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Explication des mots du dernier texte accompagnés de l'astérisque

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Message par Amiedetous Jeu 21 Fév - 15:49

Le mot Hesychaste a deux définitions, parce que je ne me suis pas encore décidée pour l'une des deux. J'ai ajouté Silouane et Sainte Thérése de Lisieux que j'ai cité dernièrement. Bonne lecture.

Dons du Saint-Esprit: je me suis rendue compte que je n'avais pas encore écrit d'article. Il en existe plusieurs listes. On la trouve sous le mot "charismes". Il faut que je recherche dans l'epître aux Romains et la première aux Colossiens pour rédiger quelque chose d'un peu sérieux. Je suis désolée. Ce sera pour plus tard, demain peut-être.

Eglise réformée : Synonyme d’Eglise Protestante. Le protestantisme est une des trois grandes confessions chrétiennes (avec le catholicisme et l’orthodoxie). Il est né au XVIe siècle sous l’impulsion de Martin Luther et de Jean Calvin qui voulaient lutter contre les graves déviations de l’Eglise catholique de l’époque. Il donnera par la suite naissance à une multitude de courants théologiques qu’on appellera aussi Eglises (dans le sens d’ecclésia, assemblée), qui ne sont pas obligatoirement fédérées à l’Eglise Réformée, mais qui sont d’inspiration protestante.

Églises évangéliques : Communautés très variées, chrétiennes protestantes, qui mettent l'accent sur la lecture de la Bible, le salut par la grâce et l'absence d'intermédiaire entre Dieu et les hommes. (Elles n'ont pas de prêtres). Elle ne dépendent d'aucune autorité supérieure.

Églises pentecôtistes : Issues des Églises évangéliques, elles donnent une place prépondérantes au Saint-Esprit, prêchent le salut par la foi, l'expérience mystique de Dieu par le « baptême dans le saint-Esprit » dont la preuve que le chrétien l'a reçu serait le don du « parler en langues ». Elles insistent sur le repentir pour être pardonné de ses péchés.

Garde du cœur : « L’hésychaste s'efforce, selon le conseil des Pères, de faire descendre son esprit (ou intelligence, en grec noûs) dans son cœur. Si cette descente de l'esprit dans le cœur a pu être comprise d'une façon littérale et non métaphorique, comme se rapportant au cœur physique, ce qui est véritablement recherché, c'est le « lieu du cœur » comme lieu le plus intérieur de la personne, où s'unifie le corps et l'esprit. L'objectif, à ce stade, est de continuer la pratique de la prière de Jésus avec l'esprit dans le cœur, en ayant une pratique libre d'images et d'affections extérieures (voir Pros Theodoulon). Ce qui signifie que par l'exercice de la sobriété (l'ascèse mentale contre les pensées de tentation), l’hésychaste arrive à une pratique incessante, continuelle, de la prière de Jésus avec son esprit et dans son cœur, où sa conscience n'est plus occupée par l’apparition spontanée d’images : son esprit a une certaine immobilité et comme vide, ponctué seulement par la répétition incessante de la prière de Jésus.
Cette étape est appelée la garde du cœur. Il s'agit d'un stade très avancé de la pratique ascétique et spirituelle, et tenter d'y accéder prématurément, surtout avec des techniques psychophysiques, peut provoquer de très graves dangers spirituels et émotionnels. Saint Théophane le Reclus a déjà fait remarquer que la respiration et les postures corporelles techniques ont été pratiquement interdit dans sa jeunesse, puisque au lieu d'avoir l'Esprit de Dieu, les gens n'ont réussi seulement qu'« à ruiner leurs poumons ». Article recopié de Wikipédia.
Sous la plume de l'auteur, la « garde du coeur » signifie le contrôle des pensées, de telle manière que, même si on ne peut pas les empêcher de bavarder, on les bloque avant qu'elles n'éveillent des émotions qui, de toute évidence, n'ont pas de lien avec la reálité, ou rendent aveugle et sourd à la réalité du moment.

Gefühle : Mot pour lequel je n’ai pas trouvé de traduction française satisfaisante qui corresponde à ce que R. entend quand il l’emploie. Il recouvre tout ce qui n'est pas du domaine de l'intellect : «  la sensibilité sous toutes ses formes, émotions, sentiments, intuition, instinct, fonctionnement optimal de tous les organes des sens et conscience d'ordres intérieurs », traduit un dictionnaire de langue. Ils sont le fait du corps vivant dans sa totalité comme résultat de la communion parfaite entre l’univers et l'être.

Gurdjieff: Personnage assez mystérieux, né en Arménie vers 1877 et mort à Paris en 1949. Sa vie jusqu’en 1914 ne nous est connue que par lui et par les récits de ses disciples. Il a la réputation d’avoir été un enseignant spirituel d’une grande dureté; il imposait à ses élèves (dont certains sont des anciens théosophes) des exercices étranges destinés à provoquer chez eux un «éveil de l’être». Le noyau de son enseignement se résume par cette phrase: «Ce que connaît un homme est conditionné par ce qu’il est.» Il a écrit quelques livres. De nombreux ouvrages parlent de lui et de son enseignement. Louis Pauwels aurait un temps appartenu à un «groupe Gurdjieff» et Arnaud Desjardins aurait été indirectement en contact avec ses enseignements dans sa jeunesse.

