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Au sentiment sacré

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Amiedetous
extialis
Le sombre minuit
7 participants

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Message par Le sombre minuit Jeu 20 Déc - 16:42

(9 chants d'amours et de rêves)



Chant I : Supplique pour l'amour guidant nos humbles cœurs.


Un seul battement de cœur suffit, mon amour,
Un seul suffit pour faire battre tous les cœurs.
Je veux voir ta poitrine gonfler ses contours.
Ton doux souffle épanouie semblable à une fleur.

Toujours ton regard dévoiler ses ardeurs, et
Que le mien se perde pour toujours dans le tien,
Pour que jamais tu ne me dises je t'aimais.
Dis-moi « je t'aime » mon amour, surtout pour rien.

Je veux t'avouer mon tendre amour pour toujours,
Qu'à jamais tu me sers dans tes bras sans effort,
Que ton souffle m'ensorcelle d'un doux amour,
Volant jusqu'aux cieux, ouvrant l'imprenable fort.

Chant II : Le fort d'or et d'airain gardant cadeaux et rêves.

Il est notre protection, le parfait hymen,
Notre habitat et notre logis éternel.
Il est le nid des oiseaux, ces êtres amènes,
L'âtre des grandes prêtresses sempiternelles.

La matrice des jouets pour les bébés du monde,
Le palais des plus grands rois que le ciel ait vu,
Là où le chant des anges devient comme une onde,
Et leur présence comme un air de déjà-vu.

Tu vois, ces anges aux plumes d'or s'illuminent,
De leurs ailes touchent l'océan infini,
Dessinant, tous unis, la couleur saphirine.
Lentement, jusqu'à ce que cela soit fini.

Chant III : Les désirs inassouvis d'un voyeur malsain.

Tous les oiseaux chutent sur terre par les cieux...
Là, leur éternelle envolée est terminée.
Leur fin est venue, il faut leur dire adieu :
Un homme impur voient ces formes efféminées :

« Anges éternels ! Créatures merveilleuses !
Elles, ouvrant ailes et becs pour danser et chanter !
Elles, dont les pas cadencés sont d'humeur joyeuse !
En larme quand se brise leur cœur enchanté ! »

Le voyeur malsain a vu leur chute endiablée,
A ressenti le désir de les ramasser.
Il voudrait les faucher comme "M" fauche le blé.
Tout son cœur, craquelé, brisé, en a assez.

Chant IV : L'homme si terrassé par son cœur sans amour.

Y a-t-il un homme pour supporter ceci...
Tandis que les oiseaux tombent, feuilles fanées...
L'être patibulaire croit être un messie,
Et ouvre les bras en croix, jure les damner.

Il est ce triste Maldoror qui souffre et chante,
Assis sur le trône osseux de Dieu endormi,
Qui vient la nuit, plein de cauchemars, et nous hante.
Il est cet homme, qui pleure et sourit à demi.

Il est ce monstrueux, qui surgit de la nuit,
Ou cet hideux monstre aux tentacules immenses.
Il vient, court, messager de mortels ennuis,
Et il se rengorge, gonfle sa grosse panse.

Chant V : Le Fleuve Silence et ses âmes amoureuses.

D'un souffle, d'un sursaut, les oiseaux se relèvent.
Le Fleuve Silence, avide, glisse sans cesse,
Conduit les âmes esseulés en ces Adève.
La vie rouvre ces yeux fermés par la paraisse.

Le Fleuve Silence coule, discute et murmure,
Il murmure doucement, psalmodie sans bruit.
Il chasse Maldoror des champs, poussant des murs.
Il chasse le monstre, avec les sons qu'il produit.

Mon amour, ma douce, ma muse, la vie est un fleuve.
Nous sommes tous contraint d'en suivre le courant.
Ne vois-tu pas les eaux colorées qui se meuvent ?
Mon amour, il faudrait que nous quittions ces rangs.

Chant VI : Exode des passions, exode des amours.

Amour ! C'est un monde où tout choix est interdit...
Où tout vœux semble vain, où l'amour paraît nul.
C'est à nous de fonder ce puissant paradis.
De créer un tel sentiment que rien n'annule.

