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Fraternilya: prélude et chap 00 et chap 01

3 participants

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Fraternilya: prélude et  chap 00 et chap 01 Empty Fraternilya: prélude et chap 00 et chap 01

Message par mytarvargis Jeu 8 Déc - 5:28

Fraternilya, une cité où vivent des êtres de magie, une cité où règnent la paix et l'harmonie, un jardin d'éden ou rien ne peut tacher les murs d'une quelconque vilenie.mais voilà, alors que tout semblait aller pour le mieux, le grand roi Nathanéus allait accueillir l'enfant qui radicalement changerait sa vie et celle de tout son royaume. Vous qui lisez ces lignes, apprêtez-vous donc, à entrer dans le monde de Fraternilya, et suivre les aventures d'Aégradios le petit prince.

Prélude
Jadis, il y eut une guerre, Falzym le maudit, déchu de sa divinité, embrasa le monde. Nous autres simples créatures pensantes mais surtout ignorantes des manigances du divin, vivions alors en paix de pars et d'autres des recoins de notre planète. Nous la croyions plate durant de nombreux âges, puis nous la découvrîmes ronde, à l'image d'une sphère telles nos trois lunes, qui satellisent au-dessus de nos têtes.
De l'infiniment petit, à l'infiniment grand, nous constations alors notre pénible place dans l'ordre de l'univers.Les divinités qui façonnèrent notre monde à leurs images étaient les Élémentaires. Ils permirent aux simples créatures d'accéder à la magie, mais aussi à la raison. Nous civilisions le monde puis nous vivions une ère de paix plus jamais retrouvé.
L'infâme Falzym lança sur notre paisible quotidien d'alors, les graines de la barbarie. La légende raconte qu'une prophétie fut annoncé: "Que seul, les ailes noire de la tristesse et de la vertu chasseront alors le désordre dans nôtres mondes, et qu'enfin Falzym disparaîtra et sa gangrène avec lui."
Depuis ce jour, nous attendons encore que le porteur de ces ailes se manifeste.


Chapitre 00
Sarcasmes et plaisanteries.
Aujourd'hui

Calmement, il dévale les couloirs, c'est alors que tout le monde fit silence puis se courbât à son approche, lui ne quittât pas des yeux les portes qui se situent plus loin en face. Il porte une cape noire, ornée de fils d'argent dessinant des motifs tribaux sur les épaules et une tête de lion sur son dos, ce dernier semble rugir malgré le calme qui pèse dans tout le château, il dévisage même tous ceux que son porteur dépasse. Le torse du roi est recouvert d'une chemise, d'un bleu lui aussi très sombre, des paillettes en recouvre la totalité rendant alors son buste semblable aux cieux étoilé d'une nuit sans lune.
Au niveau de sa ceinture on reconnaît ici aussi un lion marquant sa boucle, ce dernier donne l'impression de dévorer sa propre queue. Sa tassette, elle est d'un noir profond. Quant à sa cape de velours, qui vire au noir et d'où se dégage une douceur agréable à la fois au regard mais également au toucher, se distingue aussi par des motifs argentés rendant le contraste aussi resplendissant que la beauté de son illustre porteur.
Ses jambes sont recouverte de la même matière bleu et sombre que son buste sans toutefois disposer d'effets aussi scintillants. Ses bottes d'un noir et d'une matière plus solide que le reste, disposent de semelles asses souples, car, malgré sa démarche autoritaire, le bruit de ses pas reste discret, discret mais résolument impérieux. Là aussi des motifs argentés prennent naissance du talon puis remontent de l'arrière de chaque cheville pour rejoindre la partie la plus haute, au niveau du tibia.
Lorsque je le vis approcher de moi je me rue d'un déplacement vif à ses côtés, contournant d'abord sa cape pour ne pas la toucher, certes, il n'en aurait point été offensé, mais elle épouse tellement bien la trace de son passage, chacun de ses mouvements semblable aux caresses des vagues sur le sable d'une plage, rendant ainsi le lion tissé presque vivant, toujours rugissant, lorsque je vois ses yeux je sens la sévérité du roi transmise, par son habit.
_Alors quand est-il ? Me demande-t-il de sa voix si pausé, la dévotion du bien-être pour chacun de ses sujets en découle. Je suis honoré d'être à son service et d'avoir la chance de côtoyer sa personne si souvent.
_Ma foi pas trop mal, le petit prince c'est encore permis une folie, mais heureusement ce fut réparable, notamment par l'intervention rapide de notre cher Déthanis. Lui répondis-je avec la plus grande simplicité du monde.
_Quelqu'un a t-il été blessé?
_Non mon seigneur, juste quelques frayeurs suite à la dégringolade des briques de la haute tour, des habitants passaient justes en dessous et les cris les ont figées sur place. Me hâtais-je de lui rapporter. Ce n'est pas bon que notre grand roi s'inquiète, mais ce n'est encore moins bon si on lui occulte certains détails.
_Déthanis du user de magie pour remonter les briques, poursuivis-je, car si dans leurs chutes, ils avaient touché ces malheureux, la catastrophe aurait pris une autre tournure, et pas des plus joyeuses. Notre bon précepteur a su jouer de ses vieux réflexes, et je pense bien qu'il lui reste asses d'énergie pour hurler sa désapprobation à notre petit prince, encore en ce moment.
_Comment se porte Déthanis? Me demanda-t-il toujours calmement.
_Notre cher Gobelin au sourire de braise semble encore sous le choc dû à la situation, il a décelé une étrange activité à ce moment chez le petit prince. Lui réponds-je immédiatement.
Je n'ai bien sur pas manqué de voir se dessiner sur les lèvres du roi un léger sourire lorsque j'ai évoqué le sourire de braise de notre vieux Gobelin préféré.
Enfin nous approchons des portes, son bras se lève gracieusement tout en évoquant un calme divin, ses poignets disposent tous les deux d'un bracelet qui recouvre tout l'avant bras, noir eux aussi avec ces mêmes motifs argentés qui se baladent inlassablement partout, ses mains son nu, il porte cependant à son annulaire gauche un anneau argenté lui aussi et à son annulaire droit la bague royale. Ses ongles sont bien coupé et ses mains trahissent sa puissance combative, de même que la douceur paternelle d'un grand roi.
Alors que les portes s'ouvrent sans difficulté sous l'impulsion de ses gestes, on devine alors son visage marqué par la concentration, le calme qu'il l'envahissait alors était toujours présent, mais l'autorité royale et le besoin de faire justice étaient palpables dans ses traits, sa tête était ovale mais son menton était carré sur bien des endroits, mélange de sévérité et de souplesse simultanément, à l'image du lion qui ornais sa cape sa tête tout entière lui ressemblait. Le teins asses mates, bronzé comme si le soleil aimait dorer sa peau, il avait des cheveux d'un noir aussi profond que ses habits royaux, ses yeux d'un bleu sombre viraient parfois au noir profond quand il fessait usage de ses dons, ce qui est souvent le cas quand il s'apprête à rendre justice.
Comme je me plais à le dire souvent « Tant que les yeux du roi reste bleu alors nous pouvons encore nous attarder à la pêche ». Ses cheveux lui tombent sur les épaules, telle sa cape, ceux-ci lui habillent le visage accentuant alors la majesté de sa figure. Sa bouche semble discrète mais elle dévoile des dents d'une belle blancheur, qui mêlé à son sourire, le rendent toujours aussi charmeur et aimé du peuple.
Notre roi est bel homme, je puis toujours en témoigner, chaque fois qu'il m'ait donnée d'être en sa compagnie.
_Merci tu peux retourner admirer le soleil sur ta fameuse terrasse, et jouer de ta musique si cela te dit. M'adresse-t-il juste après avoir pénétré dans l'autre pièce.
_J'en suis ravis, je vous laisse donc à votre intimité et je vais donc jouir de mon passe-temps favoris, à savoir oublier mes fonctions au château, ha ha ha. Le roi toujours complice de mes bonnes blagues m'accompagne cette fois encore d'un de ses sourires si chers à mon cœur.

