La saison des pluies
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Le Boiteux- Date d'inscription : 15/11/2013
Age : 33
Localisation : Picardie
Re: La saison des pluies
c'est beau... et triste
sur le fond :
Les jeunes filles dansaient et claquaient leurs talons sur les pavés battus par la pluie, faisant virevolter l'étoffe légère des jupes autours de leurs hanches. Elles souriaient et leurs yeux pétillaient ; l'air humide faisait boucler leurs longs cheveux. À l'abri sous le kiosque orné de guirlandes et de dentelles, les musiciens grattaient les cordes, frappaient les toiles et soufflaient les cuivres, ne lâchant pas les partitions du regard. Eux aussi s'amusaient, à faire bouger les joyeuses.
attention aux participes présents, ils sont lourds à lire (et répétition du verbe faire).
l'air humide peut juste "boucler les cheveux" et peut-être simplement couper la phrase pour éviter les participes présents comme par exemple : ".ils ne lâchaient pas les partitions du regard."
et : "Les jeunes filles dansaient et claquaient leurs talons sur les pavés battus par la pluie qui faisait virevolter l'étoffe légère des jupes autours de leurs hanches.
Les jeunes garçons restaient à l'écart, debout et alignés, battant la mesure du pied et du menton. Impatients, ils attendaient un signe, un geste ou un clin d'œil ; une manifestation quelconque d'attention, le signal qui les autoriseraient à rejoindre celle qui les invitait, si elle leurs plaisait. Car c'était la tradition, de laisser les jeunes filles choisir tout d'abord, puis de donner la tache aux jeunes garçons d'acquiescer ou de refuser. C'était ainsi que cela se passait, pendant la saison des pluies. Les histoires étaient faites pour ne durer que le temps d'une nuit, sans engagement ni assurance que le soir suivant, les couples seraient les mêmes.
sur le fond :
Les jeunes filles dansaient et claquaient leurs talons sur les pavés battus par la pluie, faisant virevolter l'étoffe légère des jupes autours de leurs hanches. Elles souriaient et leurs yeux pétillaient ; l'air humide faisait boucler leurs longs cheveux. À l'abri sous le kiosque orné de guirlandes et de dentelles, les musiciens grattaient les cordes, frappaient les toiles et soufflaient les cuivres, ne lâchant pas les partitions du regard. Eux aussi s'amusaient, à faire bouger les joyeuses.
attention aux participes présents, ils sont lourds à lire (et répétition du verbe faire).
l'air humide peut juste "boucler les cheveux" et peut-être simplement couper la phrase pour éviter les participes présents comme par exemple : ".ils ne lâchaient pas les partitions du regard."
et : "Les jeunes filles dansaient et claquaient leurs talons sur les pavés battus par la pluie qui faisait virevolter l'étoffe légère des jupes autours de leurs hanches.
Les jeunes garçons restaient à l'écart, debout et alignés, battant la mesure du pied et du menton. Impatients, ils attendaient un signe, un geste ou un clin d'œil ; une manifestation quelconque d'attention, le signal qui les autoriseraient à rejoindre celle qui les invitait, si elle leurs plaisait. Car c'était la tradition, de laisser les jeunes filles choisir tout d'abord, puis de donner la tache aux jeunes garçons d'acquiescer ou de refuser. C'était ainsi que cela se passait, pendant la saison des pluies. Les histoires étaient faites pour ne durer que le temps d'une nuit, sans engagement ni assurance que le soir suivant, les couples seraient les mêmes.
Plus loin, les hommes et femmes mures (mûrs) jouaient d'un rituel similaire, quoique bien moins déguisé de candeur. Là-bas, entre les tables chargées de nourritures et des (de) boissons, les lèvres et les langues se rencontraient au hasard ; les mains caressaient et pinçaient à l'aveugle, mais (pas utile) sans jamais se tromper.
