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Anita

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                  Anita Empty Anita

Message par Jafou Mer 21 Sep - 0:50


ANITA

Ils ont placé deux lampes sobres sur des tabourets, quelqu'un a tiré les rideaux de la porte fenêtre qui ouvre sur la petite cour intérieure.
Sereine elle repose dans son lit sur un matelas réfrigéré, sa tête est appuyée à un oreiller tout en broderies anglaises qui doit bien avoir deux cents ans et ses mains sont jointes sur le rabat d’un grand drap brodé à ses initiales.
Quand son cœur s’est arrêté, l’infirmière présente a eu le réflexe de lui poser les prothèses dentaires qu’elle n’utilisait plus depuis dix ans. Du coup, son visage reposé est détendu, bien modelé et donne l’image d’une très jolie dame de quatre-vingts ans...
On l’a revêtue de la jupe bretonne qu’elle affectionnait quand elle s’habillait encore, tissée en lin à la main sur un antique métier de la Cie des Indes datant de Colbert et d’un chemisier en soie jaune qu’elle n’a porté qu’une fois il y a quinze ans pour le mariage de sa plus jeune fille.
Dans la pénombre doucement éclairée elle est toujours Anita la merveilleuse Anita si tendrement aimée, si douloureusement absente depuis dix longues années de calvaire ; pas pour elle qui était inconsciente mais pour lui et les siens.
Ce matin l’infirmière avait dit à André : - Je ne la trouve pas bien, elle respire fort, est sans aucun réflexe ; je n’aime pas du tout ; demandez la venue du médecin. Il avait téléphoné au médecin et ami aussitôt accouru et elle avait paisiblement cessé de respirer devant eux, sans un rictus ; une flamme qui s’éteint au terme d’une combustion...

°°°°°°°°°°°

Toute la famille est venue. C’est imposant une pareille concentration de proches : enfants et conjoints, petits enfants et compagnons. Tous les arrières petits-enfants ont été mis en garde avec une baby-sitter de confiance ; mais il y a aussi, les frères, sœurs, neveux, cousins et quelques amis ; plus de quatre-vingts personnes qui se pressent dans le salon d’attente du crématorium. Des, qui reniflent et se mouchent ; d’autres qui écartent d’un doigt agacé une, deux, dix larmes qui sont parvenues à s’échapper ; des visages sévères, durcis, figés ; des soulagements coléreux : le calvaire est enfin terminé mais honte à eux de penser cela. Les lumières sont tamisées, le décor banal, sobre et rituel, l’officiant tout de noir vêtu plein de compassion attristée professionnelle et bien rodée. Seule la musique d’ambiance judicieusement choisie et imposée par le frère d’André, diffuse un aria tout simple de Bach d’une extrême pureté. Tout à l’heure, après que le maître de cérémonie (Cérémonie = solennité festive dans les rapports sociaux !) aura frappé les trois coups de l’ultime recueillement, invité les vivants qui le souhaitent à venir exprimer leurs sentiments sur la chère défunte, pendant que la colère oppressée du dies irae de Mozart éclatera. Il appuiera sur un bouton discret et la boite de chêne vernis commencera à glisser vers... Les flammes éternelles au son de la marche funèbre du Crépuscule des Dieux quand s’effondre le Walhalla, écrite par Wagner et voulue par André.
Peut-être Anita aurait-elle préféré partir avec les tendres et infinis méandres mélodiques accompagnant la Mort d’Isolde. Pas André dont la stupeur et la colère brutalement solitaires ont besoin de cris et d’explosions , même et seulement musicaux.