Arrivé devant ma terrasse fétiche, celle où le soleil nous gratifie de ses plus grands effets. Je m'installe donc entre mes deux arbres préférés et amis de longue date, vu qu'il m'accompagne sans arrêt dans mes siestes, en effet ils soutiennent mon merveilleux hamac, une belle toile jaune ornée de différent motifs verts et marrons symbolisant des étoiles, et souvent des feuilles de bananier. Je me saisis d'une jolie paire de lunette de soleil très grande et très sombre, qui épouse à merveille la forme de ma tête. Bien positionné et mes yeux à l'abri de la lumière du éclatante, je m'allonge dans mon adorable petit aménagement personnel.
Au fait je me présente, je suis Magnar, intendant du royaume et conseiller du roi Nathanéus que j'ai escorté il y a peu jusqu'au petit salon royal.
Je suis un Gnome l'espèce la plus insolite de notre monde, certains d'entre nous sont très civilisé alors que d'autres moins.
Je vis à Fraternilya la cité royale mais aussi un lieu de paix.
Fraternilya, et un endroit étrange très cosmopolite, les gens y sont heureux mais surtout la magie y règne dans tous les coins.
Ici se côtoient plusieurs races, les Taranites, les plus résistants des combattants, les Elfes, trop politicien à mon goût, de puissant mage également, les Gnomes, comme votre serviteur, les Orques de puissant travailleur et très sensible à la sauvegarde de la nature et nos très charmant Gobelins. Bien sûr, d'autres espèces viennent vivre de temps à autre chez nous, mais en général seules nos cinq espèces assurent la pérennité de notre cité.
Dans notre monde la magie a toute une place, elle nous nourris nous protège et détermine notre espérance de vie. À côté ça et c'est ce qui est le plus génial, sinon forcément on s'ennuierait, nous acquérons à la naissance ou en suivant le temps des dons spéciaux, allant du plus prodigieux au plus absurde et nos chers Gobelins sont les spécialistes de l'absurde bien entendu hé hé .
Moi-même j'ai su développer mes dons aux files du temps. J'en dispose à ce jour de deux :celui de me déplacer à toute vitesse ce qui me laisse du temps pour venir contempler le soleil et notre cité et celui de savoir quand mon roi où tout autre personne m'appelle ou a besoin de moi, dans ce cas j'accours, ou pas, suivant mes envies, mais en général je ne me déplace que pour le roi ou mon cher ami elfe. Je mets toujours sous silence les appelles des autres si jamais je ne trouve pas cela amusant, et oui c'est tout moi çà, faut mettre un peu de rire et du jeu dans la vie.
J'use aussi de magie mais franchement à quoi cela sert-il quand on peut se complaire à dormir toute la journée.
Je dispose d'un panel de sorts asses larges tout de même, vu mes fonctions au château et notre tendre Déthanis insiste pour que je suive ses leçons. Oh comme j'aimerais bien qu'il me lâche la joue par moments. Enfin il est avec nous et j'en suis très heureux, sans lui la vie de château serais d'un ennui total.
Tiens d'ailleurs à ce propos, il doit être en train de bien s'amuser avec le petit prince, j'aimerais bien voir sa tête à cet instant... Oh et puis non, le petit prince va encore faire parler de lui d'ici quelque temps j'en suis sur, j'en profiterai à ce moment.
Le petit prince, ce pauvre enfant, que le ciel le préserve.
Aégradios c'est son petit nom. Il est né y a quelques demi-douzaines d'années je crois, mais il en aura fait couler des larmes à notre mamie Niyèvla, mais cela se comprend, de nous tous, il est le seul à être coincé avec son premier don. Il n'a pas su êtres, ni en mesure de le comprendre, ni en mesure de le développer d'avantage.
Le problème étant que si sa situation n'avance guère, il ne pourra atteindre sa maturité et en tant que fils du roi il devra reprendre la couronne, si ce dernier nous quitte. Oh mes cieux faites que ce jour n'arrive point.
Étant un Taranites, le petit prince dispose d'un don acquis par la naissance, puis une fois maitriser, il en acquière un suivant, puis une fois celui-ci maitriser, un autre ainsi de suite jusqu'au quatrième et dernier don, ce qui marque alors la fin de sa maturité et le passage à sa vie d'adulte.
Enfin, disons qu'il sera mûr pour ses fonctions au sein de notre royaume.
Mais voilà le petiot a hérité du pouvoir de générer une paire d'ailes, c'est d'une rareté absolu, jamais plus reproduite depuis de nombreux âges, et là, notre chérubin nous en sors deux belles de ses petites omoplates, fantastique ! Me direz-vous, hein ? Et bien non. Car voilà à quoi sert d'avoir des ailes si on ne peut voler avec ?
Figurez-vous, notre petit prince n'est mêmes pas fichu, de les faire battre et donc, ne peut prendre son envole. Leurs seules fonctions pour le moment sont purement décoratives, de la part du fils du roi ce n'est vraiment pas acceptable, surtout quand on sait de quelle lignée il descend.
C'est vrais quoi, on ne peut décidément pas le comparer à son père dans un sens, mais là j'avoue ça la fout très mal, car nos chers politiciens et joyeux concitoyen y voient un signe néfaste pour le monde de la magie.
À ce propos le petit regorge de magie, mais est aussi incapable d'en user. « Une première dans le monde de Fraternilya » Si on ne peut, dans ce cas plus avoir accès à la magie, alors ça risque fort de compromettre l'harmonie de notre cité. Certains y voit déjà la fin de nos espèces. Pourtant Déthanis s'occupe du petiot depuis des lustres et si lui-même ne peut être en mesure de savoir ce qui cloche chez le jeune, « Alors on n'est pas sortie de la papaille » comme je dit souvent.
Notre Déthanis, un Gobelin aussi indépendant de son espèce comme le moindre cheveu sur notre tête, comme toutes ces étranges créatures, il est ridé grand élancé mince, mais surtout il a cette capacité à vous donnée envie de le fuir, tellement son regard accusateur peut vous mettre mal à l'aise.
Il a toujours quelqu'un à réprimander, y a toujours quelque chose qui ne va pas et qui dois être corrigé, chez vous ou jusque dans les marbrures du château. Déthanis, malgré l'antipathie naturelle qu'il génère, dispose d'un don très utile: celui de décortiquer, analyser et comprendre la nature de n'importe quel don où sort qu'on lui présente.
C'est une chance que ce talent se soit déclaré très tôt chez lui, les Gobelins, ont souvent la fâcheuse tendance à développer le dernier de leur don aussi extraordinaire que médiocre peu de temps avant de quitter se monde. Je me souviens d'une légende de notre folklore personnelle qui nous nargua l'activation d'un don sur le lit de mort d'un Gobelin. En effet ce dernier développa le pouvoir de se figer en statue de pierre, rendant ainsi sa masse plus lourde ce qui a causé bien des tracas le jour de son départ jusqu'aux jours des funérailles. Une fois transformé en statue il s'alourdit et donc traversa le parquet de sa chambre brisant au passage tous les étages de notre lieu de soins, les réparations durèrent plusieurs jours avant qu'on ne puisse le déplacer tellement le poids était énorme.