Éblouis tous deux par la lueur émeraude,
D'une plaine où soufflent les vents évanescents,
Nous promenant seuls où toutes les âmes rodent.
Là, évoluant, connaissant, et vieillissant.

Mais quel autre bonheur que de vieillir à deux,
Seulement main dans la main, nos destins unis,
Chaque souffle cherchant écho dans l'entredeux,
Où jamais plus ne gouvernera le déni.

Chant VII : Vaine lutte et sûre défaite contre la Vie.

D'une voix et d'un souffle, d'un commun murmure,
Les deux amours affrontent le puissant Néant.
Mais que peuvent-ils, à deux, seuls, contre ce mur,
Qui s'élève lentement, fier comme un géant ?

Mais que sommes-nous, nous, face à l'immensité ?
Que sommes-nous, face aux lueurs après la nuit ?
Quand nous portons les chaînes à perpétuité ?
Quand le lion rugit et que l'antilope fuit...

Que sommes-nous, à part des êtres fous d'espoir,
Êtres naïfs qui prient le Seigneur sans y croire...
Vous ! Êtres infâmes ! Fuyez l'Utile Foire !
Que ces infamies ne soient pas vos seules gloires !

Chant VIII : Dans lequel l'espoir et le désespoir se mêlent.

L'Utile Foire met en valeur les qualités,
En revendant les plus effroyables défauts.
Et en inventant cette possibilité,
Permet de faire du bon un mal, du vrai un faux.

Lorsque cette Utile Foire, immense, fut ouverte,
Les maux et les erreurs des hommes apparurent.
Lui, le fou qui tient la jarre, par idylle offerte,
Lâche l'espoir, la crainte que Pandore endure.

Le désespoir tournait, dans sa valse infinie
Et les gens pleuraient dans cette nuit électrique
L'espoir, alors, vint vers lui, le prendre dans son nid
En ce jour naquit notre conscience éclectique.

Chant IX : L'amoureux criant l'amour tel l'enfant joyeux.

Ces si doux sentiments beaux et forts à la fois :
Ce qui nous fait si peur, ce qui nous émerveille,
Ce mal, cet espoir dans lesquels nous avons foi,
Cette lueur rubis, cette couleur vermeille.

Ces enfants qui, dormant, tout d'un coup se réveillent,
Surpris par l'affreux et si troublant cauchemar.
Ces parents qui, assis à leur côté, les veillent,
Et savent tenir des beaux rêves les amarres.

L'amour : total de ces merveilles réunies,
N'est que le mot léger de notre sentiment.
Deux personnes nées ermites, leur cœur uni,
Éclairent de beauté le divin firmament.


COMMENCE ICI L'ANCIENNE VERSION DU POÈME. Elle ne comporte aucun chant séparé.
Je la conserve pour ceux qui voudraient comparer les deux versions.

Un seul battement de cœur suffit, mon amour,
Un seul suffit pour faire battre tous les cœurs.
Je veux voir ta poitrine gonfler ses contours.
Ton doux souffle épanouie semblable à une fleur.

Toujours ton regard dévoiler ses ardeurs, et
Que le mien se perde pour toujours dans le tien,
Pour que jamais tu ne me dises je t'aimais.
Dis-moi « je t'aime » mon amour, surtout pour rien.

Je veux t'avouer mon tendre amour pour toujours,
Qu'à jamais tu me sers dans tes bras sans effort,
Que ton souffle m'ensorcelle d'un doux amour,
Volant jusqu'aux cieux, ouvrant l'imprenable fort.

Il est notre protection, le parfait hymen,
Notre habitat et notre logis éternel.
Il est le nid des oiseaux, ces êtres amènes,
L'âtre des grandes prêtresses sempiternelles.

La matrice des jouets pour les bébés du monde,
Le palais des plus grands rois que le ciel ait vu,
Là où le chant des anges devient comme une onde,
Et leur présence comme un air de déjà-vu.

Tu vois, ces anges aux plumes d'or s'illuminent,
De leurs ailes touchent l'océan infini,
Dessinant, tous unis, la couleur saphirine.
Lentement, jusqu'à ce que cela soit fini.

