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Amertume...

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Message par Demi-Tour Mar 13 Sep - 17:41

Salut,


Je poste ici un texte que j'ai écrit il y a quelques semaines alors que j'avais prévu de bricoler (un peu, vu mon état) je ne sais plus trop quoi dans le jardin, mais la pluie passant par là, je me suis retrouvé devant mon pc.
Ce texte me trottait dans la tête depuis quelques temps déjà, j'en ai donc profité. Il a été écrit d'un traite, en deux ou trois heures. Je l'ai ensuite corrigé, puis laissé "mûrir", pour le corriger une nouvelle fois le week-end dernier.

J'écris principalement au présent, et si vous me demandez pourquoi, la seule réponse que je pourrai vous donner est que ce temps me permets une immersion plus poussée dans le récit, pour ainsi dire une "perception" de ce que j'écris. Il en est de même pour l'utilistation de la première personne du singulier.

Tous les commentaires sont les bienvenus.

Son titre est "Amertume".

Bonne lecture à tous.
EDIT: Nouvelle version en page 3


**********





Je cours, à bout de souffle, les poumons en feu. Je voudrais me redresser pour mieux m'oxygéner, mais je ne peux pas. L'air me manque, mes jambes vont et viennent dans un rythme mécanique, inconscient.
Deux minutes que le bip accroché à ma ceinture a sonné alors que je tondais le gazon; qu’une soudaine montée d'adrénaline a court-circuité mon cerveau et que je me suis lancé dans une course effrénée à travers le village; que le soleil de plomb de cette chaude journée de juillet m'écrase, embrase l'air qui me sèche la gorge et me brûle les bronches; que la semelle des vieux mocassins, que je ne mets plus que pour bricoler tellement ils sont usés, claque sur le bitume. Pas vraiment l'idéal pour courir, mais pas le temps de me changer, d'essuyer les brins d'herbe collés par la sueur à mes tibias, de m'échauffer, de même me laver les mains. Plus tard, je verrai, mais pas maintenant, non. La seule chose qui compte est d'arriver au plus vite.
J'ahane, j'étouffe.
Enfin, au détour d'une rue, la caserne. Je m'y engouffre à toute vitesse pour attraper le micro et répondre à l'appel. Au dehors, j'entends un moteur de voiture ronfler, le couinement caractéristique de freins de vélo mal entretenus qu'on torture soudain, des pas précipités, et les collègues déboulent dans le couloir alors que je note le message sur la feuille d'intervention.
Une personne a fait un malaise et est tombée du haut d'un arbre. Coup classique en cette période de récolte des fruits. Elle est inconsciente. Dragon, l'hélicoptère de la Sécurité Civile, est au départ.
Je fonce au vestiaire pour prendre mon uniforme. Je me changerai en route car il n'y a pas une seconde à perdre. Le VSAB est déjà prêt à partir. Nous ne sommes que trois cet après-midi, alors inutile d’attendre. Là aussi, il faut courir, encore, sans céder à la panique ou aux maladresses de la précipitation. Etre professionnel, simplement.
Non, ne pas paniquer, jamais.
Je m'équipe tant bien que mal. Sur les routes tortueuses de la région, garder l'équilibre pour s’habiller dans un véhicule qui roule le plus vite possible n'est pas une gageure mais une utopie. J'ai à peine le temps de finir que le VSAB s'arrête en faisant crisser les gravillons du bas-côté de la route. Mon matériel de secours sur le dos, j'enfonce pour ainsi dire la double-porte arrière.

