impassibles, encadrés de cils maquillés d’un mascara gris souris. Ses lèvres rose et charnues tranchent avec sa peau d’albâtre. Ses longs doigts, fins et propres, se finissent en une manucure impeccable. Sa taille fine et gracieuse la met en valeur, mais elle ne l’aime pas. Elle se trouve trop maigre. Ses amies ne la comprennent pas, d’ailleurs.
Julia tourne sur sa droite, elle passe devant un restaurant de touriste. Il est fermé. De toute façon elle n’a pas faim. Elle continue sa route, d’un pas monotone, pas triste, monotone. Elle ne sourit pas, elle ne pleure pas, elle n’affiche aucune émotion. Elle doit penser. Julia s’arrête à nouveau, elle lève la tête, et pose ses yeux sur le ciel. Il est noir, d’un noir constellé de blanc.
Dans la pénombre de la rue, Julia erre, elle ne sait pas vraiment ce qu’elle fait là. Elle admire sa ville, faite de briques et de pavés. Elle passe devant les cafés et les glaciers juste pour sentir l’odeur de la nourriture. Elle s’ennuie.
Elle arrive sur une grande place. A sa gauche, un petit parc bordé d’arbres. Ce parc est sombre, peu (attention, avec un "t", c'est évidemment le verbe pouvoir) acceuillant. A sa droite, une grande église, la tour est haute surmontée d’une flèche (accent grave pour flèche). Faite de pierres et de briques rouges, elle ne posséde qu’une nef. Pas de bas-côté, pas d’arcs-boutants, juste une (boire ou conduire, il faut choisir, masculin ou féminin, aussi. C'est bien féminin ^^) nef, un cœur et deux ailes.
Julia gravit le parvis de l’église. Elle remet sa ceinture, et pousse la porte. Un grincement sourd et grave se laisse entendre.

Julia gravit le parvis de l’église. Elle remet sa ceinture, et pousse la porte. Un grincement sourd et grave se laisse entendre.
Elle se signe et traverse la nef. Elle regarde les tableaux, les admire, depuis son enfance elle les regarde, elle les connaît par cœur. Elle va s’asseoir, elle attend quelques secondes. Elle s’agenouille, ferme les yeux et respire. Elle croise ses doigts et prie (prie : prier. prit : prendre). Elle reste là, immobile. Elle croit, en quelque chose d’infondé, oui, mais elle croit. On pourrait l’admirer pour sa piété. Mais elle croit. Elle croit juste nous dirait-elle, humblement.
Soudain, elle tremble. Elle est secouée de petits sanglots. Des sanglots purs et doux, -mais pas triste-. Son visage calme et serein est toujours là, mais les larmes coulent. Gouttes par gouttes, régulières, tout est régulier chez elle. Elle se relève enfin, les joues et les mains humides. Elle remercie dieu, son protecteur qui veille sur elle. On pourrait lui demander : pourquoi veillerait-il sur toi ? Et non pas sur un autre ? Elle nous retorquerait : car dieu est nous, et dieu nous aime, et dieu veille sur chacun des hommes qui l’aime.
Elle sort une pièce,  et la glisse dans une caisse de bois sombre. Elle prend un cierge et l’offre à Saint-Michel. Elle pleure toujours. Elle n’a pas envie d’arrêter. Cela lui fait du bien, de libérer sa peine. Au fond, pourquoi devoir se retenir ? Pourquoi devoir cacher ses sanglots ?  Cela ne sert à rien. Les sentiments sont là pour qu’on les montre, pour que l’on s’en serve et pour que l’on vive. La vie sans sentiments ne serait-elle pas fade ? Si.
Elle marche dans l’église, jouant avec les cartes et chapelets mis en vente pour les touristes, carressant le mur froid, admirant les sols de marbre blanc et noir. Elle sent les roses blanches qui ont été déposé par les sœurs sur l’autel. Mais elle pleure toujours.
D’un revers de la manche elle séche ses joues. Mais une larme revient, une goutte (pas de "s", il n'y a qu'une goutte) de pluie bien peu rafraichissante.
Elle a envie de rester, de continuer à penser, sans contrainte et borne. Elle s’assoit (elle s'assied ou elle s'assoit) en tailleur sur le sol. Et pense. Elle pense, en respirant cet air frais, cet air saint. Cet air qui lui avait manqué dans la chaleur de la journée. Elle ferme les yeux, lentement. Ses cils se refermant sur ses pupilles comme ont referme une boîte (accent circonflexe, c'est tout ^^) à bijoux. Elle s’endort, sans se presser. Qu’elle soit dans une église ou dans sa chambre, qu’est ce que ça change ? Elle doit dormir et elle sait que sous le regard bienveillant de dieu, elle dormira mieux. Alors elle s’endort en pensant à ce qui lui était arrivé. Car Julia endure la plus grande des peines. Perdre sa mère.