Tous les oiseaux chutent sur terre par les cieux...
Là, leur éternelle envolée est terminée.
Leur fin est venue, il faut leur dire adieu :
Un homme impur voient ces formes efféminées.

Anges éternels ! Créatures merveilleuses !
Elles, ouvrant ailes et becs pour danser et chanter !
Elles, dont les pas cadencés sont d'humeur joyeuse !
En larme quand se brise leur cœur enchanté !

Le voyeur malsain a vu leur chute endiablée,
A ressenti le désir de les ramasser.
Il veut les faucher comme la mort et le blé.
Tout son cœur, craquelé, brisé, en a assez.

Y a-t-il un homme pour supporter ceci...
Tandis que les oiseaux tombent, feuilles fanées...
L'être patibulaire croit être un messie,
Et ouvre les bras en croix, jure les damner.

Il est ce triste Maldoror qui souffre et chante,
Assis sur le trône osseux de Dieu endormi,
Qui vient la nuit, plein de cauchemars, et nous hante.
Il est cet homme, qui pleure et sourit à demi.

Il est ce monstrueux, qui surgit de la nuit,
Ou cet hideux monstre aux tentacules immenses.
Il vient, court, messager de mortels ennuis,
Et il se rengorge, gonfle sa grosse pense.

D'un souffle, d'un battement, les oiseaux se relèvent.
Le Fleuve Silence, infatigable, glisse sans cesse,
Amène les âmes esseulés en ces nouvelles Ève.
La vie rouvre ces yeux fermés par la paraisse.

Le Fleuve Silence coule, discute et murmure,
Il murmure doucement, psalmodie sans bruit.
Il chasse Maldoror des terres, poussant des murs.
Il chasse le monstre, avec les sons qu'il produit.

Mon amour, ma douce, ma muse, la vie est un fleuve.
Et nous, nous sommes contraint d'en suivre le courant.
Ne vois-tu pas les eaux colorées qui se meuvent ?
Mon amour, il faudrait que nous quittions ces rangs.

Nous sommes en un monde où tout choix est interdit,
Où tout vœux semble vain, où l'amour paraît nul.
C'est à nous de fonder ce puissant paradis.
De créer un tel sentiment que rien n'annule.

Éblouis tous deux par la lueur émeraude,
D'une plaine où souffle les vents évanescents,
Nous promenant seuls où toutes les âmes rodent.
Là, évoluant, connaissant, et vieillissant.

Mais quel autre bonheur que de vieillir à deux,
Seulement main dans la main, nos destins unis,
Chaque souffle cherchant écho dans l'entredeux,
Où jamais plus ne gouvernera le dénis.

D'une parole et d'un souffle, de ce commun murmure,
Le paon aux milles plumes surgira du néant,
Parcourra la plaine où n'existe plus aucun mur,
Et lentement il marchera tel un géant.

Mais que sommes-nous, ma muse, face à l'immensité ?
Que sommes-nous, quand les lueurs remplacent la nuit ?
Quand nous supportons les chaînes à perpétuité ?
Quand le lion rugit et que l'antilope fuit...

Que sommes-nous mis à part des Hommes épris d'espoir,
Des Hommes naïfs qui prient le Seigneur sans y croire...
Levez-vous ! Êtres infâmes ! Êtres de l'Utile Foire !
Représentez ceux dont la bonté est un faire-valoir !

L'Utile Foire met en valeur les qualités,
En revendant les plus effroyables défauts.
Et en inventant cette possibilité,
Permet de faire du bon un mal, du vrai un faux.

Lorsque cette Utile Foire, immense, fut ouverte,
Tous les maux et les erreurs des Hommes apparurent.
Tel un homme qui tend la boîte, par amour offerte,
Lâchant l'espoir et la crainte que Pandore endure.

Sentiment sacré ; toutes ces choses à la fois :
Ce qui nous fait si peur, ce qui nous émerveille,
Ce mal, cet espoir dans lesquels nous avons foi,
Cette lueur rubis, cette couleur vermeille.

Ces enfant qui, dormant, tout d'un coup se réveillent,
Surpris par l'affreux et si troublant cauchemar.
Ces parents qui, assis à leur côté, les veillent,
Et savent tous maintenir des beaux rêves les amarres.