La victime est juste de l'autre côté du fossé, allongée comme si elle faisait la sieste à l'ombre de ce cerisier duquel elle a chuté. Du sang carmin marbre son visage et ses bras nus. Les quelques cueilleurs présents s'écartent pour faire de la place. Un étrange soulagement se dessine sur leurs visages anxieux.
Je m'agenouille à côté de la victime. C'est un homme. Il a le physique trapu et le visage résigné des personnes habituées à courber l'échine sous le poids de la vie. Entre sa barbe naissante, ses profondes rides encrassées et sa peau burinée par le soleil, le vent, et certainement la pluie, je n'arrive pas à déterminer son âge. Cinquante, soixante ans? Peut-être plus, mais une partie de moi espère que ce n'est pas le contraire. Ses vêtements sont des haillons. Il les a mis pour travailler et pourtant, sans que je puisse l’expliquer, je devine qu'ils sont portés bien plus souvent. Sans doute est-ce à cause de l'usure, ou bien des tâches si vieilles qu'elles se fondent dans la couleur du tissu.
C'est dingue ce que le cerveau peut remarquer dans un moment comme celui-ci. C'est peut-être une soupape, après tout, qui lâche un jet de vapeur pour me permettre de réagir de manière plus sereine.
J'ai soudain envie de rire. Je me suis fait avoir, mais la ressemblance était trop frappante. L'homme cueillait des cerises, et le sang sur son visage et ses bras n'est autre que du jus mélangé à la pulpe des fruits écrasés. Aucune plaie n’est visible. Alors que je lui prends la main pour le stimuler, il ouvre les yeux et me fixe, puis son regard parcourt les environs avant de revenir se visser dans le mien.
« Vous m'entendez? » dis-je par pur réflexe.
Il acquiesce avec peine.
« J'ai fait un malaise, répond-il d'un ton serein comme s'il annonçait qu'il revient de la pêche. Mais ça va aller, j'ai l'habitude. J'en fais souvent.»
Je lui explique qu'il ne doit pas s’agir d'un simple malaise et qu'il a fait une chute de plus de trois mètres de haut. Je parle, lui demande des renseignements pour juger de son état, et à ses réponses se mêle la discussion entre mon chef et le propriétaire du verger. Quelques mots attirent mon attention sans que je le veuille. «Sdf», «saisonnier», «déclaré donc pas de souci». Il s'appelle Roger. C'est un habitué, il vient ramasser les fruits chaque été, se déplaçant de ferme en ferme à la recherche de travail. Chaque détail entre en résonnance avec les remarques que je me suis faites à propos de ses vêtements usés jusqu'à la corde et son visage trop abimé pour son âge.
Je transmets le bilan au chef avant de m'occuper à nouveau de la victime. Car c'est ce qu'il est à cet instant, un être blessé dans sa chair et peut-être même dans sa tête, mais je ne peux m'occuper que de son physique.
Il grimace alors que la minerve lui enserre le cou, puis quand la planche glisse sous lui pour le maintenir bien droit. Le masque à oxygène l'énerve. Il le repousse sur son front d'un geste agacé.
« Je vais bien, fait-il, toujours aussi calme. Ne vous inquiétez pas, ce n'est pas la peine de faire tout ça p... »
Il cherche ses mots. Bien que gêné par la minerve, il essaye de tourner la tête pour regarder autour de lui. Il aperçoit une demi-douzaine de pompiers venus en renfort d'une autre caserne s'affairer dans un champ un peu plus loin.
«...pour moi » finit-il par dire.
Je ne comprends pas vraiment ce que cela signifie. Ou plutôt, je ne saisis pas le sens profond de ses mots car, à cet instant, je ne réalise pas encore. Il n'est pas rare qu'une victime ne se rende pas compte de son état ou bien juge disproportionnés toutes les mesures prises et les moyens engagés pour lui porter secours. Mais aujourd'hui, ce n'est pas le cas, et je vais le découvrir dans quelques instants, sans que je me doute de quoi que ce soit. Agenouillé auprès de cet homme dans ce verger, je ne m’attends pas à prendre une telle leçon de vie, alors que moins de quinze minutes auparavant, je tondais mon gazon en pensant à une bière bien fraîche.
« Ne dites pas ça, vous allez faire un tour en hélicoptère en plus.
- Comment ça?