Voilà. J'espère que cela t'aidera. La plupart du temps, ce sont des fautes d'inattention. Néanmoins, je vais te dire que j'ai beaucoup aimé ce que tu as écris. L'émotion y est palpable, ce détachement de la vie, qui est si propre à cette sensation de vide que provoque le décès d'un proche. Et ces pleurs qui ne coulent que parce qu'elles doivent couler. J'ai trouvé ça vraiment beau, les virgules donnent un rythme à la lecture.
Il y a peut-être trop de elle et parfois des virgules un peu étranges, mais je n'ai pas osé toucher la construction. J'ai certainement dû oublier quelques fautes, parce que je ne suis pas une flèche non plus... alors bon, ce ne sont que des corrections pour t'aider à progresser (parce que sincérement, tu es largement sur la bonne voie !).

Merci pour ce texte.
Le sombre minuit
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Message par Emera Dim 18 Mai - 11:27

Merci beaucoup le sombre minuit ! Merci beaucoup aussi pour la correction ! J'ai récherché à pouvoir transcrire le vide que l'on éprouve quand on perd quelqu'un et tu l'a lu, alors je suis super contente ! Les elle sont en cours de suppression ( j'ai voulu écrire suprimation mais je me suis dit non Very Happy). 
Encore merciii ! 
De rien pour ce texte, c'est un plaisir d'écrire et encore plus de recevoir des compliments
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Message par Le sombre minuit Dim 18 Mai - 12:41

Mais de rien, c'est un plaisir de commenter, ce que vais pouvoir faire pendant quelques temps dans les semaines à venir, étant enfin libéré de la première année du master, ne devant "que" rendre mon mémoire.
Si je t'ai fais plaisir, alors crois bien que cela me rend heureux. ^^
Le sombre minuit
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Message par Emera Dim 25 Mai - 6:37

Date de publication non respecté car angoisse de la page blanche -_-
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Message par Emera Jeu 29 Mai - 6:14

Bonjour à tous ! Voici la suite de mon texte, longue à venir je sais mais l'angoisse de la page blanche était là. J'ai donc décidé d'attendre d'avoir de l'inspiration plutôt que d'écrire n'importe quoi. Je sais que le corrigé n'est pas finis et qu'il reste certainement plein de fautes, mais pour tout vous dire j'étais tellement heureuse d'avoir enfin trouvé la suite que je voulais vous la faire partager ! N'hésitez pas à critiquer ça ne me dérange pas (tant que s'est fondé). 
Bonne lecture.