L'amour ; toutes ces belles merveilles réunies,
Ne sont que des moteurs de notre sentiment.
Là, deux personnes nés solitaires, leur cœur uni,
Illuminent de beauté le divin firmament.


PS : je l'accorde, c'est une très longue poésie en alexandrin, j'espère qu'elle n'est pas indigeste. Merci dans tous les cas de votre lecture. Certains vers ne sont d'ailleurs pas en alexandrin, ce que je travaille encore !


Dernière édition par Le sombre minuit le Mer 25 Sep - 23:29, édité 4 fois
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Message par extialis Ven 28 Déc - 14:20

je n'y voit pas la forme, je suis trop nulle Laughing pour le fond, j'y ai lu... toute l'histoire d'une vie, d'une terre. de la vie. j'aime beaucoup

juste un petit truc
Il est ce monstrueux, qui surgit de la nuit,
Il est cet hideux monstre aux tentacules immenses.
Il vient, il hurle, messager de mortels ennuis,
Il se racle, se rengorge, gonfle sa grosse pense.
je pensai que gonfler sa "panse" s'écrivait ainsi : panse, ventre. non?

en tout cas bravo cheers c'est l'un des rares poèmes que j'ai lu et qui m'ait fait voler jusqu'au bout
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Message par Le sombre minuit Ven 28 Déc - 17:27

Oh si si ! C'est bien panse, et non pense, du verbe penser... ^^
Merci de ta lecture. On m'a déjà dit que ce poème réussissait à porter les gens, peut-être parce qu'il fait plus histoires que poème ?
Mais s'il t'a plu, c'est le principal, et si tu veux des réponses sur certaines choses sur lesquels tu te poses des questions, n'hésites pas.

PS : Je voulais savoir si c'est bien, car c'est un des nombreux textes que j'ai écris pour ma fiancée. Un receuil de poésies, de nouvelles, d'essaies et de sentiments que je lui offre dans quelques jours.
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Message par Amiedetous Mer 2 Jan - 20:05

Ouah! Comme je l'ai déjà écrit un jour en commentaire à un poème dont j'ai oublié l'auteur (était-ce vous?), je suis admirative devant ceux qui transforment les mots en musique. Donc, je suis à nouveau béate.
Je ne suis cependant pas bien sûre d'avoir tout bien compris. Ensuite, il me semble que tous les vers n'ont pas douze pieds... il y en a de treize
Mince, si quelqu'un m'avait écrit des poèmes, des essais et des nouvelles, il m'aurait mise dans sa poche!
Félicitations donc, même si elles viennent de quelqu'un qui n'y connait rien.

Amiedetous

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Message par Le sombre minuit Mer 2 Jan - 23:26

Je ne pense pas que ce soit moi, car je n'ai à ce jour publié qu'un poème sur ce forum et un seul sur "Passion d'écrire". Je pourrais d'ailleurs publié cet ancien poème.
Je dois l'avouer, je ne suis pas très bon pour écrire des poèmes, et il serait bon de me dire quels vers paraissent étranges à vos yeux (je veux dire au niveau des alexandrins mal construit).

Je suis en train d'écrire tout cela, 70 pages à ce jour. Mais elle comprend que ça me prend du temps, alors bon... c'est repoussé encore ! C'est difficile de mettre sur papier des sentiments si complexes.

N'hésitez pas à me poser des questions sur des passages, j'y répondrai de tout mon coeur.

Merci pour votre lecture.
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Message par Amiedetous Jeu 3 Jan - 6:48

Bonjour monsieur le Sombre Minuit,


Je commence volontiers une analyse critique de votre long poème. Je vous mets en garde contre ce que je vais écrire, parce que je n'ai plus fait ce travail depuis ma classe de première... il y a bien 40 ans de cela! mettez donc des bémols à ce qui va suivre.

