quelle est votre façon de travailler votre écrit ?

le salon d'escoublac était désert?

Malgré toute la pub... ça arrive a beaucoup de salons... hélas ! Les gens préfèrent aller traîner au supermarché !

Je connais par cœur La Baule Escoublac. J'y ai même possédé une villa ! Janvier n'est vraiment pas le mois de la grande affluence. En juillet/août entre Pornichet et Le Pouliguen il y a un million d'estivants. En hiver malgré le lycée climatique c'est un peu le désert réduit à une population locale permanente de 8/10 mille habitants ; et encore...

A l'hôpital oui, j'ai une amie qui a été hospitalisée à cause d'une maladie super grave. J'aurais vraiment aimé venir, c'est dommage ! Tiens moi au courant Daniel si tu repasses dans le coin

Pour revenir au sujet...

Mon prochain roman va paraître en Mars... Je suis en train de vérifier les fichiers pour les envoyer à l'imprimeur...
Une douzaine de personnes au moins l'ont lu et ont apporté avis et corrections... Je l'ai lu, relu cinquante fois et corrigé de toutes les manières... Ca y est ! il me semble prêt !
Ce matin un dernier coup d'oeil aux dessins qui sont en tête de chapitre...
Bizarre ! Je ne trouve pas le ch 25 ! Je cherche... Je vais voir sur un des exemplaires que j'ai fait imprimer il y a 2 mois... Pas de chapitre 25 !
Allez, c'est parti, je re-numérote mes chapitres...
Arrivé à 47, je comprends plus... aïe j'ai du me gourrer quelque part. Je vérifie... idem sur le livre imprimé... J'ai deux chapitres 47 !

Le type d'erreur auquel personne ne pense... un vrai hasard si j'y suis tombé dessus !
J'inscris la vérification du n° des chapitres dans ma check-list du bon éditeur... On apprend tous les jours !

Ouah, ça m'a l'air d'être un gros roman ! Ça raconte quoi ?

éh bé, t'as eu chaud! (ça réchauffe par ce temps )
oui, c'est vrai, ça raconte quoi?

Non, pas gros roman... je fais des petits chapitres !
Bon puisqu'il faudra bien en parler un jour, voici la 4e de couv (suis encore entrain de travailler dessus ) :
Il s'appelle :
Les trésors d'Ismeralda
Aux Antilles françaises en cette année 1840, le monde est en train de changer. Le sucre se vend mal et l’abolition de l’esclavage fait débat.
Un des derniers pirates, Ladrillo, lors d’un raid sur une plantation du sud de la Martinique touche à ce que Noah et sa sœur Isana ont de plus cher, leurs amis.
La poursuite du forban sanguinaire mène les deux jeunes gens jusqu’à Ismeralda, petite île du chapelet des Grenadines où les boucaniers ont leur repaire. Ils découvriront pendant cette expédition des trésors infiniment plus précieux que ceux des galions chargés d’or et d’émeraudes qui reposent au fond de la mer des Caraïbes.
Mais le sort n’a pas décidé de les laisser en paix. Et c’est le cœur palpitant qu’ils se jetteront dans la nouvelle aventure qui s’ouvre à eux vers l’inconnu des îles du nord

Daniel Pagés est né en Haut-Languedoc.
Successivement éducateur de jeunes en difficultés, paysan et skipper professionnel de voiliers, il accompagne, plusieurs mois par an, des enfants dans la découverte de l’océan sur l’île d’Oléron.
Depuis une première traversée de l’Atlantique sur la route de Christophe Colomb en 1978, suivie de nombreux voyages, l’histoire et les couleurs des îles antillaises sont restées gravées au creux de ses rêves. Elles ressurgissent dans cette aventure pleine de lumière.

aventures! génial

Waouh ! Je l'achèterai ! J'adore les romans d'aventure !

J'avais remarqué Mélodie !!

Moui, même si en ce moment je suis dans un policier/thriller

Tiens, un truc dont je n'avais pas parlé : il m'arrive parfois, pour les textes courts (comme ceux de "Quelques commentaires pour des poèmes en prose') de commencer par rédiger en vers, et après, si cela est intéressant, de le mettre en prose, avec tout ce que cela implique.

Tout dépend de l'inspiration du moment, j'imagine

en vers? je ne sais pas faire ça, moi et souvent, je le déplore.

J'ai eu un bac blanc y'a pas longtemps, et au sujet d'invention, on devait faire un poème en prose d'un minimum de 90 lignes en se mettant à la place d'une horloge qui critiquait les hommes affolés du temps qui passe.
Un très bon sujet, pas évident, mais une fois qu'on a trouvé le filon, c'est assez facile ! En prose, en plus, c'est encore plus simple !

Loddy44 a écrit:Tout dépend de l'inspiration du moment, j'imagine

Certes ; je ne ferais pas avec un roman policier. (Non-sens : je n'écrirai jamais de roman policier ^^)

extialis a écrit:en vers? je ne sais pas faire ça, moi et souvent, je le déplore.

Après, ils valent juste ce qu'ils valent ^^

commencer par rédiger en vers, et après, si cela est intéressant, de le mettre en prose

Je suis impressionnée, c'est tellement anti-logique comme méthode.
Ecrire en vers (ou en prose aussi d'ailleurs) me demande un tel travail que bien souvent j'abandonne avant d'arriver à la fin.

C'est vraiment super de parvenir à réfléchir, à trouver l'inspiration en rime dès le 1er jet !
Sois tu t’entraînes beaucoup, soit tu as un don !

Il me le faut cependant avouer : je n'écris pas toujours avec des rimes --- j'ai une raison vieille de maintes années : longtemps, j'ai estimé que le vrai poète qui fait des rimes se doit d'écrire en rime et en vers.
Ce que j'aime bien dans les vers libres, c'est que cela donne un rythme que l'on ne pourrait atteindre avec des rimes.

Va donc dire cela au fantôme d'Edmond Rostand !

Jafou a écrit:Va donc dire cela au fantôme d'Edmond Rostand !

Je n'essaierai pas ; je ne me puis mesurer à ces gens-là

Ce que j'aime bien dans les vers libres, c'est que cela donne un rythme que l'on ne pourrait atteindre avec des rimes.

Hum... Les rimes aussi peuvent donner de très belles sonorités, à condition de savoir magner allitérations, assonances et anaphores avec une certaine dextérité. La poésie, c'est tout un art...

Loddy44 a écrit:

Ce que j'aime bien dans les vers libres, c'est que cela donne un rythme que l'on ne pourrait atteindre avec des rimes.

Hum... Les rimes aussi peuvent donner de très belles sonorités, à condition de savoir magner allitérations, assonances et anaphores avec une certaine dextérité. La poésie, c'est tout un art...

Ce, je ne l'ignore pas J'ai quand même lu quelques Baudelaire... Mais je préfère avoir la pleine liberté quant aux images. Le "must" est bien sûr de savoir manier pied et rime, ou tout au moins les pieds.
Mais, après tout, l'Enéide est écrite en vers libres ! (Bon, je ne suis pas Virgile, mais tout de même... )

Je pensais exactement à Baudelaire J'ai étudié les Fleurs du Mal cette année, et j'ai été époustouflée par ce qu'on pouvait faire avec un simple poème. Toutes les idées, les sous-entendus qu'on peut faire passer à travers quelques mots... ça, c'est de la poésie

Ah, Lesbos, les Fleurs du Mal... Il y aussi les poèmes en prose du Spleen de Paris qui sont superbes. Dans la continuité de Baudelaire, il y a aussi Dunsany, Lovecraft et C. A. Smith , en plein XXème siècle.