Hésychia : Mot grec qui peut se traduire par « recherche de Dieu par la paix silencieuse, par la tranquillité du cœur, par le repos. » L’hésychia n’est pas une méthode ; c’est une attitude, que la tradition chrétienne facilite par la répétition d’une courte prière : « Seigneur Jésus, Fils du Dieu vivant, aie pitié de moi, pécheur » ou par le « Kyrie eleison » des catholiques. Saint Séraphin de Sarov a dit à son sujet : « Si tu as la paix dans le cœur alors tu sauveras des milliers d’âmes autour de toi. »
Les hésychastes recherchent l’ »illumination », la vision de la « Lumière Incréée », la « Déification de l’homme »… La tradition hésychaste représente un courant mystique primordial dans l’Eglise et la publication sans cesse renouvelée de la Philocalie en anglais et en français dans la deuxième moitié du vingtième siècle témoigne du renouveau de la vie intérieure des chrétiens d’occident. Comment peut-on mieux caractériser les hésychastes disant qu’ils ont choisi la place de Marie á celle de Marthe ?:
Les Evangiles mettent en scène deux femmes, Marthe (qui symbolise l’action) et Marie (qui elle, symbolise la contemplation), chez qui Jésus vient en visite. Marthe s’affaire à préparer le repas tandis que Marie reste aux pieds de Jésus et l’écoute. Marthe vient se plaindre à Jésus que sa sœur ne l’aide pas. Il lui répond : « Marthe, Marthe, tu te soucies et tu t’agites pour beaucoup de choses ; pourtant il en faut peu, une seule même. C’est Marie qui a choisi la meilleure part ; elle ne la lui sera pas enlevée. » Lc : 10 ; 38 à 42.

définition 1 Hésychastes : Ascètes (moines ou laïcs) qui recherchent la paix de l’âme ou le silence en Dieu dans la pratique spirituelle mystique de l’église orthodoxe. Le plus souvent il travaille au contrôle des pensées au moyen de la « Prière de Jésus », appelée aussi « Prière du Cœur ». L’hésychaste affirme la possibilité pour l’homme de l’union avec Dieu. « Dieu s’est fait homme pour que l’homme puisse devenir Dieu. » aurait dit saint Atanase.

définition 2 Hésychaste : Dans la tradition des églises d’orient, c’est un homme habité par le désir de Dieu, qui lutte vaillamment pour acquérir la paix du cœur. Pour faciliter leur quête terriblement exigeante, les hésychastes se retirent le plus souvent dans la solitude du désert (le vrai désert, une cellule monastique ou un ermitage). Le lieu de la rencontre du Dieu Vivant et de l’âme humaine, c’est le silence intérieur, qui se fait sentir quand le cœur est libéré de toute trace de passion. Dieu a indiqué au prophète Elie où il pouvait Le trouver : « Je ne suis pas dans la tempête, je ne suis pas dans les éclairs, je ne suis pas dans le tourbillon du vent violent, mais je suis dans cette brise légère que tu entends. » (1 Rois : 19 ; 11 à 13)

Krishnamurti (de son prénom Jiddu) : Né en 1895 et mort en 1986 est considéré comme un « être réalisé » par certains, comme un philosophe par d’autres. On a dit de lui qu’il sera sans doute tenu un jour pour le plus grand philosophe du vingtième siècle.
Il a refusé de jouer le rôle d’ »Instructeur du monde » que la société théosophique lui avait réservé. Complètement indépendant de pensée, il a parcouru le monde pendant soixante ans pour donner des conférences ouvertes à tous. Ses enseignements se situent hors de tout cadre religieux, culturel et idéologique. Il encourageait ses auditeurs à « voir ce qui est », à regarder avec grande honnêteté chaque aspect fondamental de l’existence humaine. Il répétait que la société ne changerait pas si l’homme n’opérait pas en lui une révolution complète. L’urgence du changement était un de ses leitmotivs. Il a infatigablement tenté de provoquer « l’éveil » chez ses auditeurs, en vain semble t-il. Les ouvrages qui portent son nom doivent dépasser les cinquante titres.

Siddhis : Pouvoir paranormaux dans les traditions hindous et bouddhistes (comme la clairvoyance, la clairaudience, la bilocation, la lecture des pensées, la prémonition, etc.) au nombre de huit, de seize, de dix-huit ou même de vingt-quatre suivant les traditions et les auteurs. Ces pouvoirs s’éveillent seuls au cours de l’ascension spirituelle et tous s’accordent pour décourager leur recherche volontaire. S’ils apparaissent, c’est bien. S’ils n’apparaissent pas, c’est bien aussi. Il ne faut pas leur prêter attention. Il faut de toute façon se méfier de ceux qui les désirent, car cela témoigne de leur volonté de puissance.