°°°°°°°°°°°°°°°

Le rituel est achevé, déjà une autre famille éplorée attend dans un autre salon que Sa boite brûle aussi. On ne se mélange pas, on ne se connait pas on est impuissants à partager les chagrins les uns des autres.. Et pourquoi pas toutes les souffrances morales de la planète. On peut pas ; on devrait ; peut-être...
Deux heures se sont écoulées, tous ou presque car les pressés, les affairés déjà sont repartis, devoir familial accompli et conscience au repos, sont maintenant revenus dans la maison d’André, déjà trop grande, encore plus grande et vide d’âme. Cette âme absente, des fleurs la remplace ; cela sent bon mais s’inscrit dans l’éphémère du temps.
On mange, on boit, car le vivant doit impérativement se sustenter, s'entretenir. On attend l’ultime coup de cane du dernier acte;
Le croque-mort vient d’arriver porteur de l’urne refroidie. Conformément à des vœux exprimés il y a dix ans quand elle pouvait encore parler un peu on va gagner en procession automobile les bois de châtaigniers qu’André possède à quelques kilomètres pour épandre ses cendres sous les arbres où en saison, elle aimait tant chercher, trouver les petits cèpes à tête sombre et ferme qui épousaient si bien les œufs de l’omelette !
Et ce sont ses enfants qui vont ensembles éparpiller le contenu de l’urne choisie volontairement en carton pour pouvoir être brûlée à son tour.
Voila ; il ne demeure plus rien de matériel ou d’organique d’Anita. Juste le souvenir.

°°°°°°°°°°°°°°°°

.................... C’était il y a soixante-dix ans : ils étaient face à face jeune poulain et gentille pouliche de dix années s’observant, se défiant et s’aimant déjà.
L’amour, c’était un mot ; quoi de plus ? Mais un mot omniprésent, entendu, lu, chanté partout et sans cesse. Au-delà mystère épais ; mais la tendresse irréfléchie, l’attention à l’autre : ça n’a pas d’âge, ne relève d’aucune convention, n’obéit à nul conditionnement.
Sept ans plus tard ils savaient, bien sûr. C’était le moment explosif où sentiments, hormones et allégresse explosaient tous ensemble dans un torrent de joie heureuse et de félicités interdites mais cependant consommées dans la plus insouciante impertinence !
Anita, merveilleusement belle, douce, pulpeuse oh combien savoureuse pleine d’initiatives et d’intelligence inventive. Anita calme et sérieuse mêlant savamment l’amour les arts et la culture. Anita, épouse étonnée de son nouveau statut survenu sans préméditation, qui faisait fièrement cuire au four de superbes poissons bien imprégnés de crème et de vin blanc mais qu'elle n’avait ni écaillés ni vidés !
Anita, maman émerveillée par cette chose vivante sortie d’elle-même qui lui suçait les seins dans une petite et magnifique douleur.
Quand sa fille eut cinq mois, elle annonça négligemment à André qu’elle était (de nouveau) enceinte. Il souleva un sourcil et s’exclama : - Déjà ! Mais tu ne fait que ça ! Ce qui était d’une abominable mauvaise foi.
A la fin de cette année là ils avaient donc deux filles superbes et adorables l’une aux cheveux déjà longs et raides et l’autre plus frisée qu’un mérinos de bonne souche.
Par la suite et vu le peu de précautions qu’ils prenaient le destin leur fit une fleur en leur accordant deux longues années sans grossesse. Puis il y eut deux tirs en rafale qui donnèrent deux solides garçons à douze mois d'intervalle. Une jolie famille magnifiquement équilibrée.
En outre, c’était une famille heureuse, des parents attentifs à leurs enfants, leur prodiguant sans faiblir l’autorité souple et discrète qui leur est indispensable mais dans l’absolu respect de leur autonomie d’êtres biologiquement uniques.
Les enfants appréciaient la liberté de ton, la simplicité, l'authenticité de leurs aînés tout autant que leur sens de justice, le savoir culturel qu’ils dispensaient, leur morale, leur refus des tabous. Scolairement bons éléments sans se prendre la tête ou viser l’excellence à tous prix , ils traversèrent enfance (âge bête) et adolescence avec sérénité juste émaillée des petites crises, révoltes, questionnements existentiels inhérents à toute vie qui bascule de la dépendance dans l’aridité d’une prise en charge personnelle.
Cependant les termes « être heureux » , dans leur abstraction désincarnée ne signifient pas grand chose. Pour leur faire prendre corps il faut des balises, des repères, des modèles de comparaison. Justement ce modèle, presque cet archétype avait un nom : « Anita et André ! »
Chacun, à sa façon, selon son style revu et corrigé par compagnes et compagnons, voulait se construire, se réussir à l’image de la référence familiale avec plus ou moins de succès mais sans trop de déchets !
Au sein de la famille dans son expression la plus étendue, Anita-André (cela les agaçait fort) étaient devenus l’emblème envié, la flamme de guerre « l'inaccessible étoile » vers quoi il fallait tendre avec bien peu de chance de réussite. Mais rien que les citer, c’était révérence parlée, chapeau bas et respect humble ; un autre monde, une autre galaxie !
L’Amour, ce mot si galvaudé, si souvent sali, rabaissé, qui les unissait était de cette étoffe que rien ne peut user, l’habitude, les atteintes du temps étaient sur eux sans prise et quand vint le temps pour eux d’être des grand-parents, leurs regards, leurs âmes, leurs corps s’épousaient toujours avec la même allégresse de vie.