Et la pluie arrosait tout ce monde, qui laissait l'eau se déverser partout sans rien protéger. Tout était trempé, si bien que l'on pouvait même voir les formes au travers des flanelles. Les rigoles glissaient sur les visages, le bruit des gouttes noyait la musique.
C'était comme ça, à la saison des pluies. Celle-ci ne durait qu'un mois de l'année, pendant lequel le déluge s'abattait sans jamais discontinuer. Un mois d'eau et de fête, qui ne s'arrêtait qu'une fois les nuages passés. C'était durant cette période qu'on fertilisait les sols et les femmes, qu'on vivait sans se soucier du niveau de la rivière ni de ce qu'il restait dans l'abreuvoir des chevaux. C'était la période durant laquelle on pouvait boire et gaspiller à l'envie, car l'eau ne pouvait se garder sans croupir. Alors l'on en profitait, avant que la grande saison sèche ne se montre plus avare. Chaque soir était une fête, et les habitants s'amusaient, buvaient, mangeaient et batifolaient trente et un jours entiers.
C'était comme ça, à la saison des pluies. Celle-ci ne durait qu'un mois de l'année, pendant lequel le déluge s'abattait sans jamais discontinuer. Un mois d'eau et de fête, qui ne s'arrêtait qu'une fois les nuages passés. C'était durant cette période qu'on fertilisait les sols et les femmes, qu'on vivait sans se soucier du niveau de la rivière ni de ce qu'il restait dans l'abreuvoir des chevaux. C'était la période durant laquelle on pouvait boire et gaspiller à l'envie, car l'eau ne pouvait se garder sans croupir. Alors l'on en profitait, avant que la grande saison sèche ne se montre plus avare. Chaque soir était une fête, et les habitants s'amusaient, buvaient, mangeaient et batifolaient trente et un jours entiers.
La tristesse était prohibée, pendant le mois de l'eau, car tout le monde se devait d'être heureux, avant que ne revienne le soleil et la morosité, le travail et l'ennuie (l'ennui). Mais la tristesse était prohibée aussi le reste de l'année, car la pluie ne devait pas être gaspillée ; pas même celle qui tombait des yeux.
J'aime la saison des pluies, car je peux enfin verser les larmes que je retiens depuis onze mois déjà, et je n'ai qu'à sourire pour qu'elles ne se voient pas.
voilà pour mon petit avis
Re: La saison des pluies
Merci de ton avis Extialis
J'ai modifié ce que tu m'as fais remarquer. En revanche je ne trouve pas que les participes présent alourdissent la lecture. Je trouve plutôt que ça dynamise un peu.
"Les jeunes filles dansaient et claquaient leurs talons sur les pavés battus par la pluie, faisant virevolter l'étoffe légère des jupes autours de leurs hanches" : ce sont les jeunes filles qui font virevolter les jupes en dansant. Si je remplace par "qui faisait", cela signifierait que c'est la pluie.
" C'était ainsi que cela se passait, pendant la saison des pluies. Les histoires étaient faites pour ne durer que le temps d'une nuit" : qu'est qui ne va pas avec le "faites" ?
J'ai modifié ce que tu m'as fais remarquer. En revanche je ne trouve pas que les participes présent alourdissent la lecture. Je trouve plutôt que ça dynamise un peu.
"Les jeunes filles dansaient et claquaient leurs talons sur les pavés battus par la pluie, faisant virevolter l'étoffe légère des jupes autours de leurs hanches" : ce sont les jeunes filles qui font virevolter les jupes en dansant. Si je remplace par "qui faisait", cela signifierait que c'est la pluie.
" C'était ainsi que cela se passait, pendant la saison des pluies. Les histoires étaient faites pour ne durer que le temps d'une nuit" : qu'est qui ne va pas avec le "faites" ?