Enfin bref merci aux cieux d'avoir doté Déthanis d'un tel pouvoir si tôt.
_À QUOI PENSE-TU DONC ?!! ESPÈCE DE MISÉRABLE INGRAT !!!
Surpris,je tombais de mon bon hamac tellement mes gestes furent si rapide à l'entente de cette voix, mais surtout, de ce ton si désagréable et que je ne connaissaient que trop bien.
_Déthanis ! Mon cher professeur, comment vas-tu? Ton petit marathon t'a-t-il redonné de cette jeunesse qui te manquait tant ?
_Cesse donc de dire des imbécilités aussi grosse que ta tête ! Viens donc avec moi que je mesure le niveau de tes sorts de terre. Et si tu cherches à t'éclipser je te préviens que tes oreilles n'auront pas fini de m'entendre t'appeler. Une telle attitude de la part de l'intendant du royaume est inadmissible, ta place aurait dû être auprès des poules, leurs jacasseries et leurs facultés à ne pas se soucier du royaume font de vous de parfaits spécimens pour la cohabitation.
Que disais-je tellement admirable et sociable ce Gobelin.
_Mais notre bon roi vient de me donner congé, cher Déthanis. M'amusais-je tout de même à lui répondre.
_Oh ! Mais alors cela change tout, je suis désolé, tu peux donc te remettre à ton aise, et profiter de l'ombre de tes deux jolis arbres. Me dit-il.
_Merci, c'est très gentil de ton part. Lui dis-je alors.
Je me retourne donc à ce moment pour de nouveau prend place au fond de mon hamac lorsque ... «AOUUYE ! » Une brulure démente me parvint subitement aux fesses, propulsé alors à la manière d'un pauvre malheureux qui aurait été catapulté.
_Si le roi t'a donnée congé de tes obligations professionnelles ce n'est pas le cas pour moi. Je t'attends immédiatement à la salle d'étude de la magie et je veux que tu me changes immédiatement de tenue, un vulgaire haillon jaune, un bas rouge dépareillé qui ne descend pas plus bas que les genoux, ne sont pas là les habits qui siéent le mieux à notre royaume, et encore moins lorsque l'on occupe un tel poste !!
Pensais-tu sérieusement que je ne t'avais point vu accompagner le roi jusqu'au petit salon? Je ne veux plus que tu affiches une telle décontraction dorénavant, et encore moins quand tu es aussi près de notre souverain.
Même les cloportes font preuve d'une plus grande décence, malgré leur prolifération aussi parasitaire que nuisible envers l'esthétique de notre château. Vulgaire singe moribond !! Me crachat-il ensuite.
_Et bien je vois que c'est dit avec la plus grande douceur dont tu nous as trop souvent fait preuve jusqu'à maintenant.
_Silence bougre d'imbécile, et hâte toi de te préparer où je t'envoie un autre sort plus terrible encore !
_Très bien j'arrive, ne te fâche pas pour si peu, après tout nous ne sommes pas au bord du drame.
Mais bon laisse-moi juste mettre de nouveaux habits « décent » sinon, que diraient nos sujets, s'il me voyait au côté de notre professeur avec un aussi joli trou dans mon derrière de costume? Cette remarque avait eu le don de lui faire froncer davantage les sourcils.
Ah, que j'aime le mettre dans l'embarras. Cela dit il me tarde de savoir quand notre prince Frivolith reviendra séjourner au royaume, car quand il est là, Déthanis est un peu plus cordial avec nous autres, tellement il épuise ses reproches et ces insultes les plus acerbes au grand prince. D'ailleurs sur ce point je me demande si ce n'est pas un don qu'il a ? Car comment peut-on être si affable avec son entourage sans jamais se remettre en cause ? Après tout c'est vrai mis a part sur notre roi, il hausse sans arrêt le ton, et de sa bouche fusent tellement de paroles vexante que jamais je ne l'ai vu rougir, moi-même si je prononçais le tiers du quart de la moitié de ce qu'il dit en quelques minutes, j'aurais vraiment l'impression d'être un monstre pour les siècles à venir.
Ah mais au fait j'y pense.
_Quand est-il du petit prince mon bon Déthanis ? Lui demandais-je tout en le suivant dans le château.
_Notre roi, dit-il, après être arrivé dans le petit salon, a alors pris la relève, ce qui fait que je me trouve céans avec toi?
_Oh pauvre petit. N'a-t-il pas été trop dur?
_Depuis quand t'inquiètes-tu du degré de la sévérité du roi,mon chers Gnome? N'est tu pas toi-même le plus heureux quand le roi se fâche?
_Si bien sur, mais tout de même le pire a été évité grâce à toi, de plus tu as détecté une chose étrange chez le petit prince à ce moment-là, non ? J'aurais pensé que cela aurait adouci notre roi, bien que je sois pour qu'il ne se bride pas quand c'est le moment de sortir de ses gonds.
_Et bien tu t'es trompé !! Me lança t-il violemment. L'ampleur du désastre a été très mal accueillis par notre souverain, n'oublie pas que si je n'étais intervenue des passants malheureux auraient été blessés ou pire, de plus le petit prince a failli y passer cette fois là, notre tour se situe à une hauteur qui rend fatale toute chute, surtout qu'il était en compagnie de la petite Elfe, la pauvre Faernis, imagine un peu les répercutions politiques que cela aurait engendré dans le royaume si nous l'aurions blessé? Je demanderais son exclusion du château pour quelques siècles, car à cause d'elle le petit prince n'évolue pas.
_Des siècles ? Allons tu n'y penses pas? Si le jeune Aégradios n'évolue pas c'est à cause de tes leçons qui sont pour le moins inadaptées face à un prince de son gabarie.
_Cesse donc de dire des bêtises et va te changer! Nous avons déjà pris du retard avec mes leçons « inadaptées », comme tu le dit si bien.
Tout en me ruant dans mes appartements pour satisfaire son sens de l'esthétisme vestimentaire, je le regarde brièvement rentrer dans la salle d'étude où, lui et sa longue robe violacée avait pris direction. Notre cher précepteur royal disposait toujours d'une ou plusieurs tenues de circonstance, leurs couleurs variaient suivant les jours, mais aussi suivant ces humeurs. Elles sont toutes de même type longues avec de grandes manches souvent retroussés, aucune poche ne viens taché le dessin de ces habits, souvent des motifs de couleurs différentes, viennent s'ajouter au col et sur les épaules. Pour Le reste ces longs cheveux blancs achèvent de nous faire deviner le personnage, son visage ridé et ses yeux azuré témoignent de son grand âge ainsi que de sa sagesse, sa bouche se limite en une simple ligne horizontale asse longue, preuve que, quand il ouvre la bouche, elle a été conçue pour bien l'aider à divulguer le flot de paroles cinglantes dont ont ne tarit pas d'éloges à ce sujet au royaume, comme je le dit souvent «Si Déthanis se plains toujours, c'est parce que le monde a été créé uniquement pour lui déplaire hé hé ». Enfin bref.
Arrivé dans mes appartements, je pris la tenue préféré de notre professeur, j'ai nommé la tunique d'étudiant conçue par lui, évidemment.
Une belle robe couleur nuit avec de belle étoiles et paillettes qui brillent et pétillent lorsque l'on marche, mais y a un petit hic, c'est que lorsque l'on n'est pas asses attentionnées aux leçons, les étoiles s'évanouissent attirant ainsi le regard de notre percepteur adoré, qui ne manque pas de nous rappeler à l'ordre immédiatement ensuite.