Saint-Esprit : Les chrétiens ont un dieu unique, en trois personnes : le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Dans le résumé de la foi chrétienne exposé dans le credo de Nicée, les chrétiens récitent : « je crois (…) au Saint-Esprit, Seigneur qui donne la vie ». le Saint-Esprit est une force créatrice consciente, d'amour et de Lumière.

Ramana Maharshi : Né en 1879, mort en 1950, il est considéré comme un des plus grands saints indiens du vingtième siècle, sinon le plus grand.
Comme Anandamayi il n’a jamais eu de maître. Sa réalisation spirituelle s’est produite spontanément alors qu’il était encore adolescent. Lui aussi n’a enseigné qu’en répondant aux questions que ses visiteurs venaient lui poser. Ceux qui étaient réceptifs remarquaient que sa simple présence procurait à ceux qui l’approchaient beaucoup plus que toute parole.
Il encourageait ses visiteurs à pratiquer l’ « atma vichara » ou la recherche intense du « qui suis-je ? » qui devait conduire à la dés-identification d’avec le corps et la réalisation de l’unité parfaite de toutes choses.

Ramdas: (1884-1963), de son vrai nom Vittal Rao, Ramdas parcourt l’Inde à pied pendant trois ans à la recherche de Dieu en ayant sans cesse aux lèvres le mantra de Râm (formule sacrée comprenant le mot « Râm », un des noms de Dieu). C’est la pratique du « japa », le pendant hindou de la « prière du Cœur » des orthodoxes. Il écrira ses récits de voyage dans lesquels on suit sa quête de Dieu et son aboutissement. Il fondera ensuite un ashram où il recevra les pèlerins et ceux qui veulent venir à lui.
Laissons-le parler : « Il y a environ deux ans que Râm éveilla pour la première fois dans le cœur de Râmdas, son humble esclave, l’ardent désir de réaliser Son amour infini. Essayer de s’approcher de Râm et de Le comprendre, c’est se retirer des formes évanescentes, car Râm est la seule réalité. Râm est la puissance mystérieuse et subtile qui pénètre et soutient l’univers tout entier. Il n’a ni naissance ni mort. Il est présent dans toutes choses et dans toutes créatures, qui n’apparaissent comme entité séparées que grâce à leurs formes toujours changeantes. Se libérer de cette illusion des formes, c’est réaliser immédiatement l’Unité, l’Amour de Râm. L’amour de Râm, c’est l’amour de tous les êtres, de toutes les créatures, de toute vie, de tout ce qui est en ce monde, car Râm est en tout, tout est en Lui, et Il est tout en tous. (…) Par une soumission entière à Sa volonté (…) nous nous trouvons dans un état d’union complète et d’identification avec Râm qui est en nous et tout autour de nous. Dans cet état, la haine (…) prend fin, et l’amour (…) est réalisé. (…) Quand cet état est réalisé nous sommes naturellement portés par la conscience éveillée de l’unité et de l’amour, à faire le sacrifice de nos intérêts matériels pour le bien de nos compagnons et des créatures qui sont les manifestations du même Râm. »


Silouane : Né en 1866 et mort en 1938, Silouane était un moine russe du mont Athos. Son cheminement spirituel et son enseignement ont été décrits par son élève et biographe l’Archimadrite Sophrony. Silouane pratiqua la vigilance des pensées, contre lesquelles il mena une lutte titanesque. Il parvint, après quinze années d’une ferme vie d’ascèse et de prière au port de « l’hésychia », « le Royaume de Dieu qui est au-dedans de nous ».
Il explique le cheminement de l’âme en trois étapes : la grâce du Saint Esprit se fait sensible et le croyant pense qu’il est arrivé à un résultat. Il relâche ses efforts, ce qui conduit à la perte du Saint Esprit. La souffrance due à cette perte est intolérable. Elle devient le moteur d’un combat acharné de l’âme dans une vigilance sans faille qui conduit au recouvrement de la lumière divine et à l’Amour pour l’humanité toute entière.

Thérèse de Lisieux (sainte) : Sainte de la fin du XIXième siècle (1873-1897) De son nom de religion Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face, elle rayonne de grandeur d’âme autant que d’humilité et de douceur. Entrée au Carmel à quinze ans elle atteint à vingt cinq ans, âge auquel elle meurt de tuberculose, les sommets de la foi et de l’espérance. Elle guide les croyants le long de ce qu’elle a appelé la « petite voix ». Derrière son style désuet et qui peut nous sembler dégoulinant de mièvrerie, se cache une femme très forte, dévorée par l’Amour et à qui rien de moins que Dieu ne pouvait convenir. Les pieds bien sur la terre, Thérèse n’est pas une mystique. Sa direction spirituelle se caractérisait par un grand réalisme et elle n’hésitait pas à conduire les novices qui lui étaient confiée sur des chemins très exigeants.


Amiedetous

Date d'inscription : 28/06/2012

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