- Eh bien, vous allez être évacué par hélicoptère. »
Je lis ce que je prends pour de l’étonnement dans son regard, mais je me trompe.
« Vous ne l'entendez pas? »
Je fais un signe de tête en direction du ciel. Roger lève les yeux, scrute les nuages, et je devine qu'il entend maintenant le battement des pales et le bruit du moteur qui approchent.
« Vous êtes sérieux? »
Il n'y a aucune joie dans ses paroles; aucune crainte non plus. Juste une terrible incrédulité. Et comme pour lui répondre, l'hélicoptère passe en rase-motte au-dessus de nous dans un vacarme assourdissant et le sifflement de ses turbines. L'air se fait soudain plus épais, tourbillonne, les branches s'agitent tels des bras affolés. Je regarde l'appareil décrire un grand arc de cercle au-dessus des vergers, puis se poser dans une pâture toute proche, où les autres pompiers se sont préparés pour l’atterrissage. Le jaune et le rouge criards de sa carlingue détonnent avec le vert profond de la végétation. Je me tourne à nouveau vers Roger. J'ouvre la bouche pour plaisanter mais les mots meurent sur mes lèvres.
Il vient d'attraper ma main et serre le bout de mes doigts en tremblant, à la manière d'un époux qui étreint celle de sa femme sur son lit de mort. Sa prise se fait un peu plus forte pour ne pas glisser sur le latex de mes gants. Ses yeux plantés dans les miens deviennent brillants et de grosses larmes en débordent avant de rouler sur ses joues. Je n'arrive pas à me détacher de ce regard. Il me cloue sur place et, sans que je le veuille, je m'y abandonne, plongée vertigineuse vers les tréfonds et les malheurs de l’âme d'un homme qui ne croit plus en être un, qui a oublié la valeur de sa vie. C'est atroce, insupportable. Inhumain.
Alors que je m'enfonce, les pièces du puzzle s'assemblent, implacables, terribles dans leur réalité et leur simplicité. Elles ne font qu'accroître la vitesse à laquelle je tombe. Comment peut-il penser qu'il ne mérite pas l'aide qu'on lui apporte? Quels tourments a-t-il bien pu traverser pour en arriver à cette conclusion?
Je ne suis qu’un homme, et ce n’est pas l’uniforme que je viens d’enfiler qui va me transformer. J'ai vu des plaies béantes, des membres cassés ou arrachés, des os brisés pointer à travers la chair déchiquetée; il m'est arrivé de vomir sang et tripes à quelques mètres de la victime, d'avoir la chair de poule en entendant les cris de souffrance. Mais cela ne m'a jamais autant brassé, travaillé, torturé que la détresse humaine, comme celle de ce sdf se jugeant pire qu'un rebut.
Je dois réagir, vite. Il me faut un parachute. Ma gorge s'est nouée, les yeux me piquent et je commence à me mordiller les lèvres. Ne pas pleurer. Non, je dois résister.
C'est l'arrivée de l'équipe médicale qui me sort de ma torpeur. Je m'écarte pour lui laisser la place. Mon travail s'arrête ici, les deux urgentistes vont prendre le relais. J'adresse un sourire à Roger avant de m'éloigner de quelques pas, une boule douloureuse au fond de la gorge.
Mes gants, collés à ma peau par la sueur, claquent comme des élastiques quand je les enlève. Je marche un peu pour récupérer. La tension retombe. Je réalise que je suis encore essoufflé de ma course de tout à l'heure. Les poumons me brûlent à nouveau et le sang me martèle les tempes, mes jambes sont douloureuses. C'est comme si mon cerveau s'était déconnecté pendant quelques minutes et décidait de se remettre en marche.
Un gars de l'autre caserne vient me parler et je lui réponds la première chose qui me passe par l'esprit. Me propose une cigarette que je refuse. M'explique qu'il s’amusait dans sa piscine avec ses gosses quand son bip a sonné, qu'il est en maillot de bain sous sa tenue et que ça commence à le démanger. Je finis par sourire, car c'est ainsi. Je me laisse aller à la conversation et je réalise trop tard que des collègues brancardent Roger pour l'évacuer. Je voudrais lui faire un petit au-revoir, mais à quoi bon?
Je regarde le petit groupe s'éloigner en direction de l'hélicoptère. La douleur revient me nouer la gorge. Fait chier. Je retourne ramasser le matériel pour penser à autre chose.