Enfin, une fois habillé je me hâte auprès du Gobelin royal pour prendre ma leçon du jour.
Arrivé dans la salle d'étude où Déthanis avait pris place à son bureau, lunette sur le museau et chapeau sur le crâne, je m'installe dès lors sur mon tabouret au centre de la pièce, celle-ci et rectangulaire de petite taille disposant de grandes étagères ou tienne place de nombreuses reliures, montant les rayons de lecture sur plusieurs pieds de hauteur.
Le sol est garnis d'une moquette rouge sombre, comme le tissu de mon tabouret. Seul le bois, le tissu et les parchemins de papier peuplent cette zone du château, d'ailleurs appelé la salle d'étude de la magie.
Un bureau, un tabouret au centre, rien d'autres, nuls besoins de matériel pour l'écriture ou la gravure c'est inutile, car ici on exerce les sorts et notre chers Déthanis nous corrige sur la pratique.
_Alors tu voulais voir le niveau de mes sorts de terre c'est cela? Demandais-je de la manière la plus innocente du monde.
_Exécute-toi au lieu de faire étalage de ta voix inutilement, que je puisse rattraper le temps que j'ai perdu à te chercher dans tout le château, et applique-toi que je ne puisse, si possible, ne pas te trouver aussi risible que pitoyable. Me dit-il sans même m'accorder un regard.
_Décidément, c'est toujours aussi encourageant et chaleureux à suivre des leçons avec toi. Je t'en prie, inutile de m'accorder autant de courtoisie et reste professionnel veux-tu? Je m'en voudrais d'un tel traitement de faveur, j'aime me sentir traiter comme un simple subalterne.
À ces mots, il daignât enfin lever la tête de ses documents puis m'observât lentement au travers de ses verres allonger sur le nez. J'avais fait mouche, il me regardât et je vis se dessiner cette belle ligne horizontale qui se transformait en un joli sourire plein de malice.
Et aussi furtivement, je vis une étincelle dans ses yeux azurés et c'est alors que mon siège, se levât sous l'impulsion d'une décharge violente, heureusement que la pièce était haute de plafond car je n'avais pas fini de décoller.
« AOOUUYE !!! ».