Quand je compte les pieds, je trouve:
première strophe: 13; 12; 13 et 13.
deuxième strophe: 13; 12; 13; 13;
troisième strophe: 13; 13; 14; 12.
quatrième strophe: 12; 12; 12; 13.
cinquième strophe: 15; 12; 12; 12. et ainsi de suite.
Le rythme n'arrive pas "à prendre". Il est toujours "cassé". C'est très net quand on le lit à haute voix. Les césures ont l'air de se faire au petit bonheur la chance. Par exemple à la troisième strophe, le rythme est là, un balancement, puis le quatrième vers le casse net.
Par contre les rimes sont (pour l'ancienne élève que je suis) parfaites, souvent riches.

Le sens me devient de plus en plus obscure à partir de la cinquième strophe. Ce serait vraiment trop long de mettre tout cela par écrit. Par exemple, qu'est-ce qui est notre protection: le souffle, les cieux, ou le fort? Les cieux, c'est exclu parce que le verbe "être" serait au pluriel...J'ai essayé de m'orienter avec la suite, mais n'y suis pas parvenue. "La maison des grandes prêtresses", "La matrice des jouets" etc me déstabilisent. Je ne sais plus trop de quoi on parle: je m'enfonce dans des sables mouvants sans plus trouver de prise: poème d'amour, description du monde? Qui est le voyageur malsain? Et pourquoi malsain? La chute des oiseaux dont l'envolée est éternelle... Elle ne peut être éternelle si elle se termine par une chute. Bref, je décroche avec le sens.

Prenez surtout ces critiques comme venant d'une presque vieille dame qui n'y connaît rien, qui voit des erreurs là ou un authentique amateur verrait peut-être des perles... Je fais partie de ces gens qui ne voient dans les tableaux de Mirot que des taches de couleur... Je me place malheureusement aussi bas en matière de poésie...

Il vaudrait mieux demander à quelqu'un qui lit de la poésie pour son plaisir... Il y a un jeune participant du forum qui en écrit aussi. Il semble très talentueux. Il serait d'une aide incomparablement meilleure que la mienne.

Je reste cependant emerveillée par tous ces vers, ces rimes, ces idées, car je le redis, je suis réellement incapable d'écrire deux vers! Et, vous l'avez sans doute remarqué souvent, quel que domaine que ce soit, les critiques les plus dures viennent de ceux qui n'y connaissent rien.

Bonne journée à vous et à votre fiancée. Je vous souhaite d'être très heureux ensemble, et que jamais vous ne lui dites vous non plus "je t'aimais".

Amiedetous

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Message par Amiedetous Sam 5 Jan - 11:54

Vous avez bien entendu corrigé de vous-même Mirot en Miró". Cette faute m'a sauté aux yeux et je me suis sentie bien honteuse un moment. Puis je me suis consolée en me répétant ce que nous apprenions à l'école primaire, à savoir que les noms propres n'ont pas d'othographe...
Bon W.E.

Amiedetous

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Message par Le sombre minuit Sam 5 Jan - 13:01

Les fautes font parties de l'homme, il ne faut pas en avoir honte. Personne n'est parfait, et nous travaillons tous pour éviter ces petites erreurs bénines.

Je vais me concentrer sur le sens, la forme, il faudra que je corrige, parce que c'est le plus long. Alors alors...

Le fort imprenable est une forme de l'amour, d'une certaine manière. Il faut voir qu'il est la protection du couple, mais également des jouets, des belles choses, des prêtresses et autres puissances essentielles. Les strophes qui suient "l'imprenable fort" ne sont en fait que des choses dans le fort et que le fort protège. Pour moi, l'amour est déjà une représentation du monde, ainsi tout se confond, tout se fond l'un dans l'autre sans qu'on ne parvienne à se maintenir à une prise. Tout est soluble mais tout est là.

L'envolée éternelle est une représentation de l'amour. Mais ce voyeur malsain - ici représentant en fait la dépression et le mal-être continuel, d'où la référence à Maldoror - est capable de tout détruire, même ce qui paraît être immortel.