Julia ouvre les yeux. Une douce lumière blanche éclaire son visage.Son champs de vision s’ouvre sur des bancs de bois. Le contact du marbre froid la ramène à la réalité. La jeune femme s’était endormie dans un lieu saint ! Quelle honte ! Comment avait elle put se laisser aller ? Elle se frotte les yeux pour chasser le sommeil et se lève. Elle regarde autours d’elle et cherche la cause de son étourderie. La jeune femme est perdue, elle ne sait plus trop pourquoi elle est ici. Alors elle se lève. Les vitraux colorés l’aveugle. Elle est triste, mais sa peine est comme sourde, comme une blessure qui ne guérira plus jamais. Julia n’a qu’une envie : pleurer. Mais pleurer pour quoi ? 
La jeune femme ne le sait plus, mais cette peine irréversible, que seul le temps fermera, c’est celle de voir quelqu’un mourir. Le sommeil a chassé cette idée de l’esprit de Julia, mais la douleur, elle, est toujours là.
 Elle sort de l’église et aperçoit une dame en noir. Comme un coup de tonnerre qui déchire le ciel, la journée d’hier lui revient. Ses lèvres tremblent légèrement, comme si elle murmurait une prière. Des larmes coulent, seules. Elles n’ont besoin d’aucun esprit pour exister. Elles doivent couler. Ces larmes sont là pour ça, pour soulager les peines amères. Julia pleure encore, elle est toujours devant la porte de l’église. Immobile, tel une statue. Soudain, elle sursaute. Peut être une voix l'a t'elle guidé ? La jeune femme avance d'un pas hésitant, puis s'engage. Elle descend la rue, tourne, marche, tourne à gauche, prend un passage. Elle accélère, cette énergie et cette volonté qui l'avait quitté hier revient en elle. Elle traverse une rue, puis court, court toujours plus vite. Cette jeune femme, qui semblait si impassible il y a quelques heures est maintenant pleine d’énergie. Mais de quelle énergie sagit-il ? Elle n’en a aucune idée. A ses côtés, les murs et les portes défilent, l’air chaud ne la touche pas. Les pavés sont sous ses pieds aussi lisses que du bitume. Elle qui hier, prenait son temps, court à en perdre l’haleine vers un lieu qu’elle seule semble pouvoir connaître. Dans sa course effrénées, les larmes tombent. Amères. 
Sont cœur souffre, d’une blessure irréparable. Julia doit courir.Elle ne sait pas pourquoi elle court, elle ne sait pas pourquoi elle a tant besoin de se diriger vers cet endroit.. Mais elle court, une voix antérieure lui dicte ce qu’elle doit faire. Complètement libre, son cœur s’égare . Les images défilent devant ses yeux. Les déjeuners en famille, les fêtes des mères, les disputes, les vacances, les secrets, tout reviens en elle. Ses souvenirs arrivent comme autant de nuages qui viennent former tempête. Julia arrive au bout d’une ruelle . Elle s’arrête en plein élan, sort ses clefs et ouvre sa porte. 
La Siennoise rentre dans sa maison de brique. Elle enlève alors sa ceinture, défait sa coiffure et déboutonne sa chemise. Autours d’elle chaque chose est à sa place. Une larme coule, sa mère était aussi ordonnée qu’elle. Elle marche dans la pièce et renverse une pile de livres. Dans la cuisine, un micro-onde vert est posé sur le plan de travail. Une larme coule, sa mère le lui avait offert. Sur une commode, un bijou. Une larme coule, Julia lui le lui avait secrètement emprunté lors de ses treize ans. Sur sa table de cuisine des CD sont renversés et éparpillés à terre. Arrivée dans sa chambre, elle tire brutalement ses couvertures et prend sa peluche. La jeune femme pose ce lapin bleu face à elle. Elle s’assoie sur sa coiffeuse et brosse ses cheveux. Lentement. Elle ne s’arrête plus. Elle brosse, brosse, brosse . Pour chaque longueurs, une larme coule. Elle effectue les mêmes gestes que sa mère avait fait seize ans durant.  Dans un coin de son miroir elle admire une photo, sa mère et elle sont assissent devant la même coiffeuse, et la mère brosse les cheveux de sa fille. Cette photo est belle, pleine de poésie. Le mur crème et la coiffeuse en vieux bois peint couleur amande font ressortir les cheveux de charbon des jeunes femmes. Une lumière douce et calme éclaire un côté de sa scène. Maintenant un flot de larme  coule sur les joues de Julia tandis qu’elle admire cette photo. Elle pense à sa mère, si douce et si gentille. Elle lâche la brosse, se lève et va s’étendre sur son lit. Elle pleure, inconsolable. Les larmes ne s’arrêtent plus. Aucun mouchoir n’est là pour les sécher, aucune manche ne les rabroue. Elle coulent, coulent. Intarissables, on ne peut plus les empêcher de souiller le visage de Julia. La pluie d’orage qui tambourine à sa fenêtre ne l’inquiète pas. 
Soudain, un grondement de tonnerre couvre ses gémissements, un éclairs zèbre le ciel et illumine la chambre. La jeune femme cri, elle a peur des orages. Son flot de larmes redouble. Elle bloque sa tête sous son oreiller pour ne plus entendre la tempête ni voir les éclairs. Elle pleure, les larmes ont inondés les draps de la jeune femme. Ses yeux sont rouges, brûlés par des larmes qui ne s’arrêtent plus. Le tonnerre gronde, un éclair illumine le ciel et la lumière coupe. Maintenant, la jeune femme hurle. Elle n’en peut plus. Son visage l’insupporte, sa peau est irritée par les larmes salés. Elles sont impitoyables. Elles laissent à vif la peau de la jeune femme. L’orage gronde toujours, le ciel est noir. La jeune femme a peur, elle a mal et elle ne supporte plus la perte de sa mère. Pourquoi ? Pourquoi tout doit s’acharner sur moi ? Crit-elle alors. Elle se lève et ouvre sa fenêtre. Elle s’avance vers sa fenêtre, son visage rouge et noyé par des larmes intarissables tremble. Sa tête est maintenant sous la pluie.