Chapitre 01
La promesse faite à la reine.
Des demi-douzaines d'années auparavant


_Je ne peux me résoudre à te perdre, ni encore de te survivre. Me dit-il la voix aussi vibrante d'inquiétude que de tristesse.
_Mon époux, sache que je suis comblé de t'avoir aimé mais encore plus de pouvoir enfin te délivrer mon plus beau cadeau, même si cela signifie notre séparation, jamais je n'aurais pu imaginer un tel bonheur. Lui dis-je.

Alors que je le contemplais, les yeux ruisselant de larmes qui ne tombèrent pas, lui ce majestueux et fier homme dont j'étais amoureuse. Mon cœur et mon âme explosent à chaque fois que je croise son regard, mon héros, mon roi, aujourd'hui encore, alors que je suis allongé dans ces draps, que je porte son enfant, notre enfant surtout, je me demande encore comment j'ai pu épouser cet être si merveilleux, comment j'ai pu même le rencontrer voir même par quel prodige j'en suis venu à partager le même monde que lui. Une personne aussi fabuleuse que lui avec la femme aussi insignifiante que je suis. Je vivais un tel conte de fées chaque matin, quand je me réveillais à ces côtés, je croyais encore être en train de rêver.
Il était beau, fort et si calme, son sourire était des plus séduisants.
De nôtre jeunesse, jusqu'à aujourd'hui encore, rien n'as changé, la sagesse prenait de plus en plus de pas sur son visage, cela n'entachait rien à son charme, au contraire mon lion si ténébreux n'en devenait que plus majestueux.
Lorsque je le vis la première fois, je n'en revenais pas il étincelait, cette irradiation dépassait l'entendement, lorsque je demandais à mère comment était-ce possible, elle me disait, « Ma fille si cet homme brille lorsque tu le contemple, alors c'est qu'il à répondu à l'appel de ton cœur » Oh cieux ! Merci de m'avoir fait connaitre un tel être au cours de mon existence, merci de me faire porter son enfant, merci, merci mille fois.

_Pourquoi m'abandonnes-tu? Ne suis-je point un bon époux, ai-je donc à ce point dévié de tes attentes pour que tu te lasses de moi, et que …
Avant qu'il ne puisse terminer je lui caressais les lèvres en lui intimant de se taire.
_Chut mon amour. Je ne t'abandonne point, il n'a jamais été question de cela, non, mais je remplis simplement mon devoir envers toi envers notre royaume, je dois te donner un enfant, sinon quelle piètre épouse je serais, je ne peux entacher mon roi de ce déshonneur.
_Je renonce à être roi, je démissionne de mes fonctions sur le champ, car il n'est pas question pour moi de te perdre. Tu es ce qu'il y a de meilleurs en ce monde et à mes yeux, je n'aurais pu être ce que je suis sans toi pour me guider. Alors je t'en pris lutte et reste avec moi. Dit-il avec un ton qui était si emprunt de détresse que je ne pus retenir mes larmes.
_Je m'en veux de te trahir à ce point, mais je ne peux me résoudre, à te laisser abandonner notre royaume, tu es le seul sur lequel tout reposes, moi je ne suis pas aussi importante, je n'ai fait que t'aimer toi, et aimer notre peuple, ce n'est rien comparer à tes exploits. Je m'en veux terriblement mais je le dois, notre enfant et la chose la plus merveilleuse que je puisse enfin t'offrir pour compenser l'inutilité de ma personne, tandis que tu as sacrifié tant de la tienne pour nous tous. Je t'en pris laisse-moi enfin faire quelque chose à mon tour.
_Je ne peux. pas a ce prix-là. Comment pourrais-je donc regarder l'avenir si tu n'es plus à mes côtés? Comment donc puis-je de nouveau affronter le monde si je ne suis encouragé par ma reine? Dit moi comment faire car je redoute d'être capable à quoi que ce soi sans toi.
_Non mon amour, lui dis-je très tendrement. Tu ne seras jamais un incapable car, je vois ton avenir, même si le mien s'éteint aujourd'hui, le tien brillera encore longtemps. lui dis-je malgré la fatigue et le ton presque feutrer tellement l'énergie me manque de plus en plus.
_Je t'ai vu, tu volais, comme tu l'as toujours fait si majestueusement, et tu brillais, tel un ange bénis pas le soleil lui-même, car tu venais encore de sauver le royaume. Et à nouveau le peuple fêtait la réalisation d'un de tes exploits encore plus glorieux que tous ceux jamais réalisés auparavant. Le destin l'avait écrit dans ton histoire. Et bientôt un nouvel ange tout aussi glorieux verra le jour d'ici peu de temps, il reprendra ta relève et tu pourras enfin te reposer, car tu auras un fils aussi beau et aussi doué que toi.