De retour chez moi, je finis de tondre du gazon, et comme ça ne va pas, je pars faire un tour à moto. Je roule sans but. Je roule longtemps. Je roule vite, visière ouverte, sans doute avec le secret espoir que le vent qui me fouette les pommettes et les yeux peut me laver, m’user la peau jusqu’aux os, m’arracher de la tête ce malaise qui me mine.

Bien entendu, cela ne change rien.

Voilà, c'était il y a cinq jours.
Roger est mort quarante-huit heures après son entrée à l'hôpital.
C'est la vie.
Hier, lors d’une balade «en ville», comme disent les gens du village quand ils parlent de Lyon, j'ai aperçu un sdf. Il était assis sur un
carton crasseux à l'ombre d'un monument, un chien sans race roulé en boule à ses pieds. Il avait mis sur le trottoir une boite toute rouillée contre laquelle s'appuyait un petit écriteau. « Pour mangé. Merci ».
J'ai passé mon chemin. J'ai depuis une étrange amertume au fond de la gorge.


Dernière édition par Demi-Tour le Dim 22 Jan - 18:24, édité 6 fois

Demi-Tour

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Message par extialis Mar 13 Sep - 19:40

très fort. ce que pensent les pompiers quand ils "ramassent" quelqu'un, jamais je n'y avait pensé et pourtant... je me suis fait ramasser moi aussi, moribonde à deux doigt de la mort.
c'est pulsant, bien écrit... franchement j'ai adoré.
merci pour cette lecture (tes potes ont raison, t'es doué Very Happy )
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Message par lepeupledemu.fr Mer 14 Sep - 5:08

Très beau texte. Pour moi qui travaille en ce moment en Centre d'Hébergement et de réinsertion Sociale, le texte me parle encore plus.
Pour le reste, tu as une bonne écriture, très agréable à lire et qui est en lien avec ton rythme narratif. Je ne sais pas si tu es doué mais... c'est dommage que tu n'écrives pas de Sf ("génériquement" parlant).

Amertume... 1552312281

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Message par Molly Brius Mer 14 Sep - 6:09

J'ai beaucoup aimé ton texte. Il est très bien écrit, style simple et efficace, direct. Mais surtout, tu parviens à nous faire partager le ressenti de ce pompier face à la détresse humaine, et pour ça, chapeau ! Le plus fort, c'est le sentiment d'amertume, justement, cette impression de ne rien pouvoir faire... et ça, on le ressent tous en voyant un sdf dans la rue. Merci !
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Message par Margaux1999 Mer 14 Sep - 6:46

J'ai beaucoup aimé ton texte!



Au plaisir de te lire!







♥Margaux♥
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Message par Demi-Tour Mer 14 Sep - 9:17

Merci pour les compliments Embarassed

lepeupledemu.fr a écrit: Je ne sais pas si tu es doué mais... c'est dommage que tu n'écrives pas de Sf ("génériquement" parlant).