Le Boiteux- Date d'inscription : 15/11/2013
Age : 33
Localisation : Picardie
Re: La saison des pluies
ben, y a beaucoup le verbe faire. dans un texte court, ça se voit.
pour les participes présents, je les chasses parce qu'antidote me dit que ça alourdit la lecture et c'est vrai que je trouve que quand il y en a de trop... c'est trop lol.
après, c'est ton texte, tu prends comme tu veux (c'est comme ça que je fais aussi : j'en prend et j'en laisse de ce que les lecteurs disent. mais ça fait réfléchir, c'est le but du jeu)
cela dit, j'ai beaucoup aimé ce texte. de la joie partout et cette fin en note de tristesse.
pour les participes présents, je les chasses parce qu'antidote me dit que ça alourdit la lecture et c'est vrai que je trouve que quand il y en a de trop... c'est trop lol.
après, c'est ton texte, tu prends comme tu veux (c'est comme ça que je fais aussi : j'en prend et j'en laisse de ce que les lecteurs disent. mais ça fait réfléchir, c'est le but du jeu)
cela dit, j'ai beaucoup aimé ce texte. de la joie partout et cette fin en note de tristesse.
Re: La saison des pluies
Oui, c'est vrai lol. Après je le reprendrai sans doute plus tard, c'est toujours mieux de laisser couler, on voit beaucoup plus ses erreurs en prenant du recul.
Pour le verbe faire c'est vrai qu'il y en avait quatre dans le premier paragraphe. Bon, j'en ai retiré un (pour les boucles des cheveux). Pour les autres, pour le moment je ne vois pas comment les enlever sans dénaturer la formulation de la phrase.
Encore merci
Pour le verbe faire c'est vrai qu'il y en avait quatre dans le premier paragraphe. Bon, j'en ai retiré un (pour les boucles des cheveux). Pour les autres, pour le moment je ne vois pas comment les enlever sans dénaturer la formulation de la phrase.
Encore merci
Le Boiteux- Date d'inscription : 15/11/2013
Age : 33
Localisation : Picardie
Re: La saison des pluies
Rouge --> fôtes
Vert --> ce qui m'a interpellé
Bleu --> répétitions
Pis comme d'hab, mon avis... bla bla... valeur ... bla bla (pis j'ai pas lu les commentaires d' Extialis, donc peut-être un peu les mêmes).
Avant de commencer, et donc avant que j'oublie, cette phrase m'a surpris :
Mais la tristesse était prohibée aussi le reste de l'année, car la pluie ne devait pas être gaspillée
Je la vois comme un paradoxe par rapport à tout ce qui est dit avant : l'insouciance de la pluie, du niveau d'eau dans les abreuvoirs, "on pouvait boire et gaspiller", etc. Du coup, ça m'a un peu décontenancé (mais rien de grave non plus).
Pour le reste, afin de ne pas faire un message interminable, je le fais dans un prochain message justement
Vert --> ce qui m'a interpellé
Bleu --> répétitions
Pis comme d'hab, mon avis... bla bla... valeur ... bla bla (pis j'ai pas lu les commentaires d' Extialis, donc peut-être un peu les mêmes).
Le Boiteux a écrit:Les jeunes filles dansaient et claquaient leurs talons sur les pavés battus par la pluie, faisant virevolter l'étoffe légère des jupes autours de leurs hanches. Elles souriaient et leurs yeux pétillaient ; l'air humide bouclait leurs longs cheveux. À l'abri sous le kiosque orné de guirlandes et de dentelles (me demande pas pourquoi, je trouve la phrase un peu lourde non pas en soi mais par rapport à cette légèreté et gaieté décrites avant --> Sous les guirlandes et les dentelles du kiosque...?), les musiciens grattaient les cordes, frappaient les toiles et soufflaient les cuivres, ne lâchant pas les partitions du regard. Eux aussi s'amusaient, à faire bouger les joyeuses.