_Un fils ? Alors comme ça tu as usé de ton don sur lui? Pour le voir sous son jour le plus parfait . Oh mon amour. Tu n'aurais pas dû, tu sais très bien que c'était interdit, surtout dans ton état.
Me reprochait-il mais avec plus de plainte que de colère. C'était toujours ainsi même lorsque je faisais des folies jamais il ne me montrait de la colère. Il se bornait juste à se plaindre et que ce n'était pas responsable, que j'aurais pu être plus consciencieuse, car rien au monde n'aurait pu le peiner d'avantage, et aujourd'hui je le peinais plus durement encore.
J'allais lui donner un fils mais j'allais le quitter pour de bon.
_Mon amour, je veux que tu saches, lui dis-je de manière toujours aussi calme et aussi tendre. Je vais te quitter c'est vrais, mais jamais, oh grand dieu jamais je ne regrette chacun de ces jours passés à tes côtés, partager autant d'instant avec toi fut le plus grand privilège que l'ont mais accordé.
Mais avant de hurler de douleurs et de joies pour t'offrir mon dernier présent, je voudrais que tu saches que je t'aime de tout mon souffle, que mon cœur et mon âme n'ont jamais été suffisamment grands pour porter tout l'amour que j'éprouvais à ton égard.
Comment pouvais-je aimer un tel astre sans en être consumé? Mon amour pour toi me fait te dire adieu, car je ne pouvais le sublimer autrement qu'en t'offrant un héritier. Promets-moi de tout faire pour le préserver du chagrin et de la solitude car la vie de notre petit prince ne sera pas des plus généreuses et les défis qu'elle lui réserve seront loin d'être aussi tendres et si aisés pour son jeune âge. Lui dis-je, avant de lentement m'endormir, doucement bercé par ces délicieuses paroles qui émanaient de sa tendre et encore plus délicieuse bouche.

_Je te le promets. Comment refuser cela à celle qui a fait de moi le plus heureux des hommes? Ce fut un prodige de t'épouser, de te séduire, de te rencontrer mais surtout d'avoir pu partager le même monde que toi. Jamais je ne t'aimerais autant que ce jour, et n'aurais jamais asses de siècle à venir pour te remercier d'avoir charmé mon cœur et surtout réchauffé mon âme. Tu as fait de moi un astre, je te promets de briller plus haut dans le ciel en compagnie de notre enfant. Je t'aime, mon amour toi sera éternel.
… …
… …

«De nombreux cris, des plaintes, de la joie mais aussi des larmes, voici ce qui définissait à la fois la réception de tant de souffrances et de bonheurs simultanément.
C'est aujourd'hui que le grand monarque assistait à la naissance de son enfant, son héritier, mais aussi son bourreau, car, meurtrissant de douleurs son épouse, déjà ravagé par la fatigue et les épreuves de la grossesse, mais en même temps mue par le plaisir de porter au monde le pêché de son amour».

_Comment aimer le fruit de nos caresses quand ça venue au monde cause autant de mal à notre reine ? Prononça-il le murmure de ses réflexions. Car, s'il était une certitude, c'était l'interrogation que suscitait la pensée de notre roi à ce moment précis ou s'installait les principaux rouages de notre monarchie.
La naissance du nouveau née marquât notre monde de l'arrivée de la plus glorieuse et plus exceptionnelle dynastie que notre nation est portée en son sein depuis des temps immémoriaux.
Aujourd'hui Aégradios Marthym était née et le destin lui jouât le plus mauvais tour qui soit lorsque l'on accueil un enfant en ce monde.

Je l'entendis lui parler, malgré la douleur et la fatigue. Elle prit la petite chose au teins mate, qui se laissât aller dans les bras encore plus bronzés de sa mère.
Elle d'une beauté jamais encore égalé dans tout le royaume, j'en ai suivi des générations dans ce château et elle, elle avait su marqué son arrivé, elle n'était pas très grande mais très souriante comme aujourd'hui, car malgré l'effort insoutenable qu'elle a su procuré pour présenter son enfant au monde, elle restait souriante, ses cheveux d'un joli noir au reflet ambré quand le soleil lui caressait la tête, ce qui la rendait vraiment unique.
Ses yeux étaient marron/noirs et pétillaient d'étincelle, manifestation de son don celui de voir les être sous leur jour le plus parfait et nous comprîmes tous pourquoi elle l'utilisait avec le petit être qu'elle tenait dans ses bras. Elle approchait alors l'enfant près de son visage une tête ovale dont les cheveux descendaient le long de ses joues, et là son naît rond et petit effleurait le front de la petite créature qui émettait de mélodieux petits sons, il est sorti sans un cri, il souriait comme ça mère à sa propre naissance. De sa belle bouche aux lèvres si sucrées elle l'embrassait avec tendresse et autant de chaleurs qu'une mère se devait d'offrir à son enfant.
Il était né de l'amour, d'un amour si profond que sa mère elle-même se devait de s'effacer du monde pour lui laisser une place. Elle le contempla, son époux se tenait près de ses épaules, comme pour ne pas louper une miette du temps qu'il lui restait à passer avec sa dulcinée. Elle le porta un peu plus haut comme pour le voir dans toute sa hauteur, sa tête, ses membres et son petit corps tout entier. Et enfin elle lui dit;

_Tu es Aégradios comme mon père, Esteban comme le père de ton père et un Marthym pour notre royaume. Aégradios Esteban Marthym, tu es le plus beau trésor du monde, la vie sera dure avec toi, mais il ne faut pas que tu pleures pour cela. Le destin te réserve un grand rôle, ce sera difficile je sais, mais il ne faut pas que tu pleures pour cela, tu auras le plus merveilleux des dons car les cieux ont besoin de toi et ils t'ont choisi pour que tu brilles avec eux. Aujourd'hui je te vois pour la première et dernière fois mais je serais toujours avec toi, car c'est mon destin celui de mettre au monde le plus beau des anges. Tu resplendis de lumière, je suis heureuse d'être ta mère laisse-moi donc t'embrasser une dernière fois.