Je corrigerai pour les alexandrins et je publierai autre chose.
Merci pour votre intervention.
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Message par Amiedetous Sam 5 Jan - 13:31

Bonjour cher Sombre Minuit,


Nous nous trouvions donc au même moment sur le forum!
Je vous remercie de ne pas vous être fâché de ce que je disais au sujet de votre poème.
Vous avez écrit sur l'amour... et mon dernier texte est aussi sur l'amour.
L'amour est un fort, ça c'est bien vrai. Quand on est rempli d'aqmour, qu'on en donne autant qu'on en reçoit, il semblerait que plus rien ne puisse nous atteindre et que l'on n'ait plus besoin de rien.
Mon amour le plus puissant, à été celui que j'ai ressenti pour mes bébés. Je vous souhaite à vous et à votre fiancée de vivre un jour cela. Dans les maternités, on voit les futurs parents s'aimer l'un l'autre. Ils se regardent mutuellement. Puis, dès que le bébé est né, ils sortent du "toi" pour être ensemble tournés vers "lui". C'est un énorme changement dans la vie du couple, et c'est comme un miracle.
Je vous souhaite à tous deux tout ce que la vie peut offrir de mieux.

Amiedetous

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Message par Le sombre minuit Dim 6 Jan - 17:28

Nous attendons pour les enfants, non parce que nous n'en voulons pas, mais parce qu'il faut déjà trouver un travail, et de même, finir les études. Mais l'amour est un sentiment fort qui peut détruire comme construire. Faire attention à lui est primordial.
Le sombre minuit
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Message par alissa Mar 8 Jan - 19:45

Joli cadeau !
Ça me fait penser à Aragon, "les yeux d'Elsa", tous ses poèmes surréalistes... Vraiment joli.
alissa
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Message par Le sombre minuit Mar 8 Jan - 19:51

Merci !
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Message par Margaux1999 Sam 12 Jan - 8:18

Superbe poême. Very Happy
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Message par Le sombre minuit Sam 12 Jan - 15:17

Merci beaucoup !
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Message par Invité Dim 13 Jan - 7:50

bravo ! Smile

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Message par Akuryou Lighted Jeu 16 Mai - 15:30

Très beau ! *-*
Akuryou Lighted
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Message par Le sombre minuit Dim 2 Juin - 22:48

Merci beaucoup ! ^^
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Message par surfeur Mer 5 Juin - 21:58

Sombre Minuit, tu as une sensibilité poétique, c'est évident !.....Voilà pour le fond.

Pour ce qui concerne la forme, y a du boulot !!

Déjà de nombreux vers ne sont pas des alexandrins contrairement à ce que tu affirmes.
On sent trop aussi (c'est pas évident, je sais !) le dictionnaire de rimes (hymen, amène) et à contrario, la rime est parfois massacrée


"Toujours ton regard dévoiler ses ardeurs, et
Que le mien se perde pour toujours dans le tien,
Pour que jamais tu ne me dises je t'aimais.
Dis-moi « je t'aime » mon amour, surtout pour rien."


Après les 4 premiers quatrains, on décroche, on comprend pas trop ce que viennent trafiquer les anges et les oiseaux dans l'affaire. Il y a des tournures de phrases un peu lourdes, un peu grandiloquentes aussi.

Pour ma part, je retravaillerai la rime; je séparerai l'ensemble en 2, voire 3 poèmes et je m'astreindrai à la fluidité.... Il faut que ça coule, que cela paraisse simple à faire même si........

surfeur

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Message par Le sombre minuit Jeu 6 Juin - 16:03

Dans le post-scriptum, je dis bien que certains ne sont pas en alexandrin, et que j'y travaille encore. Ce qui est vrai, et c'est plutôt très long, malheureusement.

Ton idée de séparer les vers est une très bonne idée, et je vais travailler là-dessus ! Merci beaucoup pour cette option, que je n'avais pas envisagé.

Merci pour ce commentaire très constructif et qui m'ouvre un autre champ de possibilités ! Very Happy
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Message par Le sombre minuit Mer 25 Sep - 23:31

Je fais remonter ce poème que j'ai écris parce que j'ai enfin réussi à le corriger. Je ne sais pas s'il est mieux, alors j'aimerai vos avis.
J'ai conservé l'ancienne version du poème pour ceux qui voudraient les comparer. Mais déjà, au niveau des alexandrins, ça devrait déjà être mieux.
Merci à tous, pour votre aide toujours présente. Et merci si vous me donnez quelques pistes.

Bonne lecture !
Le sombre minuit
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