Les jeunes garçons restaient à l'écart, debout et alignés, battant la mesure du pied et du menton (j'ai eu l'impression de voir des gars donner de grands "coups" de têtes pour battre la mesure --> "minorer", adoucir ou expliquer le "battant la mesure"...?). Impatients, ils attendaient un signe, un geste ou un clin d'œil ; une manifestation quelconque d'attention, le signal qui les autoriseraient (question : ça se rattache à "signal" ou à "signal + manifestation?) à rejoindre celle qui les invitait, si elle leurs plaisait. Car c'était la tradition, de laisser les jeunes filles choisir tout d'abord, puis de donner la tache (tâche) aux jeunes garçons d'acquiescer ou de refuser. C'était ainsi que cela se passait, pendant la saison des pluies. Les histoires étaient faites pour ne durer que le temps d'une nuit, sans engagement ni assurance que le soir suivant, les couples seraient les mêmes.Plus loin, les hommes et femmes mûres (mûrs, non?)jouaient d'un rituel similaire, quoique bien moins déguisé de candeur. Là-bas, entre les tables chargées de nourritures et de boissons, les lèvres et les langues se rencontraient au hasard ; les mains caressaient et pinçaient à l'aveugle, sans jamais se tromper.Et la pluie arrosait tout ce monde, qui laissait l'eau se déverser partout sans rien protéger. Tout était trempé, si bien que l'on pouvait même voir (deviner, non...?Ou alors moi je veux vraiment y aller à ce bal )les formes au travers des flanelles. Les rigoles glissaient sur les visages, le bruit des gouttes noyait la musique.
C'était comme ça, à la saison des pluies (ben ça me rappelle diablement la formule mise en bleu juste au-dessus, et du coup...). Celle-ci ne durait qu'un mois de l'année (inutile, non...--> ne durait qu'un mois, on comprend que c'est pour l'année... non?), pendant lequel le déluge s'abattait sans jamais discontinuer. Un mois d'eau et de fête, qui ne s'arrêtait qu'une fois les nuages passés. C'était durant cette période qu'on fertilisait les sols et les femmes, qu'on vivait sans se soucier du niveau de la rivière ni de ce qu'il restait dans l'abreuvoir des chevaux. C'était la période durant laquelle (je pense qu'il vaudrait mieux utiliser deux fois la même forule, non, en ajoutant un truc du style "aussi", "également", etc) on pouvait boire et gaspiller à l'envie (à l'envi), car l'eau ne pouvait se garder sans croupir. Alors l'on en profitait, avant que la grande saison sèche ne se montre plus avare. Chaque soir était une fête, et les habitants s'amusaient, buvaient, mangeaient et batifolaient trente et un jours entiers (pendant 31 jours, non?).La tristesse était prohibée, pendant le mois de l'eau, car tout le monde se devait d'être heureux, avant que ne revienne le soleil et la morosité, le travail et l'ennui. Mais la tristesse était prohibée aussi le reste de l'année, car la pluie ne devait pas être gaspillée ; pas même celle qui tombait des yeux.J'aime la saison des pluies, car je peux enfin verser les larmes que je retiens depuis onze mois déjà, et je n'ai qu'à sourire pour qu'elles ne se voient pas.
Avant de commencer, et donc avant que j'oublie, cette phrase m'a surpris :
Mais la tristesse était prohibée aussi le reste de l'année, car la pluie ne devait pas être gaspillée
Je la vois comme un paradoxe par rapport à tout ce qui est dit avant : l'insouciance de la pluie, du niveau d'eau dans les abreuvoirs, "on pouvait boire et gaspiller", etc. Du coup, ça m'a un peu décontenancé (mais rien de grave non plus).
Pour le reste, afin de ne pas faire un message interminable, je le fais dans un prochain message justement
Demi-Tour- Date d'inscription : 13/09/2011
Age : 51
Re: La saison des pluies
La saison des pluies... Ce titre m'a forcément interpellé vu qu'il s'agit d'une nouvelle de S. King (recueil : Rêves et Cauchemars), une de mes préférées, que je viens de relire en plus il y a quelques semaines en version intégrale (il existe un version courte). Voilà, c'était juste histoire de dire
Bon, pour en revenir au texte...
Dès les premiers mots, j'ai eu l'impression de voir une scène... au ralenti! Et ce, malgré la musique, les mouvements des filles, etc.