Elle se tut un instant puis le don se manifesta sous nos yeux ébahis à tous, deux magnifiques ailes poussèrent dans le dos du chérubin, ses gloussements trahissaient sa surprise, il venait de le sentir lui aussi, et à ce moment-là, notre reine se releva une fois encore, s'agrippa à l'enfant qui flottait devant elle puis leva la tête pour le voir encore mais ces yeux marrons/noir au demeurant devinrent bleus sombres. Elle venait de perdre la vue. Tous ici alors, nous comprenions qu'elle se vidait de sa magie et s'appétait à nous quitter à l'instant même.
Son époux la soutenant de ses bras; elle est l'enfant, versa une larme quand elle prononçait ces quelques mots:
_Pardon mon époux car je m'en vais, aime notre fils car c'est tout ce qu'il te restera de moi et protège notre royaume car c'est le plus bel endroit du monde. Je t'aimerais pour l'éternité...
C'est ensuite que les cris et les pleurs du nouveau-né brisaient le silence, une perte inacceptable semblait-il, et la magie resurgit à nouveau dans la pièce enveloppant les trois membres de la famille qui venaient tour à tour célébrer la vie puis le deuil.

Un halo bleu les couvrant, malgré mes talents et tout mon savoir, jamais je n'avais vu cela au cours de ma longue existence ni même dans les écrits. Cela était stupéfiant. Le roi, le petit prince et la dépouille de la reine emprisonné dans une bulle de lumière d'un bleu très pale, d'où se dégageaient une douceur et une chaleur hors du commun, pas la chaleur des flammes, non la chaleur du cœur, de l'amour et de la protection. Quelque chose souhait les protéger tout trois, quitte à s'incruster dans ce moment d'intimité qui aurait dû être vierge de toute interaction extérieures, ensuite cette bulle s'évaporât aussi vite qu'elle n'était apparu quelques instants plutôt.
Lorsque je repris un peu mon souffle je constatais que mon entourage n'avait point réagit les médecins, notre chère mamie Niyèvla, la pauvre était en train de verser un torrent de larmes se fille venait de nous quitter sous ses yeux, elle était impuissante.
Magnar notre intendant, ne pouvait se résoudre à lever les yeux, lui si plaisantin et que rien n'intimide, venait de perdre tout désir de vouloir sourire, je le compris, bien entendu, il a souvent accompagné notre roi lors de ces exploits si légendaires et dont on a forgé la gloire du royaume, et jamais il ne put se résoudre à le contempler de manière aussi abattue au jours de la mort de sa défunte épouse et néanmoins notre reine.

A ma droite ma pupille l'Elfe Méthanobis une paria, sans arrêt fustigée par son peuple qui aurait préféré qu'elle ne se montre jamais en public. ces elfes sont vraiment une espèce furibonde, mais passons. Méthanobis a aidé le roi elle aussi et elle est par ses talents une héroïne pour le royaume, elle veillât sur le roi et je ne peux lui en vouloir pour cela.
le grand prince Frivolith, frère du roi, était calme, il ne dit mot mais je sentais ça tristesse à lui aussi. Le frère du roi a plusieurs fois renoncé à vivre définitivement aux châteaux.
Il aurait dû être notre souverain, mais il préférât céder le trône à son jeune frère, plus doué et plus sage que lui. La plus grande qualité de Frivolith avait toujours été d'aimer son jeune frère, plus que lui-même. Il lui a toujours voulu le meilleur. Répondant présent, quand à l'appel du devoir ou du sang, il remplaçait volontiers le roi dans ses fonctions durant ses absences, et là aussi il aurait bien voulu souffrir à la place de son frère si cela aurait pu épargner une telle tragédie.
Mais je connais mon roi, il porte en lui la douleur du peuple et il n'aurait permis que l'on souffre à sa place.
Je suis fier de servir notre roi et fier d'avoir servi notre reine.
Moi Déthanis je suis prêt à offrir ma vie pour mon roi, et maintenant pour mon petit prince. Je promets de faire du prince le plus grand héros de ce royaume et un roi aussi prestigieux que son illustre père, le roi Nathaéus Valerian Marthym. Je vous le promets.
Oh ma reine, merci d'avoir comblé mes journées au château, de votre extraordinaire insouciance qui égayait chacun de ces moments passés avec vous et de votre immense patience face au vieux grabataire et grincheux que je suis.
Je vous le promets... … Je vous le promets.

mytarvargis

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Message par mytarvargis Jeu 8 Déc - 7:27

voici donc les 2 premiers chapitre de mon roman.
je vous fait un rapide résumé pour ne pas que vous vous sentiez trop perdue lors de la lecture.

donc voila la cité se nome FRATERNILYA, et dans ce monde de magie tout n'est régis que par la lois des dons ou talents. pour faire simple chacun lors de sa naissance ou au fils du temps acquière un don, une sorte de pouvoir particulier qui lui ai propre et qui marque sa singularité vis a vis des autres créature du monde.
il peu en outre apprendre la magie, même si souvent cette capacité a lancer et user de formule reste plus dilué auprès de certaines races de ce monde.

ensuite l'histoire en elle même tourne autour du petit prince Aégradios dont vous venez de lire la venue au monde. ce dernier a la particularité de posséder des ailes et demeure incapable de sans servir, sa magie aussi semble confiné dans son corps, raison d'une crainte vis a vis du royaume le concernant, mais aussi l'avenir du monde.

une fois les fautes du chapitre 02 réduit au maximum, je le publierais sur le forum les règles du monde y sont plus détaillé et j’espère vous sembleras plus explicite.
encore une fois merci de me lire et de me soutenir pas vos conseils et remarques.

mytarvargis

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Message par Gallingham Jeu 8 Déc - 10:05

Salut,
Bon, voilà, j'ai commencé la lecture. Je n'ai lu que la première partie du chapitre 00
Pour l'instant, l'histoire se pose et on n'en sait pas encore grand chose.