J'ai écrit une nouvelle de SF, ou plutôt de ce que j'appelle d'anticipation. Elle figure d'ailleurs parmi les textes de mon recueil.
Elle se passe à la fin de ce siècle.
Quentin, étudiant en commerce international, ne se pose jamais aucune question sur sa vie car pour lui, tout est déjà tracé: ses études, son futur travail (directeur dans une succursale de l'entreprise de son père), sa vie amoureuse (qu'il refuse de débuter pour se concentrer exclusivement sur sa réussite), et même son quotidien, qui est régi par le Major d'Home, le programme informatique de son appartement qui répond à ses moindres besoins.
Lors d'une visite dans un musée, il passe devant quatre étranges machines, des "motocyclettes". Désormais interdites depuis plusieurs décennies car jugées trop dangereuses, ces "aberrations mécaniques" (dixit l'écran de présentation du musée) le fascinent tout de suite, car il se demande ce qui a bien pu pousser un jour des êtres humains à vouloir monter là-dessus malgré les risques encourus.
Bien involontairement, il va faire la connaissance de Valentin Ross, un vieil homme, ancien passionné de moto, en phase terminale de cancer, dont le rêve est, comme vous le devinez, de remonter sur un des ces machines pour partir faire une ultime virée. Quentin va alors se mettre à cogiter sur son existence, sur cette Loi de Protection de la Vie, et de doutes en doutes, il va finir par se poser certaines questions et aider Valentin à réaliser son souhait. Il ne se doute pas, bien évidemment, qu'il va alors mettre les doigts dans un terrible engrenage.

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Message par extialis Mer 14 Sep - 10:34

houla! ça m'a l'air bien sympa tout ça. t'es édité par qui déjà? (j'ai oublié, mon grand âge, tu comprends Laughing )
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Message par Demi-Tour Mer 14 Sep - 10:39

extialis a écrit:houla! ça m'a l'air bien sympa tout ça. t'es édité par qui déjà? (j'ai oublié, mon grand âge, tu comprends Laughing )

C'est en cours avec le même éditeur que toi Wink

Demi-Tour

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Message par extialis Mer 14 Sep - 12:44

Amertume... 3079029344 bienvenu au club Laughing
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Message par Jafou Sam 24 Sep - 0:55

C'est bon, c'est bien. Le thème, l'action, le mode de penser dans l'action. J'aime beaucoup. Le texte pourrait être plus travaillé, mais, bon. Il doit bien y avoir un peu de vécu dans tout ça ; non ?
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Message par Demi-Tour Sam 24 Sep - 16:23

Jafou --> bien vu, je suis en effet ce pompier, et cette intervention, telle que décrite, a réellement eu lieu, donc cette victime, ce sdf, a bel et bien existé et s'est bel et bien mis à pleurer parce que, simplement, on était là pour lui.
J'ai juste imaginé la fin (la promenade à moto et la balade à Lyon) et changé son prénom, dont je ne me rappelle plus de toute façon tout cela remonte à 2004 si mes souvenirs sont bons.
Je ne me souviens pas non plus ce que je faisais ce jour-là quand le bip a sonné, mais l'intervention est toujours présente dans mon esprit.

Quant à retravailler le texte, je pense que je le ferai quand je l'aurai suffisamment laissé reposer pour qu'il mûrisse et puisse s'épanouir, mais pas avant plusieurs semaines encore, je pense.

Merci pour ton appréciation Cool

Demi-Tour

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Message par Inédite Dim 2 Oct - 15:26

Joli moment de lecture... Une écriture ciselée, fine, riche, qui nous promène sans difficulté...On y est dans ce fichu verger !

Bravo et merci...
Inédite
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Message par Demi-Tour Dim 2 Oct - 15:36

Inédite a écrit:Joli moment de lecture... Une écriture ciselée, fine, riche, qui nous promène sans difficulté...On y est dans ce fichu verger !

Bravo et merci...