En fait, moi qui suis fan de Queen, j'ai revu l'espace d'un instant une partie du clip de Innuendo (si tu ne souhaites pas écouter la totalité de ce chef d'oeuvre (parole de fan ) file directement à 3mn, quand les villageois dansent):
Mais là où (à mon avis) c'est très intéressant, c'est que je trouve ce ralenti parfaitement adapté au texte et à la situation. J'ai eu l'impression de m'immerger dans les souvenirs d'une personne, ou dans sa mélancolie d'une insouciance passée, sa tristesse, autant de sentiments qui guident naturellement vers la dernière phrase.
Peut-être est-ce également dû à l'utilisation du passé dans la narration.
Enfin bon, bref, tu as compris
Bon, pour en revenir au texte...
Dès les premiers mots, j'ai eu l'impression de voir une scène... au ralenti! Et ce, malgré la musique, les mouvements des filles, etc.
En fait, moi qui suis fan de Queen, j'ai revu l'espace d'un instant une partie du clip de Innuendo (si tu ne souhaites pas écouter la totalité de ce chef d'oeuvre (parole de fan ) file directement à 3mn, quand les villageois dansent):
Mais là où (à mon avis) c'est très intéressant, c'est que je trouve ce ralenti parfaitement adapté au texte et à la situation. J'ai eu l'impression de m'immerger dans les souvenirs d'une personne, ou dans sa mélancolie d'une insouciance passée, sa tristesse, autant de sentiments qui guident naturellement vers la dernière phrase.
Peut-être est-ce également dû à l'utilisation du passé dans la narration.
Enfin bon, bref, tu as compris
Demi-Tour- Date d'inscription : 13/09/2011
Age : 51
Re: La saison des pluies
Merci Demi-Tour !
Je suis un grand fan de Stephen King mais j'ai jamais lu cette nouvelle là. Je me prendrai peut-être ce recueille quand j'aurai lu les livres qui dorment sur l'étagère (sac d'os, insomnie et les tommyknockers). Pour le moment ma nouvelle préférée c'est "L'excursion", dans le recueille "La Brume".
Sinon, pour la répétition de "c'était comme ça, à la saison des pluies", je l'avais fait exprès, pour insister sur la "nostalgie" du moment, l'attente de cette période de fête.
Et oui, on voit à travers les vêtements mouillés, pas besoin de deviner les formes. Parce c'était comme ça, à la saison des pluies. Moi aussi j'aimerais bien y aller à ce bal .
Je suis un grand fan de Stephen King mais j'ai jamais lu cette nouvelle là. Je me prendrai peut-être ce recueille quand j'aurai lu les livres qui dorment sur l'étagère (sac d'os, insomnie et les tommyknockers). Pour le moment ma nouvelle préférée c'est "L'excursion", dans le recueille "La Brume".
Sinon, pour la répétition de "c'était comme ça, à la saison des pluies", je l'avais fait exprès, pour insister sur la "nostalgie" du moment, l'attente de cette période de fête.
Et oui, on voit à travers les vêtements mouillés, pas besoin de deviner les formes. Parce c'était comme ça, à la saison des pluies. Moi aussi j'aimerais bien y aller à ce bal .
Le Boiteux- Date d'inscription : 15/11/2013
Age : 33
Localisation : Picardie
Re: La saison des pluies
J'ai beaucoup aimé le texte. Pas original, en soi, mais je le trouve bien écrit, et j'ai l'impression de voir la scène, ce qui est une bonne chose me concernant. Si je ne vois pas la scène, je me dis qu'il y a quelque chose qui ne me plaît pas (par exemple, je n'ai pas spécialement aimé La Modification, de Butor, et pourtant, j'ai vu toutes les scènes qu'il décrit, donc objectivement, c'est une bonne oeuvre, à mon humble avis ^^).