°°°°°°°°°°°°°°°

Un jour, un soir alors que la ligne du milieu de vie était dépassée sans retour, Anita fit un geste, eut sur le visage une expression particulière et un très bref instant parut hors du temps, hors du monde et André atterré la contempla longtemps dissimulant le trouble qui l’avait gagné. Une semaine plus tard cela recommença...
Il se souvenait avoir remarqué, il y avait des lustres les mêmes manifestations en plus ample chez le père d’Anita. De celui-ci qu’on ne voyait plus guère, âgé, il demeurait trop loin, on en avait nouvelles par son épouse. On le savait malade d’un mal étrange dont le nom venu du grec ancien éveillait peu d’échos. Mais on avait cependant appris que c’était génétique, mot très à la mode dans ces années parmi les milieux psy. La science d’André n’allait guère plus loin.
La maman d’Anita était bourgeoise et un tantinet snob. Elle n’aimait pas évoquer trop ouvertement un certain état de dégénérescence que la maladie provoquait chez son mari. Elle était de ceux pour qui certaines pathologies touchant au cérébral seront toujours honteuses. Au téléphone, d’une voix doucereuse, elle éliminait les questions trop précises, le disait juste fatigué, tôt levé, tôt couché. Elle omettait les accidents physiologiques, les innombrables cigarettes allumée égarées dans les plis de draps de lit, les chutes et fractures répétées et toute cette anormalité qui lui angoissait tout ensemble le moral et le mondain ! Donc, on le savait malade, gravement. Sans plus, mais il y avait justement des gestes, des mimiques des petites absences et des difficultés d’élocution qui tous valaient signes cliniques.
Il avait montré dans les premiers temps une tendance à avoir des réflexes très mal contrôlés qui avaient valu à sa voiture embrayages et boites de vitesses neufs chaque semestre...
Maman avait fini par décider la vente du véhicule et depuis elle ne se déplaçait plus avec lui qu’en avion ; des gros de préférence ; c’était plus huppé !
André alerta son copain médecin qui à l’occasion d’une visite banale se livra à de nombreuses observations d’Anita puis se résolut à avoir avec elle ce genre de conversation feutrée qui sert à prononcer amicalement une condamnation grave.
Dans la foulée, ce furent la visite à un neurologue, une série d’examens, EEG, IRM cérébral, études minutieuse des composant sanguins, de l’ADN et le verdict tomba : elle avait hérité de son père cette maladie médiévale terrible à peine encore connue et décrite, orpheline, rare mais dominante et pour laquelle n’existait bien entendu aucun traitement.
Elle du mettre fin à toute activité ménagère, la cuisine entre autre, cesser de fumer, énorme sacrifice, qui amena André à l’imiter. Elle se déplaça moins bien, eut des troubles de mémoire, perdit ses dents et un jour se trouva incapable de parler. Son regard implorait tous ceux qu’elle aimait quémandant le geste salvateur lui permettant de s’en aller en dignité. Mais sa santé générale restait excellente et le meurtre n’était pas dans les traditions familiales.L’année suivante la vit installée dans un fauteuil roulant et assistée par un brelan d’infirmière qui se succédaient trois fois par jour