Embarassed Embarassed Embarassed

Demi-Tour

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Message par Inédite Dim 2 Oct - 15:44

Je le dirais aussi si cela ne me plaisait pas...Very Happy

J'aime précisement ce genre de texte... des histoires d'hommes et de femmes qui vous triturent les tripes...Un coup de poing dans le coeur comme dit quelqu'un que je connais bien...
Inédite
Inédite

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Message par Demi-Tour Dim 2 Oct - 15:48

Bah tu devrais aimer mon recueil de nouvelles alors! (mode promotion enclenché! Razz)

Demi-Tour

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Message par Inédite Dim 2 Oct - 15:51

rires...Very Happy Very Happy

Dis donc abricot sec !! Je suis déjà allée trainer sur les extraits que tu as posté et j'ai noté l'éditeur (Kiro je crois)...

J'ai un z'époux motard avec qui ton texte me semble être en adéquation !!!
Inédite
Inédite

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Message par Demi-Tour Dim 2 Oct - 15:59

Raison de plus! Un super cadeau pour noel! A ne pas manquer (dédicacer de ma main (gauche, je précise) en plus! lol!

Demi-Tour

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Message par Inédite Dim 2 Oct - 16:02

Pasque de ton talon ca serait plus compliqué....Twisted Evil
Inédite
Inédite

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Message par Demi-Tour Dim 2 Oct - 16:03

Crying or Very sad
Sniff, mon talon... sniff...
Mais donc, occasion à ne pas rater! pig

Demi-Tour

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Message par Inédite Dim 2 Oct - 16:22

Je te le promets !!! Dis c'est vrai que tu dédicaces ? C'est donc toi qui fait les envois ?
Inédite
Inédite

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Message par Demi-Tour Dim 2 Oct - 16:25

Oui, l'éditeur va m'envoyer les livres avec des enveloppes pré-affranchies; je les dédicace (les livres, pas les enveloppes lol!) et les expédie ensuite à leurs acheteurs.
L'éditeur m'a proposé de faire une dédicace toute prête, "standard" quoi, mais je m' y refuse par respect, justement, pour mon lectorat.
Bon, maintenant, va falloir trouver quoi mettre Amertume... 2032634658

Demi-Tour

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Message par lester Mer 7 Déc - 17:48

Très belle nouvelle, Demi-tour, très humaine et émouvante sans tomber dans le pathos facile et le politiquement correct. L'emploi du présent me semble bien adapté à l'urgence du sujet, à son actualité. La forme assez courte donne un aspect journalistique au texte, avec une narration fluide et légère.

Ailleurs, je m'étais fait une réputation d'enquiquineur, alors je la justifie:twisted: : j'ai relevé une faute qu'on trouve partout actuellement, et qui m'horripile :

" Sans doute est-ce à cause de l'usure, ou bien des tâches si vieilles qu'elles se fondent dans la couleur du tissu."

"tache", pas tââche"!

(mais moi aussi, je fé des fôte)

Bravo, et merci pour cette belle histoire.

lester

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Message par Demi-Tour Mer 7 Déc - 18:21

' tin, Lester, tu fais chier, j'l'avais pas vu cette faute, elle m'énerve moi aussi, et pourtant, Dieu sait que c'est une des rares pour laquelle j'applique un bon vieux moyen mnémotechnique (que je me suis créé moi-même: pour accomplir une tâche au soleil, donc un travail, on met un chapeau - sur le a, en l'occurrence) lol!
Sois maudit!

Sinon, plus sérieusement, merci pour les compliments.
J'adore écrire présent, qui plus est à la première personne du singulier, je trouve que cela plonge véritablement le lecteur dans le texte.

Demi-Tour

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Message par lester Jeu 8 Déc - 20:20

"' tin, Lester, tu fais chier,"

J'avais prévenu, j'aime bien faire rien qu'à em..quiquiner mes petits camarades !

"Sois maudit!"

Déjà fait !

Sinon, compliments sincères. Perso, je trouve que le présent est difficile à manier, plutôt casse-gueule pour une narration cohérente. Tu t'en sors haut la main.

lester

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Message par Demi-Tour Jeu 8 Déc - 20:22

Aucun mérite, je n'arrive pas à écrire au passé, me demande pas pourquoi... No

Demi-Tour

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