Quelques remarques générales:
- Attention à tes temps: parfois, tu écris au présent et d'autres fois au passé. Exemple: "il dévale les couloirs, c'est alors que tout le monde fit silence". Il faut vraiment que tu te fixe un temps pour ton récit et que tu t'y tiennes. Pour les conjugaisons, il y a un excellent site: http://www.leconjugueur.com
Si tu écris au passé, pense que les actions lentes sont généralement écrites à l'imparfait et les actions rapides au passé simple. Bon, ce n'est pas une règle à suivre tout le temps au pied de la lettre, mais ça aide quand même un peu.
- Pas mal de fautes d'orthographe et d'accord, mais aussi quelques incohérences ou des phrases mal formulées qui rendent la lecture difficile
- Au niveau de la typographie, pourquoi certains dialogues sont en italique? Et pour entrer dans les détails, tu n'utilises pas les bons tirets de dialogue... mais ça n'est qu'un détail.


Concernant le prélude, je le trouve un peu désordonné. Il y a de bonnes idées, mais j'ai l'impression que ça part un peu dans tous les sens.
Tu parles d'une guerre au début. Ensuite, tu reviens sur leur création (plus ou moins) et tu reviens sur la guerre.
Il y a aussi le fait que tu rentres trop dans certains détails et pas assez sur d'autres.
C'est quoi le but de ce prélude? Un 4e de couverture? Ou une intro en debut de roman?
Selon ce que tu veux en faire, tu devrais soit le simplifier, soit le développer... en tous les cas le restructurer.


Pour le 1er chapitre, je ne vais pas tout détailler, il y a vraiment beaucoup.
Donc, juste 2 ou 3 fautes les plus marquantes au passage:
- "Alors quand est-il" -> Alors, qu'en est-il
- "asses" -> assez

Calmement, il dévale les couloirs, c'est alors que tout le monde fit silence puis se courbât à son approche, lui ne quittât pas des yeux les portes qui se situent plus loin en face. Il porte une cape noire, ornée de fils d'argent dessinant des motifs tribaux sur les épaules et une tête de lion sur son dos, ce dernier semble rugir malgré le calme qui pèse dans tout le château, il dévisage même tous ceux que son porteur dépasse. Le torse du roi est recouvert d'une chemise, d'un bleu lui aussi très sombre, des paillettes en recouvre la totalité rendant alors son buste semblable aux cieux étoilé d'une nuit sans lune.
Alors, j'ai plusieurs choses à dire sur ce paragraphe:
- Dévaler et calmement: je crois que les sens sont plutôt opposés. Et il me semble qu'on dévale plutôt des escaliers. Dans les couloirs, on se précipite, on se presse, on marche, on avance...
- Les temps. J'en ai parlé tout à l'heure: soit tu écris au passé, soit tu écris au présent.
- "se courbât", "ne quittât": Ces verbes sont conjugués au subjonctif... Le passé simple correspondant c'est "se courba", "ne quitta".
- Pour simplifier grossièrement aussi: une phrase, une action.
Je vais essayer de donner un exemple, c'est du vite fait et pas trop travaillé hein et écrit au passé:
"Il marchait avec dignité dans le couloir. Sur son passage, on se courbait solennellement tout en observant un silence respectueux. Tandis que lui ne quittait pas les portes des yeux.
Il portait une cape noire. Des fils d'argent dessinaient des motifs tribaux sur les épaules et reproduisaient une tête de lion dans le dos..."

Enfin, voilà
Je pense que ton histoire peut-être intéressante, mais que tu auras besoin de pas mal de travail pour aplanir un le style et le rendre agréable.
Gallingham
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Message par mytarvargis Jeu 8 Déc - 10:56

@gallingham
je te remercie pour tes conseils.
en effet le temps de narration me pause souvent problème, surtout dans le sens où : pour des dialogues c'est du présent, quand au reste c'est du passé pour la plupart vus que le roman est en général présenté comme un témoignage.
pour les fautes d'orthographe ou autre je n'ai pas vraiment d'excuse, étant donné que je suis souvent le seul a me relire beaucoup passent au travers les mailles du filet.

pour ce qui est du tiret de dialogue, on m'as toujours dit que c'était justement le tiret, et non le trait d'union qui justement a pour seul objectif de lier les mots. après la y'a souvent débat.

quand au mot dévaler oui le seul signifie arriver avec hâte, ce qui n'est pas incompatible avec le calme ( le sang froid du roi à ce moment). mais la encore j'ai beaucoup d'hésitation avec le mot suite au nombreuse interrogations qu'il peu susciter avec le lecteur.

pour le prélude tu as tout a fait raison, je vais donc le récrire, mais pas tout de suite car l'importance de rédiger le prélude n'est pas vraiment ma priorité.

pour les dialogue en italique en fait, il s'agit de démarquer le roi des autres personnage. en effet souligner cette importance jusque dans les dialogues me permet d'instaurer le sentiment d'importance que peu représenter ce personnage auprès du lecteur.

je vais de ce pas mettre en application des conseils puis lorsque mes textes serons un peu mieux travaillé je posterais les chapitres modifiés sur le forum.

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Message par Gallingham Jeu 8 Déc - 11:08

A la limite, tu peux essayer de poster petit à petit, pas forcément des chapitres entiers, ce serait plus facile à relire et commenter.
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Fraternilya: prélude et  chap 00 et chap 01 Empty Re: Fraternilya: prélude et chap 00 et chap 01

Message par extialis Jeu 8 Déc - 16:35

je suis d'accord avec gallingham. poste peu à peu, comme ça on peut se concentrer sur l'écrit.
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