°°°°°°°°°°°°°°°°
Vingt années s’écoulèrent qui virent toutes ces métamorphoses puis au jour de ses soixante-dix ans, poupée de son incapable de se tenir même assise, Anita se retrouva définitivement cloitrée entre les barrières d’un lit médicalisé qu’elle ne quitta plus que deux fois la semaine pour être baignée par une infirmière qu’assistait une aide soignante. La chambre conjugale était devenu lieu technique d’hospitalisation à domicile et André vivait seul, ailleurs dans la maison, veillant sur elle, lui caressant les cheveux, lui parlant tout en sachant que très probablement, le médecin l’affirmait, elle ne l’entendait pas, ne le voyait pas.
Vivre dix ans, inconsciente dans un lit, allongée sans presque bouger dans la position qu’a choisie l'infirmière (éviter les escarres à tout prix), avec un Cœur qui bât comme celui d’une jouvencelle de vingt printemps, est-ce une vie réelle pour celle inconsciente qui végète et pour celui dont la vie et la joie sont à jamais broyés
Une année a passé, une photo d’Anita rayonnante de beauté, de jeunesse, de joie de vivre, entourée de ses quatre enfants, trône sur le bureau d’André en grand format.
Le marché aux cèpes vient officiellement d’ouvrir ; ce soir, il s’en sera vendu six cents kilos trouvés sous tous les châtaigniers d’alentour...
Anita, bonne mathématicienne a laissé quatre enfants, huit petits enfants, seize arrières petits enfants et tous, chaque jour, à l’exception des derniers se posent la terrible question :
Je l’ai ou pas ?



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Message par Margaux1999 Mer 21 Sep - 9:37

j'ai bien aimé . Smile



Bonne journée.


Dernière édition par Margaux1999 le Mer 21 Sep - 15:33, édité 1 fois
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Message par extialis Mer 21 Sep - 12:37

mon dieu, comment s'appelle cette maladie?
très triste nouvelle qui rappelle ce qu'il se passe en ce moment. le droit de mourir dignement.
tout dans cette nouvelle me rappelle la fin de la mère de mon père (dcd jeune quand même), a réveillé des souvenirs terribles.
elle est superbement écrite en plus, ce qui ne gâche rien aux sentiments que l'on ressent à cette lecture.
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Message par Jafou Mer 21 Sep - 14:29

Maladie génétique dominante rare et orpheline : la maladie (ou chorée) de Huntington. Se déclare vers quarante ans et dure environ quatorze ans, parfois beaucoup plus. Il y a plusieurs volets : une très forte dépression ; une déconnexion progressive de tout le système neuro musculaire d'avec le cerveau ; la perte des capacité cognitives et de la mémoire, puis de la parole, de l'ouïe, de la vue, de la déglutition et la destruction totale des neurones cervicaux en final réduisant le malade à l'état de légume inconscient.
Au moyen-Âge, sans la connaître on la nommait :Danse de ST-Gui. Depuis quelques temps elle apparait régulièrement dans des séries télé américaines (13 dans Dr. House)
On dénombre environ 6000 cas. J'ai connu une famille de 6 filles qui étaient toutes atteintes.
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Message par extialis Mer 21 Sep - 15:42

6000 cas! c'est pas une maladie orpheline à ce niveau.
en tout cas, merci pour ces informations très intéressantes.
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Message par Jafou Mer 21 Sep - 17:36

Si, parce que c'est bien trop peu pour intéresser les labos de recherche de l'industrie pharmaceutique. Il y a une seule unité INSERM à Créteil qui s'y intéresse et sert de leader à toute la recherche mondiale (US GB Belgique). A chaque téléthon ils viennent faire le point sur leurs travaux dirigés par le professeur Péchansky, neuro-biologiste à Henri Mondor. Ils ont tenté avec succès des greffes de cellules souches directement dans le cerveau. Mais ça coûte des millions, et cela n'apporte qu'une rémission. En plus un seul chirurgien au monde (Viet-Namien) est capable de réussir ces greffes.

PS. Quand je rédige un texte, j'aime bien savoir de quoi je parle !
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Message par schadow54 Mer 21 Sep - 18:24

Joli texte, bien écrit et qui ne tombe pas dans le mélo malgré le sujet assez grave.

Il traîne encore quelques fautes et quelques virgule manquantes.


PS Le même genre de recherches ont été effectuées pour la SEP
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Message par extialis Mer 21 Sep - 19:48

SEP??? kesako? (mazette, comme je me sens ignare, ça fait peur affraid )
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Message par Jafou Jeu 22 Sep - 0:19

SEP = Sclérose en plaques ; très grave maladie auto-immune avec facteur de prédisposition génétique
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Message par extialis Jeu 22 Sep - 6:02

ah oui, ça je connais.
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