Enfin, je ne compare pas ton texte à La Modification (c'est complètement impossible qui plus est, étant donné que cela n'a rien à voir) mais je l'ai trouvé vraiment beau, et triste, comme le disait plus haut extialis.
ET tu as raison, laisse-le couler, ainsi, par la suite, tu rentreras dedans et tu pourras retravailler les parties qui te plaisent moins. Je suis cependant d'accord avec Demi-Tour pour "battre le mesure" et "sous les kiosques..." cela alourdit le texte au niveau de l'ambiance qu'il est censé représenter.
PS : j'adore également Queen et King !
Enfin, je ne compare pas ton texte à La Modification (c'est complètement impossible qui plus est, étant donné que cela n'a rien à voir) mais je l'ai trouvé vraiment beau, et triste, comme le disait plus haut extialis.
ET tu as raison, laisse-le couler, ainsi, par la suite, tu rentreras dedans et tu pourras retravailler les parties qui te plaisent moins. Je suis cependant d'accord avec Demi-Tour pour "battre le mesure" et "sous les kiosques..." cela alourdit le texte au niveau de l'ambiance qu'il est censé représenter.
PS : j'adore également Queen et King !
Re: La saison des pluies
Merci
Je ne connais pas la modification, ni Butor, alors comme ça... Mais c'est ce que je fais toujours, laisser passer le temps avant de reprendre un texte. Généralement ça se solde par : "Mais c'est de la merde !", et puis je refais tout en entier.
Je ne connais pas la modification, ni Butor, alors comme ça... Mais c'est ce que je fais toujours, laisser passer le temps avant de reprendre un texte. Généralement ça se solde par : "Mais c'est de la merde !", et puis je refais tout en entier.
Le Boiteux- Date d'inscription : 15/11/2013
Age : 33
Localisation : Picardie
Re: La saison des pluies
Est-ce qu'un auteur, un jour, a aimé son texte complètement ? À part Flaubert, qui était parfois un peu simple d'esprit, et qui adorait ses idées plus que toutes autres (c'est assez drôle à voir d'ailleurs, en contemplant sa correspondance) !
Re: La saison des pluies
Mitigé. J'ai adoré le début et dès qu'on est tombé dans la description et l'explication j'ai tous de suite moins aimé, je trouve qu'on a perdu le côtés "énigmatique" du début. Et là tu fais un jolie coup : la phrase de fin efface pour ainsi dire la "maladresse" de description et d'explication.
D'un autre côtés cette phase d'explication était nécessaire mais je pense qu'elle était lourde : sa cassait avec le reste du texte. Tu pourrais refaire plus "légèrement" la phase de description. Après sa n'engage que moi
D'un autre côtés cette phase d'explication était nécessaire mais je pense qu'elle était lourde : sa cassait avec le reste du texte. Tu pourrais refaire plus "légèrement" la phase de description. Après sa n'engage que moi
Re: La saison des pluies
Merci de ton avis
Mais niveau description c'est déjà assez light, je trouve. Si je raccourcis ça fera un peu léger, et puis il faut bien ça pour capter un peu le lecteur. Après les descriptions c'est toujours sujet à division : il y a ceux qui n'aiment pas ça, et ceux qui en demande plus.
Je comprends pas tellement ce que tu veux dire par le côté énigmatique. ça n'a jamais été mon intention de faire, quelque chose dans ce goût là. Il faut plutôt voir ça comme un instantané d'une scène de vie (un peu particulière, c'est vrai).
Mais niveau description c'est déjà assez light, je trouve. Si je raccourcis ça fera un peu léger, et puis il faut bien ça pour capter un peu le lecteur. Après les descriptions c'est toujours sujet à division : il y a ceux qui n'aiment pas ça, et ceux qui en demande plus.
Je comprends pas tellement ce que tu veux dire par le côté énigmatique. ça n'a jamais été mon intention de faire, quelque chose dans ce goût là. Il faut plutôt voir ça comme un instantané d'une scène de vie (un peu particulière, c'est vrai).
Le Boiteux- Date d'inscription : 15/11/2013
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