Voila Voila


Dernière édition par Emera le Dim 15 Juin - 10:02, édité 3 fois
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Message par Ans Lun 9 Juin - 21:52

Sa son charme. Paufine ton style, continue de travailler pour mieux le cerner, mieux le saisir, et par conséquent mieux l'exprimer Smile
On comprend pas toujours tout. La carte du "je-vais-pas-dire-grand-chose-pour-qu'il-comprennent-que-dalle" c'est bien, mais sa doit se travailler !
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Message par Emera Mar 10 Juin - 16:44

Merci, j'ai juste une question as tu lu le début du texte ? Very Happy
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Message par Ans Jeu 12 Juin - 19:10

Emera a écrit:Merci, j'ai juste une question as tu lu le début du texte ? Very Happy

Oui Wink
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Message par Emera Jeu 19 Juin - 14:07

Je sais que j'en demande un peu trop, mais voyant le peu d'avis que j'ai recueilli sur ce dernier extrait, est-ce que je dois continuer ?
Je me pose des questions vous savez ^_^, du genre : ça leurs à pas plu ? Il y a tellement de fautes d'orthographe qu'ils n'ont pas eu le courage de finir la lecture ?
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Message par Jafou Mar 18 Nov - 10:55

Il y a des redites et des maladresses, quelques lourdeurs (les "elle"), les fautes ont été signalées. La ponctuation est abondante mais ne me gêne pas. Le vide du au chagrin est bien rendu et ressenti, un peu long peut-être, il faudrait par moment condenser davantage ; éviter de retraiter plusieurs fois (trop de fois) le même thème sans y apporter beaucoup de modifications (en musique on appelle cela des variations). Globalement et pour 13 ans, c'est excellent. Continue, appliques toi, relis toi ; tu es en très bonne voie.
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Message par Emera Mer 10 Déc - 8:54

Merci beaucoup, j'avoue avoir abandonné ce texte depuis longtemps, mais en voyants tes avis et critiques je me demande pourquoi ne pas m'y remettre... J'ai du mal à finir mes textes (je ne sais pas si ça arrivera un jour) mais je vais tout de même essayer de le retravailler.
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